eight s’était rarement senti aussi épuisé pourtant il avait pas fait tant de choses que ça aujourd’hui - il avait travaillé (si on peut appeler de la sorte l’action d’attendre le cul posé sur une chaise que le temps passe) pris sa pause une très longue pause avec roméo et il s’était retrouvé par pure curiosité dans un bâtiment dans lequel il aurait maintenant préféré n’avoir jamais mis les pieds
il a encore du mal à digérer l’expérience - cette sensation bizarre d’être soi-même et quelqu’un d’autre à la fois et l’incompréhension - parce qu’il n’y a que des questions pas une seule réponse que des pourquoi et des comment c’est impossible qu’il ne peut pas s’empêcher de continuer à penser - parce que c’est la vérité on ne peut pas voyager dans le passé on ne peut pas on ne peut pas on ne peut pas alors putain c’était quoi ce merdier ? il en frapperait son bureau de frustration si il était pas aussi fatigué c’est épuisant d’être perdu et à moitié paniqué il a juste envie de dormir eight mais son cerveau refuse de s’arrêter c’est trop c’est trop c’est t r o p
avachi sur la réception il aurait sûrement été à deux doigts de tomber si les roues de sa chaise de bureau arrivaient encore à rouler - ça a souvent des inconvénients mais faut voir les avantages où ils sont (ça va aller) la tête sur les bras les yeux dans le vague c’est à peine s’il entend quelqu’un arriver quand il réalise enfin il laisse échapper un soupir se redresse un peu et puis s’étire avant de se laisser retomber lourdement dans la même position qu’il avait juste avant
eh, gambit.
(faut juste agir comme d’habitude alan tout est normal ça va aller)
tu veux pas me faire un café ? jui grave fatigué.
petit résumé des familles : ○ eight revient à l'hosto toujours en pls de sa visite du two whales dinners ○ il est en pls sur le bureau avant que gambit n'arrive dans le hall ○ il essaye de la jouer cool mais il est clairement pas bien voilà voilà
Gambit
intello grinch
Infirmière
Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
Gambit
Mar 12 Mai - 12:45
vendredi 17 avril 2020 - hôpital -
eight
X
gambit
His head is full of shadows
Gambit says: im gonna catch it.
Le soir est déjà là. Gambit grogne. Emmêlée dans plusieurs plaids, la nuque brisée sur l’accoudoir du vieux canapé qui lui sert de lit, elle essaye vainement de dormir après une garde trop longue. Le jour, la nuit, des concepts qui lui passent loin au dessus de la tête. Elle tourne et vire sur le cuir usé - troué à un endroit - et s’impatiente des couvertures qui lui capturent péniblement les jambes et tirent dessus. Elle se retourne alors encore plus vivement, excédée, et, mésestimant la largeur de l’assise, chute sur le sol dur. “ah mais.. nique-toi sale bâtard de canapé de merde putain…”
Ce n’est pas ce qui manque pourtant, les lits. Il y en a plusieurs inutilisés dans les chambres épargnées par la catastrophe mais l’idée la rebute, la bloque. Elle déteste se trouver à la place de ses patients ; aussi avait-elle préféré récupérer le vieux canapé d’une des salles de repos pour aménager sa chambre de fortune.
Après plusieurs minutes à fixer le plafond, à tenter de déterminer si elle pourrait, ou non, s’endormir là, par terre, elle finit par renoncer. Elle se redresse en maugréant et en maudissant les mères de parfaits inconnus avant de se lever pour s’examiner à la lueur d’un néon fatigué dans la glace de la petite salle d’eau de la chambre. Elle a le teint gris ; elle suit du bout des doigts les cernes légèrement violacés qui pendent à ses yeux. Elle soupire avant de tapoter sans ménagement ses joues, histoire de se réveiller en stimulant l’afflux sanguin. Puis, sans plus de manières que ça, elle sort, décidée à s’aérer un peu la tête, sans un regard pour son accoutrement - pour le moins discutable.
Elle remonte une artère de couloir jusqu’à l’escalier de secours pour rejoindre le grand hall. L’espèce de peignoir à carreau bordeau délavé qu’elle porte vole à sa suite, et termine de gommer les formes déjà pauvres, masquées par son jogging et son t-shirt trop grands. Les claquettes de piscine qu’elle a aux pieds avec une paire de chaussettes dépareillées résonnent dans la cage d’escalier. Elle a l’air de rien ; mais elle s’en fout. Elle fumerait bien une clope. Elle vérifie dans ses poches : il n’y en a même pas une qui traîne là.
Elle fait finalement irruption dans le hall assombri par la nuit qui tombe. Elle trouve, comme souvent, la silhouette du réceptionniste importun et espiègle avachie là et elle le salue machinalement quand il l’apostrophe lui-même.“Yo Eight.” Elle s’avance en traînant des pieds vers la porte, aux aguets ; elle attend la pique familière qui ponctue toujours leurs échanges. Mais elle ne vient pas : du café il a dit ?
“Wow, attends” Elle se rapproche de la banque. “J’me pointe sapée comme un vieil allemand sénile et tu m'demandes du café ?” Elle s’accoude à moitié sur l’accueil et lui tape entre les yeux, de la détente d’un doigt. Le geste est affectueux, en soi. “Ça doit vraiment pas aller Eight.” Elle se redresse. “Aller, t’as pris un râteau ou quoi ? T’as vraiment une sale gueule.”
résumé:
- a fini sa garde en fin d'aprem, tente de dormir sans succès - décide de sortir prendre l'air - trouve Eight qui déprime et le taunt
Eight
eight de guérande
mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Dim 17 Mai - 23:18
○ head full of shadows ○ 17 avril ○ feat gambit
la réaction de gambit lui fait hausser un sourcil (mais en y réfléchissant c’est vrai que sa propre réplique manquait quand même pas mal de mordant) il se redresse cette fois à peu près correctement et a à peine le temps de regarder l’attirail de gambit qu’il se prend une pichenette sur le nez ça le fait grimacer et il se redresse complètement du bureau pour s’avachir sur sa chaise à la place loin de la violence des doigts de l’infirmière - d’ailleurs franchement une infirmière qui fait du mal aux gens y’a de quoi porter plainte, franchement
… y’a aussi sûrement de quoi porter plainte à propos de son accoutrement il lâche un grognement et se frotte le visage avec ses mains écoute avec plus ou moins de bonne volonté le reste de ses paroles et la fusille du regard entre ses doigts avant de refermer aussi vite les yeux
bon allez alan agir normalement.
t’es sourde jpp j’ai dit j’étais fa.ti.gué. insiste sur la prononciation alors que ses mains sont toujours devant son visage - ça le fait presque marrer et finalement il les laisse retomber mollement le regard fixé au plafond (allez alan faut sourire ça va aller)
puis d’où je me serais pris un rateau déjà ? genre, il se désigne d’un vague geste de la main comment quelqu'un pourrait refuser de sortir avec moi, hein ? il hausse les sourcils et lui fait un sourire en coin avant que son regard ne se pose à nouveau sur les vêtements qu’elle porte et il pousse à nouveau un grognement, fort dramatique, et il refuse à présent catégoriquement de la regarder
tes vêtements me donnent mal à la tête putain, pourquoi tu m’as fait les remarquer ?
un temps, plongé en pleine réflexion
... tu sais quoi. il se redresse et pose ses coudes sur le bureau (ne la regarde toujours pas) si tu vas te changer et que tu me fais un café, je demande à ma 8-ball si je peux te raconter ma journée. et il conclut sa phrase avec un grand sourire, un air de dire deal ? (et si le sourire n’atteint pas vraiment ses yeux c’est pas si grave, pas vrai ?)
petit résumé des familles : ○ quand gambit lui fait remarquer qu'il a pas l'air d'aller il se dit merde faut je step up mon casse-couille game ○ du coup, il step up son casse couille game, that's it that's the tweet
Gambit
intello grinch
Infirmière
Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
Gambit
Lun 18 Mai - 14:24
vendredi 17 avril 2020 - hôpital -
eight
X
gambit
His head is full of shadows
Gambit says: im gonna catch it.
Le sourire s’élargit un peu quand il grogne et insiste sur le mot fa-ti-gué. Et parce que les nuances et les limites lui échappent à Gambit, elle réplique d’un ton égal : “tout ça ?! Aller fais pas ta pleureuse Alan.” Elle observe le manège guillerette, à côté de la plaque comme à son habitude. Elle ne discerne pas les relents d’angoisse dans le corps ou le sourire fabriqué de son ami. Pas encore.
Et puis il reprend un peu de contenance, un peu de couleurs, un peu de voix, ça singe la normalité et Gambit y croit parce que ça l’arrange bien. Douée, malgré le rire intérieur qui la secoue, elle affiche un visage neutre où elle mime le jugement surjoué d’un désaccord quand il se désigne comme un parti assurément favorable. “Uh.” lui lance-t-elle les sourcils au plafond, un verdict puérile dans le regard. Elle préfère leurs échanges ludiques qui la protège des drames du monde actuel.
Elle se réjouit même presque du tacle qu’il inflige à son accoutrement de vieil allemand sénile. “Ca c’est le sale môme que je connais.” Elle sourit avec un air entendu, pas affectée le moins du monde par sa parole, plutôt fière à l’inverse, de l’effet produit sur son comparse nocturne. “Tu sais bien, qui aime bien, châtie bien.”
Le silence réflexif qui suit la titille tout de même un peu, la mettant sur la voie de ce qui cloche sans qu’elle n’y prenne garde. Elle s’accoude et pose sa tête sa main en béquille, patiente, prête à répliquer à la prochaine attaque, quand bien même le jeu prenait des airs un peu plus sérieux. Quand il propose son deal, c’est à son tour de se perdre quelques secondes les yeux dans le vague, analysant la situation, stratège peu prompte à rendre les armes si vite face à son adversaire. Elle n’accepterait pas, parce qu’elle se sentirait vaincue - et parce que quelque chose titillait délibérément sa conscience, une fausse note dans la partition.
Elle relève les yeux vers lui. “Mh... Hun, hun..." Elle fait non de la tête. "... t’as envie de m’raconter quoi.” Elle opine plusieurs fois du chef avec un sourire tendancieux. “Aller, viens te poser, ya personne t’façon. Et on est pas loin, on entendra si ya quelqu’un. Et, promis, je te prépare le meilleur café de ta vie. Mais je garde mes fringues. Jsuis bien dedans.” Promesse en l’air. Son café était un désastre car elle n’en buvait jamais ; Elle fait tout de même un signe de tête en direction de la salle de pause et le défie un peu du regard avant de s’éloigner vers la dite salle. “Et tu devrais plutôt lui demander si t’abuse pas un peu de mon extrême gentillesse, à ta 8-ball, nabot.” assène-t-elle en levant une main d’un air consterné à son encontre, sans même tourner la tête.
résumé:
- elle réplique en mode gamine puérile et s'amuse bien à se foutre de lui gentiment - elle commence à sentir vite fait que qq chose déconne - elle redéfinit les termes du contrat pour que ça lui convienne mieux et qu'elle ait pas l'imrpession de perdre la bataille. et elle s'éloigne vers la salle de pause (en espérant que le nabot prend sa suite)
Eight
eight de guérande
mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Mar 19 Mai - 2:47
○ head full of shadows ○ 17 avril ○ feat gambit
évidemment qu’elle essaye de changer les termes du contrat ; qu’elle le laisse pas gagner aussi facilement ça serait pas gambit si c’était le cas, et puis ça serait moins marrant il a envie de répliquer - parce qu’il a pas envie de lâcher mais déjà elle se lève, et lui se tait gonfle une joue tel un enfant capricieux et la fusille du regard - c’est pas terminé même si la phrase suivante lui fait presque oublier pourquoi il était contrarié il prend la suggestion très au sérieux, et attrape sa 8-ball avant de se lever s’étire un peu parce que, peu importe le pourquoi il a pas menti - il est vraiment fatigué même s’il n’est pas sûr qu’un café puisse réellement l’aider dans ce cas précis
il regarde la direction dans laquelle gambit est partie d’un air démotivé il est pas obligé de la suivre, après tout pas vrai ?
observant vaguement les alentours de la réception pendant quelques instants, il en vient à la conclusion que même si il la suit pas, elle va bien finir par revenir et lui il a pas trop la motivation de complètement partir alors dans un soupir il se dirige à son tour vers la salle de pause et regarde la réponse à la question que gambit a suggérée -
A première vue, non.
ça a au moins le mérite de le faire sourire
une fois arrivé au niveau de l’encadrement de la porte, il s’arrête et s’appuie contre le mur (y’a toujours la seconde de doute de “si je m’appuie est-ce que ça va s’écrouler ?”)
la 8-ball a dit non. ladite balle levée devant lui, comme si l’infirmière pouvait lire depuis sa position et elle a bien raison. jui pas du genre à abuser, moi, jamais. un sourire satisfait (mais toujours pas totalement vrai) qui disparaît rapidement quand il pose à nouveau son regard sur elle - remplacé immédiatement par un air de jugement
je rentre pas dans la pièce tant que t’es habillée comme ça. pas question que je sois dans la même pièce que toi, habillée comme ça. mais comme il se sent un peu joueur (effort désespéré de son cerveau pour se dire ça va aller) il demande à sa 8-ball cette fois s’il devrait faire une exception et malgré tout rentrer
Je pense que oui.
c’était pas ce qu’il espérait - il voulait dire à gambit que même la 8-ball pense qu’elle devrait se changer mais il a joué et il a pas gagné (c’est la vie ça va aller) alors tel un enfant en colère tapant un peu du pied, il rentre dans la pièce et se laisser tomber sur une des chaises (manque lui-même de tomber au passage parce qu’il en faut de la chance pour trouver une chaise pas défoncée)
t’as de la chance, elle m’a dit d’entrer. c’est marmonné avachi les bras croisés comme un gosse pas habitué à être contrarié - et il laisse tomber la boule noire, traîtresse, sur la table juste à côté avant que finalement son regard se pose sur gambit et pendant un moment il se contente la fixer du coup, il est où mon café ? et je veux plein de sucre dedans. surtout si t’essayes d’en faire un mauvais. j’te connais. il a déjà accepté de faire une concession alors hors de question de se laisser abuser.
petit résumé des familles : ○ il hésite à la suivre mais vu que l'autre option ça serait se casser de l'hosto il se dit flemme ○ il continue de se foutre de sa gueule mais fini par se prendre un retour de bâton par le hasard qui lui dit d'arrêter de faire chier ○ du coup il se fait un petit colère tantrum digne d'un gosse de 5 ans à qui on a dit non, et rappelle au passage à gambit qu'il est un gosse de 5 ans parce qu'il veut + de sucre que de café dans son café
Gambit
intello grinch
Infirmière
Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
Gambit
Mer 20 Mai - 17:18
vendredi 17 avril 2020 - hôpital -
eight
X
gambit
His head is full of shadows
Gambit says: im gonna catch it.
Intriguée, elle poursuit sa quête vers la salle de pause, ignorant les grognements enfantins de son comparse. S’attendre à ce qu’il agisse en adulte, c’était comme dire au tonnerre de tonner en silence : un paradoxe. Et c’est pour ça qu’elle l’aimait bien. Elle roule des yeux quand la 8-ball se range du côté du garçon, et le chasse d’un geste de la main hautain quand il négocie encore son accoutrement discutable.
Elle ne l’attend pas pour pénétrer dans la pièce et farfouille déjà dans les tiroirs et les placards un peu bancals, trouve une casserole pour faire chauffer un peu d’eau, et la met sur la petite gazinière d’appoint qu’ils ont installé là. Pendant que l’eau chauffe, elle dispose deux tasses côte à côte : la sienne où elle boit régulièrement les larmes des haters, et une plus sobre bleu nuit, pour son ami.
Elle tire du tiroir entrouvert une dosette de café soluble et un sachet aléatoire d’un thé quelconque, les répartissant en avance dans les récipients ; on faisait pas les fines bouches par les temps qui courent. Et puis quoi, il croyait quand même pas qu’en plus elle allait se servir de la vieille machine à café qui était au moins aussi âgée que l’hôpital lui-même, si ? Elle n’avait jamais réussi à la faire fonctionner normalement. Elle était possédée cette vieille breloque.
Puis il se décide finalement à entrer alors que l’eau frémit à peine, pris au piège à son propre jeu. Elle lui jette un regard en coin victorieux et satisfait de le voir céder aux termes de son contrat à elle. “Quelle chance.” ponctue-t-elle avec un enthousiasme feint. Elle s’accoude sur le petit comptoir de l’évier à l’angle de la gazinière, et elle le détaille un peu les yeux plissés ; avant qu’il ne l’interpelle, impatient.
“Ouais oh, ça vient ça vient. Du sucre ? Tu crois qu’on a ça ici ?” Elle se retourne, satisfaite de voir l’eau produire de petites bulles. Elle la déverse dans chacune des tasses, touille le café avec une cuillère puis ouvre la dernière porte de placard qu’elle n’a pas exploré pour en tirer une boîte en fer un peu cabossée dans laquelle traîne des morceaux de sucre rescapés. Elle la descend, la dépose sur la table usée face à lui avant de ramener leurs breuvages fumants avec elle, et de prendre place à son côté. “Tiens. Mon meilleur café.” Et le seul à sa portée.
Elle se penche pour sentir les effluves des feuilles de thé dans sa propre tasse, qui s’évaporent avec la chaleur de l’eau bouillante. Elle la savoure une seconde avant de retourner son attention sur Eight dont un détail persiste à lui échapper. “Bon, alors, elle avait quoi de particulier ta journée ?” Et parce qu’elle a bien conscience de ses propres failles elle ajoute : “T’as l’air ailleurs, et si même moi je m’en rends compte, c’est quand même que c’est assez balèze.” Elle se tient penchée sur la table, le visage tourné vers lui en équilibre sur sa main en béquille, son autre main se réchauffant sur la tasse chaude.
résumé:
- elle prépare le café pour lui, le thé pour elle, pose une boîte avec du sucre sur la table (qu'il se serve tout seul il est grand) avant de s'installer à côté de lui en lui déposant le café-promis. Pis elle attend des explications et elle se troll elle-même d'avoir senti qu'un truc clochait.
Eight
eight de guérande
mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Jeu 21 Mai - 22:32
○ head full of shadows ○ 17 avril ○ feat gambit
au début il est un peu confus qu’elle pense qu’il n’y a pas de sucre à l’hôpital et puis ça lui revient c’est lui qui planque à la réception toutes les boîtes de sucre qu’il arrive à récupérer juste pour être sûr que lui il va pas en manquer (il est bien au courant de l’importance de la notion de partage en ces temps de difficultés mais après tout c’est pas les autres qui vont avoir l’impression de mourir s’ils peuvent pas sucrer leur café) alors il hausse les épaules - et voit que finalement, elle a bien réussi à en trouver il regarde la boîte qu’elle dépose à ses côtés et laisse échapper un petit tu vois quand tu veux. avant d’attraper la boîte et de la secouer doucement il est trop occupé à regarder les morceaux de sucre pour réagir quand elle lui dépose son café on pourrait croire qu’il est perdu dans ses pensées mais y’en a pas une seule qui lui traverse l’esprit, en vérité
t’as l’air ailleurs qu’il entend finalement et c’est con mais ça le ramène à la réalité elle a bien raison faith y’a un truc qui va pas mais il n’est toujours pas sûr d’avoir vraiment envie d’en parler il préférerait clairement oublier mais c’est pas si simple que ça pas vrai ? il suffit pas d’un claquement de doigts le cerveau est malheureusement pas fourni avec un bouton oublie moi tout ça fissa et c’est grave dommage en vérité (y’a de plus en plus d’informations dont il aimerait largement se passer) enfin il a promis qu’il demanderait au moins à la 8ball si il lui pouvait lui raconter sa journée (tout ça pour un café auquel il n’a même pas encore touché) alors il attrape la balle et ne prend pas la peine de poser la question à haute voix avant de la retourner
La réponse est oui
fait chier il soupire et se redresse légèrement sur sa chaise attrape des morceaux de sucre et les regarde tomber dans son café (ça fait des “plouf” et y’a des gouttes de café qui giclent à côté) prend enfin la tasse dans ses mains et se met à touiller, le regard fixe et perdu (encore une fois, il ne pense plus)
finalement, il s’arrête de touiller, repose sa tasse sur la table sans la lâcher et relève les yeux vers gambit - mais arrête de la regarder dès qu’il se met enfin à parler
c’est juste. … j’ai pas fait grand chose en vrai. mais… ça va aller tu connais le two whales dinners ?
à y réfléchir ça l’étonnerait pas qu’elle connaisse déjà - c’est pas loin de l’hôpital et puis c’est le seul endroit qui malgré la tempête ne soit pas trop bancal
en vrai, ça me surprendrait si t’y est pas déjà allée avec ton groupe là. une sorte de ghostbusters à la scooby gang (une bande de bras cassé, si on lui demande) pas qu’il ne soit réellement en position de juger mais ça suffit à lui faire afficher un sourire léger
c’est grave chelou, cet endroit… sa voix se fait plus douce et silencieuse et une fois de plus son regard se perd observe son café sans vraiment le voir (et toujours sans le boire) et encore une fois sans vraiment penser (parce qu’il n’a toujours pas envie d’y penser)
petit résumé des familles : ○ il refuse d'admettre que si y'a presque pas de sucre dans la salle de pause c pck il a planqué tt le sucre qu'il a dans le bureau de la réception oopsie ○ il se fait avoir par sa 8ball pr la deuxième fois d'affilé et se force à parler un peu de sa journée - tacle gratuitement les spirit hunters au passage mais pas à l'oral pck il a pas tant envie de mourir que ça finalement ○ parlons quand même du fait qu'il passe le post à touiller et regarder son café sans le boire alors qu'il a cassé les couilles à gambit pour qu'elle lui en fasse un, franchement kssos/20
Gambit
intello grinch
Infirmière
Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
Gambit
Dim 24 Mai - 20:54
vendredi 17 avril 2020 - hôpital -
eight
X
gambit
His head is full of shadows
Gambit says: im gonna catch it.
Elle patiente sans rien dire, ignorant l’appel de la contemplation béate des volutes de vapeur fumante. Quelques secondes, une minute ? Elle ne fait pas attention, et finalement il s’anime à nouveau sous l’inquiétude épaisse qui l’étouffe ; Gambit l’observe questionner la 8ball signant une énième fois sa marque de fabrique, sans trop vraiment savoir ce qu’il pouvait lui demander. Cliquetis de métal contre la faïence grossière de la tasse bon marché, le liquide qui bruisse au rythme régulier des circonvolutions qu’il impulse. Chape de silence étrange. Elle l’imite et porte son thé à sa bouche pour y puiser une gorgée qui réchauffe les papilles.
Le liquide chaud réchauffe la gorge et elle repose la tasse alors qu’il parle d’un des dinners de la ville. “Ouais je vois bien.” Il a raison, c’était un bon repère pour se retrouver avec sa bande avant une excursion dans les ruines abandonnées d’une vieille église ou d’une ancienne maison.
A cette pensée la mémoire tire une image de ses entrailles infinies, aussi nette qu’une photographie ; elle, à moitié affalée à l’extrémité de la banquette plastifiée écoutant à moitié Riley en plein briefing de leur prochaine mission, Lian qui charrie sa petite soeur qui panique déjà à l’idée de rencontrer le spectre d’un des membres de la famille assassinée dont ils allaient visiter la demeure cette nuit. Erin qui tape dans ses frites, Jiawei le plus attentif d’entre tous au parole de la rouquine. L’odeur de grillé, les bulles du soda sur la langue, les glaçons qui s’entrechoquent dans le verre. Les neuf autres personnes présentes ce jour-là, à ce moment-là, les vêtements qu’ils portent.
Elle secoue la tête pour se reconnecter à la réalité, chasser l’image intruse. “Bah quoi le two whales ?” demande-t-elle autant pour lui que pour elle. Le seul commentaire qu’il daigne faire la laisse perplexe mais titille quelque chose en elle, un quelque chose un peu exacerbé par les circonstances. “Chelou… chelou comment ?” Son gambitoradar capte quelque chose digne d’intérêt. C’est qu’elle a du flair pour ce genre de choses à force de courir après, Gambit.
Le cerveau travaille déjà à tisser les liens invisibles, à relier les phrases avortées entendues à la volée, les rumeurs fantasques, les articles et les recherches ingérés. Il travaille à tout ça alors qu’elle demande tout de go : “Il s’est passé quoi Alan ?” Aussi égoïstement que par affection pour ce môme, elle prend sa grosse voix, celle qui déconne pas, la voix sûre, la voix solide. Injonction nécessaire, besoin de savoir, mais besoin d’éprouver la relation aussi, d’être là. Alors la grosse voix qui ne laisse pas le choix, et le prénom qui en laisse encore moins.
résumé:
- elle se rappelle de l'endroit (littéralement, elle se rappelle leur dernier passage la bas avec les SH - son gambitoradar s'allume, elle passe en mode attaque avec la grosse voix sérieux et en l'appelant Alan
Eight
eight de guérande
mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Mar 16 Juin - 22:06
○ head full of shadows ○ 17 avril ○ feat gambit
chelou comment ? c’est que c’est pas facile à décrire tout ce bazar alors il hausse simplement les épaules alan chelou comment ? il n’en a pas la moindre idée (encore une fois il se refuse d’y penser) les yeux fixés et les mains serrées sur sa tasse de café il en serait presque à prier s’te plait essaye pas d’insister mais c’est trop tard il le sait très bien - gambit elle adore les histoires comme ça si elle a senti qu’il y a quelque chose à creuser elle ne va pas le lâcher et elle le connait bien après tout elle sait comment avoir ce qu’elle veut parfois - en utilisant son prénom et sa grosse voix sur le coup ça suffirait presque à le faire paniquer mais c’est gambit il sait qu’elle est quelqu'un sur qui il peut compter et puis c’est sûrement la meilleure des personnes à laquelle parler (pour ce genre de choses en particulier)
je… je sais pas… comment expliquer… il observe son café le sol les murs comme si ils avaient les réponses à lui apporter t’y es jamais allé ? depuis… la tempête mais sa voix se tait - il pensait pourtant s’y être habitué à croire que les événements ont rouvert des tiroirs qu’il pensait fermés (ses doigts ont lâché la tasse et jouent maintenant avec la bague que sa mère lui a laissée un héritage familial qu’elle n’a jamais aimé emmener en vacances par peur de l’égarer) genre c’est… c’est encore intact et tout à l’intérieur, c’est grave bizarre.
finalement ses yeux qui jusqu'à maintenant ne faisaient que se déplacer se posent sur gambit il pourrait juste se lever et s’en aller, vraiment insister sur le fait qu’il a pas envie d’en parler mais c’est gambit ça va aller c’est bien parce que c’est elle qu’il peut accepter d’y repenser alors il prend une grande inspiration (et ne surtout pas oublier de respirer) (ça va aller)
on y est allés aujourd'hui, avec diesel… genre, entrés dedans et tout. et puis d’un coup y’a genre, t’sais la cloche à l’entrée là ? elle s’est mise à sonner, alors que la porte était fermée et tout. et…
et il se laisse avachir la tête sur la table, les mains sur les cheveux (la bague de sa mère toujours serrée dans son poing) ça n’a aucun sens ça n’a aucun sens qu’il n’arrête pas de se répéter pourtant il y a forcément une explication et il a besoin qu’elle soit trouvée
je sais pas. il avait relevé la tête soudainement beaucoup plus animé (désespéré) tout d’un coup j’étais. plus moi ? on était plus nous ? je. dave. j’étais “dave”, et lui “sidney”. une vague tentative de mimer les guillemets (la bague de sa mère qui manque de lui échapper) on était des policiers, je crois ? je sais pas. y’avait du monde. plein de gens. c’est. comme si on était dans le passé.
ses yeux croisent ceux de faith et il fige un instant c’est pas possible c’est pas possible c’est pas possible il se relève brusquement (renverse sa chaise au passage) et se met à faire les cent pas les mains dans les cheveux et ça tire vague espoir que la douleur fasse arrêter les pensées affolées
c’était genre une hallucination je sais pas mais ça avait l’air tellement vrai y’avait des gosses en train de pleurer et des gens en train de parler et de rire et tout était normal et moi j’étais là à penser être quelqu’un d’autre et puis tout à coup la cloche a sonné encore et ça s’est arrêté.
vaguement à bout de souffle (ne pas oublier de respirer) il s’arrête enfin de gigoter je comprend pas ce qu’il s’est passé mais son regard se pose une dernière fois sur gambit (un moyen désespéré de s’ancrer dans la réalité) c’est pas possible, pas vrai ? la voix un peu cassée il avait comme une envie de pleurer.
petit résumé des familles : ○ le "alan" ac la grosse voix l'envoie un peu en mode PANIK on va pas se mentir du coup après encore un peu d'hésitation il finit par vider son sac ○ c 100% le genre de gars qui tient pas en place quand il a un mental breakdown alors il gigote bcp en expliquant ce qu'il s'est passé ○ au final il a 1) lowkey envie de pleurer et 2) tjrs pas touché à son café bisous
Gambit
intello grinch
Infirmière
Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
Gambit
Mar 14 Juil - 23:08
vendredi 17 avril 2020 - hôpital -
eight
X
gambit
His head is full of shadows
Gambit says: im gonna catch it.
“Ouais… nan.” Non. Non elle n’y avait pas remis les pieds depuis la tempête, elle l’avait longé, aperçu, lorgné de loin, mais jamais glissé un orteil sur le seuil intact - ou presque. Le trouble de son ami est contagieux un temps au moins et l’infirmière d’ordinaire si bruyante, brusque - toute en mots piquants et directs - se ramasse un peu sur elle-même, patiente.
Elle écoute, attentive, sans avoir trop à l’être parce que le cerveau ne saurait rater une parole ou une image. Elle se projette dans le récit, imagine, assemble, reconstitue le puzzle mental. Et quand bien même les événements prennent des allures étranges, inquiétantes, impossibles, l’esprit cartésien rationalise, cherche l’explication par réflexe - tout en espérant ne pas en trouver, tout en guettant un mystère, un vrai.
Le voilà qui s’effondre le temps d’une inspiration, aplatie la tête entre les mains, entre les poings, face contre table et le café qui attend toujours ; puis il émerge d’un coup des flots de son esprit mal en point, agité de souvenirs en tumulte. L’infirmière plisse les yeux, perplexe et concentrée, intriguée de détails qu’elle n’explique pas ; Dave, Sydney , agents D. Cooper et S. Hudson ? Ca collerait à ses souvenirs, deux habitués du diner souvent croisés, salués, des collègues de son paternel aussi. Étrange ; impossible ? Un mystère, un vrai ?
Elle n’a aucune raison de ne pas le croire, Alan, encore plus quand la chaise tombe à la renverse et qu’il prend le large, et s’en va et revient et s'en va encore, et revient encore ; remous de conscience maltraitée, en souffrance, il se perd au loin, l’oublie là échouée avec son thé entre les doigts à l’écouter sans broncher. Ressac bruyant emmêlé, empêtré, naviguant entre réalité et fiction, entre la réalité et le surnaturel impossible.
Quand il se stoppe finalement - on sent encore les vagues s’écraser contre sa carcasse agitée - et qu’il la regarde, et qu’elle lui rend ce regard, Gambit pressent l’attendu social qui lui échappe pourtant et qui l’intéresse peu de toute façon. Elle pourrait mentir, rassurer, chasser l’impensable, rationaliser à l’extrême, passer une pommade mentale sur le traumatisme évident. Mais elle n’est pas comme ça, pas ce genre d’amie ; elle était de celles qui peuvent tout entendre mais qui ne mentiront jamais, qui n’épargnent pas mais qui encaissent les vagues de front, dos à dos, cœur à cœur ; solidaire maladroite.
“Mh.” lâche-t-elle dans un soupir pensif, relâchant une seconde son regard. “J’en sais rien, on est coincé derrière une espèce de barrière invisible infranchissable, je jur’rai pas que rien d’autre de plus fou ne peut pas se produire.” Ses prunelles bleues le soutiennent en contrebas. “Après c’était peut-être une hallu j’en sais rien, vous aviez consommé ? Fin ça m’étonn'rait d'toi... mais bon.” Elle fait un état des lieux, balaye ses hypothèses. Peut-être que ça le réconforterait ; ou peut-être pas. Elle attrape le café qu’il boude et lui tend. “Aller tiens, viens poser ton cul la pisseuse, ça avait l’air ouf mais c’est fini maintenant.” Même elle, elle sent qu’il faut risquer une attention, parce qu’avant d’être un mystère à percer, Alan reste une sorte de petit frère (chiant) de substitution post-apocalyptique.
Mais elle perd pas le nord, tant curieuse de bien comprendre que d’évincer son élan d’affection vaguement fraternelle. “T’avais complètement oublié que t’étais toi quand t’étais l’autre ? Ou tu t’en ai rappelé qu’après, quand ça s’est stoppe ?”
résumé:
- elle patiente le temps qu'il vide son sac - elle connect the dots avec le souvenir de deux flics qu'elle croisait souvent au diner quand elle y allait avec la bande et dont les matricules collent aux dires - elle ment pas, le taunt vite fait en voulant être sympa mais en sachant pas faire (et lui tend son café) pis elle demande des précisions passke hell yeah enfin un vrai mystère sous la main !!!
Eight
eight de guérande
mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Jeu 16 Juil - 17:31
○ head full of shadows ○ 17 avril ○ feat gambit
elle a raison elle a raison ils sont déjà dans une situation bien improbable alors un peu plus ou un peu moins en quoi ça surprend vraiment ? le concept de possible dans cette ville a déjà été tellement chamboulé qu’à y réfléchir c’est bien la notion d’impossible qui semble irréaliste par ici il ne relève même pas le reste de ses remarques, vaguement choqué et perdu dans ses pensées ne réagit qu’après quelques secondes lorsqu'il voit la tasse tendue de café et il se dit c’est peut-être pas une mauvaise idée boire pour oublier il se rassoit, encore clairement perturbé - manque à nouveau de tomber de la chaise qui toujours menace de le lâcher pourtant à peine assis il a déjà envie de se relever - ça va pas non ça va pas si ça va aller il faut simplement se calmer ; y’a la jambe droite qui rebondit pendant qu’il prend enfin une longue gorgée de café repose la tasse dans un geste qu’on essaye doux et calme mais c’est pas trop ça puis on inspire rapidement et on expire longuement, la jambe s’arrête de bouger ; ça va aller ça va aller maintenant c’est terminé c’est dans le passé y’a plus à s’en inquiéter
il reprend une gorgée de café mais se fige quand gambit se remet à parler ; prend un instant la tasse toujours devant la bouche pour bien avaler le café et digérer la question (ça va aller) après quelques longues secondes repose à nouveau la tasse dans un mouvement cette fois long et doux (trop long et trop doux) se perd encore les yeux plongés dans l’intensité du café il sait bien pourtant que maintenant qu’il a commencé à parler il n’y a aucune raisons de s’arrêter il n’a plus rien à perdre - même s’il n’y avait peut-être pas non plus quelque chose à gagner c’est juste difficile de trouver la force et les mots qui vont pour continuer
je sais pas trop… comment expliquer. il a lâché la tasse et s’est remis à jouer avec la bague de sa mère c’est pas… je sais pas, j’étais quand même un peu là ? c’était comme un rêve, et quand je me suis réveillé je me souvenais de tout (il laisse à nouveau échapper sa bague et le bruit au contact de la table le fait grimacer mais il essaye de rester concentré) mais pendant c’était genre… ouais, comme un rêve. genre toute la situation là, ça m’avait l’air normal pourtant j’avais, genre. une impression de “ah c’est bizarre”.
il se concentre et essaye de réfléchir vraiment à ce qu’il a passé des heures à tenter d’oublier je crois, j’ai parlé de moi à un moment. c’est ça qui m’a fait le plus tiquer. continue à essayer de se remémorer et on finit par se rappeler ce qu’on aurait vraiment voulu ne jamais expériencer ah et j’ai mangé des frites aussi ! un haut le coeur le soulève rien qu’à y penser elles avaient l’air normales et. quand je me suis réveillé je les avais vraiment mangées. il en frissonne et porte ses deux mains à son ventre - un peu dramatique mais vraiment dégoûté je vais être malade tu crois…? ça serait vraiment pas ce dont il a besoin pour finir cette journée.
petit résumé des familles : ○ il phase de ouf quand gambit lui rappelle que leur réalité a plus grand chose de normal maintenant ○ ça lui fait qd même un peu de bien de vider son sac du coup il essaye même de se rappeler ce qu'il s'est passé + en détails ○ puis il se rappelle qu'il a bouffé des frites et se prépare déjà à une mort imminente et foudroyante pck tte dramaqueen qui se respecte vit un (potentiel) mal de ventre comme la fin de sa vie bien évidement
Gambit
intello grinch
Infirmière
Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
L’infirmière l’écoute attentivement, mais l’intérêt se déporte de la personne aux mots prononcés, tant qu’elle en oublie les gestes agités, l’impatience dans les membres, la tension des muscles. Les yeux suivent machinalement les mouvements puis perdent leur focus et dérivent dans l’horizon flou de sa conscience ; Elle délaisse un peu l’ami au profit du mystère, reniant l’affect pour se concentrer sur le factuel. Muette, et les yeux dans le vague.
Dépersonnalisation temporaire et consciente, ça n’a rien de commun avec tous les articles et témoignages qu’elle a lu sur la possession (et Dieu sait qu’elle en a lu). Forme d’épilepsie qui s’accompagne d’hallucinations ? Non, ils étaient deux, ça colle pas. Il doit y avoir autre chose... Elle recoupe les informations, cherche dans la mémoire. Il y a bien eu des cas d’hystérie collective qui présentent des points communs avec ce qu’il décrit, mais là encore, ça ne colle pas tout à fait. C’aurait été moins propre. Quid de la Hope ? Même si elle connaissait mal les effets pour n’en avoir jamais consommée, elle écarte vite cette piste ; elle ne croit pas Alan capable d’en prendre.
Non, cette fois, Gambit a l’intime intuition de toucher du doigt un vrai mystère, d’effleurer le vrai surnaturel qui nimbe Arcadia depuis la tempête. Elle en sent la présence, la marque sur Eight. Et le casse-tête anesthésie tant les autres maux, qu’elle s’abandonne à ses pensées plusieurs minutes durant, sans l’ombre d’une réaction, grisée par le défi et la curiosité. Appréciant à part d’elle se couper d’un quotidien imposé pour déverser sa conscience dans quelque chose pour laquelle elle n’a pas de réponse, elle va de conjectures en conjectures ; avant de finalement se rappeler qu’il lui a posé une question.
Elle secoue la tête pour se remettre les idées en place et fronce les sourcils le temps de réunir les mots nécessaires à l’élaboration d’une phrase. “euh…” Elle remonte son regard à hauteur d’ami. Elle secoue la tête de gauche à droite cette fois, non sans étouffer un rire légèrement moqueur. “Ah.. mais non ça m’étonnerait, t’inquiète. T’es hors de danger maint’nant à mon avis.” Elle n'en savait rien mais son analyse clinique (si elle en est) la poussait à le croire. A l’aide de son poing replié, elle lui donne une tape sur l’épaule en seul signe de soutien qu’elle soit capable de témoigner. “Ca va aller hein ?” elle demande en haussant un sourcil, le regard en biais. “T’es vivant c’est tout ce qui compte.”L’était-ce ? Elle n’en était pas certaine mais la phrase avait jailli en réflexe sans prévenir, comme une conviction plus viscérale qu’autre chose, peut-être comme l’unique argument à avancer pour continuer dans ce monde-là. Gambit était une piètre amie, mais au moins était-elle une amie sincère.
résumé:
- elle bug genre longtemps assez pour qu'il soit mal-à-l'aise si c'est possible qu'il le soit - elle tente de le rassurer en rigolant viteuf (sans mentir sur son analyse de la situation) - elle s'inquiète vite fait mais trop quand même et elle lâche une punchlife pas forcément réconfortante pour la route
Eight
eight de guérande
mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Mar 15 Sep - 23:53
○ head full of shadows ○ 17 avril ○ feat gambit
elle ne répond pas elle ne répond pas et - sûrement qu’il devrait se sentir vexé il est peut-être aux portes de la mort et pourtant il se fait ignorer ! ignorer ! lui et son potentiel mal de ventre d’une potentielle intoxication alimentaire ! (qui ne serait pas la première mais ça n’est pas l’important là maintenant) ignoré ! lui tout simplement, dans son intégralité !! clairement il devrait être vexé et il l’est ! pendant quelques secondes avant de réaliser que c’est gambit il vient de lui parler d’un truc bizarre alors forcément qu’elle va se perdre dans ses pensées et dans un sens c’est rassurant se dire que gambit malgré tout elle a toujours pas vraiment changé il attrape sa 8ball qui traîne sur la table pour lui demander si gambit va bientôt revenir à la réalité Définitivement oui. alors on va patienter jouer encore avec la bague de sa mère en attendant - mais il est déjà beaucoup moins stressé maintenant presque simplement fatigué de sa longue journée et quand il se dit ça va aller ça sonne déjà un peu plus comme la vérité
il en était presque à se perdre dans ses pensées lui aussi mais gambit se remet enfin à fonctionner son euh lui arrache un sourire légèrement moqueur (et pourtant trop plein de vrai, d’un merci d’être là qu’il lui dira jamais) son rire un peu moqueur à elle quand elle lui dit qu’il est hors de danger lui fait aussi les sourcils et prendre un air outré il entoure son ventre de ses bras et se recroqueville, prêt à se relancer dans son cinéma sauf qu’elle l’interrompt avec une tape sur l’épaule et un ça va aller hein ? et c’est peut-être un peu maladroit mais ça lui va bien et il lui faut pas grand chose après tout à eight - un peu d’attention un ça va aller et souvent ça suffit pour qu’il passe une bonne journée alors il hoche la tête
ça va aller. une légère pause. ou peut-être pas ! peut-être que je vais mourir intoxiqué par une frite magique, on sait pas !
il hausse les épaules d’un mouvement exagéré et se lève - attrape sa 8ball histoire de ne pas l’oublier puis la regarde, juste par curiosité
Cela serait étonnant. oh cool, même elle croit en ma survie t’as vu. la meilleure des supports moral, tu devrais lui demander des conseils.
il secoue la 8ball dans sa direction sans vraiment prendre la peine de l’approcher, avant de la ranger dans sa poche et s’étirer
nan mais en vrai t’as raison. jui en vie c’est l’important. d’ailleurs je vais profiter d’être en vie pour l’instant pouuur… aller pioncer. jui éclaté. j’ai fait des trucs de ma journée, moi.
c’est un contrairement à toi lancé juste pour l‘embêter parce qu’il sait très bien que gambit fait bien plus que lui de ses journées et c’est un peace qu’il lâche en faisant le signe avec ses doigts plutôt que lui dire merci parce qu’il reste trop chiant pour avoir envie d’être gentil (mais il n’en pense pas moins) ((au fond il sait bien que sans elle il ferait beaucoup moins le malin))
petit résumé des familles : ○ 8 est littéralement le petit frère chiant qui avouera jamais qu'il aime bien sa grande soeur et qu'elle est grave cool ○ il est qd mm de façon générale dans un meilleur mood et se moque gentiment de gambit avant de se barrer avec un peace sign ○ il le dira pas alors je le dit pr lui : gambit c la + cool et jtm, merci pr ce rp