Tears will always have wet eyes I'll cry but I'll survive On a mission I will let you go forever Blue jeans and bloody tears Blue jeans and bloody tears There's no life without your life in misery Blue jeans and bloody tears
Il fallait qu'elle y retourne, il fallait explorer ce lieu qu'elle n'avait pu que voir dans des conditions inadaptées. La brune avait préparé seulement la force de ses bras pour grimper. Néanmoins, de la veille les paroies encore glissent. Bien qu'elle sent l'humidité, Jessie est bien obstinée. Ses doigts féminins, délicats, s'accroche à l'obstacle. Les premières prises furent sans difficultés car elle avait pris les plus faciles pour grimper. Cependant tout son chemin n'avait pas été bien étudié. Le sommet fut plus dur à atteindre que les premières poignets. Alors que la gamine ne pu trouver où poser son pied, tandis qu'elle y arrivait, celle-ci glissa vers la terre mouillée. Son genou se réfugia contre la roche pour ralentir la chute et ses deux mains lâchèrent, si bien qu'en bas, sur une jambe seulement elle se rattrapa. Sa cheville finit par la lâcher et à genoux le chevalier finit par râler. Elle insulta la grotte, elle s'en voulait. Ses mains venaient doucement l'aider à se relever, encore abîmées par la chute qu'elle venait de faire. Cette fois, Hawk n'était pas en bas. Il n'était pas là pour l'aider, pour amortir la chute, pour l'entendre sur lui se défouler. Elle avait voulu avancer seule, sans pour autant y arriver.
Alors, Jupiter prit le chemin du retour. Elle laissa tomber, elle quitta son objectif démesuré car elle n'irait pas plus loin d'ici là fin de la journée. Elle se demandait comment elle pouvait faire dans la solitude, sans soleil autour duquel tourné, sans nourriture dans laquelle se combler. L'adolescente le regard presque attristé devait traîner tant de choses, tant de maux. Tout le monde finissait par lui tourner le dos, tout le monde finissait par la rejeter, tout le monde la trouvait horrible, elle ne serait probablement jamais aimé par les personnes qu'elle rêve d'embrasser, de cajoler... Puis maintenant, il y a cette cheville qui ne semble pas casser, mais qu'elle doit traîner, boitant sur le sable pour retourner chez les siens, les chevaliers.
Elle sent les odeurs marines, le sels, ce parfum iodé. Elle fait une pause sur un vieux morceau de bois usé, qui a pris l'eau elle ne sait combien de temps. Une sorte de pancarte, ou bien peut-être un ancien obstacle durant les temps plus vivants. Jupiter s'assit dessus et pendant quelques secondes, quelques minutes posa ses yeux sur l'eau à perte de vue. Elle entend les fracas, et laisse toucher le tissu usé qui est de plus en plus mouillé. Jupiter a envie de l'arraché, de le couper, de laisser cette deuxième peau respirer. Dans son sac elle sort un petit outil qui l'aidera, une large paire de ciseau pour ouvrir son jean au dessus du genou, laissant apercevoir dans sa peau le large trou. Sur la planète Jupiter, il y a cette tempête du nom de la tâche rouge, maintenant Jessie l'a sur sa peau dessinée. Curieusement, elle glisse deux de ses doigts dans ce dernier avant de regretter. Elle grimace et les sort avant de les essuyer sur le morceau qu'elle laissa sur le bout de bois.
Puis Jupiter reprit son chemin, laissant les traces de son passage, comme étrange butin.
resumé:
Jupiter essaie de retourner dans la grotte avec Hawk J'ai tiré le résultat au dé, elle chute et se blesse la cheville et la jambe Elle coupe un morceau de jean, puis touche sa plaie ça fait mal Alors elle repose le morceau pour laisser sécher et se casse en boitant
Nemo
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Nemo
Lun 8 Mar - 19:49
Depuis le discours de Phaner, certains de ses mots avaient eu tendance à prendre beaucoup de place dans ta tête. Son timbre envoûtant résonne si fort qu’il pourrait presque étouffer les cris des adolescents qui ponctuent tes nuits sans sommeil. Les Greens comme leur leader constituaient une sécurité, une bouée jetée à la mer à laquelle tu t'accroches désespérément. Les vagues se font de plus en plus dangereuses, de plus en plus meurtrières et il est devenu pour toi impossible de lâcher prise. Car tu es un poisson aux nageoires brisées et tu risquerais de te noyer dans l’océan. ((Seul.))
Ces histoires de surnaturel, au début, tu n’y croyais pas. Tout avait une explication logique, complexe parfois mais toujours réaliste. Des hallucinations collectives, la paranoïa, la démence qui saisissait les esprits tourmentés d’Arcadia Bay. Tu avais assisté à la descente aux enfers de ta mère, tu savais que le cerveau humain était capable du meilleur comme du pire. La solitude et la peur pouvaient rendre irrationnel, elles pouvaient vous tourmenter, vous hanter, vous détruire. Tu pensais que c’était ça, que la tempête avait eu les mêmes conséquences sur les gens que la vie sur l’esprit de ta mère, sur ton esprit aussi, peut-être. Mais les cauchemars ne se limitent plus aux parois des boites pensantes. Ils prennent forme et s'immiscent dans ce fragile quotidien que la ville avait réussi à instaurer. Les gens meurent, les gens ont peur. ((Et toi aussi.))
Le danger grandissant t’avait forcé à rester le plus possible sur le territoire. Après tout, tu n’étais pas le plus courageux d’entre eux, ni le mieux bâti. Ta valeur se taillait entre le creux de tes mains, jusqu’au bout de tes doigts. Tu étais précieux. ((Précieux.)). Les Greens avaient besoin de toi en tant que médecin, tu ne pouvais pas te permettre de disparaître. Quand bien même tu n’étais qu’un maillon d’une chaîne, sans toi, tout pouvait s'effondrer. ((Et toi avec)). Pourtant, tu prends ce risque, parce qu’il t’aide à survivre. Tu prends le risque de t’exposer, tu prends le risque de t’éloigner, tu prends le risque de rejoindre les vagues qui te fascinent et t’apaisent, comme le son oublié d’un violon prenant la poussière sous les décombres. Souvent, tu t’y abandonnes, ton corps meurtri qui sombre un instant sous l’écume, l’appel des profondeurs, elles veulent te retenir encore un moment, juste ce qu’il faut avant que tu ne retrouves la surface. Parfois, contempler le spectacle de loin te suffit, une minute, puis deux, puis deux cent autres. Juste ce qu’il faut pour oublier.
Ton souffle t’échappe alors que tu remontes vers le ciel, les mèches d’ébène qui épousent les contours de ton visage comme une seconde peau, tu les écartes. Tu ne pouvais pas t’attarder, pas depuis que Calico semblait remarquer chacune de tes sorties comme une mère acharnée jauge chacune des fréquentations de son enfant. Le plaisir est de courte durée, tu te sèches dans la hâte, le corps qui reprend bien vite ses habits protecteurs. Les gouttes d’eau ruissellent le long de tes cheveux allongés, elles s’écrasent timidement sur le tissu, tu en effaces quelques unes d’un revers de la main avant que ton regard ne se perde finalement sur la rive humide. Tu te figes.
Une silhouette se dandine faiblement, l’équilibre se perd, les pas enfoncés dans le sable ne sont dans de la même profondeur et la couleur rouge criarde appelle tes yeux. Tu entends crier mais il n’en est rien. Tu sens des secousses mais il n’en est rien. Tu sens la tempête ravager ta vie mais tout ça, c’est dans ta tête. Tu ne maîtrises plus rien, te voilà déjà à marcher vers cette ombre, la cadence irrégulière, un bourdonnement dans les oreilles et un mirage dans les yeux. Mais dès que tu distingues son visage, la réalité apparaît, le masque se positionne, ton sourire de convenance est déjà à sa place. « C’est pas joli, tout ça ... ». Tu t’égares, le liquide écarlate crie ton nom. « Me permettrais-tu de te soigner ? ». T’occuper de Silas t’avait appris à respecter la distance, savoir apprivoiser l’animal. « Je suis médecin. ». Tu présentes tes paumes, comme l’assurance de ta bienveillance. « Je peux t’aider. ». ((Laisse-moi t’aider.))
Recap:
Depuis le discours de Phaner, Nemo se sent un peu oppressée. Il prenait pas trop les histoires de surnaturel au sérieux mais maintenant, il commence vraiment à avoir peur. Quand il se sent vraiment angoissé, il va se baigner à la mer, ça le détend. Il tombe sur Jupiter qui est blessée et ça lui rappelle des mauvais souvenirs de la tempête. Vu qu'elle est jeune, il a l'impression de voir les ados qu'il a vu mourir dans la tempête du coup, il aimerait bien l'aider, la soigner.
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Mar 9 Mar - 19:10
TW SANG:
Jupiter essaie de combattre ses tracas, mais sa jambe lui fait de plus en plus mal à chacun de ses pas. Quand elle marche, quand elle avance, c'est le flot sur sa jambe qui coule et sur sa peau de plus en plus bronzée se déhanche. La rivière s'écoule le long de ses muscles torturés par le sport, le travail qu'elle veut s'imposer. Sa chaussure commence à se colorer d'une teinte rougeâtre et sa chaussette est foutue. C'est seulement quand il faut montrer sa force que Jupiter est moins superflue, quand il faut prouver que malgré la douleur, elle possède quelque chose en plus.
Jupiter était comme un soldat, Elle n'abandonne pas le combat. Elle est fidèle à ce pourquoi elle se bat, Bien que maintenant elle soit devenue une faible proie.
Une proie, Jupiter était bien trop grande, trop grosse. Elle était l'une des reines de son établissement, une sale gosse. Si le lycée avait encore duré, quelqu'un lui aurait rendu la pareille et de quelques étages elle serait tombée. Une autre aurait pris sa place prouvant qu'elle est bien meilleure, qu'il est temps maintenant de compter seulement pour du beurre. Cependant, depuis la tempête, il n'avait jamais été l'heure. Le temps s'était arrêté, elle avait l'impression qu'elle est passée depuis une éternité mais elle revoit encore les carcasses contre les vitres écrasées, les bouts de verre dans leurs corps comme des pieux plantés, tout ça sans vraiment aucune difficulté. De ce fait Jupiter a pu rester ce qu'elle était, l'être supérieure d'un bus de personnes décédées.
Dans son système solaire, il n'y a plus que le noir et Jupiter. Le soleil qui n'est plus que trou noir veut l'emporter, une petite poussière dans l'intégralité de l'humanité.
Dans le noir complet, elle entend pourtant quelqu'un l'appeler. Un poisson nommé Némo qui s'est encore sauvé, une proie aussi facile qu'elle à débusquer. Le menu fretin de l'animal dans la pénombre qui n'attendrait que de le dévorer. Cependant, Jupiter n'allait pas le faire. Elle se moquait bien de savoir où était passé son père. Elle avait déjà perdu le sien il y a trop longtemps en arrière. Quand elle voit l'homme en question, elle n'a pas vraiment de bonnes intentions.
Soigner ? Soigner quoi ? Il n'y a rien à soigner. Elle peut se débrouiller. Elle est plus forte que la douleur, tout ce que veut encore Jupiter c'est le soleil, c'est la chaleur. Quand Jessie se retourne, ses sourcils sont froncés. Elle ne peut courir, elle ne peut déguerpir et foncer. Elle se contente alors de le repousser. Le chevalier n'a besoin de personne pour lutter, trop orgueilleuse, trop entêtée. Il est hors de question de s'appuyer sur l'aide du premier homme pressé, d'offrir une chance d'entrer. Jessie s'est dit depuis la venue d'Hawk que seule, elle devait apprendre à se débrouiller. Bien qu'elle ne soit pas seule dans son système solaire, Jupiter est en train de changer. Peut-être deviendra t-elle Mars dans quelques temps, jours, mois, années.
La brune hausse un sourcil et le regarde de haut en bas, comme s'il ne la méritait pas.
- Ca ira merci. Je peux me débrouiller seule. Je n'en ai pas pour longtemps...
Après s'être retournée dans le creux des vagues qui se mettent à chanter. Elle rajoute pour saler ses propres plaies, se rappelant que souvent elle n'a pas de réelle utilité, que son travail n'a rien apporté. Que contrairement aux autres, elle ne peut être que danger.
- Ne vous occupez pas de moi. Il y a des cas plus urgents que ça.
Recommence donc ses pas, encore plus lent, sa jambe encore plus lourde cette fois. Ce ne sont pas ses culpabilités, seulement sa manière douloureuse de s'aimer, seulement la difficulté à vraiment assumer qu'elle ne fait que parti de la simple humanité.
resumé:
Jupiter galère à marcher, elle pisse bien le sang Elle refuse de se faire aider quand elle repart, elle a encore plus de mal à marcher
Nemo
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Nemo
Lun 15 Mar - 20:19
T’es qu’un égoïste, Berlioz. Ça a toujours été comme ça. C’était tous les cadeaux pour toi, tous les applaudissements en ton nom, tous les regards dans ta direction. Tu te fichais des préoccupations des autres, les tiennes devaient forcément être plus importantes, d’une manière ou d’une autre. Tu tendais la main pour qu’on te la tende en retour, tu offrais un sourire pour en arracher un autre. L’équilibre n’existait qu’en apparence car au final, la balance devait toujours pencher en ta faveur. Tu ne gaspilles ton temps que lorsque tu sais qu’il te reviendra au centuple. ((Alors pourquoi t’es là ?))
Les Greens pensent à l’unisson. Un maillon avec un autre, c’est la chaîne entière qui en dépend. Les neurones d’une même intelligence collective, tu avais du mal à visualiser ça, toi qui n’avait cessé de réfléchir que dans ton sens. Les premiers jours, c’était rarement bonjour, parfois merci et le supplice du vélo chaque fois que tu piquais un créneau de douche. Mais pour te faire apprécier, il faut aller dans le sens des autres, il faut se rendre utile, être serviable. Alors tu joues le jeu, tu fais les bons samaritains, à tendre la main pour l’essuyer discrètement sur ton pantalon juste après. T’as du mal, c’est normal, toute ta vie, on t’a traité comme un Roi et voilà que tu patauges dans la boue du peuple.
Pourtant, au-delà de ta petite personne, au-delà de cet astre immense qui constitue ton égo, il y a l’exception à la règle. Les cris qui tournent en boucle, comme un disque rayé, entre tes deux oreilles. Monsieur Hargreeves. ((Je ne veux pas l’entendre.)). Aidez-moi. ((Arrêtez.)). Je vous en supplie. (( S T O P. )) Elle s’en va.
Ses mots caressent les vagues. « Ca ira merci. Je peux me débrouiller seule. Je n'en ai pas pour longtemps... ». Le regard qu’elle t’a lancé, tu l’as reconnu. C’est comme t’admirer dans un miroir, après tout. La suffisance du prince, elle habite encore tes prunelles, bien cachée sous cette couche d’hypocrisie. La demoiselle, elle a l’ossature de ton moi d’avant et le flot sanguin des âmes qui hantent tes nuits. La demoiselle, elle ne le sait pas, elle ne le fait même pas exprès, mais elle t’enfonce un couteau dans le cœur et le remue sans retenue. Tes mèches humides collent à ton front alors que tu ramasses rapidement tes affaires, empruntant ses pas à elle. Ta voix accompagne à son tour le gémissement des vagues. « Ça m'a l’air assez sérieux, comme blessure … J’en aurais pas pour très longtemps, je te le jure ! ».
TW MENTION MORT
Elle se défile, ses mèches sombres qui semblent presque te narguer, la pression qui t’arrache la gorge comme une sensation de déjà-vu. Monsieur Hargreeves. ((Non.)). Monsieur Hargreeves, c’est trop tard. ((Non.)). Je vais mourir. ((Non.)). Je veux mourir.
« Ne vous occupez pas de moi. Il y a des cas plus urgents que ça. ». « Non ! ».
T’as pas fait exprès, tes doigts se sont attachés craintivement à son poignet, sans pression, sans violence. C’était une sorte de délicatesse, fragile, apeurée. Tes yeux suivaient la direction de son visage mais ton regard était loin. ((Dans le passé.)). Alors tu retires ta main, la lèvre supérieure qui tremble de honte, tu t’éclaircis la gorge en espérant dégager tes esprits. « Pardon mais … Tu saignes beaucoup. Tu risques de perdre conscience sur le chemin, c’est dangereux. ». Et le sourire de plastique retrouve sa place. « Eh puis, je ne vois que nous deux sur cette plage, moi, je vais bien. Ce qui fait de toi le cas le plus urgent de ma journée. N’est-ce pas ? ». ((Toi aussi, tu saignes encore, Berlioz ?))
Recap:
Nemo insiste pour que Jupi le laisse la soigner. Il se souviens des ado qu'il a pas pu sauver pendant la tempête du coup, il retient Jupiter pour qu'elle puisse reconsidérer son refus.
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Mar 16 Mar - 12:29
Jupiter ne croit pas qu’elle va mourir, Jupiter reste droite, toujours trop fière. Elle ne veut pas faiblir. Ces derniers temps, elle l’a trop fait. Sans avoir en retour aucun trophée ? Il était hors de question de n’avoir de victoire à son effectif, de se laisser aider après tous les éléments négatifs accumulés. Jupiter avait peur de mourir, au fond, mais elle restait sur ses gardes, ce n’est pas cette blessure qui va la mener à la crémation.
Seule, elle était seule Jupiter.
Seule, face à la mer, un genou contre terre.
Mais Jupiter est un chevalier, elle ne cessera de battre, elle ne cessera de pouvoir son pouvoir accroître.
Jessie, pourtant se sent seule, depuis quelques temps. Il y avait eu l’évenement avec Calico, une seconde d’inattention pour que toutes les peurs remontent à sa gorge pour la saigner à l’unisson. Il y avait eu cette altercation avec cet étrange garçon, elle n’aurait pas du le regarder comme ça, elle n’aurait pas du céder à son aura. Elle remettait même sa propre valeur en question. Si elle disparaissait, rien qu’un instant, si elle mourrait : quelle serait l’image laissée ? Personne ici vraiment ne la connaissait, ne connaissait son histoire : à part quelques damnés, qui jamais ne parlaient.
Alors, elle continue, elle ne veut pas reculer. Bien que l’homme semble totalement désoeuvré, bien que l’homme continue de lui courir après. Cependant, elle est trop déterminée, elle reste obstinée. Alors, elle répond encore et encore, comme avec Calico : l’orage se propage.
- Ecoutez. J’en ai rien à faire d’avoir mal. Je veux juste rentrer chez moi. J’ai besoin de personne… Je suis venue seule, et je repartirai seule, sans l’aide de personne.
Le ton de Jessie est décidé, elle n’a pas à recevoir d’aide d’un inconnu. Quand elle le regarde, il n’y a pas de mépris, seulement du rejet. La brune est tenace, elle s’accroche, trop têtue. Ses cheveux bruns tombent sur son minois, la hargne pourtant ne vient pas. L’agressivité, la colère n’est pas encore montée. Cependant, si l’inconnu continue, il se pourrait qu’arrive à toute vitesse la marée.
Quand sa main rejoint son poignet, c’est Jupiter qui l’arrache en même temps qu’il se retire : encore une fois. Cependant, il n’y a pas l’air d’avoir les cauchemars cette fois. Dans le mouvement, la brune par chance arrive à se rattraper. Elle n’a pas envie de recevoir une aide, elle n’a pas envie de recevoir d’un simple inconnu n’importe quel remède. Jessie n’a pas fait d’appel de phare, elle ne crie jamais à l’aide.
Elle est seule, dans le noir. Et comme lui avait dit Hawk : elle tente de faire avec ce qu’elle a. Cependant, sans lumière, sans soleil, Jupiter ne voit pas qu’elle ne montre que sa face sombre à l’univers.
Jupiter tourne la tête de gauche à droite : c’est un non. Elle ne veut pas l’écouter, elle ne cédera à sa requête, elle n’a pas confiance en voyant sa tête. Elle n’acceptera pas que son corps cède à la pression, même si tout dégouline tout du long. Et malgré tout, elle sait qu’elle doit encore argumenter face à un adulte, elle doit se battre pour tout prouver. Comme avec Calico, elle a l’impression de ne pas être considérée pour sa grandeur, alors elle serre la machoîre, et se met à nerveusement parler.
- Écoutez. Déjà, je suis sympa, j’vous accorde la parole. Cependant, je ne vous connais pas, je ne vois pas pourquoi je vous ferai confiance. Et si vous êtes quelqu’un destiné à « soigner », vous devriez me laisser libre de mon choix, n’est ce pas ?
Elle rajoute, pour se faire grossir encore une fois :
- En plus, si vous en avez pour peu de temps, c’est que ce n’est pas si grave que ça. Même si nous sommes seuls, j’ai besoin d’affronter la solitude, et de me battre avec seulement MOI à mes côtés.. Je n’ai pas besoin de lâcheté, je n’ai pas besoin d’Hommes dans ma vie pour me rappeler que j’ai besoin de m’agenouiller.
Jessie se contracte, elle balance les impacts.
resume:
jupiter est pas contente, elle se sent de plus en plus seule ces derniers temps
du coup elle essaie d'affronter la solitude et ses blessures seules,
elle envoie un peu du clash à némo
Nemo
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Nemo
Sam 20 Mar - 18:06
Ce n’était qu’un écart, qu’un instant d’inattention. Tu enfonces tes doutes, tes cauchemars, bien profondément, là où personne ne pourra les voir, même pas toi. Car il est plus difficile d’affronter ses peurs et ses reproches que de les laisser prendre la poussière dans un coin de ta tête. Faire face à la fatalité, c’était trop demandé pour un petit poisson-clown à la nageoire cassée.
Alors on oublie. On oublie, Nemo, on oublie. On oublie, Comme Maman te l’a appris.
Ton esprit se transforme en passoire, il retient les mauvais souvenirs, laisse échapper des courants chauds d’images réconfortantes, et dans le lot, le passé mais seulement ce que tu ne regrettes pas. La gamine, elle tire sur sa voix, ses vocalises agacées qui grincent comme les cordes d’un instrument mal accordé. « Ecoutez. J’en ai rien à faire d’avoir mal. Je veux juste rentrer chez moi. J’ai besoin de personne… Je suis venue seule, et je repartirai seule, sans l’aide de personne. ». Dans sa bouche, les mots ont un goût acide, si bien que si on la pressait un peu trop, tu es sûre que tu pourrais en perdre la vue à cause des éclaboussures.
Tu es quelqu’un de calme, tu ne réponds pas. Tu fais de ton mieux pour que le jus de citron qui s’échappe de ses lèvres ne fasse pas fondre ton masque de sucre. Tu reprends le contrôle, toujours dans le contrôle, rien que le contrôle. Les pulsations de ton cœur n’ont pas à s’affoler, il ne se passe rien. Les cris n’ont pas à raisonner, tu n’entends rien. Tu n’as pas besoin de paniquer, il n’y a aucune raison de le faire. Tout. Va. Bien. ((Tu penses ?))
Tu la sens nerveuse, la gamine. Elle continue de cracher dans l’air. « Écoutez. Déjà, je suis sympa, j’vous accorde la parole. ». Ça te fait discrètement sourire, tu ne dis rien. « Cependant, je ne vous connais pas, je ne vois pas pourquoi je vous ferai confiance. ». Elle marque un point. Toi non plus, tu ne ferais pas confiance à un inconnu. Bien que, tu ferais probablement confiance à un mec comme toi. Fallait dire que t’avais pas l’air bien dangereux non plus. « Et si vous êtes quelqu’un destiné à « soigner », vous devriez me laisser libre de mon choix, n’est ce pas ? ». Cette fois, c’est le visage de Silas qui te revient en mémoire. C’était la même réticence, le même grognement de bête en cage, l’hostilité d’un enfant blessé. Mais pour Poe, c’était encore différent. Tu y songes, juste un instant. ((J’espère qu’il va bien.))
Cette fois, elle ajoute encore, sans que tu n’ais rien dit en retour. « En plus, si vous en avez pour peu de temps, c’est que ce n’est pas si grave que ça. ». Silas aurait dit la même chose. Finalement, la conception du temps était très subjective, mais elle poursuit. « Même si nous sommes seuls, j’ai besoin d’affronter la solitude, et de me battre avec seulement MOI à mes côtés.. ». Là, tu roules des yeux. Qu’avaient les adolescents avec la foutue solitude ? C’était le pire moment pour s’isoler mais il y en avait toujours qui trouvaient le moyen de rejeter les mains qu’on leur tendait. ((Ridicule.)). « Je n’ai pas besoin de lâcheté, je n’ai pas besoin d’Hommes dans ma vie pour me rappeler que j’ai besoin de m’agenouiller. ». Cette fois, tu glousses carrément. Juste un instant, tu te rattrapes en te raclant la gorge, le regard ailleurs. C’était une drôle de formulation pour être dite dans la bouche d’une aussi jeune fille. Elle devait avoir quoi ? Dix-Huit ? Dix-Neuf ? Tu lui donnais à peine plus. Tu te contentes de la regarder en montrant tes paumes, l’air innocent. « Comme tu veux, Miss Je-N'Ai-Besoin-De-Personne. Tu ne m’en voudras pas alors si on fait un petit bout de chemin ensemble. Juste au cas où. Promis, je garde mes distances. ». Tu restes à quelques pas de sa silhouette, juste assez pour avoir un bel angle de vue sur l’état de sa jambe tout en gardant un bon mètre de sécurité entre vos deux corps. « T’façon, j’fais ce que je veux. ». T’avais pas besoin de son autorisation pour te promener, non plus.
Alors tu marches tranquillement, au même rythme qu’elle, en lissant légèrement tes vêtements du revers de tes mains. T’en profites pour fouiller un peu dans ton sac et en sortir une pomme verte. « J’adore les pommes. C’est un peu cliché, pour un infirmier de lycée mais j’adorais quand mes élèves m’en apportaient. Y’en avait même un qui m’en faisait en origami. ». Ta mâchoire se gonfle alors que tes dents transpercent le fruit, le goût acidulé de la pomme glisse sur ta langue. Tu mâches. « J’avoue que je préfère les vertes aux rouges. Elles sont plus acides, c’est meilleur. Les jaunes sont tellement fades, en comparaison. ». Tu croques encore. Tu mâches. « Ah, au fait. Moi, c’est Nemo. T’en veux peut être ? ». C’était qu’une question de temps avec qu’elle finisse par se rendre compte qu’elle aurait besoin de toi. Manque de chance pour elle, t’étais du genre très patient.
Recap:
Jupi est pas trop réceptive à son aide, du coup Nemo la laisse un peu se déverser parce qu'il a l'habitude des ado capricieux. Il décide de marcher à côté d'elle et en profite pour lui raconter sa vie un peu, notamment le fait qu'il était infirmier au lycée et qu'il aime les pommes mdrrr
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Dim 21 Mar - 18:44
Jupiter est comme un félin qui crache tout ce qu'il a dans la gorge. Peu importe qui est cette personne, Jupiter sans le connaître le forge. Il n'a pas vraiment le choix que de la supporter, que de voir sa rage, sa colère, et toutes les blessures animées. Il n'y a rien d'autre à faire que de la laisser s'épuiser, et il a raison. Jessie ne pourra rien faire quand une distance passera, lorsque tout s'effondra encore sous ses pas. Jessie évolue à son rythme, et lui ne répond pas. Elle le dévisage, et au plus il parle, au plus monte sa rage.
|| LA FERME ||
Jupiter n'aime pas les gens qui donnaient un intérêt à la gentillesse, à aider les autres comme pour brandir la bonne foi, tel un trophée. Les soignants, les médecins, Jessie n'y accorde pas son intérêt. Elle les a vu courir sur le stade pour rattraper les garçons amochés, elle en a vu pendant l'entrainement tandis que les filles sous ses ordres fatiguées étaient trop faibles pour survivre à ses ordres effrénés. Elle ne veut pas s'avouer vaincue, elle ne veut pas qu'une personne prenne le dessus. Gagner, toujours surmonter les obstacles, garder le visage levé. Elle n'a pas envie de chien qui vienne lui courir après, elle n'a pas envie de se sentir comme une moins que rien.
Quand il ouvre sa gueule pour compter son récit. Jupiter toutes ses phrases proscrit. Si elle avait pu, elle l'aurait exilé, elle a l'envie de le repousser, elle a l'envie de l'écraser. Cependant, pour l'instant, ces mots sont retenus, sa mâchoire par la pression est cousue. Ses poings gardent la forme, contre eux même sont maintenus.
- Ah parce qu'on peut même plus être tranquille sur la plage maintenant. Ils sont beaux les hommes à suivre les adolescents. Moi aussi j'fais ce que je veux... A ta place, je changerai d'avis dans pas longtemps.
Pour l'instant, elle ne tient que des menaces en l'air. Elle n'a pas le courage quoi que cela soit de faire. Elle a trop mal, sa jambe, la jeune fille bien qu'elle le soit déjà se sent de plus en plus pale. Si bien que quand il emploi le mot origami, c'est le corps qui se met à tomber, c'est les tempêtes de Jupiter qui se mette à frapper. Dans sa chutte, elle a prévu de tout emporter, de ne pas lui laisser la chance de se reposer. Alors, elle commence à gueuler.
- MAIS PUTAIN LA FERME. TU FERMES TA GUEULE. Je m'en fou de tes pommes. Qu'est ce que tu comprends pas dans dégage ? Le consentement tu connais ? Non, t'es qu'un homme, t'es trop borné, comme si les femmes avaient toutes quelques choses à te devoir... Ou peut-être bien que t'attends d'être supplié...
Ses mains rejoignent sa jambe et la marre de sang qui n'a pas terminé de s'écouler. Elle ne la regarde pas, elle continue son combat. Infecte, parasite, elle pompe, elle avale ce qu'elle peut, elle crache sur ce malheureux. Elle s'accroche à ce qu'elle sait faire, elle ne prend jamais conscience, ne fait pas machine arrière. Jupiter arrache à sa gorge toutes les insultes qu'elle peut trouver, elle cherche à atteindre l'égo, elle cherche à le prendre par le haut. La planète orange face à ce minuscule poisson à l'aile atrophié. La brune a déjà conscience qu'elle peut y arriver, elle oublie ce que Calico lui a déjà fait, la douleur qui était montée. Pendant quelques instants du moins... - Pourquoi t'es docteur hein ? Ou infirmier ? T'as quelque chose à prouver derrière ton métier ? T'as besoin d'aider les autres pour pas sentir que t'es une merde comme les autres ? Ou peut-être que tu essaies de te prouver que t'as le joli rôle... En tout cas, t'es comme tous les autres... Une arnaque.
Jusqu'à ce que remonte l'orage, jusqu'à ce que vienne l'odeur, la peur, les chagrins. Sa respiration est haletante, la douleur dans sa jambe de plus en plus allante. A terre, dans sa face sombre est tombée sa colère. Jessie n'a plus rien à ajouter. Elle ne relève pas cette fois. Sa tête va faire le bas, elle redescend. Pendant quelques secondes, elle se perd sur le sable. Dans ses pensées elle se demande : pourquoi ne puis je pas une seule fois être aimable ? Elle sait qu'elle peut l'être, mais elle commence à comprendre... Elle a quelque chose qu'elle veut prouver, elle a quelque chose sur son dos qu'elle veut toujours porter. Néanmoins, la jeune fille commence peut-être à être épuisée. Elle ne peut voltiger, et à la fois porter, elle ne peut-être libre si elle a toute cette rage accrochée à son ombre. Pendant quelques secondes, ses mains rejoignent son visage, ses mèches de cheveux tombent devant, et dans ses ténèbres elle sombre.
resumé:
Je tiens à préciser que c'est la faute des dés je suis désolée
Mais Jupiter le trouve insupportable, et on l'a connait, elle est vraiment horrible, et elle a de plus en plus mal
Elle s'acharne sur némo parce qu"elle est tombée et cherche à trouver la faille dans son égo
Elle se rend compte un peu trop tard, qu'elle a quelque chose à prouver en faisant tout ça, mais se relève pas, elle est un peu mal
The walker
Maître du jeu
Maltraiter les membres (rip)
IRL Chuck Norris
The walker
Lun 22 Mar - 20:32
INTERVENTION POUVOIR JUPITER
Elle s'énerve Jupiter, elle s'énerve contre toi Nemo. Et alors que tu l'entends élever la voix contre toi. C'est sur elle que tu te calques. Soudain tu t'en moques bien des pommes. Soudain les hommes t'énerves. Tu détestes tout ce qu'elle déteste. Toutes ces choses qui l'agace commencent à te taper sur le système. Si elle avait réussi te parler de ce qu'elle aime, elle aussi, tu les aurais surement apprécier. Mais dans la bouche de la joli planète il n'y a pas de place pour ça, parce qu'a cet instant c'est la terre entière qu'elle serait capable de détester.
Nemo
(Clown) Fish & Chips
Medecin.
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Nemo
Mer 24 Mar - 11:28
Tu es une arnaque, Nemo. C’est la vérité, tu en es conscient et, très sincèrement, tu t’en fiches. Au début, t’y as cru. Toutes les belles paroles que ta mère clamait à ton égard, t’y as cru. Il est brillant, mon fils. C’est le cas, mais ta naïveté et ton égo avaient parfois tendance à éclipser cette qualité. Il est beau, mon fils. Certes, tu avais du charme, mais tu n’étais pas le genre de beauté virile et musclé que les gens semblaient admirer. Tu étais du genre délicat, un peu trop propre sur toi, juvénile dans tes traits et factice dans tes sourires. Il est fort, mon fils. Non. Tu ne l’étais pas, tu ne l’avais jamais été. Tu étais du genre à abandonner, à souffler quand la difficulté était trop haute, à baisser les bras quand tu considérais que la chose était hors d’atteinte. Oui, tu étais perfectionniste, minutieux, tu avais le sens du détail au millimètre près. Mais tu étais faible. Tu es faible, Berlioz. ((Et alors ?))
Ton objectif n’était pas de briller par tes qualités. Tu étais conscient d’en avoir et qu’elles pouvaient en éblouir la plupart, c’était suffisant pour nourrir ton égo. La tâche la plus délicate, celle à laquelle tu t’attelais avec le plus de minutie, c’était de faire penser aux autres que tu pouvais être quelqu’un de bien. Quelqu’un que tu n’es pas, quelqu’un qui se soucie des autres, quelqu’un qui donne de son énergie pour aider, pour tendre la main sans rien attendre en retard. Car la vérité était tout autre. Tu étais un égoïste, égocentrique et arrogant qui rêvait un jour de voir le monde acclamer ton nom. Tu ne tiens pas la porte derrière toi, tu n’aides pas les gens à se relever quand ils trébuchent, tu ne dis pas Bonjour à tes voisins, tu ne donnes pas de pourboires, tu t’assoies à la place des personnes âgées dans le bus sans la céder, tu apportais à manger aux soirées par convenance mais tu repartais avec ta nourriture. Et même si aujourd’hui, auprès des Greens tu apprends à ressembler au modèle que tu montres aux autres -Fake it until You make it- tu sais au fond de toi que tu seras toujours un peu le même. ((Une arnaque.))
La demoiselle ne semble pas ravie que tu empruntes le même chemin qu’elle, mais tu ne t’en soucies pas. « Ah parce qu'on peut même plus être tranquille sur la plage maintenant. ». Elle avait raison, après tout. On ne pouvait même plus nager tranquillement sans qu’une jeune fille ensanglantée ne vienne entacher le paysage. « Ils sont beaux les hommes à suivre les adolescents. ». Tu ne relèves pas. ((Les cris)). « Moi aussi j'fais ce que je veux ... A ta place, je changerai d'avis dans pas longtemps. ». Tu te contentes de répondre par un haussement d’épaules. Tu ne faisais rien de mal, après tout. Toi, tout ce qui t'intéresse, c’est cette blessure. ((Tu voulais la voir disparaître.)). Mais tu continues à papoter, même dans le vide. L’occasion n’est jamais trop belle pour parler de toi, après tout. Mais le bonheur est de courte durée car, dans sa chute, la jeune fille active tes sens, tu te rapproches instantanément pour amortir le choc. A croire que tu n’aurais pas dû te donner cette peine, car c’est un ouragan qui t'accueille.
« MAIS PUTAIN LA FERME. TU FERMES TA GUEULE. Je m'en fou de tes pommes. »
Je m’en fou de tes pommes. Je m’en fou de tes pommes. Je m’en fou de tes pommes.
C’est étrange, ça résonne dans ta tête comme une incantation. Le goût sucré et acidulé qui ravissait ton palais te semble maintenant amer, fade. Tes sourcils se froncent, tu écoutes d’une oreille distraite la suite de sa tirade, tes yeux s’accrochent au fruit avec un air dédaigneux. Pourquoi accorder autant d’importance à un aliment, après tout ? Tu extirpes un mouchoir en tissu de ta poche pour l’enrouler dedans et le caler au fond de ton sac. Tu ne voulais même plus la voir, comme si elle te donnait la nausée. Et finalement, tu la regardes.
La blessée continue de piailler, sans s’arrêter. Toi, tu attends. Elle semblait avoir besoin de déverser sa colère et sa frustration, tu n’allais pas gaspiller ton énergie à l’en empêcher. Alors tu attends. Tu avales chacun de ses mots, chacune de ses insultes, sans sourciller. « T'as quelque chose à prouver derrière ton métier ? ». Oui. « T'as besoin d'aider les autres pour pas sentir que t'es une merde comme les autres ? ». Oui. « Ou peut-être que tu essaies de te prouver que t'as le joli rôle ... ». Oui. « En tout cas, t'es comme tous les autres ... Une arnaque. ». Et très probablement, oui. Quand finalement vient le calme après la tempête, tu t’abaisses à son niveau, tes mèches obscures se rejoignent entre tes yeux, tes mains délicates sortent de ton sac le nécessaire de soin et le dépose près de sa cheville, sans la toucher. Un soupir traverse tes lèvres, un sourire les redresse.
« Les hommes sont cruels et menteurs. Ils te font croire à des fantaisies, te font des promesses qu’ils ne tiendront jamais et finissent par t’abandonner quand ils n’ont plus besoin de toi. Le pire dans tout ça, c’est que parfois, on ment tellement bien qu’on arrive à croire à nos propres mensonges. ». Ca sent beaucoup trop le vécu, ce que tu dis, Nemo. « Mais bon. Heureusement qu’il y a des femmes pour contrebalancer. On serait pas dans la merde, sinon. ». La demoiselle, elle avait pas besoin de te convaincre à ce sujet. T’en étais déjà conscient. Tu pointes calmement les compresses et le désinfectant. « Tu préfères le faire ou que je m’en occupe. C’est toi qui décide. ». Elle pouvait aussi ramper plus loin en signe de refus. ((T’as pas la force de te battre.))
Recap:
Jupiter s'énerve du coup Nemo la laisse un peu se défouler parce que 1) ça sert à rien de lui répondre 2) elle a pas tord. Faut dire qu'elle est sacrément persuasive la gamine ! Aussi, il trash-talk sur mecs parce que men are trash
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Jeu 25 Mar - 21:35
Quand Jupiter émet son avis, l'homme la suit. Pour la première fois depuis un moment, on ne lui résiste pas. Il n'y pas de guerre, pas de combat. Il n'y a pas besoin de se battre, d'entrer dans le conflit, voir même de provoquer. C'est agréable pour la jeune fille d'avoir raison, c'est si jouissif qu'on lui donne cette permission : être considérée, écoutée, d'avoir en quelque sorte l'attention désirée. Son avis compte, il n'est pas rejeté : elle n'est pas trop jeune, elle n'est pas trop indisciplinée, elle ne manque pas d'expérience. Pour l'homme, l'inconnu, la dictée de Jupiter semble si vraie, c'est l'évidence.
Quand il range sa pomme : elle n'a pas bien compris Jessie. Elle ne sait pas ce qui est venu couler dans les oreilles de l'inconnu. Elle pense seulement que c'est pour la continuer plus tard... C'est invisible, c'est déjà trop tard. Il n'y a pas de trace, et dans ce sentiment, elle se prélasse. Jupiter n'a pas conscience de ce qu'il se passe. Quand elle l'entend confirmé ses dires, elle a tendance à penser qu'il est honnête. Que ces paroles qu'elle a dit sur un coup de tête n'ont pas d'impact direct.
Dans ses mèches longues et brunes, elle relève doucement la tête. Au fond, elle ne sait pas si elle peut se complaire dans cette facilité. Cependant, sur son visage, c'est le calme qui commence à taper. Dans les cendres de la jeune fille qui a tout perdu, tout ce monde qui lui donnait simplement ce qu'elle désirait renaît l'influence.
La brune plisse les yeux en l'écoutant. Chacune de ses phrases résonnait en Jupiter, comme un étrange flot réconfortant. Elle ne souriait pas, pas encore. Elle se contentait de regarder le poisson d'eau salée avec un air hautain, comme régulièrement elle le faisait. Que cela soit, son père, les garçons avec qui elle a flirté, ou même Hawk : il était vrai que tous ont laissé croire des choses consciemment ou pas. Ils ont laissé les traces pour que la jeune fille ait de l'espoir, pour que toujours, elle se fasse avoir. Les hommes n'étaient ils pas un piège ? Une erreur ? Un simple sacrilège ? Elle n'aurait pas dit cela, mais elle se demandait simplement pourquoi il fallait toujours que cela soit eux les chasseurs, elle la proie.
Alors dans son discours, la jeune fille continue.
- C'est bien. Il y en a au moins un pour l'avouer.
Jupiter aime quand les autres ne sont pas parfaits, car elle se sent plus belle à côté. Elle se sent plus vivante, et surtout, bien plus brillante. Il fallait atteindre la perfection, cette belle image, qu'on lui colle l'étiquette de la beauté, qu'on se voile devant tous ses méfaits.
La fille commence à passer une main dans ses longs cheveux noirs pour dégager son minois. Elle lève un sourcil et ajoute.
- C'est tout à votre mérite de ne pas être si hypocrite... De ne pas vous mentir à vous même.
Puis elle pousse un soupir : il fallait choisir. Ce n'était pas compliqué, deux options et la jeune fille préfère l'indépendance, elle ne veut pas être sous une autre personne, elle cherche le sentiment de liberté. Alors elle fait signe au médecin de lui donner ce qu'il faut pour se soigner. Ce n'était pas bien compliqué, elle nettoie la plaie, la désinfecte, puis reste appuyée avec la compresse dans le but de réduire l’hémorragie. Tandis qu'après cette colère soudaine, la rage n'agit.
Jupiter a gagné. Elle ne sent pas totalement mieux. Cependant, elle retrouve un peu de vérité, un peu de sincérité. Cette fois pas de quiproquo, ni de cauchemar, rien que deux vantards. La jeune fille le regarde de haut en bas, et un de ses doigts vient jouer avec ses cheveux : elle entortille une mèche pour se rassurer. Tandis que pour faire la discussion, elle se permet d'ajouter.
- Vous ne finissez pas votre pomme ? Vous avez l’appétit coupé par votre médiocrité ?... Enfin, merci pour le soin de la plaie...
Après tout, il a le temps de terminer, et elle de le remercier, bien qu'en le piquant pour ne pas trop en rajouter. Dire merci n'était pas si facile pour le chevalier. Elle se contente de le regarder, toujours en appuyant pour se soulager. Néanmoins, il y a nettement moins d'animalité : Jupiter a moins de chance de lui crier après. Il a raison de toute façon : fuir la gente masculine est peut-être une bonne solution, quand les femmes lui feront confiance sans contrefaçon, quand avec elles il n'y aura plus la compétition.
resumé des tsundere:
jupi elle a vu que le mec va dans son sens, elle se dit juste qu'il est un peu honnête
elle se calme un peu
elle lui lâche quand même quelques piques et se soigne devant lui
Elle lui demande pk il finit pas sa pomme, il a l'temps
Puis elle le remercie en lui faisait une pique
Nemo
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Nemo
Sam 3 Avr - 20:22
Tu étais de ceux qui préféraient l’accord à l’affrontement. Une dispute, un débat, ou juste un échange d’avis un peu houleux, tu n’aimais pas te fatiguer pour les autres. Tu savais que tu avais raison alors pourquoi sueur eau et sang pour faire plier les autres à ton jugement ? Tu n’y trouvais pas d’intérêt. Le pire, c’est qu’avec le temps, tu y avais même ton compte. Car les gens détestent avoir tort et aiment qu’on leur donne raison. Il suffisait qu’ils y croient, ils suffisaient qu’ils te croient, et tu gagnais en échange leurs faveurs et leurs affections.
Mais cette fois, c’était différent. Tu ne t’étais pas forcé. Tu n’étais pas plié à un vieux mécanisme social que tu t’imposais. Tu n’avais pas menti, embellis la vérité ou joué les compatissants. Tu avais juste … changer d’avis. Soudainement, brusquement, presque trop brutalement. Pour l’instant, tu ne voyais pas le problème, tu ne comprenais pas l’étrangeté de la situation. C’était juste … normal. Pourquoi aurais-tu quelque chose à redire, après tout ? ((Elle avait raison.))
Et même si tu ne captais pas totalement la pression invisible qui liait ta langue, même sans elle, tes mots n’auraient pas été si différents. Les hommes sont cruels. ((Il l’a été.)). Les hommes font des promesses. ((Je vais la quitter.)). Les hommes mentent. ((Je t’aime, Berlioz.)). Et même s’ils pensent être honnêtes, ils ne le sont jamais vraiment. ((Tu me rends heureux.)). Et après tout ça, les hommes te donnent le coup de grâce et te brisent le cœur. ((Toi et moi, ça ne peut plus continuer.)). Alors quand la jeune fille marmonne, « C'est bien. Il y en a au moins un pour l'avouer. », tu ne peux que hausser faiblement les épaules. Après tout, la seule raison pour laquelle tu peux en témoigner, c’est justement parce que tu es une de leurs victimes.
« C'est tout à votre mérite de ne pas être si hypocrite... De ne pas vous mentir à vous même. ». Hypocrite. Tu t’es souvent demandé ce que les gens reprochaient à l’hypocrisie. Les gens veulent de la franchise seulement lorsque la vérité est agréable à entendre. Les gens crachent sur les hypocrites alors que ce sont ceux qui les dénigrent qui leur ressemblent le plus. C’est mensonge que de déclarer n’en avoir jamais dit et c’est hypocrite que d’affirmer que l’on ne l’a jamais été. C’est bien beau de dire la vérité, mais à quoi ça sert quand elle n’arrange personne ?
Tu es un menteur, Nemo. Berlioz l’était moins, mais c’est de ces erreurs que découlent tes mensonges. Berlioz était honnête avec les gens mais pas avec lui-même là où toi, Nemo, tu es honnête avec toi-même mais pas avec les gens. Alors au fond, bien au fond, ses paroles, elles te font rire. Parce qu’il n’y a pas plus malhonnête que toi.
« La vérité finit toujours par éclater alors autant la reconnaître avant qu’elle ne nous blesse, nest-ce pas ? ». ((De qui tu te moques, Nemo ?))
Quand la demoiselle entame les soins, tu sens un soulagement saisir tes muscles. Comme une lame qu’on aurait retiré délicatement de ton torse, une plaie encore saignante, encore palpitante, mais moins douloureuse, plus supportable. Tu la regardes faire en silence, te contentant de ranger derrière elle une fois qu’elle eut fini la procédure. Tout est bien ordonné dans ton monde, entre tes doigts délicats, c’est quelque chose qui est inné, c’est comme ça.
Sa voix rompt le silence, tu lèves la tête. « Vous ne finissez pas votre pomme ? Vous avez l’appétit coupé par votre médiocrité ? ». Je m’en fous de tes pommes. Je m’en fous de tes pommes. Je m’en fous de tes pommes. Ça résonne encore, mais tu ne l’entends plus. Un sourire retrousse tes lèvres, tu retires méticuleusement les grains de sable gênant qui recouvrent tes affaires. « C’est plutôt la pomme, qui était médiocre. ». Tu dis ça d’un air détaché, presque las, comme si le fruit avait quitté tes bonnes grâces. Mais ton intérêt brille dans tes pupilles quand la demoiselle te remercie. ((Sainte gratitude.)). « De rien, Mademoiselle … ? ». Tu lui laisses l’opportunité de se présenter, toi qui l’a déjà fait avant que sa tempête ne noie ta présence dans sa colère verbale. C’était plus simple de donner un nom, de mettre une étiquette sur un visage, juste pour que les choses soient bien en ordre.
Recap:
Nemo se rend pas compte du pouvoir de Jupi mais il a quand même un sentiment bizarre. Ils parlent vite fait des mecs et Nemo repense à son ex qui lui a brisé le coeur. Il range ses affaire et lui demande son prénom, vu qu'il le connait pas
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Mar 6 Avr - 16:36
Jupiter est une hypocrite aussi. Du moins, elle l'a été. Même si aujourd'hui elle n'est pas dû genre à faire semblant, elle est capable toute somme de reproduire ce vieux schéma de vipère, de serpent. L'hypocrisie, c'est uniquement un outil pour gagner la confiance d'une personne et pour l'écraser avec d'autres. L'hypocrisie c'est l'outil pour gonfler son estime, pour se faire bien voir et pour que son image reste haute. La vérité, Jupiter le sait, si peu de gens savent l'apprécier. Alors dans les couloirs du lycée, il fut si simple de l'utiliser. Cependant, aujourd'hui, elle dit ça comme si elle ne l'avait jamais fait, parce que c'est les hommes qu'elle accuse en particulier. Si elle parlait des femmes, son discours aurait différé.
Jupiter la pierre alors qu'elle devrait se pourfendre de coups, Jupiter a tord de le dire parce que sa vérité
Quand elle entend la parole de Némo, Jupiter montre un large sourire, son sourcil vient s'arquer au dessus de son visage. Elle se retrouve étonnée d'être en accord, encore et encore.
- Pourtant, j'ai bien vu qu'à Arcadia les gens n'aiment pas qu'on leur dire leurs quatres vérités. Ils ont taaaaannnnnt de mal à accepter de voir leurs défauts en face. Alors que tous le monde les accumule les crasses.
Jessie l'a fait, elle les a bien gardé pendant des années pour se surélever au dessus des autres. Chacun de ses mauvais actes finissait par s'assembler en un seul tas, elle pouvait s’asseoir au dessus pour les épier tout ceux dont elle s'était moquée. Aujourd'hui, cependant quand on lui dit la vérité, Jupiter a du mal à l'accepter, à l'avaler, à consommer elle même la vérité. Alors quand elle dit tout cela, peut-être qu'elle parle un peu d'elle là. Les défauts ne sont jamais bien entendu quand ils ont du mal à être acceptés, quand ils sont source de dégoûts, de rejets.
Jupiter passe une main dans ses cheveux. Elle remet sa mèche derrière son oreille.
Une pomme médiocre... Jessie laisse tomber cette histoire de pomme sans intérêt. La discussion sur les fruits et le beau temps, ça n'a rien d'intéressant.. Elle se contente alors de parler, et de parler d'elle. Parce c'est ce qu'elle sait faire dans cet univers, Jupiter. Simplement, personne ne la connaissait, donc pour porter sur étiquette, pour s'en coller une, il n'y a qu'elle.
- Jupiter. Enquêtrice du surnaturel.
La fille lui laisse deviné le groupe, elle n'a pas besoin de préciser. C'est un grand garçon, il peut faire ses déductions. Il n'a pas l'air bête, ni attardé, aveugle, comme le faucon. Contrairement à Calico, il a même tendance à prendre en compte son point de vue, et à l'écouter. Il ne la néglige pas pour son jeune age, son manque d'expérience. Jupiter sourit, et ses sourcils se froncent. Malgré, tout sa confiance se gagne. Elle reste pour l'instant assise sur le sol. Dans a tête, les pensées sont toujours aussi frivoles. Cependant, elle apprécie ce moment Jupiter, même si pour la première fois, devant quelqu'un elle reste à terre. Son influence a repris le dessus, et sa confiance gonfle, chose qui était devenue rare depuis un long moment.
- Vous n'avez pas l'air pressé. Vous n'avez pas d'autres personnes à soigner ?
Jessie a de l'attention. Elle s'en satisfait tellement, qu'elle en redemande, encore et encore à foison. C'est rassurant, c'est plaisant. Parce que ça fait depuis longtemps et que pour la brune c'est réconfortant.
résumé:
Jupiter se sent un peu mieux pck elle a craché son venin et qu'elle se sent pour une fois reconnue
pas comme avec cali et hawk
The walker
Maître du jeu
Maltraiter les membres (rip)
IRL Chuck Norris
The walker
Jeu 15 Avr - 12:34
INTERVENTION POUVOIR Jupiter
Ta rage semble passé Jupiter, tu déclines ton identité à celui qui t'accompagne. Alors que tu le questionnes sur les éventuels patients qu'il pourrait avoir à soigner, si tu jettes un coup d'œil à ton poignet tu peux y apercevoir une petite tache noir. Si tu essaies de l'effacer tu n'y arriveras pas, c'est ta peau qui semble tatoué, comme si tu t'étais vu tatouer sans t'en rendre compte.
• J'ai mit au poignet il me semble que c'est ce que nous avions dit, si jamais c'est pas ce que tu souhaites hésite pas à me le signaler.
Nemo
(Clown) Fish & Chips
Medecin.
Ugetsu Murata [Merci Daddy Mum et Poelove pour les avas ??] + Deaken Bluman
Nemo
Jeu 6 Mai - 18:11
Quelque part, quand tu la regardes, tu te reconnais. Ou tout du moins, tu reconnais Berlioz. Avoir raison, c’est un luxe que beaucoup désirent au point d’en vendre leurs âmes. Les gens n’aiment pas avoir tort. Les gens veulent qu’on soit en accord avec eux, qu’on suive leur courant, leur direction, les gens chérissent ce pouvoir car ça leur donne l’impression d’avoir le contrôle. Tu le sais parce que tu es comme ça toi aussi. Tu aimes avoir raison. Tu aimes ce froncement de sourcil, cet air renfrogné qui précède l’abandon, la concession. Mais avec le temps, tu as compris que ce qui te faisait le plus plaisir, c’était surtout que les gens dépendent de toi autant que toi, tu dépends d’eux. Car pour avoir raison, il faut quelqu’un avec qui être en désaccord, sinon la victoire n’a pas le même goût.
Alors quand la surnommée Jupiter se met à tailler les pauvres habitants d’Arcadia Bay, intérieurement, ça te fait sourire. ((Et toi Jupiter, tu aimerais qu’on te dise la vérité ?)). Après tout, on dit bien que c’est ceux qui parlent le plus qui en font le moins, n’est-ce pas ? Tu le sais, Berlioz était comme ça. Nemo, en revanche, l’est un peu moins, n’est-ce pas ? En apparence, en tout cas. Le plus important, c’est que les gens y croient.
L’histoire de la pomme tombe aux oubliettes en même temps que le fruit s’enfonce dans ton sac. ((Je m’en fous de tes pommes)). La demoiselle se présente. Enquêtrice du surnaturel. Tu hausses très légèrement les sourcils, les connexions se font rapidement dans ton cerveau. Fallait dire que c’était la première fois que tu rencontrais cette fameuse brigade chez les chevaliers. T’en avais entendu parlé sans vraiment y croire, beaucoup trop centré sur toi-même pour faire attention au reste du monde.
« Eh bien, ravi d’avoir fait ta connaissance, Jupiter. ».
Tu restes curieux. A quoi ça sert, un enquêteur du surnaturel ? Qu’est-ce que ça fait de ses journées ? Est-ce qu’ils sont tous aussi méfiants ? Est-ce que ça chasse des humains déguisés en monstres comme dans Scooby-Doo ? (Soyons sérieux, Nemo) Tu pourrais dire qu’elle a l’air un peu jeune pour être enquêtrice mais Veronica Mars devait avoir 16 ans quand elle a pincé l’assassin de sa meilleure amie, ça prouvait bien que l’âge n’avait pas d’importance. (Oui, tu crushais sur Veronica Mars quand t’étais ado et c’est un secret)(T’as un faible pour les blondes, faut croire).
« Vous n'avez pas l'air pressé. Vous n'avez pas d'autres personnes à soigner ? ». La voix de Jupiter résonne comme l’alarme d’un réveil, tu jettes un coup d’oeil à ta montre avant de grimacer. « Ah, je sens que je vais me faire tirer les bretelles, ce coup-là. ». Tes dernières escapades en dehors du territoire des Greens t’avaient attiré les remontrances de Calico, ce qui ne contribuait pas vraiment à te garder dans ses bonnes grâces. Tu te redresses en époussetant ton pantalon, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un grain de sable. « Je ne suis pas le seul poisson dans l’océan, heureusement. Par contre, tu as raison, j’ai pas intérêt à tarder, haha ! ». En te penchant légèrement, tu crois apercevoir un grain de beauté sur son poignet, ou peut-être est-ce une fourmi ? L’association d'idées te donne une impression de caresses fantômes sur tes cuisses, tu t’éloignes légèrement. ((Ant est la seule fourmi que tu apprécies)). « Au plaisir de te recroiser, Jupiter. ». Tu t’éloignes encore en lui adressant un chaleureux sourire. ((Ce n’était qu’une fourmi)).
Recap:
Il trouve que Jupiter ressemble un peu au mec qu'il était avant la tempête et ça l'amuse. Il est effectivement à la bourre et se dépêche de rentrer pour pas que Cali le gronde oops Aussi il arrive pas trop à voir la tâche et il prend ça pour un grain de beauté ou une fourmi
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Jeu 6 Mai - 20:42
Maintenant que Jupiter est tatouée, qu'elle n'a fait attention à ce qu'il venait de se passer, c'est la fatigue qui vient l’envenimer. A vrai dire, elle ne sait pas ce qui est en train de lui arriver. La douleur ne cesse de s'aténuer, mais en plus elle n'a pas forcément l'envie de rentrer parce que se relever sans semble trop dur à réaliser. Oh Jupiter, elle se dit seulement que c'est le choc qui tend à la crever, ou peut-être est ce le sport ? Non, elle est endurante, elle évite de se poser trop de question. Ca ne changera rien à la situation de toute façon.
Avoir raison, être suivi, c'est avoir l'attention. Avoir l'attention d'autrui, c'est être regardé, et qu'est ce qu'est agréable d'être la tendance, l'adoration. Cela fait parti des choses que Jupiter aime, comme :le public qui ne dit jamais non, le public qui suit et crie en cœur, tandis que les jeunes filles se jettent dans les airs comme des boulets de canon, les muscles épais des garçons, et quand on lui dit non. Elle se contente de ça, elle se nourrit de ça. Sinon, elle ne serait pas Jupiter, a vouloir devenir toujours plus grande, toujours plus forte. Elle aimerait dépasser la taille du soleil cette sotte. Cependant, il y a des limites, et bien qu'elle en a conscience, ça l'irrite.
- C'est ça...
Jupiter lève un sourcil. Elle ne se satisfait jamais. La brune a l'âme de l'indomptée, de la bête trop avide de liberté. Jusqu'où cette énergie la guidera ? Elle ne sait pas. Elle est trop crevée, et maintenant l'envie de se reposer devant la mer est réel. Est-ce Seattle qui lui manque ? C'est sûrement ça. Cette ville est bien loin d'Arcadia, est peut-être qu'aujourd'hui, il n'y a plus rien là bas.
- Vous êtes trop obéissant. A remplir vos fonctions, à aider la communauté... Faudrait vous détendre, le sable ne va pas vous manger.
Pourtant c'est ce que Jessie faisait, du moins à sa manière quand elle n'était pas du genre à s'enfoncer dans les galères. Elle le juge un peu quand il insiste pour se débarbouiller. Son visage le toise de bas en haut. S'il était un poisson, c'est sûrement encore un de ces droles d'animaux. Oui, ceux là, ceux que Jessie prenait de haut. Elle le dévisage alors soudainement. Au moins, il était plus sincère que tous les autres qui se cachaient derrière un masque, alors que Jupiter, elle, est armée d'un casque. Quand le brun s'en va, elle ne dit pas au revoir Jupiter. C'est seulement sa main qui se relève vers lui, et finit par retomber dans le sable. Elle ne s'en ira pas de suite, parce qu'elle est trop épuisée pour ça... C'est sa première fois. Il lui faut du temps pour se remettre, mais elle ne sait pas encore de quoi.
Elle partira une demi heure plus tard, après s'être laissée bercer par les vagues.
resumé:
Jupiter est crevée suite à son pouvoir mais sait pas pourquoi
Elle découvre que némo est surement un green ? mais elle est pas sûre à 100% Elle le juge un peu mais c'est pas méchant héhé Elle le salue avec sa main puis se détend au bord de l'eau
Merci boubi pour ce rppppp Dsl c pas ouf mais je suis mort
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Blue Jeans and Bloody Tears - Nemo
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