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À mau chat, mau lion (Ft. Fawn) [xx/02/2020] [terminé]

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Silverfish
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Mar 12 Jan - 22:55

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
La grotte lugubre du diable de fer n'était pas pour la plupart un abri, l'hôte étant de ce dont on préférait fuir la table. Hélas, un monstre il était certes, mais seulement pour les adultes. Eux avaient le devoir de se sacrifier dans le labeur, et étaient nommés faibles ou indignes de respect s'ils ne suivaient pas l'exemple de Silverfish. Les enfants naturellement fuyaient à ces obligations, et au mauvais caractère du contremaître improvisé également puisque leur innocence les protège.

Il était bien des animaux qu'il abhorrait, du rat à l'humain moyen, mais le jeune chat n'était pas de ceux-là. Quelque chose de noble dans sa stature muette avait intrigué l'ours, l'avait adouci, fait rentrer les crocs. Lui qui avait été défiguré et tourmenté par les vices sadiques d'un destin moqueur pouvait, à défaut de transmettre ses gènes, transmettre sa sagesse. Fawn était certes encore trop jeune pour qu'il lui fasse tenir un frappe-devant, et encore moins la voir le manier, mais déjà peut-être il pouvait l'arracher des griffes veules et infertiles de son père pour lui enseigner quelques valeurs clés. La diligence, la noblesse d'esprit et la piété devaient nécessairement se travailler à l'enfance, son vécu en était son doute la preuve.

Le forgeron entendait la lourde porte pauvrement huilée grincer avec un hurlement métallique lent et continu, trouvait à peine le temps de se ruer vers son masque pour l'enfiler avant que quiconque ne puisse voir l'horreur terrée sous la montagne. Il avait bien une idée de qui l'avait interrompu dans ses labeurs, et lançait à la volée:

"Qui va là? Je n'ai pas de minutes à accorder aux commères et aux inutiles, casses-toi avant que je ne m'énerve vraiment."

Le silence presque saint que lui renvoyait sa propre demeure était formel, aussi il partait dénicher une ardoise et une craie à moitié consommée dans le fatras de ses outils. Son atelier était un chaos incohérent mais réfléchi, dont seul l'architecte pouvait comprendre la structure, aussi le géant se trouvait devant un problème de taille.

Il devait balayer de sa demi-vision encore fonctionnelle et puissamment myope l'ensemble de son territoire, l'œil déjà fatigué par la concentration et l'usure, et ce à travers un masque. N'ayant pas envie de se briser le cou pour scruter chaque centimètre carré de sol avec minutie, il partait simplement tirer son dernier projet hors d'un bain d'eau pour le remettre à chauffer. Puis, venait tranquillement s'asseoir au centre de la pièce sur un tabouret bas, fixant l'entrée, la lumière du jour.

Pourquoi même faire l'effort? Si la petite voulait lui tenir compagnie, qu'elle vienne donc d'elle-même le saluer.
Cinquante-septième texte: Jean-puelasueur à juste pas le courage de chercher Fawn avec son oeil défectueux, alors il s'asseoit :clown:
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Ven 15 Jan - 18:28
A mau chat, mau lion
Et voilà quelques semaines qu’elle s’est soudainement retrouvée ici, arrachée de sa nouvelle normalité du château de Blackwel où elle évoluait maintenant depuis quelques mois. Son père est depuis revenu dans son histoire, sans qu’elle ne sache pourquoi ni ne comprenne comment. Oh bien sûr, elle fut heureuse de le revoir après ces mois d’absence - elle les lui a également reproché, pourquoi tu n’es pas revenu plus tôt ? pourquoi tu m’as abandonnée ? mais c’est qu’il n’a pas non plus réussi à répondre, son paternel. Lui-même ne l’explique pas il est vrai.

Et pire que tout, il l’a sorti du château.
L’amener ici avec lui.
Et ça aussi, elle compte bien lui faire payer.

Alors la voilà redevenue peste, qui s’enfuit et se fait entendre malgré le fait qu’elle ne pipe mot. Aujourd’hui elle a séché l’école, quel intérêt d’y mettre les pieds, elle n’a que faire de l’enseignement des mathématiques ou de la géographie. Elle, elle dessine dans les marges de son cahier et sculpte les rares bouts de gommes qu’elle peut trouver. C’est donc en toute conscience qu’elle a décidé aujourd’hui de n’y mettre les pieds et elle sait qu’elle doit désormais se cacher, éviter la punition de la part de ses profs barbants ou de son père - pour lui, elle n’aura qu’à lui faire les yeux doux et tout sera pardonné.

Et c’est ici qu’elle est venue se réfugier.

Pousser la lourde porte en fer, la faire grincer sans même s’en rendre compte, balayer de ses yeux curieux outils et métaux, se laisser happer par la chaleur de l’endroit - c’est ce qu’apprécie les félin, n’est-ce pas ? Et surtout se cacher là où personne n’osait habituellement aller, elle avait bien remarqué que tous semblaient plus ou moins éviter ce lieu. Parfait à ces yeux.

Elle n’entend pas ce que le géant de métal dit, elle n’entend ni ses pas ni ses mots ni son ton qui lui somme de sortir de sa cachette. Sous un plan de travail elle s’est réfugiée plus tôt, échappant de peu au regard inquisiteur de l’habitant du lieu et alors qu’elle voit sous ses yeux la lourdeur de ses pas se rapprocher, elle décide de bouger. Que ferait-il si jamais il la trouvait ici, voilà une question pertinente qu’elle se pose désormais. Car si elle veut fuir la punition, ce n’est pas pour que l’on la ramène immédiatement dans la fosse aux lions à peine fut-elle découverte.

Mais dans ses mouvements incohérents, elle n’entend pas qu’au-dessus d’elle se meuvent quelques outils de métal, qui grincent et claquent, tintent et résonnent entre les murs. Elle, elle se contente de rattraper son sac à dos et de courir d’un pas agile à l’autre bout de l’atelier avant de croiser enfin le regard du colosse de métal, de se stopper net et de le fixer dans le blanc des yeux - ou des trous de son masque inquiétant - comme un chaton pris en flagrant délit.


Résumé:
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Ven 15 Jan - 22:44

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
Il ne lui fallait pas plus d'un cliquetis pour braquer sa mirette dans la bonne direction. Quitte à ne pas les entendre, autant ne pas les faire naître, enfin. Il en avait vu des chats, parfois, et peu étaient aussi bruyants. Ce n'eut pas été si grave si la petite avait eu la présence d'esprit de rester cachée. La discernant comme on verrait un gorille adulte dans une crèche de nains, il haussait imperceptiblement des sourcils amusés.

"Trouvée..." Il lâchait platement, plus pour lui-même que l'altérité, déjà conscient depuis quelques temps de ses dysfonctionnements auditifs. Il l'avait même aperçue plus d'une fois en déplaçant ses merveilles d'acier, mais jamais approchée. Toute personne pénétrant sa retraite sans même s'annoncer devait en temps normal être insultée copieusement et menée à la sortie, tenue par les épaules ou frappée par des boules de cuivre ou de plomb mystérieusement rendues volantes. Hélas, le statut d'enfant inconscient de la dureté de ce monde rendait Fawn pardonnable et graciée, aussi personne ne se verrait traité de démon veule aujourd'hui.

Prenant le temps de guetter toute réaction quelque secondes, pour signifier par ailleurs son pacifisme dans le faux-conflit qui se présentait, il se lassait enfin de voir que l'intruse était figée sur place, comme frappée d'une foudre invisible. N'y tenant plus, et prétendant que tout était normal en somme, Silverfish tentait de communiquer avec la petite chose étrange. Gribouillant sans soin aucun quelques mots sur sa propre ardoise, il exposait avec une curiosité nouvelle, presque enjouée, peu naturelle pour son être de sueur et de douleur, une question innocente pour l'un, angoissante pour l'autre.

"Que me vaut l'honneur de votre visite?"

Bien entendu, le titan comprenait que la venue du chat patent n'avait rien de naturelle, et cachait un dessein plus honteux que l'envie de discuter avec un presque-humain empestant la rouille. Alors, il se faisait petit, tombait les épaules, tentait au mieux de contenir son aura de menace naturelle et dissimulant autant que le permettait le mystère du masque cette trace de haine générale qui hantait son regard.

Quelque chose l'intriguait lourdement en réalité: elle devait probablement avoir déjà eu vent de la réputation désastreuse et méritée du démiurge des volcans, ou même compris facilement que tout le monde fuyait son palais grandiose. Pourquoi venir se terrer et disparaître ici, dans ces ombres dangereuses, et non pas auprès de son incapable baveux de père? La question même amusait Viktor, peut-être parce que la réponse s'y trouvait. Ou alors elle était autre, et de celles qui plaisaient plus le monstre, se pourrait-il que sa renommée soit précisément ce qui avait attiré une jeunesse avide de modèles sains à adorer? Naturellement, il ne faisait que fantasmer la deuxième possibilité, mais y trouvait une satisfaction infinie.  
Cinquante-neuvième texte: Jean-feuxderoute la surprend, effectivement :clown: Et lui demande quand même ce qu'elle fait dans son atelier avant de la rendre aux autorités compétentes
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Lun 18 Jan - 11:56
A mau chat, mau lion
C’est qu’il a l’air inquiétant sous son lourd masque de plomb, jamais elle n’en a vu l’intérieur, son propriétaire prend bien soin de l’éviter il est vrai. Et depuis sa récente arrivée, elle a bien évidemment entendu parler du géant de métal retranché dans sa caverne d’acier, occupé à marteler le fer et le cuivre. Tous semblent le craindre mais Maxime, elle, ne craint rien ni personne. Sauf les fantômes et les ombres. C’est donc par ici qu’elle est venue se réfugier, car personne ne viendrait l’y chercher mais tomber sous les mirettes de plombs de l’occupant des lieux ne faisait pas parti de son génialissime plan. Alors elle se fige dans un moment de surprise, et son esprit à toute allure tourne derrière ses yeux.

Trouver une solution.
Vite et bien.

Et telle ne fut pas sa surprise de le voir griffonner sur une plaque d’ardoise d’une craie probablement grinçante et peu agréable à l’oreille de quiconque entend. Des quelques mètres qui les séparent, elle tente de lire ces mots grossièrement écrits, elle qui a l’habitude des lettres rondes et soignées de ses maîtres d’école, elle peine à lire l’écriture d’un adulte lambda. Oh, elle finit bien par y parvenir et c’est d’un réflexe qu’elle cherche le contact de ses lèvres pour essayer de les lire, mais elles restent définitivement invisibles sous le lourd masque de métal qu’il porte devant sa face.

Elle ne peut décemment pas lui dire la vérité quant à sa présence dans son antre, car elle tente d’échapper à la punition de ses professeurs - et possiblement celle de son père bien qu’elle sache qu’elle pourra sans peine l’éviter. Alors son esprit d’enfant turbulent trouve très rapidement ce qu’elle doit lui répondre. Une technique souvent testée, jamais égalée, fonctionnant la plupart du temps tant les adultes tous se ressemblent. Elle commence à lui signer, son ardoise se trouve dans les profondeurs de son propre sac à dos mais finalement, devant l’incompréhension probable du géant, elle finit par aller la chercher pour à son tour y noter ses mots.

Des mots qu’elle prend le temps de réfléchir et de soigner.
Sous ses airs d’enfant qui peine encore à écrire.

- On m’a souvent parlé de ce qui se faisait dans l’atelier. J’étais curieuse donc j’ai voulu venir voir de moi-même. J’espère que je ne dérange pas.

Voilà ses mots écrits, ni trop ni pas assez, d’une pseudo-politesse confuse. Elle finit par s’approcher du géant, d’un pas assuré dans lequel ne se dévoile la crainte qu’il lui inspire. Comme elle écrit petit, elle la lui tend, cette ardoise en plastique où s’étalent des mots écrits d’un feutre vert - le seul qu’elle soit parvenue à récupérer après la tempête.

Et elle espère au fond d’elle qu’il ne la saisisse pas par le col pour l’éloigner de ce lieu qui est le sien.


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Silverfish
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Mar 19 Jan - 17:06

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
C'était très dur à croire, tant même qu'il ne tombait pas dans le panneau une seule seconde. Que des paresseux de l'extérieur aient assez parlé du divin mont pour provoquer une telle curiosité chez un enfant tenait du délire, d'autant plus qu'il aurait tout fallu écrire pour lui raconter un fragment de conte. Seulement, quelque chose dans la détermination innocente de la petite faisait d'elle une sorte d'intruse tolérable, une indésirable pardonnée. Comprenant bien vite que des petites fouines devaient déjà être sur ses talons pour tenter de la débusquer, il griffonait à la hâte quelques mots avant de poser l'ardoise et de se lever.

"Observe donc, mais ce que tu verras devra rester secret. Les gens de dehors ne méritent pas de savoir."

Alors il partait à grandes enjambées fermer autant que le permettait son verrou cassé la porte du son antre. Il avait été décidé par d'autres autorités qu'il n'avait pas le droit de la fortifier, par souci de transparence et de bonne coopération, paraît-il. D'un geste maladroit de la main, il invitait le jeune chat à suivre ses pas de géants.

Elle semblait avoir le caractère pour de toute manière, alors il se devait de la hisser sur son épaule, que sa gloire soit aussi grande que celle du colosse dans trente ans seulement. Indélicatement, il déplaçait des pinces hors d'un cageot en bois pour y poser une fine couche de film plastique, et la posa sur une sorte de trépied bas pour laisser l'invitée observer le déroulement même d'un miracle. Chauffant une minuscule poêlée de plomb coupé à l'étain pendant quelques minutes (hors de sa vue et de sa portée, un accident serait plus que malheureux), il revenait s'agenouiller, une petite pique d'acier à la main. Versant d'abord une flaque informe de plomb fondu, il inspirait profondément et se concentrait plus intensément qu'en temps normal. Puis, quand la petite masse de métal prenait une température qui lui plaisait plus, il venait la pousser, l'étaler, l'amincir délicatement.

Alors naquit un être presque vivant, formé par un dieu bienveillant. Un petit chat de plomb, dont seulement trois pattes semblaient partager une taille commune, et possédant manifestement des oreilles démesurées, peut-être ces dernières avaient pris de leur volume à la queue qui semblaient bien courte. Le cadeau n'était pas parfait cependant, alors Silverfish attendait patiemment qu'il refroidisse pour y percer un trou, et faire glisser un anneau de porte-clés dans le dos du pauvre félin.

Alors vint le vrai acte digne du démiurge qu'il était: le don. Tendant la main avec autant de bienveillance que permettait d'en véhiculer son masque, il faisait légèrement trembler l'homoncule-chat, faisant danser une vitalité fictive dans sa figure immobile. C'était peu pour lui, mais peut-être bien plus aux yeux d'une âme aussi jeune.
Soixante-deuxième: Jean-parfoisgentil comprend plus ou moins que Fawn fuit des gens, alors il ferme la porte et fait un chat \o/
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Jeu 21 Jan - 16:26
A mau chat, mau lion
Il est d’un gigantisme impressionnant, alors elle le regarde d’en bas, du bas de son mètre vingt-sept tandis sue lui culmine à presque deux mètres de hauteur. Et elle sent ses pas résonner entre les murs de l’atelier, de la forge, à défaut de les entendre réellement elle les sent vibrer sous ses pieds. Alors qu’il s’en va fermer la lourde porte de la forge, elle jette un dernier regard à son ardoise, un sourcil à demi-haussé dans une expression dubitative, bien peu convaincue. Quel genre de secrets peut-il bien cacher ici pour que quiconque de l’extérieur ne puisse les voir.

Ça l’intrigue.
Petit chat curieux.

C’est cette même expression qui se peint dans ses yeux lorsqu’il la mène à l’autre bout de l’atelier, elle jette son regard partout et nulle part à la fois, captant le moindre petit recoin et lueur reflétée sur les outils de métal ou d’alliage fondu. Ce qui brille attire encore son regard d’enfant, et ce qui se forme attire son intérêt créatif. Car encore elle se sert de gomme ou de pâte à modeler pour sculpter ses idées, après les avoir longuement dessiné et recommencé, sous tous les angles et sous toutes les coutures. Alors voir le petit chat d’étain prendre lentement forme sous ses yeux la fascine, une lueur dans le fond de son regard s’illumine. Mais également elle se demande s’il n’a pas eu vent de son arrivée ici, de ce qu’elle est, de comment elle est. Les chats, toujours les chats. Non pas qu’elle s’en plaigne.

Lorsque le petit chat de métal atterrit dans le creux de sa main, elle le soulève un moment par le porte-clef, l’observe et l’examine. Et finalement, la voilà qui retire de son dos le sac qu’elle porte sur ses épaules et elle y attache - avec un peu de peine tout de même - et elle l’y accroche à l’attache de sa fermeture Eclair. Puis elle lui montre, un sourire à pleines dents traversant sa face d’une oreille à l’autre.

Elle devrait sécher l’école plus souvent.
Qu’elle songe derrière ce sourire innocent.

- Tu m’apprends ? qu’elle lui demande soudainement, après avoir récupéré dans le ventre de son sac sa précieuse ardoise, après avoir passé quelques secondes à y noter ces mots.

Dis-lui non, s’il te plaît. Explique-lui également pourquoi elle ne pourrait pas. Car tu sais, elle veut faire la grande, elle veut tout savoir et tout comprendre mais elle garde encore des mains d’enfant. Habile, il est vrai qu’elle l’est mais probablement pas avec du métal brûlant entre les doigts.


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Jeu 21 Jan - 23:02

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
Bien qu'il soit détesté et frappé d'infamie parmi les paresseux, il parvenait encore à paraître suffisamment amical aux plus petits, il semblerait. C'était assez pour lui faire comprendre qu'il n'était pas l'anomalie, qu'il n'avait jamais été la bête noire du troupeau. Les faits était là ainsi: l'innocence même fuyait le reste, les Autres, pour se réfugier auprès d'un gardien noble. Quelle autre preuve fallait-il? Il avait toujours eu raison de se surmener, et de cracher sur ceux qui refusent de le faire par confort malgré le contexte gravissime.

La demande était touchante, mignonne et innocente, mais le forgeron n'était ni un professeur, ni un abruti complet. Il serrait les dents en se résignant à devoir faire mourir les petites étoiles dansantes dans le cosmos des yeux d'une enfant, dans un univers de possibilités. Il secouait la tête, et allait chercher son ardoise pour tenter de la ramener à la raison. Écrivant encore plus petit, et encore plus moche pour peu que cela soit encore possible, il s'expliquait la mort dans l'âme.

"Je ne peux pas. Et tu comprendras pourquoi si tu parviens à répondre à cette énigme:
Toi qui porte des pansements quand tu te fais mal, cache ta peau blessée. Que puis-je cacher, avec mon masque?"


Ce n'était certes pas la plus difficile des questions déjà posées à l'humanité, mais un enfant ne méritait pas bien plus compliqué.

Plus que l'énigme en réalité, ses bandages devaient parler pour le reste. Cependant, il fallait lui faire comprendre que tout potentiel se développe, et que l'incapacité n'est qu'un état de transition. Alors il attrapait sur un établi derrière lui deux gants en tissu épais, et les posait devant la gamine. Ce n'était pas les siens, il ne se rappelait pas même de comment il avait pu finir par les posséder, mais les avait gardé en espérant qu'on lui offre enfin l'apprenti qu'il méritait. Le message était clair: elle pourrait apprendre par le geste le jour même où elle saurait les porter. Jusque-là, ses yeux avaient à satisfaire sa curiosité juvénile.
Soixante-quatrième: Jean-paternel est pas assez con pour lui dire oui :clown: mais signifie que plus tard, peut-être.
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Ven 29 Jan - 15:45
A mau chat, mau lion
Non.
Non ?

Personne ne lui dit jamais non, car elle sait user de ses charmes d’enfant, la peste, à faire les yeux doux et à battre des cils et toujours cette fourbe technique fonctionne, surtout auprès de son paternel qui est par ailleurs sa principale victime. Mais alors qu’elle commence à s’offusquer de cette réponse qui ne lui convient guère, les quelques mots suivants à la fois l’apaisent et la terrifient sans qu’elle n’ose le montrer. Et d’ailleurs la voilà qui reprend sa fidèle ardoise pour y noter ses remarques.

- Je mets pas de pansement, c’est pour les bébés !

Voilà ce qu’elle argue, aux mots levés par-dessus sa tête et à son regard conquérant. Non, Maxime n’est plus une enfant, du moins à ses yeux elle ne veut plus être considérer comme telle bien qu’encore elle pleure quand elle se blesse ou qu’elle craint le noir et les tempêtes.

Et d’ailleurs, la voilà qui saisit les gants tendus, comme si elle voulait prouver que déjà elle est à même de les porter. Elle les enfile sur ses fines mains d’enfant. Mais les doigts du gant retombent mollement au bout de sa paume, un de chaque côté et en quinconce alors qu’elle les fixe un court instant d’un air dépité.

Elle fronce les sourcils.
Elle est bien trop petite.

Mais qu’importe, son désir reste le même, et alors qu’elle retire les gants - peut-être d’un air un poil rageur - elle reporte son attention sur le reste de l’atelier, de la forge et des outils, son regard attiré par tout ce qui peut bien y luire. Et elle questionne, de mots de son ardoise et de son feutre vert.

- C’est quoi ça ?

Elle te montre du doigt une espèce de gros marteau dont un bout est plat et l’autre tranchant, à côté dune tenaille dont elle connaît déjà le nom - son père parfois avait ce genre d’outils lorsqu’il voulait bricoler dans l’appartement et d’autres parfois lorsqu’il travaillait dans les arbres et les fleurs.

Mais avant que vraiment tu puisses répondre, elle s’en détourne.
Un autre outil a attiré son regard.
Alors à nouveau elle écrit.

- Et ça ?

C’est cette fois une espèce de gros marteau creusé en son centre qu’elle pointe.


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Sam 30 Jan - 1:11

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
Silverfish avait bien du mal à faire la différence entre un bébé et le presqu'humain qui s'agitait devant lui, mais il avait rarement vu des bébés écrire, alors peut-être la nuance s'imposait. Hélas, elle se faisait extrêmement floue alors que la petite tentait d'enfiler les gants de travail qu'on lui avait tendus.

Quelque part, il n'était pas plus mal que le brûlé ne porte un masque. Il dissimulait habilement ses clignements rapides et incompréhensifs d'yeux, ainsi que la grimace moqueuse qu'il commençait à se dessiner sur son visage d'ordinaire si fermé. Après tout, il ne pouvait rien reprocher à un enfant, alors pourquoi ne pas l'apprécier à sa juste valeur? Fawn réveillait quelque chose ne lui, l'instinct paternel qu'il avait refoulé et enterré, résigné à vivre un pèlerinage d'estropié. Alors il se levait, reprenait son ardoise, et tentait d'expliquer en des mots simples qu'il pouvait à la force de ses bras trancher de l'acier chauffé sans paraître hypocrite, puis la curiosité du chat ne le tua certes pas, mais lui fit poser une question des plus gênantes.

Elle avait trouvé son marteau à inertie. C'était un comble en réalité, puisque lui l'avait cherché pendant quelques temps, puis abandonné en se convaincant qu'il finirait bien par le retrouver un jour. Avec une rapidité rare, il l'empoignait pour le fourrer dans le premier tiroir à sa portée, et le couvrir de quelques couches de chiffons. Il ne pouvait quand même pas avouer qu'un tel outil lui servait à recycler des munitions défectueuses par peur de la voir le répéter ailleurs, alors il effaçait ce qu'il écrivait précédemment, et tentait de se tirer de ce mauvais pas.

"Celui-là sera notre petit secret, je te dirais comment il marche si tu es sage."

Mais peut-être était-ce trop tard, fermer la boîte de pandore ne la remplit pas pour autant. Il pariait alors sur la mémoire vive et instantanée, éphémère, propre à l'enfance pour le sauver. Si quelconque parmi les responsables Greens apprenait qu'il avait passé plusieurs heures par semaine à confectionner des balles pour un chevalier, qui sait quels problèmes pourraient bien en découler? Ne pouvant plus cligner du bon œil, il portait simplement son index sur ses lèvres de fer, espérant sceller à jamais le sujet par le geste. Par chance, il était au moins certain d'avoir eu la présence d'esprit de cache les caisses de foin et de plomb plus intelligemment, là où un gamin prépubère aurait peut-être l'ingéniosité mais non la force physique suffisante pour les déterrer.

Enfin, il prenait conscience qu'il n'avait jamais laissé qui que ce soit farfouiller autant dans ses affaires. Lui qui dormait en réalité dans une sorte de lit fait de tissus abandonnés sur un sommier fait main n'avait certes pas de nombreux secrets à garder, mais ne montrait-il pas déjà trop de sa personne? La bible qui semblait traîner dans un coin, et en réalité ne prenait pas un grain de poussière, ses gâteaux préférés dont il traitait chaque pièce comme une bénédiction avant de finir de vider les quelques paquets restants.

Incertain de comment il devait traiter une telle intrusion, le titan effaçait son baratin précédent pour transmettre un peu de sa sagesse.

"L'outil le plus important d'une forge n'est pas en fer, c'est le forgeron. Si tu veux l'être un jour, il faudra déjà manger tes légumes pour grandir."

Les mots s'écrivaient naturellement, il se surprenait lui-même. Quelque part, devoir communiquer simplement avec un esprit innocent le faisait retomber de son trône fantasmé, le rendait humain. Oh, notre démiurge d'acier aimait cette sensation, mais ne la comprenait pas ainsi.
Soixante-et-onzième texte `\o/: Jean-CHUTTOUCHEPASÇA cache son marteau à inertie pour pas avouer qu'il fait des munitions en scred :clown: et il tente d'enseigner un peu de morale à fawn. Et HRP, j'ai jamais entendu le terme une chasse alors j'ai cru comprendre que c'était un marteau à inertie, du coup si c'est pas ça je réécrirai le tout D:
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Mar 2 Fév - 12:42
A mau chat, mau lion
Oh, c’est bien rapidement que le forgeron se saisit de ce marteau bizarre, il le range en un lieu d’apparence inaccessible et l’évoque comme un secret entre eux-deux si jamais elle sait tenir sa langue. Mais Fawn, tout ce qui l’intéresse c’est bien évidemment d’aller le chercher, de trouver un moyen pour le retirer de son tiroir en hauteur. Alors elle le fixe de ses yeux innocents d’enfant, sourire léger sur les traits mais derrière son crâne s’agite son cerveau et imagination, trouver de quoi monter, trouver de quoi obtenir ce secret alors que même elle ne sait à quoi peut bien servir ce marteau étrange.

Alors elle sourit largement.
Elle pose elle-aussi ses doigts sur ses lèvres.
Et dans son dos les phalanges croisées.

Mais elle hausse un sourcil en lisant la réponse rédigée sur l’ardoise à la craie. Car c’est qu’elle mange bien assez de légumes depuis la tempête, il n’y a presque que ça maintenant aux repas. Alors c’est avec beaucoup de pragmatisme qu’elle se met à son tour à rédiger ses mots.

- Il y a que ça à la cantine, des légumes.

La sagesse que tu as voulu lui transmettre s’est bien rapidement envolée, après tout elle reste une enfant avec un brin d’insolence. Oh, c’est qu’il faut la dompter la petite, même si elle pourra peut-être plus facilement se laisser faire car tu as dans ton atelier quelques éléments qui pourraient l’intéresser - des vis et des outils, de quoi construire ses pièges à adultes pour le reste de la bande d’enfants. Alors peut-être sera-t-elle plus malléable uniquement pour que tu lui fournisses ce qu’elle souhaite en plus d’un abri le temps que passent les envies de punition de ses professeurs.

- Mais j’aime bien les légumes.

Voilà ce qu’elle rajoute donc à la suite de ses mots écrits plus tôt, après tout ça la change des pâtes ou du riz, des plats préparés ou des boites de conserve. Après tout ses parents n’étaient pas des plus aisés, alors cela se ressentait évidemment sur les repas, bien que jamais elle ne s’en soit réellement compte - ses parents faisaient en sorte qu’elle ait une vie la plus normale possible, il est vrai.

- J’espère que je grandirais.

En vérité, elle est encore dans cette phase d’espoir mais jamais ses parents n’ont été des géants alors qu’importe la quantité de légumes qu’elle ingurgitera, jamais elle n’atteindra le mètre quarte-vingts.

- Comment t’as fait pour être aussi grand, toi ?


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Mer 3 Fév - 10:33

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
Si au moins les paresseux qui l'entouraient avait fait quelque chose de bois une fois dans leur vie, c'était bien d'intégrer les légumes cultivés au menu de la cantine. Après tout, il n'y avait jamais mis un pied, préférant manger seul et bénir son repas sans devoir le partager aux autres. Hélas, elle n'avait peut-être pas encore l'âge de trouver son indépendance alimentaire, aussi il était absurde de lui apprendre aussi jeune l'importance du calme lors du repas.

Pour ce qui était question de la taille cependant, le colosse avait deux réponses à formuler pour être sincère, mais aucune ne lui faisait plaisir à écrire. Il n'avait quand même pas le droit d'écraser les rêves d'une jeune fille à grands coups d'enseignements génétiques et physiologiques, il lui fallait un échappatoire. Quelques lourdes gouttes de sueur vinrent couler imperceptiblement sur sa joue, alors qu'il tentait de cogiter avec les quelques neurones gentils qui traînaient au fond de son crâne pour que la réponse soit acceptable par un enfant. Perdu, désorienté, incapable de trouver son bonheur dans son esprit même, il décidait de jouer le jeu et de mentir, de manière gravissime, empoignant l'ardoise avec une résignation cachée.

"Je suis devenu grand en travaillant très fort et longtemps, en commençant tôt aussi."

C'était vague, général, et cachait un fond de vérité en somme puisque la musculature ferme du haut de son corps avait été forgée par le labeur, peut-être la gamine l'enviait elle aussi. Il pouvait bien se retenir d'admettre que ses jambes accumulaient plus de gras que nécessaire en conséquence, de sorte à ce que personne ne le sache jamais. Par contre, quelque chose manquait à sa réponse sans que Viktor ne sache vraiment quoi, une information clé qui devait le différencier de tous les autres humains normaux, des tous les petits. Se remémorant un visage antagoniste, il effaçait sa réponse pour y apporter un angle nouveau.

"Il faut travailler avec ses mains pour grandir. Ceux qui travaillent avec la tête sont toujours petits et finissent avec des lunettes"

Fawn pouvait bien finir par porter des lunettes aussi à l'avenir, il changerait alors de discours en temps et en heure. C'était avant tout ça, la beauté et la malédiction de l'enfance: être capable de tout croire. Par chance, le forgeron était encore bienveillant, et le sera probablement à jamais tant qu'il est question de petits humains. Avant de commettre une faute grave et de se retrouver avec des adultes mécontents sur le dos, Viktor se permettait encore de compléter ses réponses fragmentées.

"Avant de travailler véritablement, il faut atteindre la puberté cependant. Jusque là, profite de la vie, tu ne grandiras pas avant"

De tous les savoirs acquis qu'il avait partagé dans sa vie, la dernière phrase était l'un des plus certains.
Soixante-treizième texte \o/: Jean-2m10 essaie de lui expliquer qu'on grandit en travaillant pour pas briser ses rêves :clown: Mais qu'elle doit pas encore travailler pour pas que papa se pointe KZEJGFZLEGZRG
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Sam 6 Fév - 12:20
A mau chat, mau lion
Travailler ?
Cette réponse ne lui plaît guère.
Travailler de ses mains ?
Encore pire.

Car il est vrai que Fawn, si elle possède cet esprit manuel et cette dextérité propre l’enfance, elle aime encore réfléchir des heures durant à ses projets, parfois irréalisables il est vrai. Elle a de cela cet amour des chiffres et des schémas, et déjà la satisfaction de voir aboutir l’œuvre à laquelle elle a songé durant des heures et parfois même des jours. C’est en cela que la conception de ces “pièges à adultes” la comble, car elle aime voir son travail et sa réflexion fonctionner sous ses yeux émerveillés - et sous les cris de rage de la pauvre victime prise au piège jusqu’à ce que le groupe d’enfants ne daigne la délivrer.

Elle se fiche bien de finir avec des lunettes. Pour elle c’est un accessoire merveilleux, apable de réparer les maladies des yeux. Oh, ce qu’elle aurait aimé avoir les mêmes engins pour ses oreilles, pour entendre ce que vous, les autres, vous entendez. Mais elle a déjà vu ses parents dire que c’était bien trop cher, et désormais elle n’a plus vraiment d’espoir d’un jour en porter.

Elle vous jalouse souvent, tu sais ?

- Bah plus tard moi, je construirai plein de super machines !

Et elle te tend ça avec son air bien trop sûr d’elle pour une enfant de cet âge, il serait idiot de ne pas songer à cet instant qu’elle a un avenir tout tracé chez les inventeurs des Greens si jamais elle reste à vos côtés en grandissant. Imaginer des engins et les fabriquer des ses doigts. Elle s’imagine bédéiste ou animatrice il est vrai. Mais est-ce que ce monde nouveau les acceptera aussi facilement que l’ancien ? Ou ne devrait-elle garder ces lubies qu’en loisir ?

Elle n’y pense pas encore.
Elle est bien trop jeune, il est vrai.

Et c’est ta remarque sur le fait de profiter de la vie qui la ramène sur terre un moment. Dehors, les bruits de pas inquisiteurs se sont calmés, si encore on la cherche, ils doivent être loin désormais. Et puis elle a promis aux enfants du château de venir les voir aujourd’hui. Ou du moins d’essayer, il est vrai. Oui, elle compte s’enfuir sans le dire à personne et espérer rentrer sans qu’on ne l’ait remarqué. D’ailleurs, même à toi elle ne le dit pas.

- Je voulais aller voir des amis.

Fortnite est un ami.
Pissenlit l’est un peu moins.

- Je reviendrai te voir. T’as l’air d’être toujours tout seul ici et puis c’est tout moche et froid, alors j’amènerai de la décoration.

La franchise soudaine.

Elle reviendra, dit-elle, ce n’est ni une demande ni un souhait. Mais bien une affirmation, car que tu le veuilles ou non, elle reviendra ici avec des paillettes et des dessins, et peut-être même des origamis en forme de chat, pour égayer un peu l’endroit lugubre dans lequel il vit.


Résumé:
Silverfish
xXDark-JesusXx
xXDark-JesusXx
Métier Forgeron, bâtisseur.
Avatar Lépreux, Darkest Dungeon.
Silverfish
Silverfish
Dim 7 Fév - 22:20

À mau chat, mau lion.
Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.
Il n'avait pas son mot à dire, c'est ça? Elle se retournait et s'en allait déjà, alors qu'il tentait rapidement d'écrire que la solitude est une bénédiction. Trop tard hélas, la petite silhouette se faufilait déjà entre la porte et son encadrement, avec une vigilance étrange.

Le forgeron se sentait quelque part maudit. Combien d'horreur multicolores allaient-elles pouvoir ramener avec fierté pour les attacher à tout ce qui dépasse, combien de babioles en plastiques représentant des personnages qu'il n'a jamais connus? Mais pouvait-il seulement les refuser, devait-il briser les rêves et espoir d'un enfant? Avec amertume, il devait accepter qu'une fillette avait plus d'autorité morale sur sa personne que des prétendus supérieurs. Ça n'était pas plus mal en réalité, l'enfant étant par essence à ses yeux libre de tout vice.

Silverfish finissait par envier cette insouciance, à en sentir le manque, cette liberté fausse, perçue par un esprit ne voyant pas assez loin pour apercevoir les barreaux. Lui-même avait du mal à se raccrocher à des souvenirs joyeux de jeunesse, le retour à la réalité et à son isolation était percutant. Tant pis, il se retournait vers l'acier qui chauffait tranquillement. Il avait un rôle à jouer, une légende à construire, au diable le bonheur. Alors il travaillait, attendait la prochaine visite secrètement, et travaillait, prisonnier de ses propres démons et anges.
J'ai perdu le compte, résumé: Jean-incel réalise qu'il a pas été heureux dans sa jeunesse et bad :clown: Du coup je marque ça comme fini? Si tu veux répondre encore mp moi D:
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À mau chat, mau lion (Ft. Fawn) [xx/02/2020] [terminé]
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