ton passé te rappelle (tu vas finir par décrocher) ☵ Fotiá (01/11) (end)

tw : harcèlement

Le son de la notification.
Rompt le silence de la chambre, aux bruits de musique étouffée par les écouteurs.
On profite pour lancer un regard à l’heure. Il ne faut pas se mettre en retard pour la fête de ce soir, alors on y fait attention.
Elle a hâte, Janvi, d’y aller. (Elle a profité que personne ne soit à la maison, sinon ils auraient refusé. De toute manière, elle ne se serait pas embêtée à demander…) Elle adore les fêtes du vendredi soir, Janvi, encore fatiguée de celle de Halloween d’hier.

(Pourtant, quand elle y pense, ça semble flou, lointain, mais pourtant c’était la veille, elle doit être juste fatiguée, un peu trop de sable sous les paupières—)

Elle adore les fêtes du vendredi soir, Janvi, où on se déplace en bande, plus belles les unes que les autres, plus puissantes les unes que les autres, à la recherche des ragots. À la recherche des victimes. À la recherche des centaines de façon de s’amuser même lorsqu’on quitte les lieux, reines des rues sans même avoir besoin qu’on se sente légitimes. Jusqu’à la fin de la nuit, jusqu’à oublier ses maux.
Ceux auxquels on ne pense pas.

Pourtant aujourd’hui, on y pense un peu trop, ils sont là.

Elle adore les fêtes du vendredi soir, Janvi, alors elle s’habille toujours avec tant d’avance— enfin c’est surtout pour demander des conseils à Maddie. Elle s’y connaît si bien et elle lui offre toujours de si jolis habits. La tenue étalée sur le lit, on a poussé Nugget qui voulait s’y rouler, pris une photo. Quand on a repris le portable dans les mains, on s’est souvenu, qu’on avait reçu un message un peu plus tôt.
Avec la musique trop forte dans ses oreilles (pour couvrir le bruit un peu trop fort dans sa tête aujourd’hui), elle n’avait pas entendu, Janvi.

Étrangement étrangement étrangement—
Elle n’a plus l’habitude de recevoir des messages alors que pourtant.
Pourtant elles s’écrivent toute la journée, toute la nuit…

@willowwop
Re ma belle
Sharon vient se soir ptn
Nsm elle fait trop sa meuf dit-lui de pas venir

@janvivinivi
Re cherie
Fait chier pk elle vient

@willowwop
Jsp
Dit lui de pas venir sinn on la démonte

C’est comme si c’était fait—
Tu vois, elle obéit bien, Janvi. Elle prend juste le temps d’envoyer la photo de sa tenue pour ce soir à Maddie. Pour avoir son avis (sa validation). Elle avait cherché la Sharon dans ses contacts snap, elle lui avait déjà parlé (insulté harcelé menacé) par le passé, alors elle n’avait pas été trop compliquée à trouver.
Et puis, c’est devenu un automatisme, à force, des mots violents sans qu’aucune émotion ne l’anime (si ce n’est le dégoût), sans qu’aucune empathie à l’égard de cette pauvre fille ne pince son cœur. (La vérité c’est que— Janvi a peur.
Mais elle n’a pas le droit d’y penser.)

Elle a arrêté de compter les messages au dixième et quand elle a enfin reçu la réponse de Maddie—
C’est l’odeur qui est remontée dans ses narines et elle la reconnaît bien vite, Janvi. L’odeur du brûlé. Il n’y a qu’elle, à la maison, alors elle s’est retrouvée un peu paniquée—
Retiré les écouteurs et posé le portable sur le bureau alors qu’elle s’approche de la fenêtre vers dehors. Et et et puis elle t’a vu, là, mais merde, mais qu’est-ce que tu fais— Janvi, en se retournant, elle a failli trébucher sur Nugget qui est descendu du lit et qui dort.

Elle prend juste le temps d’enfiler ses pantoufles et une veste balancée à la va-vite sur le porte-manteau avant de sortir. Avant de courir. Juste un peu, jusqu’à arriver en face de toi.

Roan qu’est-ce que tu fous là.

Roan pourquoi est-ce qu’il y a de la fumée.
Roan pourquoi est-ce qu’il y a l’odeur du brûlée.
Roan qu’est-ce que tu fais…

« Mais putain tu fous quoi là, sale taré ? »

Elle fait la maligne, Janvi, mais tu sais, tu la fais flipper.

Résumé:

BURN IT DOWN

Momma told me all of this is Just a place we have to settle for Less than anything we dream of We’ll continue to be disappointed
I feel down

l'odeur du brûlé qui pénètre mes poumons

j'ai passé la journée à attendre assis au fond de ma chambre
un étrange sentiment dans la tête, comme si tout ça était déjà arrivé
un sentiment de déjà-vu
mais j'ai fini par oublié
tu sais j'ai beaucoup réfléchis, toute la journée, à ce que ça allait être aujourd'hui, ma dernière journée ici
à fouler ces maudites terres qui n'ont jamais été miennes et qui ne le seront jamais
à fouler ces maudites terres qui ne seront jamais clémentes avec moi
alors tu sais quoi Janvi, aujourd'hui c'est décidé ce sera mon dernier jour sur cette terre qui ne sera jamais prête à m'accueillir
si je le pouvais Janvi, je ravagerais tout juste pour toi mais t'es pas différente des autres, tu l'as jamais été et vulgairement, naïvement j'ai pensé que toi et moi, on formerait un de ces duos emblématiques, un truc cool
t'as rempli mon cœur de joie pour finalement l'achever entre tes putains de doigts
tu m'as écrasé comme un cafard et bêtement j'y crois toujours, peut-être que tu vas t'excuser
toi et tes copines vous allez me dire pardon, parce que tu vois Janvi, personne s'excuse
jamais
et je suis habitué à ce que les gens soient durs et froids, distants et repoussants
mais toi tu m'as fait croire à des trucs et j'ai envie de tout calciner
toi à l'intérieur, moi avec toi
juste nous

alors aujourd'hui je me suis levé et je me suis habillé, tout de noir parce que de toute façon
je suis déjà un fantôme, une ombre qu'on distingue plus et dont on oublie le visage
qu'on mégenre et qu'on pense trop fragile pour ce monde
mais c'est pas vrai Janvi, si j'ai envie je peux tout annihiler, mais tu le sais ça non, parce que parfois quand je regarde tes yeux, j'y vois ceux de ma mère
des yeux effrayés
une voix, une voix familière... ah ! t'es enfin sortie ! désolé Janvi, je me suis perdu dans mes pensées
alors je me tourne vers toi, à côté de la poubelle enflammée devant chez toi, le sac à dos remplis de bouteilles d'alcools, tu sais c'que je vais faire aujourd'hui Janvi ?

Ce que t'es longue pour sortir. Eh surveille ton langage un peu, ce que t'es vulgaire. On t'a jamais dit que c'était vilain les vulgarités quand t'es une fille, sale conne ?

les dents qui crissent et qui se serrent, putain Janvi je me disais qu'en te voyant ça irait, ça irait et ça glisserait entre nous, que peut-être ça s'arrangerait !
mais j'ai juste envie de te sauter à la gorge tu me fais vriller tu me donnes envie de tout ravager
et les poings serrés, j'essaie d'inspirer calmement, lentement, mais c'est impossible
mon rythme cardiaque s'accélère comme si je venais de courir un marathon et l'adrénaline engourdirait presque mes phalanges !
alors je recule et je tourne autour de l'objet enflammé sans te lâcher du regard

Tu sais quoi Janvi ? J'avais pas envie d'enflammer ta maison, mais ta tête me gave. T'as une putain de gueule qui me gave, tu le sais ça ? En fait j'ai jamais compris pourquoi je t'aimais, mais ça se contrôle pas.

ma main se glisse au dessus des flammes et je la retire pour en observer les rougeurs, puis je m'approche de toi, gonflant les épaules et ma cage thoracique
tu crois qu'on va se battre ? si c'est le cas on pourra pas se battre à la loyal Janvi, parce que toi à part tes minuscules poings et ta grande gueule
tu peux faire face au canif dans la poche de mon pantalon et au chalumeau dans mon sac ? tu peux ?

Janvi, tu penses qu'on pourrait tout reprendre à zéro, tu t'excuses d'avoir été une connasse et on retourne brûler des trucs, ça te dit ?

un léger sourire aux lèvres, j'approche toujours, frappe moi si tu veux
les brutes j'en ai l'habitude, mais toi t'as l'habitude des types comme moi ?
des gens instables qui sont prêt à bondir et à t'arracher la gorge avec les dents ?
tu serais prête à t'acharner sur moi, Janvi ?

Tu devrais vraiment t'excuser Janvi. Fais le par pitié, sinon je te jure que je vais brûler ta putain de baraque de merde !

et j'hurle à m'époumoner, je veux que t'entendes ce que je te dis ! putain Janvi ! et je te laisse pas le temps d'en placer une, c'est pas toi qui décide aujourd'hui Janvi, aujourd'hui c'est moi et toi tu écoutes
t'es de ceux qui martyrisent et abusent, de ceux qui brisent et cassent et qui par la suite s'étonnent
des ravages qu'ils ont causés ? putain tu fais partie de ceux là ?
pardon Janvi, mais je peux pas m'en empêcher
alors je recule et je frappe furieusement dans la poubelle
il ne faudra pas longtemps tu sais, avant que le contenu de la poubelle s'étale dans ton pitoyable jardin et qu'il ravage tout
si je continu de m'acharner, elle finira par exploser sur le sol et tu vas faire quoi Janvi
pleurer sur les flammes ?

#000 FOR @Nugget
SYNOPSISFotiá à un sentiment de déjà vu mais il saurait pas dire pq, du coup il va chez Nugget comme il l'avait prévu et il la menace de tout brûler si elle s'excuse pas

— RIMY @ OOC —

tw : harcèlement

Il y a les flammes qui dansent déjà et ta putain de voix qu’elle ne supporte plus.

Tu veux jouer à ça, Roan, tu veux vraiment jouer à ça ?

C’est elle et toi et ces poubelles qui crament, qui puent. Elles puent le pourri comme toute cette foutue ville mais tu sais quoi, Roan, tu sais quoi ? Tu peux foutre le feu où tu veux, elle s’en fout, Janvi. C’est ta vie.
C’est toi qui vas avoir les problèmes, c’est toi qui te fous tout seul dans la merde.

Alors, vas-y, continue, donne-s’en toi à cœur joie.
Si elle n’a pas peur de beau-papa, alors elle n’aura pas peur de toi.

(Elle fait la forte, elle fait la fière, Janvi,
mais elle a menti.
Elle a peur, dès que viennent les emmerdes.)

Elle s’esclaffe, moqueuse. « J’en ai rien à foutre. J’ai pas peur de toi Roan, » menteuse menteuse menteuse. « C’est toi qui m’gaves putain j’ai pas que ça à foutre. »

Ta tête me gave, combien de fois a-t-elle entendu ces mots-là, quand beau-papa se réveille, quand maman rentre d’une journée de boulot trop éreintante ? Elle a l’habitude, Janvi, si tu crois l’impressionner, tu te trompes lourdement— malgré ces flammes inquiétantes.

Janvi a les épaules droites quand elle fait un pas vers toi.

« De quoi j’devrais m’excuser, exactement ? Qu’est-ce que j’ai fait, Roan, dis-moi ? » elle a ce petit sourire, Janvi, ces sourires angéliques qu’elle adresse face aux adultes qui font la loi. « C’est pas de ma faute si t’es pas bien dans ta tête, tu sais, j’y suis pour rien… J’ai rien fait moi, c’est juste toi qui fous la merde dès que t’en as l’occasion ! C’est pas en m’excusant que ça ira mieux dans ta petite tête. »

Elle se rapproche, le cœur fébrile, le rire moqueur.
(Elle est seule Janvi, quand on est six contre un, ça fait moins peur.

Elle est si seule seule seule seule Janvi,
comme si ça faisait une éternité qu’elles n’étaient pas là, ses amies…)

Les yeux dans les yeux, elle arrive à ta hauteur. « Tu vas faire quoi, Roan ? Tu vas tout cramer ? » elle pousse ton épaule de la paume de sa main. « Tu vas cramer ma maison ? C’est ça que tu vas faire, Roan ? »

Un rire.
Étrange sourire.

(L’envie de dire,
j’ai vécu pire
avec l’impression que c’est la vérité.

Mais rien de tel n’est jamais arrivé…)

« Bah vas-y ! Vas-y, crame tout connard ! Tu sais quoi, vas-y, amuse-toi, j’en ai rien à foutre, crame toutes les maisons que tu veux, fais toi plaisir franchement. »

Vas-y, Roan, vas-y— brûle tout,
réduis tout en cendre,
qu’il ne reste

rien

derrière ton passage. Vas-y, Roan, jusqu’à ce que la suie recouvre vos visages. Vas-y, tu sais, elle est sincère, putain tu sais quoi ça l’arrangerait que tu crames cette baraque de merde, elle a jamais aimé vivre ici de toute manière. Non, attends Roan, est-ce que tu peux attendre qu’ils soient tous rentrés pour que tu crames aussi son beau-père et sa mère ?
Peut-être qu’avec de la chance, une fois qu’ils seront tous partis, la maison, beau-papa, maman et tous ses soucis, une fois qu’ils seront tous partis en fumée, peut-être qu’elle pourra retourner au Canada. Auprès de papa. Loin d’Arcadia.

Elle te bouscule encore. « Vas-y crame tout et pendant que tu seras en train de crever dans ton propre feu, moi j’irai m’amuser chez mes potes. Ça te va comme plan ? »

Si tu pouvais, elle-aussi, la brûler de la tête aux pieds—

—oh, comme ça l’arrangerait.

Résumé:

BURN IT DOWN

Momma told me all of this is Just a place we have to settle for Less than anything we dream of We’ll continue to be disappointed
I feel down

après l'ivresse vient la douleur

je manque de m'étrangler avec ma propre salive, qu'est-ce-que tu racontes janvi ? putain tu crois que t'es qui pour t'adresser à moi comme ça ?
alors je te fixe toi et tes maudites paroles et je me dresse les poings serrés, les rangées de dents prêtes à exploser tellement je dois contenir mes émotions
putain janvi j'ai pas pris mes médicaments aujourd'hui et toi tu penses que c'est bien de provoquer comme ça ?
tu dis que t'as pas peur, pourtant moi quand je regarde tes yeux t'as pas l'air sereine
et si t'étais pas effrayée, tu m'aurais pas évité comme ça
tu serais resté avec moi, parce qu'on s'amusait bien non ?
je te laisse me toucher, te moquer, ton rire injuste aux lèvres
et j'ai le cœur qui bat plus vite à chaque instant, janvi tu joues à quoi tu veux me faire mourir ?

....

je sais pas quoi te dire janvi, je veux pas te faire mal, t'es bien trop belle t'es bien trop belle
dans un geste furtif j'attrape ton poignet que je serre violemment
les gens ils pensent toujours que j'ai pas de force, mais ils me connaissent pas, ils savent pas qui je suis, toi non plus janvi
je te montre ce que je veux bien que tu vois
mais si j'ai envie là, je peux te montrer ce que je peux faire, tu veux voir ?
puisque t'as pas peur, on peut s'amuser juste toi et moi

assis dans la nuit

T'es sûr Janvi ?

rageusement je te tire jusque moi, le visage en face du mien et mes yeux implantés dans les tiens
t'es bloquée janvi, va falloir cogner si tu veux t'extirper parce que moi j'vais pas te lâcher
tu partiras nul part, tes copines elles seront pas là pour t'aider, parce que tes copines elles trouveront un autre pitbull que toi
un pitbull plus féroce, plus hargneux avec plus de violence
et je souffle du nez, la respiration moins saccadée j'essaie de me calmer janvi je te promet
je veux pas te faire mal, mais c'est comme si tu cherchais, comme si tu voulais que ça se passe je sais plus quoi faire pour que toi tu veuilles de moi
c'est pas grave si on s'aime pas
mais tu pourrais t'excuser, juste une fois, ça va pas te tuer

Je...

en fait janvi je sais même pas quoi te dire, je serre juste ton poignet à chaque syllabes qui se décrochent de tes lèvres, le cœur qui se serre un peu plus
j'ai mal là, tu vois, j'ai mal partout
une espèce de douleur qui se généralise parce qu'elle part du cœur
parce que tu t'en branles des autres, parce que t'es tellement seule que tu acceptes l'affection de n'importe qui tant qu'ils t'acceptent
je finis par te lâcher en reculant et j'attache mes cheveux en une queue de cheval, j'veux que tu vois mon visage janvi
parce que je te jure que tu vas pas m'oublier et que moi j'vais pas t'oublier

j'ai accepté des échecs dans la vie, des relations qui se sont trop vite essoufflés
des mots rudes et des attitudes déplacées
mais toi t'as juste fait déborder le vase
tes copines et toi vous avez juste tout briser

Si ça te dérange pas alors. J'espère que t'as dit au revoir à ton chat.

un large sourire aux lèvres j'te regarde, j'vais foutre le feu à ta putain de maison janvi et t'auras plus rien, j'm'en fou d'aller au poste, d'aller en redressement
alors je m'approche de toi et j'te rattrape par les poignets pour te les tordre et j'me cambre au dessus de toi, essayant de te faire plier en arrière jusqu'à que tu t'écrases par terre, les yeux plissés
tu sais janvi j'te ferais rien de mal, parce que malgré tout t'es qu'une âme qui erre
une pauvre âme qu'on a pas su aimer un peu comme moi
sauf que toi t'as eu droit aux amies et à la sensation de chaleur humaine
janvi, tu pues la défaite tu pues la tristesse j'aime pas ces sentiments âpres
c'est dur d'y faire ça, je sais pas comment rassurer les gens tu sais

J'vais te forcer à t'excuser Janvi, parce que si tu le fais pas, j'm'ouvrirais le ventre en deux. J'te ferais couler avec moi Janvi, tu pourras pas fuir, si je tombe tu tombes.

et mes phalanges qui serrent toujours tes fins poignets, j'vais pas te lâcher janvi j'te promet
tu vas tomber avec moi
cette fois ce sera pas moi seul
juste toi et moi

tout me revient

#000 FOR @Nugget
SYNOPSISalors là clairement le pauvre il est en train de vriller, il veut que Nugget s'excuse d'avoir été aussi mauvaise avec lui et si elle le fait pas il fera tout pour la faire tomber avec lui

— RIMY @ OOC —

tw : harcèlement + menaces + mentions de maltraitance

C’est drôle, Roan, tu ne trouves pas ?
Quand elle te regarde, quand elle sent tes doigts serrer son poignet, quand elle se plonge dans tes yeux, elle a l’impression que c’est déjà arrivé, tout ça. Qu’on a tous les deux déjà hurlés criés détruits foutu le feu à ses maisons. Tu as la même impression, Roan, non ?
Est-ce que ça a de l’importance, maintenant ?
Non, on s’en fout totalement.

Elle s’en fout totalement.

Et son chat,
il est plus intelligent que ça.

(Pourtant d’un coup elle a l’impression— l’impression que— qu’il est déjà—
Non ce n’est pas possible, quand elle est descendue, Nugget était là…)

Tu lui attrapes encore les poignets et tu sais tu sais tu sais elle a déjà l’habitude de tes gestes, si tu crois qu’elle va avoir peur de ça, tu te trompes, si elle a peur de toi sache que ce n’est pas de ça. Qu’elle a peur. Sache qu’elle s’est déjà défendue contre beau-papa. Et que ce n’est pas ta silhouette frêle qui va lui retourner le cœur. Tu sais les bleus sur les côtes ne sont pas là pour rien.
Elle a peut-être peur de ce que tu es capable de faire— mais quand il faut se battre, la peur, elle n’en a pas besoin.

Alors c’est son crâne (vide) qu’elle écrase contre le tien, repousse ta force, envoie son pied dans ton genou. Elle ignore la douleur qui résonne dans sa tête, la fumée autour de nous. Elle tente d’attraper tes propres poignets, griffe tes mains, essaie de renverser la tendance.
Essaie de te renverser, toi, dans une drôle de danse.
Janvi ne veut pas être la proie.
À la maison, elle l’est déjà.
Mais dès qu’elle est en dehors de ses murs, c’est elle le prédateur.
C’est elle le perpétrateur.
C’est elle qui inflige la douleur.
C’est elle qui écrase les cœurs.
Et pour s’en convaincre, elle se répète je n’ai pas peur je n’ai pas peur je n’ai pas peur

je n’ai pas peur de toi Roan
qu’est-ce que t’es, à part un putain de pyromane ?

Son sourire s’est effacé. Remplacé par la colère, les violences dissimulées. « Qu’est-ce que j’en ai à foutre que tu vas t’ouvrir le ventre ? Hein ? Dis-moi ? Vas-y, dis-moi. Qu’est-ce que j’en ai à foutre, Roan ? »

Elle te pousse, encore, encore aussi fort qu’elle peut.

« J’vais t’expliquer gentiment Roan, j’ai l’impression que tu comprends pas. »

T’écraser comme les autres aux lycées, voilà ce qu’elle veut.

« Tu vas t’ouvrir le ventre et puis quoi ? Soit tu crèves soit tu finis à l’hosto. Si tu veux, je pourrais aller remercier tes parents de te payer les frais d’hôpitaux à ta place, pendant que tu fais tes conneries. Et puis, regarde, tu me serres si fort, ça va laisser des marques… »

Elle se fait plus basse, la voix.

« J’irai pleurer au commissariat, j’irai leur dire que tu m’as agressé, Roan. Le pire c’est que c’est la vérité ! Je t’ai rien fait moi, c’est toi qui m’as attaqué en premier… Si tu finis pas à l’hosto, j’te jure que j’te traîne en prison, sale merde. Vas-y, crame ma baraque, ça me fera encore plus de preuves contre toi. »

Elle rit, Janvi, sans savoir pourquoi.

« Je pourrais hurler, là tout de suite, et ça va attirer tout le quartier, je peux avoir tant de témoins… Tu comprends maintenant Roan ? Vas-y crame ma maison mais tu t’en sortiras pas comme ça. »

Vas-y, crame, brûle tout, tu peux le faire si tu en as l'envie.
Elle te laissera faire mais ne t'attends pas à t'en sortir ainsi.

Résumé:

BURN IT DOWN

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Tu n'es pas là et quand j'ouvre les yeux

putain janvi ! et je dois tousser parce que tes coups m'ont surpris et je recule en haletant légèrement, mais tu sais quoi janvi, la douleur ça m'a endurcit et si tu crois que ta putain de force de bambin va me faire un truc ! mais je tiens légèrement mon front parce que pendant une demie seconde j'ai cru m'écrouler
alors j'te laisse parler, je t'écoute et je serre la poigne de mon couteau abîmé par les coups que je me suis infligé par le passé
un léger sourire aux lèvres, je m'étire, t'es ennuyante, tu crois que tu m'effraies janvi ? putain sois innovante, combien de fois j'ai entendu des salopards dans ton genre me dire ça
"je vais hurler et c'est toi qui aura des problèmes !" mais tu sais quoi janvi ? j'irais pas en prison, au mieux en hôpital psychiatrique
mais je reviendrais te pourrir la vie, jusqu'à que t'abandonnes et que tu t'excuses
parce que les gens comme toi faut les détruire pour qu'ils comprennent
joue pas avec mes nerfs, tu vas perdre
et tu le sais, tu devrais juste abandonner

Tu crois m’impressionner Janvi ? J'vais le marquer ton corps, jusqu'à que tu sois juste une plaie encore plus béante.

et je cogne dans la poubelle qui s'écrase sauvagement sur le sol, les flammes se répandent déjà et tu vas rien faire ma grande, parce que t'es qu'une lâche
t'es qu'une lâche et on est pas si différent au final, moi je l'assume, toi tu joues les grandes gueules
tu joues celle qui a l'avantage mais c'est pas vrai janvi, tu veux que je te montre ?
et j'avance vers toi, tant pis si tu frappes, j'en ai rien à foutre
j'attrape ta mâchoire et mon genoux te frappe crûment l'estomac, si je dois t'empêcher de respirer j'le ferais janvi j'en ai rien à foutre
j'avais pitié de toi, je te jure je voulais pas être comme ça mais tu laisses pas le choix
t'es trop sûr de toi
tu joues trop sur mes nerfs

Tout est bien trop silencieux

Tu peux hurler Janvi, j'en ai rien à foutre. J'en ai rien à foutre parce que j'ai rien à perdre et toi non plus, tu devrais me dire merci...

et mes ongles qui s'enfoncent dans la chair de ton visage et je te bouscule coléreusement jusqu'à qu'on s'écrase tous les deux sur le béton et je jette un regard aux flammes qui approchent ta maison
puis mon regard se pose sur ton visage

On s'est pas rencontré au bon moment Janvi, c'est dommage.

les dents qui cognent les unes sur les autres, la mâchoire qui s'enfonce et là mes phalanges qui se cognent contre ta joue, ma voix qui hurle et qui fait écho dans la ruelle vide
les gens ils travaillent Janvi, mais t'en fais pas ils vont arriver les gens pour t'aider
et j'essaie de me redresser, parce que je crève de chaud et que si ça continue j'vais continuer de marteler ton putain de visage insupportable janvi

Tu devrais penser à te foutre en l'air, ça aiderait des tas de gens, tes parents, moi, les autres à l'école... J'te jure tu te sentiras mieux une lame dans le bras.

et je me penche sur toi, le dos courbé j'attrape ton bras pour y enfoncer mes incisives, j'vais te mordre à t'en faire saigner et à t'en faire hurler, mon autre main qui serre avec hargne ta nuque
j'vais pas te laisser t'en sortir, tu tomberas avec moi t'en as juste pas conscience janvi

Dég'...

et je relâche l'emprise de ma morsure, le goût du sang le goût du métal, avant que tu n'attaques et j'essaie de me redresser mais c'est dur avec les flammes qui grandissent pas assez vite et toi qui ne fait que remuer ! putain janvi arrête !
et encore j'essaie, j'essaie mais putain tu bouges trop putain, faut que j'atteigne les bouteilles dans mon sac et que j'les jette chez toi, ça va être un putain de feu de joie et j'danserais sur les cendres de ce qu'il reste de chez toi
de tes souvenirs
de tes pensées
de tes sentiments âpres

tu devrais me remercier en fait Janvi

J'aurais aimé qu'on soit deux

#000 FOR @Nugget
SYNOPSISLA BASTON Je suis désolée Fotiá est HYPER VIOLENT et il hésite pas à la frapper et ça le gave que les flammes se répandent pas assez vite jusqu'à la maison de Nugget, donc il essaie de se redresser pour donner un coup de pouce

— RIMY @ OOC —

tw : c'est la bagarre

Vas-y, fais-le, Roan, prouve-lui que tu es quelqu’un de sincère.
Prouve-lui que ce ne sont pas que des paroles en l’air qu’on prononce pour faire peur, pour se donner un air sévère. Tu sais, Janvi, elle (croit) aime(r) se battre, elle (croit) aime(r) écraser les plus faibles sous ses pieds, elle (croit) aime(r) sentir l’électricité dans ses poings quand elle les écrase sur les types comme toi.
(Pourtant, aujourd’hui, la bagarre se fait amère. Sans savoir pourquoi.)

Elle crache, Janvi, tousse, se plie en deux mais tu sais, ce n’est pas ton pauvre genou qui va la faire tomber. Elle réplique, elle attrape tes poignets, enfonce ses ongles dans ta peau, elle griffe, elle serre les dents, elle siffle alors que son dos rencontre le béton trop violemment.
Ce sont tes cheveux qu’elle a attrapé. Tiré. Aussi fort qu’elle le pouvait.
Qu’elle se débat sans s’arrêter.
(La peur, un instant.)

« Ferme ta gueule, putain, » elle grogne, « fils de pute. »

Le bruit de tes phalanges qui craquent—

—déjà sa joue qui marque.
C’est dommage.
Elle a l’habitude de dissimuler les bleus sur son visage.

Et d’un coup—
Quand tu lui parles de se foutre en l’air oh d’un coup— d’un coup elle se sent capable d’acquiescer d’être d’accord avec toi de te dire oui c’est vrai je ferai mieux de crever mais ça lui paraît si

étrange

parce que Janvi n’a jamais pensé ainsi elle n’est pas comme ça elle n’a pas les idées noires Janvi jamais malgré la merde que c’est à la maison elle n’a jamais pensé comme ça alors pourquoi d’un coup quand tu prononces ces mots elle a l’impression
de comprendre parfaitement

de quoi tu parles ?

Elle n’a pas le temps d’y penser, Janvi, quand tes dents s’enfoncent dans son poignet. Elle hurle, elle tire encore plus fort sur tes cheveux pour te faire lâcher, elle bat des pieds dans le vide, essaie de viser. Et quand tu la lâches enfin, c’est son poing qu’elle écrase contre ta joue, à son tour, essoufflée.

« Putain mais sale chien ! »

Autour de ta gorge elle serre serre serre ses mains avant de te tirer à nouveau, de te renverser, de t’écraser sur le béton— et l’odeur du brûlé. Merde c’est vrai tu as une maison à cramer. Tu vas vraiment le faire, pas vrai ?
Elle s’en fout de la baraque, franchement tout peut brûler.
Hugo il est pas là cet après-midi de toute manière, c’est le seul qu’elle aurait voulu sauver. C’est con que les deux tarés soient pas là, elle aurait bien aimé les voir cramer.

Ah et Nugget, comment il va se débrouiller…

Alors, Janvi, elle te lâche, elle se redresse, vite, elle envoie son pied dans tes cotes, elle essuie le sang qui coule (encore une fois) de son nez. Elle ne prend même pas le temps de te regarder. Tant pis pour le feu, elle sait déjà qu’elle ne pourra pas l’arrêter (sans même avoir essayé).
Elle se dépêche, elle avait laissé la porte ouverte et elle se réfugie à l’intérieur avant que tu n’aies le temps de te relever. Le visage brûlant comme les phalanges et la douleur au creux de l’estomac.
Elle escalade les escaliers, essoufflée comme jamais. Ouvre la porte de la chambre, cherche après ce débile de chat. Elle en profite pour récupérer son téléphone laissé sur le bois.

Ne fait pas attention aux notifications.
Parce que d’un coup, il y a une sensation—

Elle va.
Être.
Bloquée.

Non ?

Elle va être
bloquée
bloquée
bloquée
dans les flammes.

Elle doit s’enfuir, tout de suite.
Maintenant maintenant maintenant.

Résumé:

BURN IT DOWN

Momma told me all of this is Just a place we have to settle for Less than anything we dream of We’ll continue to be disappointed
I feel down

Toutes les choses que j'aurais dû dire

putain janvi tu fous quoi ! et j'hurle à la mort parce que tes poings me heurtent et que j'étouffe avec tes putains de doigts qui écrasent ma gorge ! alors je souffle et j'essaie de te dégager !
mais tu t'en vas de toi même dans ta putain de maison, et je salive comme un chien enragé, essayant de reprendre mon souffle
merde qu'est-ce-que tu fous janvi ?!
alors je me redresse en titubant, j'ai mal janvi putain j'ai mal
et je te suis le sac à la main, les flammes se sont vite répandues chez toi ! quel merveilleux spectacle et je te cherche dans la fumée, je grimpe les escaliers un chalumeau que j'ai récupéré dans mon sac et j'enflamme ce que je peux
le bois des escaliers
les meubles déjà abîmés par le temps
j'te jure janvi tu vas pourrir ici si tu pars pas !
t'es en face de moi et les yeux remplis de colère et d'amertume j'attrape un putain de vase horrible
tes parents ont des goûts de chiottes tu le sais ? et j'le jette à tes pieds
je t'ai évité parce que j'veux pas te faire mal

Tu croyais que j'en étais pas capable Janvi ? Putain t'es vraiment trop conne.

et je me dirige vers la fenêtre pour l'ouvrir et je me penche pour voir le vide, c'est pas très haut et il y a des arbres, tu risques rien janvi, tu peux sauter
et je grimpe en souriant dessus, me tournant vers toi
la fumée qui m'envahit
les flammes qui deviennent un véritable brasier et ta voix qui porte comme une mélodie
putain janvi ! quelle matinée !

Avant que tu n'oublies que je t'aime

T'es cap de sauter Janvi ?

dans un énorme rire je me laisse tomber en arrière et j'atterris dans les feuillages épais comme prévu
tu risques rien, tu peux sauter ! mais je serais pas là à t'attendre tu vas te débrouiller avec le flambeau qu'est devenu ta maison, parce que tu l'as bien cherché
c'est ta punition janvi
pour avoir été horrible
pour avoir été tordue
pour avoir été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase
tout se paye janvi !

et je me redresse, fébrile et les chevilles qui démangent, c'était haut et ça fait mal mine de rien
mais pas assez pour m'arrêter !
et je m'échappe par dessus les barricades des jardins lorsque j'entend les sirènes arriver
merde
et je fais attention à là où mes pieds se posent, là où je m'accroche
tu peux raconter ce que tu veux janvi
ils m'attraperont pas et toi non plus !

Meilleurs ou pires sont les souvenirs
Quand on les nourrit de chrysanthèmes

#000 FOR @Nugget
SYNOPSISLles flammes ont dévorés la maison et janvi semble bloqué au premier donc fotiá y va aussi et lui propose de sauter par la fenêtre, il lui montre qu'elle risque rien -mais si elle veut pas sauter c'est son problème lui il s'enfuit vers sa prochaine destination !

— RIMY @ OOC —

Tu es là, putain pourquoi tu es encore là.
Tu n’as pas déjà fait assez ? Tu as toujours envie de bousiller les vestiges de sa vie, encore plus que tu as déjà fait ? Si ça crame, elle s’en fout, peut-être qu’elle aura des regrets pour les habits que ses amies lui ont offert et que jamais elle ne rendra. Peut-être qu’elle aura des regrets quand elle comprendra, Janvi, qu’une fois la maison inhabitable, ce ne sera pas aussi simple qu’elle le pense.
Elle est trop naïve, elle qui est persuadée qu’elle va pouvoir squatter ailleurs ou bien retourner chez son père, elle qui ne connaît pas la sentence.

Sans même s’inquiéter de ce que dira maman quand elle rentrera.
Sans même s’inquiéter de ce que beau-papa fera.

Sans se dire que Hugo aussi finit à la rue.
Ce genre de choses, elle n’y pense plus.

Et toi tu es encore là, putain tu n’as pas déjà tout foutu en l’air ?

En plus, tu as l’air si fier.

C’est toi qui viens pour la bloquer ? Pour la coincer ? Pour la pousser dans les flammes et la faire crever ?
Elle va… crever…

Elle…
a cette horrible sensation

que tout va basculer tout va mal si mal tourner elle a cette impression si forte si grande que sa vie est sur le point de basculer (que les murs vont tomber) mais c’est normal non sa maison est en train de brûler bien sûr que c’est une page qui se tourne mais si elle t’imite si elle s’approche de la fenêtre comme toi alors elle va survivre il n’y a
il n’y a pas

il n’y a pas à angoisser elle va s’échapper.

Mourir, il n’en est pas question.

« J’me demande bien c’est qui le plus con de nous deux. »

Qu’elle marmonne alors qu’elle attrape son chat caché sous le bureau, qu’elle le serre contre elle, qu’elle remonte le col de son pull sur son nez. Pas moyen qu’elle respire la fumée qui commence à arriver.
Ici, il n’y a rien d’autre à sauver.
Tout va brûler. Et elle aussi, si elle ne se dépêche pas.
Si elle ne te suit pas.

Bien sûr qu’elle est cap, Janvi.
Tu as oublié ?

Elle n’a peur de rien, Janvi.
(Surtout pas de sauter.)

Les yeux piquent quand elle se penche par la fenêtre, qu’elle ne te voit plus.
Sale lâche, tu n’es même pas resté pour admirer ton feu de joie, tu t’es enfuis sans même un dernier salut. Tu n’assumes plus, Roan, tu t’enfuis parce que tu as peur des sirènes qui arrivent ? Tu n’assumes plus, Roan, tes propres dérives ?

Elle saute, Janvi.

Se rattrape aux branches et aux buissons, tu sais, elle est habitée, quand elle fait le mur une fois qu’est tombée la nuit. Avec un chat dans les bras, c’est plus compliqué. Alors c’est dans la douleur, qu’en bas, elle s’est immobilisée.
Avant de, une nouvelle fois, t’imiter. S’enfuir par la porte de derrière. Toujours irritées les paupières. Il ne faut pas qu’ils apprennent qu’elle était là.
Sinon, il trouvera une raison pour lui faire porter le chapeau, beau-papa.

(Même si, c’est vrai, c’est un peu de ta faute en vérité.)

Essoufflée, le bras endolori dans les rues étroites, elle a ralenti. Elle a sorti son portable, ignoré tous les messages qu’elle a reçu et c’est un numéro qu’elle a composé, Janvi.
Écouté les tonalités. Puis ça a vite décroché.
Elle répond toujours vite, Maddie.

« Ouais, Maddie, c’est moi…, » (Nugget remue dans ses bras). « Oui j’ai vu tes messages, pardon j’les ai pas lu, j’ai euh… il s’est passé un truc, je peux venir squatter chez toi pour la soirée ? Je t’expliquerai quand je serai là… » (silence). « Super t’es la meilleure. »

Elle a raccroché.

Elle a les joues mouillées.
(C’est à cause de la fumée…)

Résumé:

» je ne prends pas l'ascenseur (je vais finir écrasé) ⊚ Patrocle
» little dark age w. Fotiá
» Let's start over once more [fotiá w. nemertea]
» Take a look around Nothing much has changed [PV : Fotia/Terminé/TW : TS/Muti/Feu]
» TWO BREATHS WALKING ○Fotiá (TW FEU/MUTI)