Icare - I don't fear the sun

Jadis,

Icare tu étais un cliché ambulant. Le sourire narquois ne quittait jamais ton visage, tes cheveux illuminés étaient toujours soigneusement décoiffés. Tu passais des heures devant le miroir à les arranger afin qu'ils aient un air négligé. Tu choisissais tes vêtements avec goût et était fier de poser pour le journal de l'armée de l'air. Pourtant, Icare, tu reste doté de traits de caractère qui pimentent ta personnalité afin de te sortir de la banalité. Tu étais plus geek qu'on le pensait, accro aux jeux de rôle, aux jeux vidéos et à l'univers de la culture pop. Cela surprenait souvent les gens quand ils apprenaient que le pilote de chasse au courage inépuisable aimait terrasser des Orcs autour d'une table avec ses amis. Comme d'habitude chez tout le monde, tes amis proches savaient qui tu étais réellement au fond de toi. Bien plus passionné, impliqué qu'on ne le croit. Davantage patriote que l'Aigle Américain lui-même. Téméraire, ton avion, c'était ton bébé, ton unité, ta famille. On t'entendait t'exalter lorsque tu t'autorisais un looping, lorsque tu frôlais la mort. Faire des frayeurs à ton propre cerveau, c'était ça ta came... L'adrénaline. Tu n'en avais jamais assez, tu en redemandais constamment, reléguant ta culpabilité de tuer des civils derrière des raisons que ton président trouvait pour toi : Détruire la menace terroriste pour ramener la paix parmi les peuples. Rien de plus faux. La paix, ils l'auraient s'ils acceptaient de léguer tout leur pétrole. Hypocrite que tu étais, à te mentir à toi même, choisissant de justifier chaque âme prise par tes obus, par ton œil de faucon, celui qui ne manque aucune de ses cibles. Celui qui revient vainqueur alors qu'il a fait perdre des milliers de vie. Un héro meurtrier pourtant acclamé, décoré, des rêves plein la tête. Souriant, taquin, au bras de belles femmes que tu savais choisir, parfois parmi le gratin Américain.  Quoi de plus classe que de sortir avec un militaire ? Quoi de plus classe d'avoir la peur au ventre, craindre que chaque départ ne sera pas suivi d'un retour ?

Tu n'es jamais revenu.

Toi qui contrôlait si bien ton avion, tu en as perdu la maîtrise. La tempête a été plus forte que toi, plus forte que cet engin de plusieurs tonnes pourtant si léger qu'il pouvait être porté par le vent. Pourtant, il s'est écrasé ne t'offrant comme unique alternative de t'éjecter. Tu t'es envolé, croyant presque que tu n'avais plus besoin de ton appareil pour planer, que des ailes venaient de pousser dans ton dos. Mais ça, ce n'était qu'une hallucination même pas dû au manque d'oxygène car tu avais ton casque. Le parachute sortit, tu as mis en application tout ce qu'on t'as appris, rien qui ne t'as permis de contrôler ta chute. Un arbre a tendu ses branches, accueillant ton corps. Tu as eu l'idiotie de retirer ton casque, et le temps que tu détaches ton parachute, les branches se sont ouvertes, et t'ont laissé tomber, regardant ton corps s'écraser plus bas non sans garder un souvenir : ton oeil gauche.

Tout ce qui faisait de toi ce que tu étais, tu l'as laissé au milieu de l'épave de ton avion. Ca ne te serais plus utile, maintenant.

Quand l'Homme a perdu tout espoir de survie, il devient quelqu'un d'autre. Ce fut ton cas. Passé la panique de ton crash, tu as fait fonctionner ton cerveau et a regardé partout, espérant trouver des survivants et surtout, que ta radio fonctionnait encore. Hélas, tout était hors service. Tu espérais simplement que la boîte noire de ton avion était encore intacte, au cas où on viendrait te chercher plusieurs jours plus tard. Mais personne ne vint jamais. Cette dure réalité t'as frappé une fois sortit de l'hôpital, soigné, une fois avoir croisé cet homme profitant de ta faiblesse psychologique du moment pour te dérober tes biens, te laissant plus démuni que jamais. L'horrible nature humaine t'as frappé... Même durant une catastrophe touchant tout le monde sans exception, tuant même des enfants et des êtres encore à naître, l'être humain en profitait pour faire le mal, encore. Alors, ta nature aussi changerait, pour t'adapter à cet horrible monde qui t'ouvrait les bras.

Froid, déterminé, brutal, prêt à tout, sans remords... Ces traits de caractère ont remplacé ceux qui faisaient de toi un être humain. Tu as bien vite compris que la vie serait dure, que chaque chose chercherait sûrement à te tuer, désormais. Que ce soit les pillards, ou d'autres, mus par la peur. En plus de ta haine de celui qui t'avais volé, tu avais la haine de ceux qui ne faisaient rien. Quand le fait que tu ne pouvais plus quitter la ville qui était devenue ta prison te frappa, tu commençais à haïr tous ceux qui préféraient se construire un petit nid douillet plutôt que de chercher à sortir. Toi, tu n'as jamais abandonné l'idée de trouver un moyen de sortir. Tu offrais tes services à quiconque le nécessitait, prêt à tuer ou passer à tabac des gens si on te le demandait. Tu ferais tout pour des services de mécanicien, des armes ou des pièces détachées pour ton avion. Toi qui ne tuait que les ennemis de la patrie, tu tuais désormais pour peu de choses. Tu acceptais aussi d'escorter des gens en dehors de leurs camps, de leur trouver des objets, ou de retrouver quelqu'un.

Tu n'avais pas de métier fixe, tu étais juste un mercenaire qui devait s'occuper. A quoi bon garder ton honneur ? Tu ne pourrais plus jamais être militaire, de toute manière. La tempête ne t'as au final pas pris que ton oeil. Elle t'as pris ta vie, et ta pris ton humanité. A quoi bon être bon, quand seule la désolation t'entoure ? Tu ne laisses personne s'approcher de trop près de toi, tu frappes avant que l'on ne puisse te frapper. Tu fais fuir par ta froideur et ton honnêteté cinglante. Tu méprises les groupes, tu méprises les forts et les faibles. Tu protèges la carcasse de ton avion contre quiconque chercherait à l'approcher, à voler les pièces... Et plus que tout, tu hais cet homme qui a un jour eu l'audace de te voler.

- Il a toujours aimé faire du jeu de rôle. Dès qu'il avait des permissions, il passait du temps avec ses amis pour reprendre son personnage, un vampire dans une campagne se jouant durant les temps des croisades.

- Il est allergique au chocolat

- Il est accro aux sensations fortes, c'est notamment ce qui l'a poussé à devenir pilote de chasse. Il a fait du saut en parachute, à l'élastique, du parapente. Il a fait du canyoning, et un peu d'escalade en nature car, il était dans un club d'escalade lorsqu'il était adolescent.

- Il a quitté sa petite copine, mannequin, trois semaines avant la tempête parce qu'il s'ennuyait dans la relation. Désormais, elle lui manque régulièrement.

- Il est plus geek qu'on le pense. Il passait pour le mec parfait : militaire, mannequin pour le magazine de l'armée, en couple avec une mannequin (qui n'était pas aussi célèbre que les plus connues, elle avait une petite notoriété dans son Etat), sportif et joueur de jeux--vidéos et de jeu de rôle. Mais, il est loin d'être parfait.

-Paradoxalement, il déteste le cosplay, méprisant ceux qui se déguisent pour se faire passer pour quelqu'un d'autre. Et n'aime pas les conventions.

-Il a trompé sa copine avant celle qu'il a quitté.

-Il a fait le concours interne pour passer Caporal, mais il a échoué au concours.

-Il a une peur viscérale des chiens. Cela vient de quand il était petit, il y avait toujours un chien qui lui aboyait dessus depuis son jardin, situé en pente avec un muret qui lui arrivait aux coussinets. Il avait constamment peur de se faire attaquer. Depuis, il évite tous les chiens et éprouve une indifférence des plus totales pour la nature.

-Les transexuels le mettent mal à l'aise. Et depuis Bloody Mary, il éprouve une haine contre eux, qui n'est absolument pas objective, de fait. (je préviens immédiatement que les rps avec BM seront offensants envers toute personne transexuelle)

- Il est chrétien non pratiquant. Il ne va à l'église que durant noël et le dimanche.

- Il s'est nommé Icare car c'est le nom de son avion.

- Il ADORE les éclairs au café. Il ne se passe pas une semaine sans qu'il n'en achetait pas un à la boulangerie.

- Il a toujours rêvé d'aller en Australie.

- Il est extrêmement maniaque, voire à tendance misophobe.

- S'il ne devenait pas pilote de chasse, il aurait voulu devenir pilote de char d'assaut.

- Il ne quitte jamais un aéroport sans passer au Dutty Free.