Viktor Nikiforov (Yuri on Ice) // Lust & Batou & Eight & Mum & Toba
Bambi
Sam 22 Mai - 22:49
Spoiler pcq c'est pas très propre les ami.e.s:
Sweetie & Bambi It's a date Novembre
Manque-t-il d'enthousiasme ? Quelle question. Bambi se met tout juste à l'aise. Ses doigts curieux tracent la peau à sa disposition, les lèvres soupirent quand les siennes le quittent. Il tente de profiter du moment, sans se douter une seconde des frustrations qui habitent Sweetie. Quoi, ils ne sont pas bien là ? Ne prennent-ils pas leur temps ? Ils ont toute la nuit devant eux.
Mais tout s'accélère, et ce n'est pas pour lui déplaire. Certainement pas quand il devine où cela les mène ; les yeux remplis de malice, il le laisse aller, accompagnant sa recherche d'un simple sourire. Et seulement quand il trouve ses paupières se referment, frissonnantes. La chaleur de sa bouche lui arrache des profanités. Le dos se cambre, se relâche ; la tête renversée ne sait plus où se placer.
« Lukas… »
Les mots lui échappent, le sens de sa phrase aussi. Son regard croise alors le sien. Sa peau n'est plus que frémissements et désirs. Les gestes alors prennent la parole. Ses doigts rejoignent cette main qui le tient en place. Ils dessinent les jointures, l'ossature qui bombe sous la peau avant de s'enrouler autour du poignet. De là, ils l'invitent à laisser sa jambe, à remonter plus haut, beaucoup plus haut. Sa bouche l'accueille gentiment, la parcourant de baisers affamés. La langue rencontre l'index et le majeur, les invite à continuer la dance alors que ses lèvres se ferment.
Il ne pense pas avoir besoin de parler pour exprimer ça.
Bambi apprécie Et y'a aucune explication safe for work pour la suite
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Dim 23 Mai - 9:39
les enfants, vous rentrez pas. Je te vois Pissenlit:
LUCIFER
Résumé fait sur portable et encore plus NSFW que le RP : Il pense qu'ils ont enfin atteint la complémentarité quand Bambi lui humidifie les doigts. Bon grosso merdo, il s'apprête à préparer l'entrée mais il le tease en gros playboy qui maîtrise tout mais perso je trouve que ça un chouilla toxique si tu veux mon avis. Regarde le titre. On second thought, je regrette d'avoir mis pissenlit dans mon titre de spoiler pour un RP comme ça mais Yolo.
Si une sensualité palpable entre les deux individus parvient finalement à s'alimenter, la langueur du prologue n'en est pas la cause. Après tout, les deux hommes ont pris un certain mal à réellement se compléter, s'interrompant même sans cesse et frustrant leurs envies respectives. Pour Lukas, il lui a fallu que l'imprudence et la maladresse s'étiolent pour qu'il le constate. Les doigts immergés par la salive, ce n'est qu'à cet instant qu'il discerne l'enjeu de leur rencontre : Le défi. Encore et toujours. Alors que les lèvres se ferment, les siennes s'emplissent d'un large sourire vengeur.
Enfin Eli… Je n'avais pas terminé. Tu es sûr que tu veux vraiment déjà en venir à ce point alors que j'aurais pu t'en promettre déjà bien plus ?
Insistance sur ce mot en particulier parce que déjà depuis le commencement des hostilités, l'impatience du jeune homme est discernable. Ainsi il obéit, hypocritement servile, à cet ordre imprononcé. L'amant comprend bien la chose pour parcourir avec taquinerie le corps cambré sous lui, faisant halte à des points précis pour enfin atterrir vers l'orée du délice. Assurance dans la cadence comme dans la prudence, les deux paires d'yeux glacés restent accrochées à leur moitié. À moitié, la première paire patiente sur ce qu'elle doit faire. Les phalanges ne sont pas hésitantes. Elles pourraient franchir les bois en un rien de temps. Mais ce n'est pas ce que la biche désire. Encore moins ce que son chéri désire, composant simplement sa symphonie avec les doigts contre l'instrument.
Instrument pour la sonate du diable.
Bien sûr que son comparse s'est accordé pour lui laisser prendre les devants, comme s'emparer de sa grande main pour l'emmener vers sa bouche. Bien sûr que le rythme peut être celui qu'il désire. Même, c'est peut-être enfin ce qui motive Lukas : enfin voir sur quel tempo les deux vont jouer leur chorégraphie. Ce qu'il veut, c'est l'entraîner dans une danse endiablée où les secondes ne comptent plus et sa course charmante n'est plus remise en question. Qu'on soit prêt à le suivre même si c'est en enfer, et que l'on en supplie pour ça.
Si tu veux vraiment passer par l'étape suivante, j'aimerais que tu me le demandes. Avec mon nom. Comme tu viens de le faire. Tu pourrais le faire pour moi ?
Mélodie douce marquée de pauses et soupirs mais aucunement soumise, c'est surtout la supplication de l'avide Eli qu'il attend beaucoup trop sournoisement avec ce sourire méchamment lumineux. Alors qui vraiment mène la valse, lorsqu'on perçoit ce genre de commande ? C'est confus mais pas tant que ça. Lukas prend un malin et malsain plaisir à contourner les règles du contrat du diable conclu ensemble. (C'est un défi d'une vie.) Excepté qu'avec un démon pareil, il ne faut pas s'attendre à ce que ça soit en faveur d'un humain. Le diable ne voit l'humain que comme un instrument.
Oh toi, Bambi qui pensait te servir du charme de Lucifer pour assouvir tes besoins, il a peut-être déjà retourner la situation.
Bambi
Bambelove
libraire-ish
Viktor Nikiforov (Yuri on Ice) // Lust & Batou & Eight & Mum & Toba
Bambi
Sam 5 Juin - 17:30
C'est tjrs pas catho:
Sweetie & Bambi It's a date Novembre
Déjà, son sourire l'écœure, comme un plat trop sucré. Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? que Bambi aurait demandé si sa bouche n'était pas aussi occupée. Le rictus lui fait une drôle d'impression, comme s'il signifiait la victoire pour Sweetie, la défaite pour lui-même. Étrange, il n'a pas l'impression d'avoir perdu quoique ce soit, pourtant. Viennent alors les précisions. Déjà, il n'aime pas son ton. Reproches et dirty talk se confondent chez lui il suppose, et ce n'est pas tant d'extase qu'il roule les yeux en se rallongeant.
Il pourrait presque oublier l'écart, se laisser fondre au contact de ses doigts brûlants. Il parvient bien à se détendre, à mi-chemin entre le moment présent et l'anticipation. Son corps ne ment pas, il le veut (déjà rajouterait l'autre). Mais il fallait que Sweetie parle encore et
« Ah, c'est sur ce ton qu'on joue, d'accord. »
Le rire surgit, au bout de sa vie. Évidemment qu'il pense à l'autre et ses cheveux roux maintenant. Qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir le voir demander encore et encore et encore ? À ce point, tout ce qu'il espère, c'est conclure. Combler enfin ce désir de proximité, l'illusion de l'intimité.
Sweetie veut entendre son nom ? Il peut bien le lui offrir.
Redressé sur ses coudes, il a juste assez de hauteur pour soutenir son regard. À son tour de sourire (ça au moins on ne lui interdit pas) ; il a cet air du damné qui ne croit pas à Lucifer et ses démons ; celui qui n'a foi en rien et qui n'attend qu'on lui prouve le contraire.
« Lukas… »
Ce n'est pas certainement comme il l'a fait plus tôt, perdu dans le plaisir, mais les syllabes sont douces comme du velours, joueuses – moqueuses.
« Qu'attends-tu pour me baiser ? »
Il ne respecte pas sa demande à la lettre, il le sait pertinemment. La tête inclinée de côté, il jauge sa réaction. Malice inscrite sur tout son visage.
Bambi est au bout de sa vie avec les mots de Sweetie alors il y applique un twist + il pense à BM à un moment encore glkfdjgfkldh
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Mar 8 Juin - 18:56
M. Propre n'a pas fait le ménage ici. Circulez.:
LENIENCY
archi toxique. Sweetie aime pas trop quand Bambi lui parler de « baise ». Il se braque un temps avant de l'embrasser pour prouver sa tendresse, qu'il l'écoute. Il attend une nouvelle confirmation de Bambi, si c'est vraiment ce qu'il veut mais ça le déçoit d'être vu comme ça. Mais il en fait qu'y répondre, on va pas se mentir.
Pour les mots plus crus que j'assume pas, il n'y a pas pénétration mais c'est proche. Au moins, c'est clair.
Ces mots, il n’aurait pas cru les voir sortir d’une bouche aussi délicate. Ces mots, il n’aurait pas voulu les entendre. À tous les entendre et à l’entendre, lui aussi, une énième fois maintenant, ça serait donc tout ce qu’il incarne : le désir primitif. Il n’a pas réclamé ça. On se trompe lourdement sur son compte comme sur la marche qu’il a voulu donner. Mais après tout, ce n’est pas à lui de la donner. Ils ont bien conclu comme pacte que Bambi aurait la main sur le rythme et les mouvements conséquents. Sweetie n’a donc pas à discuter de la cadence, ni de son statut. Et pour autant, il ne peut autoriser une telle méprise de la situation mais surtout, de sa personne.
Déboussolé plutôt que pointant vers l’objectif, Sweetie ne se laisse pourtant aucunement porter par le vent, contraire à une girouette. Là où l’attend, il n’est pas. Là où on s’attendait à ne recevoir que châtiment, lui applique indulgence. Le baiser retrouvé sur les lèvres de l’autre homme, peut-être que c’est un châtiment de le faire autant patienter. Sans doute pour qu’on se mette à y appliquer un refus.
De quel ton tu parles ? J’ai jamais voulu te baiser, comme tu le dis. Je ne traite pas les gens comme ça.
Retour en arrière pour une longue séduction afin de faire une énième fois ses preuves, le brun nargue encore les lippes à sa portée d’un autre baiser (ce sont ceux-là, qu’il aime) pour intimer une promiscuité qui ne devrait pas être discuté.
Tu ne me connais pas. Je ne suis pas comme ça. Tu ne veux pas plus apprendre à me connaître ?
L’air plus mélancolique, serait-ce une supplication de celui qui a demandé, juste avant, à ce qu’on le réclame ? Il veut être désiré, pas être vécu en coup de vent. Soupir perdu en la lassitude et l’exaltation, Lukas finit par regagner le chemin prévu. Il ne dérogera pas à la règle. Ils ont fondé ce pacte comme l’autre lui a bel et bien obéit à ses caprices d’idiot plaisantin ; une image qui n’a sans doute pas participé à être perçu comme il le voudrait. Sweetie souhaite réellement être reconnu pour une bonne personne.
Je peux te baiser, oui. Mais seulement si c’est toi le réclame parce que je te vois pas comme ça.
Mais difficile d’être la bonne personne lorsqu’on attend encore de l’autre, de manière si égoïste et aussi timorée. L’homme pourtant audacieux n’a encore rien fait même si la rencontre est proche, jouant probablement avec les nerfs de l’autre. Insupportable. Ses paroles sonnent comme du miel mais ses actes suggestifs ne suivent pas, sont aussi tentées qu’on le suggère.
Si c’est si mal que ça doit se passer, ça ne sera pas de ma faute mais de la tienne parce que c’est toi qui aura accepté. Je veux te l’entendre dire.
Bambi
Bambelove
libraire-ish
Viktor Nikiforov (Yuri on Ice) // Lust & Batou & Eight & Mum & Toba
Bambi
Dim 20 Juin - 2:17
MAIS QUE SE PASSE-T-IL C'EST PAS SOUS SPOILER
Sweetie & Bambi It's a date Novembre
Il commence à en avoir marre, Bambi. Pourquoi a-t-il l'impression de toujours manquer le coup avec lui ? Une minute il croit s'accorder au diapason de Sweetie, l'autre lui prouve le contraire – ou le remplit de doute. Comme à cet instant.
Je n'ai jamais voulu te baiser et je ne traite pas les gens comme ça. Sous ses lèvres le blond garde les yeux ouverts, estomaqué. Qu'entend-il par là ? Qu'entend-il par ça ? Quel crime sont-ils en train de commettre pour l'autre sente le besoin de se justifier de la sorte ? Je ne te vois pas comme ça, comme quoi au juste ? Et cette fois les questions tournent trop vives dans sa tête. Il ne peut pas simplement ricaner et les ignorer.
« Ok. Timeout. »
Exit le sourire et le laisser-aller. Bambi reprend le contrôle de ses jambes et se rassoit sur le bord de la table. Son cœur bat fort dans sa poitrine tandis que ses doigts entourent les poignets de Sweetie. Comme pour avoir une meilleure prise sur le réel – et le malaise. La tête basse, les yeux fermés, il soupire. Se lance, pour le meilleur et pour le pire.
« Je n'ouvre jamais mon cœur au premier rendez-vous, c'est comme ça. Peut-être que je suis effectivement allé trop vite pour toi et j'en suis désolé. »
Les yeux remontent, scrutent la figure de l'autre. Qu'y voit-il ? Rien qui le rassure, rien qui lui donne le courage de continuer en toute franchise la discussion. Ou peut-être ne sont-ce que ses propres peurs, ses propres doutes qu'il aurait préféré taire qu'il voit. Alors il tourne la tête de côté, pour mieux ignorer le reste. Attitude princière alors qu'il se donne l'air d'être au-dessus de tout ça (mieux cacher la blessure).
« Mais il va falloir me dire clairement à quel jeu tu joues. »
Parce que tu n'es pas réellement intéressé à le connaître non plus, n'est-ce pas ? Ne lui fais pas miroiter l'impossible, Sweetie, il finira par te trouver cruel comme l'autre.
Et bam Bambi n'est plus dans le mood pcq les mots les de Sweetie il sait pas comment les interpréter glkdfjfd du coup il impose un timeout et il réouvre la discut, c'est encore pacifique mais il demande c'est quoi le deal à Sweetie, en gros
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Mer 23 Juin - 2:00
A D O R N
Manipulateur de renom (non), il essaye de retourner la situation à son avantage en prenant des airs innocents. Il reste doux alors que la seule chose qu'il veut, c'est se tailler d'ici. Bambi l'a vraiment agacé (mais comme d'hab, il arrive à retenir facilement sa colère dsl) et il se dit qu'il est juste comme tout le monde. Il reste juste pour garder la face. Aussi pour être dans le bon rôle.
Il n’a pas de réponse, en toute franchise. Peut-être un rire nerveux. La bonne excuse qu’il se trouve, c’est qu’on est venu le chercher, donc il n’a certainement rien à justifier et encore moins quelque chose à prouver. Alors quand on se met à le fixer ainsi, ça l’agace terriblement. C’est la même attitude que tout le monde ose lui desservir ici. (C’est l’attitude que lui, est censé desservir. Pas les autres.) Ça ne se passait certainement pas comme ça, avant. Avant, on l’admirait, comme tu as pu le faire dans tes premiers mots, plus beaux quand ils étaient encore couchés sur le papier. Maintenant, ils sont laids. Il ne veut pas t’entendre dire ça, toi aussi. (Il ne veut plus vous entendre.) Il ne veut pas que tu le voies comme tous les autres : un simple objet qu’on utilise et puis bon vent. Puisqu’après tout, c’est bien la conclusion de cette histoire. Il ne faut pas se leurrer. Il finira bien par disparaître de ton esprit. (Terrible cauchemar.)
Je pensais que c’était clair mais simplement du bon temps. Et pourquoi pas continuer par la suite. Pour moi, c’était bien.
Non, ce n’est pas bien et jusque-là, il n’a pas passé, comme il le voudrait ou le prétend, du bon temps. Mais sur cette partie, il se leurre, sans vraiment le vouloir, puisque c’est ainsi que pense fondamentalement une personne qui désire tout contrôler. Or, leur moment n’a été ponctué que de travers. Quelle suite peut-on réellement envisager après ça ? Il a bel et bien l’audace de poser cette question comme il a bien le culot, dans son ton, de blâmer l’autre homme qu’il regarde d’un air peu respectueux, épais sourcils froncés par la pitié. Au bout du compte, il finit même par lui soupirer, les prunelles toujours posées sur lui, ennuyé des efforts. La lassitude qu’il expire est celle que Bambi lui inspire, malheureusement, désormais. Les lettres n’étaient là que pour embellir. Comme lui cherche à embellir les choses, tout compte fait. S’il dit ne pas vouloir traiter une personne ainsi, il était pourtant en très bonne voie. Mais Sweetie n’a pas cette audace de trahir les beaux mots. Il ne dira jamais le fond de sa pensée, auquel cas il serait déjà parti. Mais il reste là, pour ne pas ternir une réputation déjà trop fanée, de toute manière, pour réellement rattraper les choses.
Ce n’est certainement pas en attrapant la main de l’autre qu’il peut arranger les choses. Ce n’est certainement pas en l’attrapant avec des mots toujours aussi faux que la relation pourrait mieux perdurer.
Mais si c’est pas ok pour toi, on arrête.
Les mauvaises intentions sont toujours là. On prétend que ce n’est pas sa faute, que ce n’est pas grave et surtout qu’on s’intéresse à lui. Mais c’est bien tout le contraire. L’impudence de Sweetie le conduit à encore se comporter comme la personne innocente et retourner la situation comme si, par ce ton, l’autre était en réalité le plus coupable des deux dans cette mauvaise entente. C’est d’ailleurs réellement ce qu’il pense : que tout est la faute de Bambi.
Lui n’a certainement rien à se reprocher. Il n’a jamais eu rien à se reprocher, même depuis que tout le monde est ainsi contre lui. C’est une outrecuidance qui le veut irréprochable. Car le seul but de Sweetie dans cette vie apocalyptique n’est autre que d’être à nouveau admiré (mais surtout aimé d’au moins quelqu’un).
Bambi
Bambelove
libraire-ish
Viktor Nikiforov (Yuri on Ice) // Lust & Batou & Eight & Mum & Toba
Bambi
Dim 27 Juin - 22:38
Sweetie & Bambi It's a date Novembre
« Non, non c'est pas ok pour moi. »
Le rire qui lui échappe tire quelque chose du désespoir. La tête se secoue, les yeux restent bien bas. Une main passe dans ses cheveux, les écarte de son visage gris. Bambi s'en veut maintenant. Quelle idée a-t-il eu de chercher un coup d'un soir de la sorte ? Ouais, le pirate était mignon, mais bien sûr ça s'arrête là, bien sûr il lui passe des commentaires douteux, bien sûr il n'est pas si différent des autres. C'est dommage, il aurait bien aimé avoir du bon temps et voir par la suite ce que l'avenir leur réserve, comme il dit. C'est dommage, ça aurait pu. Mais pour l'instant, il a l'impression d'être passé à un cheveu d'une énorme catastrophe. Et pour ça il est reconnaissant, mais encore sous le choc.
Et juste comme ça, il retrouve ses pieds au sol. Vite fait, il récupère ses pantalons, les renfile aussi fluidement qu'il le peut – incapable de supporter plus longtemps le froid entre eux. Pourtant, on l'entend bien murmurer :
« Merci pour le verre. »
Il ne dira pas "c'était bien" ou "j'ai passé une bonne soirée". Non, Bambi sait mentir, mais il est hors de question d'être grossier. La situation est déjà assez pénible comme ça – et il espère simplement que l'autre aura la décence de ne pas faire d'histoire. Qu'il n'essaie pas de prétendre qu'il ne voulait le traiter comme ça. Ils savaient très bien ce qu'ils faisaient tous les deux. (Et il sait bien que c'était un autre qu'il cherchait dans ses bras ce soir là – et lui ?)
« Je ne pense pas avoir besoin de te montrer la porte, right ? »
Un sourire, doux-amer. Un petit mensonge, par politesse.
Bambi se rhabille et montre la porte à Sweetie MDR DÉSOLÉE
Holiday
Agent double dose de Love
infirmier
dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Mer 30 Juin - 12:51
G H O S T
Sweetie aurait bien envie de tout casser mais il garde la face et parle juste trop mal puisqu'on lui a trop mal parlé, c'est rendu. Il se rhabille et s'en va. Il jure de se souvenir de Bambi (forcément pas en bien) comme une menace mais il préfère l'oublier, en vérité.
Non. Ça ne peut pas se dérouler ainsi. Ce n'est pas ainsi qu'il l'a prédit. Le tir n'est pas corrigé, comme il l'entendait. Ce n'est pas ce qu'il attendait. On n'attend plus rien de lui alors qu'on avait placé de grands espoirs. Il avait espoir de pouvoir exister. Mais on veut que son existence disparaisse et c'est dit très clairement.
Horrifié par les paroles, Lukas n'arrive pas à articuler la moindre syllabe, en dépit de lèvres prêtes à les former. Elles ne peuvent que balbutier. Et l'homme tremble, d'effroi comme de frissons. La solitude n'a jamais été aussi terrifiante qu'il en vient à honteusement se bercer lui-même, ses mains sur chaque bras. On s'est joués de lui, avec ce sourire narquois. Il n'a jamais vécu pareille humiliation, si bien qu'il a atteint un point de non-retour. Non, il ne peut plus rien rattraper, pas même la méchanceté remboursée qui traverse enfin ses mots.
Tu m'écœures.
Il reste sur ce simple fait le temps de se rhabiller. Il n'aime pas cet endroit. Il devrait donc le quitter le plus rapidement possible, comme on lui a demandé. Mais à mesure qu'il enfile ses vêtements, c'est comme s’il enfilait à nouveau le masque. Et la grimace qu'il venait de prononcer redevient ce maudit sourire ; celui qu’on aime plus. Et tu ne dois justement plus le voir de la même manière, à présent. C'est un sourire si fat et si faux, juste pour dissimuler l’insécurité que tu lui as fait traverser et qu’il traverse depuis, de toute façon, déjà quelques mois.
Merci de m’avoir fait perdre mon temps. Je m’en souviendrai.
C’est certain que tu n’aimes plus ce sourire, tant il est sarcastique. (Il ne veut pas se souvenir de toi.) C’est la meilleure façon pour lui de te quitter, ou plutôt de juste quitter le bâtiment puisque tu n’es rien pour lui. Il n’aime plus cet endroit mais qu’est-ce qu’il s’en fiche de toi. C’est en tout cas ce qu’il essaye de se dire pour que tu aies été plus franc que les autres sur à quel point il dérange. La franchise (lui) fait mal alors c’est probablement pour cette raison qu’il l’utilise à moitié. Comme on lui a fait mal, il ne veut pas non plus faire les choses à moitié. Toi et lui ne vouliez peut-être pas la voir, depuis le début de la soirée, cette moitié.
Alors Bambi est simplement épargné, bien trop rapidement. Sans aucune politesse puisqu’elles sont maintenant fantomatiques. Sans aucune histoire, la présence devient un spectre ; puisqu’il n’y a (eu) aucune histoire. Jamais rien n’a existé.
Bambi
Bambelove
libraire-ish
Viktor Nikiforov (Yuri on Ice) // Lust & Batou & Eight & Mum & Toba
Bambi
Jeu 8 Juil - 3:09
Sweetie & Bambi It's a date Novembre
Sweetie ajoute l'insulte à l'injure. Bambi reçoit le coup en un hochement de tête. Il n'y a plus de sourire sur son visage – même pas poli, même pas pour dissimuler le malaise. Il a assez fait semblant, et il a – en son sens – assez épargné la dignité de l'autre. Le reste ne lui appartient pas. Qu'il le trouve dégoûtant si ça lui chante, qu'il le haïsse. Lui ne bougera pas, ne le regardera même pas. Les yeux se sont voilés, comme la pièce que l'on éteint avant de filer dans l'obscurité. Bonne nuit Sweetie, ne rêve surtout pas à lui. Il te l'interdit.
Pourtant les oreilles guettent chacun de tes pas vers la sortie. T'arrêtes-tu ? Hésites-tu ? Non, non bien sûr que non. L'espérait-il ? Il refuse d'y penser. Seulement lorsque la porte se referme il se ranime. Vite, il verrouille. Le son du loquet fait tomber son cœur. Il tremble, il ne le réalise qu'en s'appuyant contre le bois. Il fait sombre, si sombre en ce mois de novembre, et il n'y a personne pour lui tenir la lumière. La librairie lui semble vide, et son souffle se répercute contre ses murs. Écho de sa solitude.
Ressaisis toi. Avant que l'émotion ne le surprenne encore. Avant qu'il ne réalise qu'il pleure l'autre toujours. Il n'est pas seul ce n'est pas vrai. Il a bien d'autres bras froids pour le consoler. Le reste, il n'en a rien à foutre.
Mais c'est le pas lourd qu'il retourne dans ses quartiers, inquiet du silence du règne autour de lui. Inquiet surtout de ce qu'il pourrait lui laisser entendre. Ce n'est pas une histoire, c'est une ritournelle. Et c'est le même refrain, encore, encore et encore qui le tient éveiller cette nuit.