« Non. ». La réponse froide du responsable vert crispe ton sourire, tu te racles la gorge, un ricanement qui se veut léger secoue tes cordes vocales. « Ant m’a dit qu’elle me laissait son créneau pour la douche, je t’assure. ». ((Mensonge.)). « C’est le règlement, Nemo. N’insiste pas ou c’est le vélo. ». Tes paupières se retroussent légèrement, ton sourire est taillé dans le marbre de ton masque invisible. La dernière fois, tu l’avais bien regretté, avec ta chemise tout collante et tes cheveux tout décoiffés, la transpiration qui luisait sur tes tempes. « Ne parlons pas de choses qui fâchent mon ami, ce n’était qu’une plaisanterie, voyons ! ». Une fois dans la cabine, ton rictus solaire disparaît aussitôt, une moue agacée fronce tes sourcils. En voyant qu’un autre bâtisseur avait pris la place d’Ant pour le planning des douches du jours, tu avais eu ce vain espoir de gratter encore quelques minutes de plus. ((Echec.)).
L’eau froide hérisse tes poils. Avec le temps, ton épiderme s’est habituée -tant bien que mal- à la fraîcheur de ce moment. Dans ton ancienne vie, c’était l’eau brûlante jusqu’à te laisser des plaques roses sur le corps. Jamais assez chaud, tu aurais pu te baigner dans la lave sans faire de caprices. Mais le nouveau monde amène les nouvelles habitudes et pour faire passer le désagrément des douches froides, tu t’es mis à penser à des choses qui pouvaient potentiellement te donner chaud. Un sauna, une traversée dans le désert, garder la tête trop proche d’un four chaud, Poe. ((Poe ?)). Ta chute fut digne du plus prévisible des cartoons, le talon sur un morceau de savonnette, tu es ressorti de la cabine, les cheveux à peine lavés et la main plaquée contre le coccyx, le rouge aux joues. ((Foutue Solitude.))
Aujourd’hui, c’est Mercredi, c’est le jour de la chasse aux livres. Rendez-vous incontournable que tu avais mis du temps à fixer dans ton agenda pour la simple raison que le confort des Greens t’avait enfoncé dans ta couardise. Et bien que tu empruntais toujours les mêmes chemins pour te rendre aux mêmes endroits, chaque pas loin de ton territoire était un supplice silencieux. Le bas de ton dos tire sur tes muscles, tu le masses discrètement alors que tu aperçois le point de rendez vous hebdomadaire. Et plus tes pas te rapprochent, plus une silhouette se dessine avec netteté. Grand gaillard, ses cheveux blonds qui coulent sur ses épaules, ses yeux azur à peine visibles derrière cette traînée de mèches qui débordent de son front, tu plisses les yeux en reconnaissant ce visage. ((Quelle journée.))
Ca te revient subitement, les soirées tardives, les gobelets rouges qui s’entassent de tous les côtés, les lèvres pulpeuses de Daphné contre les tiennes et, aussi désagréable que le bourdonnement d’un moustique près de l’oreille, la présence parasite de sa vermine de frère, Ethan. A l’époque, en bon fils unique qui n’avait connu que l’attention exclusive de sa mère, tu ne comprenais pas pourquoi elle s’encombrait avec la présence d’un gars comme lui. Une lubie de jumeaux, sans doute. Tu savais qu’il ne t’appréciait pas, il devait probablement savoir que c’était réciproque. Et pourtant, tu t’approches avec cet éternel sourire, la voix chaleureuse qui tranche le fond de l’air déjà froid. « Tiens, quelle surprise, Ethan ! ». Tu serais presque étonné qu’il ne soit pas mort.
ses doigts tremblent il n'arrive pas à calmer l'agitation qui les anime c'est plus fort que lui -ses phalanges sont entourés de bandages ethan il a passé la nuit à coudre des robes pour sa moitié ça avait été long bien trop long mais au moins ça l'a tenu en haleine
du moins suffisamment pour qu'il réussisse à sortir de chez lui dans la journée et qu'il se décide à chercher des informations sur le tricot et le crochet parce que ça l'intéresse et qu'il veut faire plaisir à daphne lui faire de jolies top pour le prochain été et de somptueux pulls pour l'hiver que les gens, quand ils la regardent soient presque jaloux !
et il sourit un peu en y pensant, peut-être qu'elle dirait
"ça vient de mon frère !"
mais il balaye cette idée de sa tête et son visage reprend cette expression tu sais cette expression si lassée ennuyé et il essuie son front un instant avant de lever la tête parce qu'il entend son prénom et que cette voix ce son
il ne tourne pas la tête ethan il sait déjà de qui il s'agit et intérieurement il sent déjà que tout bouillonne la voix de berlioz sonne à ses oreilles comme des épines qu'on enfoncerait tout droit dans ses tympans qu'on s'amuserait à planter encore et encore juste pour le plaisir
la voix de berlioz on l'oublie pas ni ce garçon finalement
Berlioz, quel plaisir...
avec molesse ethan il se tourne pour lui faire face et il doit légèrement baisser les yeux pour le voir marrant quand on connaît le personnage ! et ethan sourit à son tour un sourire presque amical mais qui dans le fond ne l'est pas du tout
il n'a jamais pu se voir en peinture le brun face à lui ethan il repère les hypocrites et lui il en était le Prince daphne elle n'avait jamais rien vu parce que c'est daphne et qu'elle est complètement à la ramasse mais lui il n'est pas dupe
Heureux de me voir ? La vie est bien faite... Qu'ON se croise, NOUS...
et ethan il ne lâche pas son sourire parce que là il a envie de craquer sa nuque d'ouvrir les trainées violacées sur ses bras et de se laisser tomber sur le sol puis il recule de quelques centimètres pour s'appuyer contre le mur les bras contre sa poitrine
ils ne s'étaient croisés qu'une fois et le contact n'avait jamais pris certainement parce qu'il s'est tapé sa sœur et qu'ethan il aurait aimé un type sympa pour daphne
Coucou AKN, ici lulu, il y avait un souci avec ton code rp, on ne pouvait plus poster à la suite. Je l'ai donc enlevé. Au besoin je l'ai sauvegarder en zone staff si tu en as besoin. Je ne suis pas experte en codage, alors j'ai simplement enlevé pour le moment. Des bisous
du coup ici 8, j'ai corrigé, t'avais juste zappé la balise
Code:
</style>
tt à la fin du post !!! c typiquement le genre de tt petit oubli qui casse tout mdr du coup fait bien attention bebou
Nemo
(Clown) Fish & Chips
Medecin.
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Nemo
Jeu 1 Oct - 23:33
Quoi qu’on en dise, tu n’avais pas toujours été ce garçon égocentrique et hypocrite qui semblait trouver sa place dans un enfer construit spécialement par l’esprit de ce cher Ethan. On apprends aux enfants à être gentil les uns avec les autres. Mais ta mère avait une toute autre conception de l’altruisme. Tu la revoies, fixant les cordes poussiéreuses de son violon, sa voix railleuse qui creuse le silence, sa main fragile entre tes mèches sombres. Les gens ne sont pas gentils, Berlioz. Tu la regardes du coup de l’oeil, tes genoux d’enfant couverts de pansements colorés. Elle fredonne un moment et le silence revient tout naturellement. Les cloches de l'Église ont détruit tes tympans mais tu l’entendais encore, sa voix délicate, alors que son corps était déjà six pieds sous terre. Tu l’entendais plus fort en voyant tous les visages lisses qui te tournaient autour, les sourires qui t’aveuglent et se bousculent. Tu l’entendais encore. ((Les gens sont opportunistes.))
Ton regard se balade sans gêne sur la longueur de sa silhouette, à Ethan. Toujours aussi haut, toujours aussi gringalet, avec son allure d’allumette craquée, tu aurais tendance à penser que la tempête fut plus cruelle avec certains que d’autres. Quelque part, c’est bien dommage, car tu savais que sous cette couche de crasse et cette touffe blonde se cachait un joli minois. ((Ça t'écorcherait la bouche de le reconnaître)). « Berlioz, quel plaisir ... ». Le ton désabusé du garçon renforce ton sourire de façade, alors que tes yeux brûleraient presque d’une lueur moqueuse. « Plaisir partagé, évidemment. ». ((Mensonge)). La valse des faux semblants a débuté, tu as revêtu ta plus belle tenue d’hypocrite avec ta bouille trop charmante et ton timbre de voix trop chaleureux. Tu aurais presque envie de le taquiner. ((Juste un peu.))
« Heureux de me voir ? ». ((Pas vraiment.)). « La vie est bien faite ... Qu'ON se croise, NOUS ... ». Le sarcasme est si présent que tu pouvais sentir ses dents se planter dans tes tempes pour écraser ton cerveau. Mais tu ne te laisses pas déconcerter, ça serait admettre la défaite et tu étais du genre mauvais perdant. « N’est-ce pas ? ». Tes yeux fourbes s’accrochent à ses pupilles claires et tu recommences, comme à l’époque. Même avec tes cheveux mal structurés. Même avec tes vêtements pas repassés. Même avec tes cernes non dissimulées. Même avec ta taille ridicule comparée à la sienne. ((Tu le regardes de haut.)). « La vie est pleine de surprises. ».
Avec du recul, quand bien même tu avais gardé de bon rapport avec la concernée, ta relation avec Daphné n’avait jamais été un modèle à reproduir. Tu demandais sans cesse son attention, elle se nourrissait de ton besoin d’être aimé, d’être aidé. Vous vous ressembliez trop sur certains points, quand tu y penses, tu ne comprends pas comment tu n’as pas pu voir que c’était voué à l’échec. Pourtant, Daphné, elle a une place particulière dans ton coeur. Tu la chéris encore, comme une amie, une des rares qui ne t’a pas tourné le dos une fois les masques tombés. Mais pour Ethan, tu es resté le copain capricieux et égoïste de sa soeur. Et même si tu ne peux pas le blâmer de vouloir le meilleur pour sa soeur, quelque part, ce côté intrusif t’agace. ((Toi aussi, tu veux qu’on te protège.))
Tu l’observes avec tes grands yeux inquisiteurs, le même air faussement intéressé collé au visage, tu dégages délicatement une mèche de ton champ de vision pour mieux le regarder. « C’est marrant, ça. ». ((D’avance, ça ne l’est pas.)). « Ca fait quoi ? Cinq ? Six ans qu’on s’est pas vu ? ». Il déborde déjà de ta bouche. ((Ton venin.)). « Et tu es resté le même, c’est dingue ! ». Petit rire léger, c’est insupportable. « Le même bon vieux Ethan. ». Tes mots se détachent tous, un par un, toujours plus lourd que le précédent. « Daphné n’est pas avec toi ? J’pensais que tu serais du genre à pas la lâcher. ». On se demande qui n’a pas changé, de vous deux. T’es toujours un sale gosse.
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Sam 3 Oct - 10:02
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ses yeux se plissent et ses sourcils se froncent réflexe d'antan quand les cordes vocales de berlioz résonnaient à ses oreilles et qu'elles lui martelaient fébrilement le cerveau pendant que daphne pendue à ses lèvres l'écoutait comme un espèce de messi
mais ethan finit par l'imiter et il dégage son visage de ses mèches blondes qui le gêne pour correctement voir berlioz et les traits de son visage moins carré que ceux d'ethan peut-être plus fins puis il hausse vaguement les épaules rien n'est partagé parce qu'il sait ethan que berlioz ne peut pas le sentir peut-être parce qu'il a toujours été trop proche de daphne qu'elle l'a toujours trop collé qu'elle a développé une sorte de dépendance un truc qu'ethan n'arrive plus à satisfaire
il a besoin de cette solitude de cette tranquillité mais c'est des choses qu'elle ne comprend pas elle elle voudrait qu'ethan s'ouvre soit expressif là pour elle alors il fait de son mieux et il fait des efforts parce que c'est daphne elle est comme son âme sœur
mais parfois il a envie d'abandonner parce que c'est dur de ne pas se laisser ronger par l'ennui chez soi à attendre que ça nous emporte
parfois il se rend aux falaises il s'y penche et il attend un signe quelque chose qui lui dirait qu'il n'est pas fait pour être ici
mais son échine finit toujours sur le sol ses jambes le long du sol à contempler le ciel clair les yeux vides
parce que plus le temps passe plus c'est difficile et finalement ethan il sort de ses pensées ça lui arrive souvent de divaguer pendant quelques secondes il est comme ça l'esprit dans le brouillard les yeux dans le vide
mais là c'est berlioz alors autant être ici avec lui
Le temps passe mais les gens restent les mêmes, n'est-ce pas, Berlioz ?
ses dents se cognent les unes contre les autres ethan ne soutient jamais les regards ça demande trop d'effort mais pour cette fois
alors il s'approche légèrement du garçon et il lève légèrement le menton toujours le même sourire irritant aux lèvres être imbuvable têtu inapprochable c'est des choses qu'ethan il sait faire et pour berlioz il donnerait son meilleur !
Qu'est-ce que ça peut faire ?
c'est ce qu'ethan a voulu cracher d'entre ses lèvres parce qu'évoquer daphne c'est usant au final ethan n'est qu'une ombre dans celle de sa sœur
ça ne changera peut-être jamais
Je suis du genre indépendant. Chacun sa vie.
loin d'être violent ethan a toujours été un type plutôt pacifique voir même laxiste mais les mots qu'expulse berlioz lui donne envie de le bousculer de l'envoyer se faire foutre
mais il n'est pas de ce genre ethan il préfère la fuite parce que c'est comme ça son seul moyen de régler ses problèmes de ne pas y penser
c'est de faire comme s'ils n'existaient pas
Et toi Berlioz, tu deviens quoi ?
son regard olympien ne le lâche pas le menton toujours relevé il s'approche encore et se penche
simple exagération de la différence de taille -pas tellement flagrante en réalité
○c'est pas la folie entre eux je crois ! ○ ethan il a jamais pu se piffer berlioz ○ mais c'est la seule personne pour qui il donne autant d'énergie faut le savoir alors berlioz profite ! ○ normalement ethan est + dans la pacificité, plus calme mais pour le coup berlioz l'énerve trop et ses vieux réflexes de l'université reviennent : cynisme sarcasme insupportable exécrable bref
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Nemo
Lun 5 Oct - 17:38
Parfois, tu te demandes à quoi ressemblerait ta vie si tu n’avais pas été fils unique. Depuis tes quatre ans, voire depuis ta naissance, ça avait toujours été que Maman et toi. Ton père avait spectaculairement échoué dans ses tentatives de rapprochement, vos relations n’avaient pour ainsi dire jamais eut de réelles bases. Ta grand-mère avait compté, tu pouvais le reconnaître. Cependant, elle restait un élément du décors de ton enfance, un personnage secondaire, le genre de rôle qu’on oublie puis revient en mémoire un peu par hasard. Pas de cousins ou cousines proches, pas de voisins sympathiques -il y avait bien eut cette petite fille dont tu ne te souvenais plus du nom et dont tu avais probablement brisé le coeur en refusant son invitation à un goûter romantique quand vous aviez sept ans-, pas d’amis d’enfance pour grandir à tes côtés. Il n’y avait toujours eut que ta mère et toi. ((C’était suffisant.))
A l’époque, et tu peux encore difficilement le reconnaître aujourd’hui, tu étais jaloux. Tu venais de perdre le centre de ton univers, tu n’étais qu’une âme errante cherchant désespérément à combler le vide laisser par sa disparition. Et tu as rencontré Daphné. Tu y as cru, tu pensais qu’elle pourrait réparer toutes tes anomalies avec ses baisers et ses sourires. Tu y croyais si fort que tu aurais fait n’importe quoi pour que ça ne s’arrête jamais, pour qu’elle ne regarde que toi, pour que tu deviennes son essentiel et toi le sien. Mais voilà, Daphné n’était pas dans la même situation que la tienne. Elle avait Ethan. Et toi tu n’avais personne. Et ça te rendait dingue. ((La solitude te rendait dingue.)). Tu le détestais uniquement pour ce qu’il représentait. Tu le connaissais à peine. Mais ça te suffisait. Seulement, aujourd’hui, les choses sont différentes. Les choses ont changés. Les choses ont évolués. Pourtant, tu n’arrives pas à faire partir ce goût amer qui inonde ta bouche.
Les années ont piétiné tes plaies, ton chemin a croisé celui de personnes qui t’ont fait plus de mal que les regards sans sympathie qu’Ethan pouvait t’adresser. ((L’alliance pèse sur ta conscience.)). Tu pourrais même prétendre que tu avais simplement oublié son existence. Après tout, c’était ton vilain défaut, tu t’étais fait avoir, naïf amoureux, tu t’étais abandonné dans les bras de cet homme marié jusqu’à tout oublier. Papa, Mamie, Daphné, Ethan, Maman. ((Toi.)). Mais c’est une autre histoire, et tu t’égares un peu trop. « Le temps passe mais les gens restent les mêmes, n'est-ce pas, Berlioz ? ». Le comportement d’Ethan change, il a presque l’air de se transformer sous tes yeux. Tu hausses un sourcil alors que sa gestuel pèse sur tes épaules. Ton sourire s’étend. Il était hors de question de perdre à ton propre jeu. « Oh, tu sais ce qu’on dit. ». Ta langue claque contre ton palais, tes cordes vocales vibrent en un son grave, voix de velour pourtant si irritante. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. ». Ton regard transperce le sien, votre duel oculaire ne fait que commencer.
Tu avais la prétention de prétendre qu’en six ans, tu avais changé. Il était indéniable que tu n’étais plus exactement le même. La preuve, tu t’attardes, tu rentres dans son jeu, tu t’en amuses même. Berlioz, lui, n’aurait pas posé ses yeux sur la plèbe, trop occupé à servir ses propres intérêts. Mais là où tu es resté le même Berlioz, c’est ce besoin d’attention, ce besoin qu’on te regarde, qu’on t’admire, qu’on continue de poser inlassablement ses yeux sur toi. Et ça marchait. ((Ethan ne te quittait plus du regard.)). « Je suis du genre indépendant. Chacun sa vie. ». Tu hausses les épaules, gestuelle légère, comme si tu flottais au dessus de tout ça. « Si tu le dis. ». Ton rire de sale gosse t’échappe, ricanement étouffé entre tes lèvres souriantes. « Je suis quand même curieux de savoir qui se débrouille le mieux sans l’autre. ». Toi, tu n’as pas l’arrogance de prétendre que tu peux te débrouiller seul. Tu as besoin des autres, tu le sais et tu ne t’en cacheras jamais.
Ethan se rapproche devant tes yeux curieux, il se penche même pour mieux te regarder et ça titille tes mauvaises habitudes. ((Tu en veux plus.)). Tu bats des cils, d’un air satisfait. ((Toujours plus.)). Sa voix perce l’air. « Et toi Berlioz, tu deviens quoi ? ». ((De l’attention.)). Ta main s’égare brièvement dans tes mèches charbonneuses, tu soutiens son regard aisément. « La vie est paisible avec les Greens. ». Tu veux le bousculer encore un peu. Tu veux qu’il s’emporte, Ethan, tu veux qu’il en rougisse de honte, alors tu t’avances à ton tour, pour être tout près de lui, envahir son espace personnel, lui montrer que tu es là. ((Regarde-moi.)). « C’est mieux que vivre dans le désordre. Tu voies ce que je veux dire ? ». La vanité au bout des lèvres, tu as bien trouvé ton groupe, semble-t-il.
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Mar 6 Oct - 19:03
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AKN
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ethan avait oublié ce que c'était de discuter avec des personnes plus vivantes que lui plus robustes plus en chair
et ça ne lui avait pas manqué de voir autant d'assurance chez les autres ça lui rappelle à quel point il s'écrase il se laisse engloutir par les autres par lui-même par l'ennui la mélancolie sa morosité et ses souvenirs
et ça le détruit petit à petit il ne sait plus comment s'en défaire de prendre du recul de s'éloigner et d'aller bien il a oublié tout ça même daphne ne parvient plus à le faire aller de l'avant
ethan s'engouffre sans qu'il n'arrive à se relever mais il continu de survivre pour sa moitié parce qu'il sait que ce serait douloureux de la laisser seule ici
mais daphne elle sait qu'ethan
il finira par ne plus se réveiller un jour s'il ne sort pas de cette spirale infernale
Mh..
les gens ne changent jamais réellement ils peuvent se repentir implorer leur pardon dire des choses des tas
mais au fond on reste les mêmes nos actions définissent qui nous sommes et dire le contraire ne serait que s'auto persuader qu'on est différent pas comme eux, que nous, on est meilleur
mais c'est faux ethan ne vaut pas mieux que berlioz et il le sait ça ne lui écorche pas la gorge de se l'avouer parce qu'il le sait que n'importe quel clampin peut être plus intéressant, plus attirant plus amusant et plus passionnant que lui et ça lui fait mal parfois parce qu'il sait que le problème c'est lui et pas les autres lui qui se mure dans son silence dans son mal être et qui rejette toutes marques d'affections
parce que c'est trop dur de devenir dépendant de quelqu'un
ça lui fait peur de sentir quelqu'un contre lui, de la chaleur se souvenir d'un parfum et puis que tout s'arrête
ça fait longtemps qu'ethan il a oublié tout ça qu'il n'a plus effleurer qui que ce soit
qu'il na plus caresser serrer enlacer baiser tripoter
tout son corps se mortifit ses organes autrefois si chauds sont devenus si glaciales tellement gelées que parfois pour ressentir enfin quelque chose
il s'engouffre jusqu'aux genoux dans l'eau glaciale et il attend que son corps lui implore de sortir de là il sait ethan que la mer sera son salut
Qui sait ? Peut-être que c'est Daphne. Elle qui a tant eu besoin de moi à l'époque, tu sais... Y a toujours eu plus important pour Daphne que les ratés qu'elle s'est tapé.
ethan lui sourit légèrement avoir pensé à tant de choses lui a réprimé ses envies de tenir tête à berlioz parce qu'à quoi bon après tout
ethan n'a rien à prouver parce qu'il n'est rien et il se redresse, dégage son visage et détourne finalement le regard le dos appuyé contre le mur de la grande bibliothèque il reste néanmoins interpellé par ce qu'il lui avance ethan n'avait jamais eu une vie vraiment désordonnée elle avait été simple et linéaire et lui qui ne se calme pas qui veut que tout soit silencieux berlioz n'arrive pas à se taire à déblatérer en continu et à chercher la petite bête
comme besoin incessant d'attention
Je n'en doute pas. C'est comment de vivre dans le désordre, Berlioz ? Tu t'en sors ?
et il hausse les sourcils comme surpris et il s'avance vers lui pour le bousculer le forcer à reculer jusqu'au mur derrière lui et il soulève un pied le plaque à hauteur de cheville du brun face à lui
ethan qui est d'habitude si calme si paisible et se laisse tant faire
celui qui se laisse annihiler par autrui
Tu parles vachement pour pas dire grand chose, on te l'a jamais dit ?
et ethan le fixe à nouveau ses yeux se plissent et ses lombaires se penchent pour avoir son nez en face du sien berlioz a une bonne gueule du moins meilleur que dans ses souvenirs ou peut-être qu'il n'a pas vraiment changé et qu'ethan le déteste moins aujourd'hui
que de l'eau à coulé ses les ponts mais il n'en est pas sûr
De ce qu'elle me racontait, t'avais l'air vachement collant comme type, non ? Je te juge pas, Daphne est pareille. Toujours réclamer de l'attention.
finalement son dos se redresse c'est usant cette posture mais il ne lâche pas berlioz
○bah ils s'arrachent la gueule à celui qui piquera le + l'autre ○ pour le coup je pense qu'ethan à + de choses à dire (daphne et lui se racontent tout donc bon :x ) ○ top energy j'ai rien d'autre à dire
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Nemo
Jeu 15 Oct - 0:32
Il y a cette éternelle dualité qui tiraille ton être depuis des années déjà. Cette envie d’être aimé, d’être adulé, ce fantasme qui te ronge le coeur, qui te dévore l’esprit au point que ta raison se retrouve chaque fois écrasée par tes envies lubriques d’attention. Face elle se confronte le désintérêt des autres, cet égocentrisme qui s’oppose à l’origine même de sa création. Car l’un découle de l’autre mais l’inverse les transforme en ennemis. Tu veux être aimé mais tu te fiches des autres. Et c’est parce que tu sais que les autres t’aiment que tu t’aimes plus encore. Paradoxe vicieux qui s’incruste dans ton cerveau et détraque tout le reste. Tu sais que tu t’aimes mais tu n’es plus sûre de qui tu es vraiment. ((Tu es perdu.))
Tu étais le centre de l’univers de ta mère autant qu’elle était le tien. A sa mort, tu n’étais plus rien qu’une coquille vide et cabossé. Un trou béant dans le coeur, tu ne comblais plus le palpitant de personne. Tu n’avais plus de personne à qui t’offrir, plus de personne pour te remplir. Tu étais le seul survivant d’une population de deux personnes, tu ne pouvais combler les creux qu’avec le visage qu’il restait : le tien. Mais, malgré toute la confiance que tu pouvais avoir en toi, elle n’avait jamais été suffisante pour continuer à faire fonctionner la machine. ((Tu es détraqué.))
Aimer quelqu’un d’autre que toi, c’était devenu compliqué après ça. Car ça impliquait le risque de le perdre, le risque de donner dans le vide, de se retrouver de nouveau perdu, sans repère, sans univers, juste le néant qui comble ton coeur et qui aspire ta tête. Parce que tu ne sais pas faire dans la demi-mesure, quand tu aimes, tu t’abandonnes, et à force, tu te perds. Plus que de ne plus savoir qui tu es, tu arrives même à douter de ton existence. Car même si le temps a fait que tu es devenu ton propre centre, sans les autres, tu n’es plus rien.
Alors Ethan aura beau te regarder de haut, il aura beau t’enfoncer dans cette case de prétentieux avide d’attention, cela ne changera rien au fait qu’en continuant de te regarder comme il le fait, il alimente ton obsession. ((Regarde-moi)). Alors ça te fait sourire, car il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises attentions. ((Ne me lâche pas des yeux.)). Juste des bonnes ou de mauvaises intentions. ((Ne détournes jamais tes yeux de moi.))
« Y a toujours eu plus important pour Daphné que les ratés qu'elle s'est tapé. ». Tu ricanes, tes épaules se lèvent brièvement vers le ciel, tes prunelles pétillent d’une lueur insupportable. « C’est vrai. Comme son raté de frangin, j’imagine. ». Ta langue est imbibée de poison, vieille jalousie qui a disparu avec le temps mais dont les restes font crépiter tes cordes vocales. « C’est à se demander qui a vraiment besoin de l’autre. ».
Le désordre, ça te rappelle ta mère. Toujours obligé de ranger après elle, de réparer ses casses, de cacher ses crasses, c’est comme ça que t’as grandi. Tout à sa place, se souvenir de chaque emplacement pour savoir ce qui a changer, pour mieux comprendre la logique, le fil de sa pensée mais c’était toujours un échec. « C'est comment de vivre dans le désordre, Berlioz ? Tu t'en sors ? ». ((Ca te rend nostalgique.)). « C’est un supplice. Toujours obligé de vivre au milieu des ordures. C’est usant. ». Ton regard parle de lui-même, à naviguer sur toute sa silhouette. Tu le regardes comme si c’était qu’une vermine.
Mais le parasite inoffensif libère un peu de sa splendeur de prédateur, tu te retrouves le dos au mur, la chute de ce matin qui relance le bas de ta colonne. Tes paupières se soulèvent, juste un peu, tes iris s’agrippent à son visage, curieuses. « Tu parles vachement pour pas dire grand chose, on te l'a jamais dit ? ». Tu le regardes, Ethan. Tu le regardes, tu découvres une facette étrange, insoupçonné. Tu le regardes et tu veux en savoir plus. ((Encore plus.))
« De ce qu'elle me racontait, t'avais l'air vachement collant comme type, non ? Je te juge pas, Daphné est pareille. Toujours réclamer de l'attention. ». Tes doigts frôlent sa cheville, remontent jusqu’à son genou, s’étonnent de la longueur de sa jambe et finalement, dans un mouvement audacieux, saisissent brutalement son t-shirt pour rapprocher sa face de la tienne. « Pourquoi ? T’es jaloux ? ». Un rire t’échape, tu pousses sa silhouette, tu reprends ton espace personnel, juste un peu. ((Un air pur.)). « T’es pas content parce que Daphy en a eu marre de se fatiguer à s’intéresser à toi ? C’est pour ça que t’es tout seul, Ethan ? ». Tes phalanges lissent tes vêtements, dépoussièrent le tout, ton regard qui transperce comme une balle de plomb. « C’est ceux qui rejettent l’attention qui en désirent le plus. Le truc c’est que moi, au moins, j’le cache pas. ».
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Sam 17 Oct - 0:31
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d'un air las ethan lève ses yeux comme si ce qu'il disait ne l'intéressait pas parce que c'est le cas et puis il regarde Berlioz droit dans ses prunelles noirs mauvaises il le sent de là que ce garçon est mauvais
On a des points communs, je suppose que celui-là est le plus flagrant.
ethan sait ce qu'il est ce qu'on lui a longtemps répété un raté à côté de tous ces gens qui réussissent qui scintillent dans ce qu'ils entreprennent et dans ce qu'ils deviennent ce qu'ils sont à devenir et puis ethan il y pense à ce qu'il serait devenu s'il avait fait des choses qu'il aimait des choses qui lui plaisaient sans se soucier de ce que criait son père au fond de la cuisine lui insurgeant qu'il n'était qu'un bon à rien, un ingrat qui a décidé de s'échapper de la grandeur de la ville qui le rendait si malade si éteint des souvenirs monstrueux qui se sont bloqués dans ce long couloir et dont il est impossible de 'extirper
le désordre physique ethan ne le connaît pas, il a toujours établi l'ordre autour de lui avec les autres avec lui-même la seule chose qui bloque sont ses sentiments, ses sentiments si avides qu'il ne les garde que pour lui et si pendant quelques secondes ethan à eu la tête ailleurs le grand blond s'est retrouvé accroché par les doigts délicats de berlioz et par stupide réflexe lorsque son visage se trouve près de celui de berlioz son corps se fige, ses doigts se crispent et sa mâchoire claque
ethan toi qui déteste tant qu'on t'approche qu'on envahisse ce qu'il te reste d'intimité une intimité si dure à créer à protéger et voilà qu'une vieille connaissance s'en empare rien qu'une seconde mais c'est suffisant pour te déstabiliser et te faire perdre tes moyens
...
il recule sans demander son reste regardant alors berlioz, les yeux dans les siens
ethan on ne te brusque pas daphne a toujours fait en sorte de prendre soin de toi de tout ton être que chaque parties de toi soit en paix l'une avec l'autre malheureusement ça n'a jamais fonctionné mais ce n'est pas sa faute ce n'est que la tienne celle d'un égoïste imbu de lui même, se plaisant à se morfondre dans sa médiocrité et pourtant ethan aurait beau vouloir discuter avec le brunet en face de lui il sait que berlioz penserait toujours qu'ethan a besoin de daphne et peut-être qu'il a raison
mais ça l'effraie tellement de l'admettre qu'il a besoin des autres qu'il a besoin d'un peu de chaleur de contact d'embrassade et d'attention
mais c'est trop effrayant, de s'ouvrir, de se laisser approcher par le monde c'est plus aisé de tout renier et de tout détester d'être égoïste d'être imbuvable repoussant
T'es un genre de devin ?
et la mort dans la voix et la mort dans l'âme ethan il se redresse pour tourner la tête vers des bruissements plus loin et il divague un peu plus criant dans ses tripes à quel point il voudrait écraser berlioz là tout de suite
chose qu'il aurait aimé faire autrefois attraper son épaisse chevelure de jais et son visage délicat et l'écraser contre le mur jusqu'à ne plus entendre ses infamies ne plus distinguer son visage qui le rend malade et l'agace
à lui cracher une vérité insupportable au visage
parce qu'ethan n'a jamais su tenir tête à qui que ce soit et ça fait si longtemps qu'il se tient en laisse qu'il se laisse attraper par la gorge qu'on enfonce dans son être ses doigts putrides pour l'écarteler et le forcer à s'incliner
alors ethan il repose les yeux sur berlioz la main contre ses propres lèvres parce que ses membres le démangent comme s'ils voulaient obéir d'eux-même et frapper berlioz jusqu'à qu'il s'écroule sous les coups
mais soyons réaliste ethan le sait lui-même il serait incapable d'enchaîner les coups
parce que c'est un incapable
et ethan marmonne toujours le regard glué dans le sien ce sont des mots qu'il mâche pas vraiment compréhensible mais ethan est à fleur de peau et ça lui arrive si rarement mais berlioz le met dans tous ses états
J'ai envie de te casser ton joli nez, Berlioz.
son visage se bascule en arrière dans un long souffle chaud qui s'échappe de ses longues phalanges et toujours avec lassitude ethan vient s'adosser près de lui regardant devant lui les bras croisés
J'ai envie de t'arracher ton joli minois, Berlioz.
et ethan baisse son visage vers le sien avec une franchise défaillante dans la voix parce que berlioz qui quémande tant d'attention ça ne va que lui faire plaisir d'entendre ces vulgaires mots dans la bouche du blondinet
parce que ethan se prend toujours aux jeux des autres
Ugetsu Murata [Merci Daddy Mum et Poelove pour les avas ??] + Deaken Bluman
Nemo
Sam 17 Oct - 20:40
L’échec éveille en toi un dégoût si intense que tu pourrais presque en mourir de honte. Poison sombre et inquiétant qui se glisse malicieusement dans tes veines jusqu’à ce que ton coeur en pompe le sang souillé. Et ça détraque tout le mécanisme, si bien que ton souffle n’est plus qu’un gaz qui brouille les esprits, si bien que tes yeux ne sont plus que le reflet des parois métalliques de ta boite pensante. Mais il faut être honnête, Berlioz. Tout a commencé à s’écrouler à partir du moment où tu n’avais plus de raison d’avancer. Tu t’es laissé tomber en ruines, les boulons ont cédés, la matière a rouillé, et tout a dégringolé sans que tu ne daignes faire semblant de sauver les meubles. Ca fait trop longtemps que tu es une épave qui se fait passer pour un navire flamboyant. ((Tu as même fini par y croire.))
Alors quand Ethan te traite de raté, ça te fait doucement sourire parce qu’au fond, il a pas tord. T’as tout foiré. Tes études, tes relations, ta famille, t’as tout foiré, l’effet domino t’a entraîné dans ta propre chute et tu t’es pas relevé depuis. Parce que c’est plus facile de rester à terre que de lutter contre le courant. Tu fais le mort, tu fais comme si tu avais choisi ton sort, mais t’es pas mieux que lui. Toi aussi, tu subis. Et tu sais pas ce qui t’énerve le plus. Sa face pathétique qui laisse son regard tâché ton visage ou le fait que tu ne sois pas aussi immaculé que tu l’aurais voulu. « On a des points communs, je suppose que celui-là est le plus flagrant. ». Tu glousses. « Laisse moi rire. ». ((Ne me compare pas à toi.))
Tu as toujours su ce que tu valais. ((Plus que les autres.)). Toujours au dessus de tout, de tout le monde, tu sens encore tes mains de ta mère accompagner les tiennes pour survoler le monde, comme si l’univers pouvait se contenir au creux de tes paumes. Un mouvement de phalanges et tout pourrait s’écrouler. Car tu es le meilleur, mon fils, qu’elle disait. Et personne ne pourra dire le contraire. Naïvement, tu l’as cru, et tu continues à la croire. Tu continues de lui donner des raisons, jour après jour, pour que tous les mots qui sortaient de sa bouche ne soient que des vérités. Alors il peut bien parler, Ethan. Il peut bien essayer de te rabaisser, de te maintenir à son niveau ridicule, tu sais que tu vaux mieux que ça. Tu sais que tu vaux mieux que lui. ((Et pourtant.))
C’est si bon de le bousculer. Ce jeu malsain qui fait craqueler ton masque de cire, celui qui dévoile ton sourire satisfait entre les fissures. Ca te réchauffe de l’intérieur. Ethan, il s’éloigne, Ethan, il t’échappe. Un pas en arrière, un pas en avant, vos silhouettes se mouvent à des rythmes différents, il se retrouve contre le mur, tu te poste en face de lui. C’est une succession de pirouette, celui qui tournera le plus longtemps, celui qui parlera le plus fort, celui qui crachera le plus loin. C’est comme ça. Tu peux pas t’en empêcher.
« J'ai envie de te casser ton joli nez, Berlioz. ». « J'ai envie de t'arracher ton joli minois, Berlioz. ».
Les mots taillés du blond te chatouillent les oreilles, titillent tes cordes, un ricanement fronce ton nez, ton si joli nez. Et c’est un pas de plus vers lui. « Ah oui ? ». Ethan, il a activé l’interrupteur, il a trop forcé et maintenant, tu ne peux plus faire machine arrière. T’es comme un drogué, cerné par les tentations de son addiction. Il te tends la perche, le bâton pour se faire battre et toi, tu veux le titiller encore plus. Tu veux que ça explose, tu veux qu’il perde les pédales, qu’il cède, qu’il se laisser envahir par ses instincts primitifs. Et comme ça, tu seras le seul à gagner. Car c’est de ça qu’il s’agit. ((Qui craquera le premier ?))
Tes doigts se baladent dans l’air, ils frôlent son avant-bras, remontent vers son biceps. Tes yeux suivent leur route, tes gloussement s’enchaînent comme une traînée de poudre. « T’es sûre que t’en serais capable ? ». Encore un pas, tu es trop proche, pourtant vos silhouettes ne se touchent toujours pas. « Avec tes faibles poings, tu penses que tu pourrais le casser ? ». Tes pupilles élargies s’accrochent à celles du garçon. « Mon joli nez ? ». Tes mots se détachent, les tonalités suaves de ta voix sont insupportables. Tu ronronnais presque.
La tempête avait changé quelque chose chez toi. Tu n’étais pas du genre à foncer tête baissée dans la provocation. Ton visage était un trésor que tu voulais préserver, après tout. Mais là, face à Ethan, tu prends le risque inconsidéré de le titiller, sans savoir s’il mettrait ou non ses menaces à exécution. Parce qu’après tout, tu n’avais plus grand chose à perdre. Alors pourquoi te retenir ? « T’es si obsédé par mon visage que tu veux l’arracher ? Je serais presque flatté, Ethan. ».
Recap (pour une fois que je l'oublie pas ptn):
- Nemo aime pas être comparé à Ethan parce qu'il considère que c'est un naze (alors que lui-même pas mieux) - "mA mAMan eLLe A diT qUE j'éTAiS Le MeiLLeUr gngngngn" - Il cherche Ethan tellement fort, c'est presque indécent jpp
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Sam 17 Oct - 22:07
what is life? And what's it got to do with love?
What's that word again They call him God oh yes it's a thing that feels so deep Now I see without a voice that could scream that there's always something more So, if this is God, and they all believe in him and he's saving all that's left now.
ses sourcils se froncent et sa voix s'égosille dans son intérieur ça lui hurle de laisser sortir de tout laisser sortir, d'hurler à la mort jusqu'à s'en briser les cordes vocales être incapable de parler
et c'est ce qu'il se passe, ethan garde les yeux sur berlioz qui se pavane devant lui et qui s'adonne à son passe-temps quémander de l'attention être le centre d'intérêt
alors ethan se contente de ne rien faire de serrer les poings contre ses hanches et la mâchoire contracté il a l'impression que si son cerveau ne l'arrête pas, ses molaires et ses incisives vont éclater sous la pression que le vagabond s'inflige à lui et pourtant il ne peut pas s'en empêcher de faire tinter ses dents
de les claquer comme pour laisser échapper une frustration qui s'accumule en continu ce qu'il parle berlioz ce qu'il parle ce qu'il parle ce qu'il parle et ethan a l'impression de vriller pendant
une seconde
une seconde dans laquelle le visage de berlioz se trouve dans les mains d'ethan et entre lesquelles
son visage tuméfiait par les coups
mais il n'en est rien parce que lorsqu'ethan il rouvre les yeux il voit le visage de berlioz intacte en face du sien encore à quémander à demander presque à réclamer
Oh, si tu savais Berlioz....
ethan lève les yeux au ciel jusqu'à sentir l'électricité parcourir son échine jusque dans sa nuque et ça le fait tilte ça le fait redescendre
Ta voix est insupportable, insupportable Berlioz... Qu'est-ce que les gens te trouvent ? Ils ont pitié tu crois ?
et sa main s'enroule autour du cou délicat de berlioz avec violence sans cette tendresse qui émane du garçon en face de lui et ses doigts libres attrapent ses joues dans lesquelles ethan enfonce ses ongles le forçant à ouvrir la bouche pour passer le bout de ses phalanges entre ses mâchoires
et dans une force insoupçonnée ethan le plaque au mur abaissé vers l'avant le dos courbé par
la colère le dégoût la frustration l'amertume la haine
Ton prénom de chaton, un prénom si doux, pour un être si vil, n'est-ce pas cruel ça, Berlioz ?
son front se colle au green et ses doigts se resserre dans le creux de ses joues suffisamment pour que berlioz ne parvienne pas à lui exploser les oreilles avec sa maudite voix qui ronronne qui grésille dans tous son être qui lui fait bondir le cœur bondir de nervosité d'agressivité et finalement son autre main lui attrape l'un de ses si fins poignets pour le retourner assez pour qu'il grimace
oh berlioz pourquoi pourquoi tu me forces à te faire ça alors que j'ai tant d'années contenu ma colère et toi tu viens tout foutre en l'air ? putain berlioz
C'est de ce genre d'attention donc t'as besoin ? C'est ça que t'es ?
ses yeux pénètrent dans les siens ses yeux si froids dans lesquelles il est si simple de se perdre jusque dans les tréfonds de son âme de sa solitude perceptible à des années lumières de sa tristesse que l'on devine à travers ses traits fatigués
T'es qu'un espèce de raté Berlioz, un raté qui se croit bien trop supérieur aux autres, mais sache que toi et moi on est pareils, on est les mêmes et c'est pour ça que tu seras jamais assez bien pour quelqu'un.
et son visage se décolle du sien sans le lâcher du regad et ethan le bouscule pour le faire tomber ou du moins chanceler
putain berlioz qu'est ce que tu m'as fait pauvre type je devrais enfoncer mes doigts dans ton foutu corps chétif et arracher ton cœur pour le fourrer sous ton nez et te montrer que ce putain de cœur il bat même pas tellement t'es un enfoiré ses jambes reculent pour lui uniquement parce qu'il se convainc que se battre n'est pas une idée que le frapper reviendrait à lui donner ce qu'il veut
mais ethan il offre déjà ce que berlioz recherche l'attention qu'on le regarde et c'est ce qu'il fait
et ça le dégoûte il a envie de s'arracher les globes et de les jeter par terre dans un immense soupir ethan se redresse correctement
de tout son long les vertèbres droites assez pour être plus proéminant que berlioz qui sous les yeux d'ethan ne ressemble qu'à un chaton
oh berlioz comment a t-on pu en arriver là ?
des années de ressentiments ingurgités de sentiments enfouis nerveusement dans ses tripes et voilà qu'aujourd'hui
des années de colère régurgités et ethan ne peut rien y faire guidé par l'avidité de la colère
○ bon bonne chance pour calmer ethan berlioz ○ ethan il se met rarement en colère, mais ça doit faire des années qu'il cumule des ressentiments ○ donc c berlioz qui prend dsl
Ugetsu Murata [Merci Daddy Mum et Poelove pour les avas ??] + Deaken Bluman
Nemo
Lun 19 Oct - 21:55
Ca t’arrive de penser à la piscine municipale dans laquelle tu pouvais passer des heures. La mosaïque rugueuse qui ronge la plante de tes pieds, l’odeur du chlore qui remplit tes poumons, le silicone qui recouvre tes mèches humides, la ventouse des lunettes qui encadrent tes yeux. ((Le Silence.)). Puis le coup de sifflet qui résonne dans la pièce immense, les éclaboussures qui recouvrent les rebords du bassin, l’atmosphère qui change, comme le passage d’un monde à un autre. Tout est plus calme une fois la tête enfoncé sous l’eau. Les mouvements plus lents, plus gracieux, plus rien n’a de poids, tout est beau, teinté de bleu, les filets de lumières noyés dans les profondeurs. Et tu ne comptes plus les fois où tu as hésité à ne jamais remonter à la surface.
Et d’un coup, c’est un plongeon non désiré dans le royaume de l’apnée, les doigts d’Ethan qui s’enroulent fermement autour de ton cou. Tu le voies changer de regard sous tes paupières tombantes, pourtant, ton sourire continue de déformer tes joues broyées. ((Il ne sert pas assez fort)). « Ta voix est insupportable, insupportable Berlioz... ». Tu le regardes, ta mâchoire immobile, incapable de sortir le moindre mot, là où tes yeux s’expriment d’eux-même. « Qu'est-ce que les gens te trouvent ? Ils ont pitié tu crois ? ». Tu hausses un sourcil, ses questions restent sans réponses, tu te contentes de glousser, silence imposé entre ta poigne. ((Tu t’en moques.))
Ethan, il pénètre ton espace personnel, son front contre le tien, tu pourrais presque sentir ta gorge se tordre d’elle-même. ((Pas assez fort.)). Les tonalités de sa voix frappent contre tes tempes, gonflent tes veines. Même si tu en étais capable, tu ne voudrais pas répondre. Car Ethan, il te donne ce que tu demandes sans cesse, avec ses mains qui s’étalent sur ton visage, avec son regard qui te transperce. Il te regarde. Tu veux qu’on te regarde. Jusqu’à ton dernier souffle.
« Ton prénom de chaton, un prénom si doux, pour un être si vil, n'est-ce pas cruel ça, Berlioz ? ». ((C’est mignon, Berlioz.)). Ta mère a regardé ton père en se caressant le ventre, ça lui était venu comme ça, sans réfléchir. C’est ce qu’elle t’avait raconté. Toi, tu n’aimais pas ton prénom. C’était étrange, avec ses sonorités tordues, qui grattait le palais et faisait vibrer la langue. ((C’est marrant, Berlioz.)). Il t’a regardé dans les yeux, l’alliance brillait déjà fort autour de son doigt mais tu ne voyais que son sourire lourd de sens. ((C’est doux, Berlioz.)). Ethan, il laisse ses pensées détraquées dégouliner de sa bouche alors que la trace de ses phalanges prend place tout autour de ta gorge. ((Quelle ironie.))
Tu fermes les yeux, tu pourrais presque disparaître. Tu sens son visage contre le tien alors, un peu par malice, un peu par vengeance, comme pour prouver que tu n’es pas totalement mort, tu frottes brièvement ton nez au sien avant de rouvrir les yeux. Pupilles moqueuses, tout ça, c’est qu’un jeu. Un jeu qui te fait serrer les dents alors que ton poignet en paie le prix. « C'est de ce genre d'attention donc t'as besoin ? C'est ça que t'es ? ».
Quelque part, tu voudrais qu’il s’emporte, tu voudrais qu’il t’emporte. Si seulement il pouvait serrer un peu plus fort, juste assez pour que tu puisses t’envoler, juste assez pour que tu puisses la retrouver. ((Dis pas ça.)) La voix de Poe secoue tes souvenirs. ((Promets moi de plus dire ça.)) Tu n’entends plus Ethan. Mais juste la voix rassurante de Silas au creux de ton coeur. ((Précieux.))
Et finalement, il te libère. Il te faut un temps pour reprendre ton souffle, comme un poisson qu’on remettrait dans l’eau. Tu vacilles, tu vrilles un peu, si bien que la paume de ta main doit se tenir au mur pour éviter que tu ne t’écroules. L’air qui siffle entre tes lèvres, et bien vite un ricanement qui s'accompagne, tes yeux fatigués s’accrochent à lui. Et tu n’en retiens que le goût délicat de la victoire. ((Il a craqué.)). « T’as fini ton numéro, Calimero ? ». Tes doigts viennent doucement masser tes joues, ravivent l'élasticité de ta peau. « Hawn, regardez-moi, je suis une ordure, je mérite d’être seul pour toujours, boohoo. ». Tu glousses, époussettes brièvement tes vêtements. « Ce que tu peux être pitoyable, Ethan. A te plaindre d’un sort que tu as choisi et faire comme si tu n’en avais rien à faire alors que c’est pas le cas. ». Les iris qui s’envolent, les globes qui roulent outrageusement dans tes orbites. « Ne me mets pas dans le même trou moisi que toi. La jalousie maladive, ça va deux minutes, hein ? ». ((Tu le fais exprès, Nemo ?)). Et finalement, c’est un nouveau soupire, mais tes yeux ne le regardent plus. ((Il a perdu ton intérêt.)). « Au final, c’est mieux pour Daphné que tu t’sois barré. ». C’est cruel. Même pour toi, Berlioz.
Recap:
- Nemo se laisse faire parce que bon, il profite du fait que Ethan craque devant lui - Il le cherche un peu en se gloussant et en lui caressant le nez - L'espace d'un instant, il espère même qu'Ethan s'énerve à fond (vive les traumas de la tempête qui le font regretter d'être en vie) - Il repense à sa conversation avec Poe et ça va un peu mieux - Ethan le lâche et il continue d'être une ordure yes
Invité
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Invité
Lun 19 Oct - 23:37
AS A CYNICAL DEMEANOR BUT ONE OF US MISREAD
If you want to be my friend You want us to get along Please do not expect me to Wrap it up and keep it there
AKN
NEMO
sa poitrine gonfle et dégonfle sa respiration bruyante et les poings prêt à s'écraser contre lui
oh berlioz, c'est quoi ton problème ? pourquoi tu cherches ethan comme ça ? oh berlioz, c'est quoi ton problème ? tu penses quoi, d'ethan ? c'est vrai que c'est un lâche, un résigné ! il ne sait rien faire ethan, c'est vrai putain t'as raison, continu !
et avec surprise ethan il écrase son poing juste à côté de la joue de berlioz il l'effleure le visage froissé par la colère par la rage par l'irritation par la fureur et tous ces mots qui signifient la même chose ce que c'est triste ethan et puis ethan recule le poing tremblant les phalanges abîmées par le contre-coup mais il s'en moque ses yeux plongent dans ceux de berlioz pendant une seconde et puis il lui tourne le dos et s'éloigne comme si tout ça n'était qu'un cauchemar
ah la fuite t'es trop prévisible oh ethan t'es si faible t'es trop faible, pourquoi tu l'as pas frappé ? lui il se gêne pas pour te blesser pourquoi tu fais pas ça aux autres ? t'es trop pitoyable ethan
personne t'aimeras parce que t'es pas aimable parce que t'es pas regardable berlioz il le sait regarde il te le dit tu le crois ? tu devrais lui au moins c'est pas un menteur il se cache pas de ces défauts alors que toi tu fais que fuir tu fais que prendre tes jambes à ton cou parce que t'as peur d'affronter la vérité alors qu'elle est sous ton nez ta putain de vérité ethan fais quelque chose