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[END] Rattraper les non-dits et les mensongeries [ft. Ursula]

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Mar 6 Avr - 20:44


Rattraper les non-dits et les mensongeries

Rattraper les non-dits et les mensongeries
Tu pousses un peu tu vis, c'est une étrangerie
L'attente elle est bannie, il faut plonger-er
Éperdus dans la nuit, il faut lover-er
Et ça me porte au loin
Les années mortes sont belles
J'ai pas compris la vie
Mais Jacques a dit tapis


---

Dans la monotonie des ruines de la ville, on entend des rires et une voix chanter au loin. Quand on s'approche du bruit, les roulettes saignent sur le sol goudronné et parfois troué de la ville. Les trottoirs sont à moitiés détruit, remplie de délits, loin de la communauté civile. Il y a une tête brune qui file dans le vent, et sa jambe tape dans le sol pour reprendre encore plus de vitesse et d'élan. Il ne pense pas à plus tard, il sait qu'ils vont encore le sermonner, il sait qu'ils vont encore s’inquiéter. Pourtant, Jax ne pense pas à plus tard, il continue de nager dans les airs comme un vrai têtard. Il se sent libre sous les sous terrains, sous les ruines des anciennes cités dortoirs. Le danger qui peut se cacher dans les moindres endroit, il n'y pense pas. Il foule les chemins, seul et serin. Il passe devant son ancienne maison, mais sa sœur n'est pas là, ça ne fait rien. Il retourne rapper les roues de sa planche, longeant les ravins.

Plus loin, il y a une grosse machine et il ralentit pour prendre sa planche dans ses mains. Face au gros engin, il est curieux, il s'approche et regarde la bête avec admiration.  

- Trop cool...

S'étonne t-il. Il fait le tour de la bécane et se lèche la lèvre supérieur. Soudainement, il a envie de monter dessus et d'essayer. Et pour se faire, il compte bien demander. Il a encore la naïveté de penser que la personne qui possède ce bolide va accepter. Alors il jette des coups d'oeil autour de lui avant de voir de dos une personne aux longs cheveux délavés, presque multicolores. Ils sont un peu bouclés et sont roses, mais ça le petit à l'air de s'en moquer. Il se met à courir vers cette dame et commencer à crier.

- Madame, madame ! Votre moto est trop cool !

Quand il la voit, c'est la lumière dans ses yeux, un lueur, un étrange éclat. Il reconnaît son visage malgré le temps passé, malgré les années. Il arrive à noter les petits détails qui font ce qu'elle était et continue de crier.

- MICHELLE ! MICHELLE ! CEST A TOI LA MOTO ! Putain, c'est trop bien !

A cet instant, le gamin file de nouveau vers la bécane et sans demander son avis, il monte dessus devant son potentiel regard ébahi. Ses mains parcourent le matériel, il caresse le siège, les zones du guidon, et le cadre de la machine. Puis il sourit, ce large sourire déformé par la cicatrice que la tempête a laissé. Le garçon continue de bouger, il ne peux pas s'empêcher de tout toucher. Satisfait, curieux, trop exalté. Il en oublie que la jeune femme de sa maison, elle s'est barrée, qu'elle l'a laissé, sans nouvelle.

||Ouais, elle s'est tirée quand même. C'est pas juste, on lui a rien fait. Moi j'ai rien demandé, j'ai cru que c'était une vraie sœur. J'ai cru qu'on avait quelqu'un pour nous défendre des parents. Mais non t'as vu... Puis maman, elle nous en parle jamais. Jamais. Jamais. Ja-..||


@Ursula
RESUME

Jack se promène en skate et il s'amuse à fond dans la ville décédée

Il voit une moto trop stylée donc il s'arrête pour regarder par curiosité

Il revoit sa sœur et se met à crier et scrute la grosse moto  :feels:
Ursula
octogouine
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Métier mécanicienne.
Avatar Mystery Girl [Steven Universe] - Barbie Ferreira [IRL]
Ursula
Ursula
Sam 17 Avr - 16:41




« Tu es sûre que ta mère n'est pas là ? »
« Mais ouais, t’inquiète ! »
« Shell, je suis pas sûre- »
« Fais moi confiance, Hev’. »

Fais moi confiance.
Fais moi confiance.
(((Je t’aime)))
Ne me contacte plus, s’il te plait.

C’est un sursaut qui te réveille, le siège collé à la bécane tremble légèrement alors que tu te redresses, toujours avec une impression d’avoir le canon d’un fusil braqué entre les deux yeux, l’impression que tes pupilles ont brûlés devant quelques pixels déchirants sur un écran. C’est étrange, cette sensation. Comme un vieux souvenir qu’on redécouvre, qu’on avait oublié et dont on arrive pas à revivre les sensations. Comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre, comme si ton imagination avait tout inventé sans te prévenir, ou peut-être ta mémoire qui jouait les imbéciles. Tu fronces un peu les sourcils en sortant du side-car, la main perdue dans tes mèches délavées. Heather. Tu n’avais pas pensé à elle depuis si longtemps. Et ton cœur ne s’est même pas réveillé en revoyant son visage dans tes songes. C’était juste étrange.

Maintenant que tu y penses, tu t’en souviens bien, de cet après-midi où ta mère s’était absentée. C’était si rare de ne pas la voir rôder dans les couloirs, à jeter un œil inquisiteur à chaque recoin de cette baraque étouffante, à l'affût du moindre grain de poussière, la moindre crasse qui viendrait perturber son paisible tableau de magazine ikea. Tu as sauté sur l’occasion, Marlon était au taff, les deux gosses à l’école, il n’y avait que toi et elle. Alors tu as glissé ta main dans la sienne, le regard rassurant, ses lèvres retroussées en une moue timide, la porte a grincé derrière vous et le silence est né dans vos doux baisers.
((Je veux plus que tu t’approches de ma fille)).

La refonte du bateau avance à pas de fourmie, mais fallait s’y attendre. Les bases sont solides mais y’a beaucoup de matos qui manquent, tu construis la coque avec ce que tu trouves, tu bidouilles le moteur comme tu peux et tu croises les doigts jusqu’au jour où t’arriveras à le faire flotter. Peut être que ça arrivera jamais mais ça te dérange pas d’espérer. Qu’on ne se méprenne pas, t’es clairement pas du genre optimiste. Mais tu savais pas trop, c’était peut être à cause de tout ce qu’il représentait, mais t’avais envie d’y croire. Alors tu cherches, tu fouines, tu déterres et tu bricoles, c’est comme ça que ça marche. Voilà des heures que tu traines des pieds au milieu des ruines, pas trop inquiète à l’idée qu’un morceau d’immeuble te tombe sur la tête. T’étais comme ça, parfois. Pas vraiment prudente, pas vraiment là non plus.

Même quand l'écho des roulettes résonne entre les débris, t’es pas plus à l'affût que ça, trop occupée à dégager des morceaux de métal à clouer sur la coque du bateau. T’entends juste la voix d’un gamin en fond sonore, alors tu t’en fais pas trop. Fallait dire que ton succès chez les gosses était assez partagé. Y’en avait certains qui te trouvaient effrayante, repoussante, comme un grand monstre que l’on doit fuir à tout prix. A l’inverse, y’en avait d’autre qui t’admiraient, des étoiles pleins les yeux, à vouloir faire tout comme toi et te suivre comme des camés avec leurs dealers. Alors quand le nabot piaille, « Madame, madame ! Votre moto est trop cool ! », tu pousses un soupir, répondant nonchalamment avant de te retourner. « J’sais, Kiddo. Mais on touche avec les yeux. ».

Y’a un instant de bug. Le gosse, il se met à crier, « MICHELLE ! MICHELLE ! CEST A TOI LA MOTO ! Putain, c'est trop bien ! », et toi, il te faut un temps pour tout remettre en place. Tu recompose son portrait, la mâchoire un peu plus développée, des boutons en plus, des cheveux plus longs, ça te frappe d’un coup. « Jack ? ». T’as les paupières grandes ouvertes alors qu’il détale comme un lapin. « Mais qu'est-ce que tu fais l-Hep hep hep ! ». T’as beau être à l’ouest, quand tu voies ses mimines se balader sur ton siège, tu l’attrapes par l'encolure pour l’éloigner de ton bijou. « On touche avec les yeux, j’ai dit. ». Ta paume gigantesque s’écrase sur le sommet de sa tête, t’es pas encore sûre de savoir ce que tu ressens maintenant. T’es contente, ça c’est sûre. Tu les aimais fort, ces gosses, et ça t’a fait du mal de plus les voir après avoir quitté la baraque. Tes doigts glissent jusqu’à ses pointes bleutées, tu hausses un sourcil. « J’sais qu’c’est la fin du monde mais comment t’as fait pour que la vieille te laisse te foutre du bleu sur les veuch ? T’es doué, Kiddo. ». Puis tu continues à lui caresser les cheveux, presque tendrement, quoi que la poigne un peu ferme. Ca fait bizarre.






Recap:
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Sam 17 Avr - 18:18
Rattraper les non-dits et les mensongeries


C'est déjà trop tard. Le petit gars là, il avait déjà les mains partout. Quand elle le découvre enfin qui c'est il gueule.

- Et ouais, c'est moi. Jack, Jax, Pollywog, Pollyswag, comme tu veux... Comme tu le vois.

Il est trop déconcentré, et quand sa cicatrice se met à s'étirer c'est parce qu'il ricane à ses côtés. Alors qu'elle demande ce qu'il fait, il s'empresse tout simplement de lui expliquer.

- Et bah... Je touche ta moto, y a quoi ? Et toi ?

Mais le temps de rien il est propulsé par une force incontrôlée, c'est Michelle qui la tire en arrière. Il se gratte le front, là où il y a un bouton, et retire la croute sans faire attention. Son visage reste souriant et il lui gentiment :

- Mais c'est pas possible de toucher avec les yeux, moi je préfère y mettre les mains pour connaître un peu comment c'est fait. Elle est trop cool , tu l'as eu où ? Moi j'ai toujours mon skate tu vois, mais j'crois que les greens vont encore crier si je me ramène avec ça ! Tu sais, ils ont l'air souvent tristes, ils pourraient s'amuser avec ça ! Même si je crois qu'ils sont trop coincés pour kiffer conduire une moto !  

Jack tend son skate pour lui montrer avant de lancer un geste vers la moto. Il lui explique son intérêt pour la bête, son ton est enjoué, il met le ton sur les mots pour exprimer les faits. Puis il soumet l'idée que oui : il est chez les greens. Il n'a rien à cacher, il n'a pas de mensonges ou de secret. Tout sera dit, tout les mots de sa bouche viendront glisser, jusqu'à noyer les oreilles de ses compagnons, de ses amis, de ses alliés. Il est l'inondation de paroles, il ne s'arrête jamais de piailler. Il voit la large main de Ursula sur son visage à moitié déformé et commence à rigoler. Ses bras bouge pour la déloger. Il rougit jusqu'à ce qu'elle lui demande comment il a réussit ce tour de magie. Alors Jack commence à bouger ses sourcils de haut en bas et s'exclame et à moitié rit :

- C'est parce que je suis à mon âge plus doué que toi !

Puis il continue de lui parler de tout et de rien à la fois.

- J'ai pas eu trop de difficultés. Maman est morte. Papa a un bras en moins. Lila a même pas pu m'aider, on sait pas où elle est. Alors je suis allée à la maison, puis j'ai récupéré de vieilles affaires. Il y avait le bleu dans la salle de bain, il était vieux et oublié. Je ne sais pas maman ne l'avait pas jetée... Puis je l'ai mis sur mes cheveux, sur pleins de fringues aussi ! Mais on les a jeté parce que depuis j'ai bien grandit, alors on les a jeté tu vois. Après les greens m'ont dévisagé et c'était drôle de les voir parler de moi comme ça !


Jack lui annonce ça comme on arrache un sparadrap. Pas de pincettes, pas de mauvaise foi. Il ne sait pas mentir, il ne peut pas faiblir. C'est un garçon, et les garçons ça ne pleure pas. Alors son visage est égayé, il continue à sourire, tandis que ses yeux humides regardent Ursula.

||Jack, ta maman n'es plus là. Et je ne pense pas que tu retrouveras Lila....

- Je suis sûre qu'elles vont rentrer à la maison ! Je vais y aller demain et elles nous attendront ! Écoute moi papa ! De toute façon quoi que je dise, tu m'écoutes pas... C'est toujours comme ça, personne n'est jamais à la maison, et si c'est le cas, c'est toujours pour m'en vouloir, quand c'était pas maman qui criait sur moi ! ||

Mais quand les gens partent, ils ne reviennent pas, comme Michelle, comme Ursula. Les choses du passé n'ont pas toujours la chance de revenir flotter, et si elles le font, elles sont mortes noyées, bouffées de l'intérieur par les larmes salées. Les souvenirs finissent délavées et pales, comme un vieux macchabée retrouvé des jours après. Et bien qu'il a la satisfaction qu'elle soit là, il lui en voulait à Ursula, mais il ne le montre pas. Les filles, ça ne reste pas, c'est ce qu'il commence à croire dans tout ça. C'est comme les fleurs, mais il a tendance à croire qu'un jour ça refleurira, que d'une manière ou d'une autre il retrouvera le joli Lila.

|| Maman ne reviendra pas... Mais c'est pas grave. J'espère qu'elle est plus heureuse où elle est que là où on est. Peut-être que si elle avait là, elle serait aussi déprimée que les autres. Alors je préfère encore l'imaginer sourire où elle est. Dans mon cœur en tout cas, elle va pas mourir. ||

Il continue de sourire, alors que tout le monde, tous ses espoirs, tout autour continue de mourir. L'image de la femme continue de fleurir : dans son cœur de grand enfant.  Mais on noie les mauvais sentiments, le cerveau continue de se mentir, parce que c'est mieux de faire croire à tout le monde que ça va, c'est mieux de garder ce sourire.  Si on veut partager la joie, il faut que ça devienne contagieux, il faut rester un grand gars, rester fort et courageux. Il faut continuer de nager dans la mer salée pour ne pas couler dans les larmes, pour ne pas sombrer dans ce qu'on ne pourrait pas accepter.

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RESUME :
Ursula
octogouine
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Ursula
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Lun 12 Juil - 17:04



La voix de transition de Polly t’arrache un sourire. T’as pas l’habitude d’être nostalgique, après tout. Quand tu t’es barrée, t’étais consciente que tu reviendrais jamais. La daronne l’avait compris, c’était un pacte muet que vous vous êtes communiqué en un regard. Elle et toi, vous n’aviez jamais eu ce lien maternel qu’on voit à la télé. Pourtant ce soir-là, avec ton sac rapiécé et tes lacets pas encore noués, pour la première fois, vous vous êtes compris. Pas besoin de parler, de gueuler, de s’emporter et d’envoyer tout valser. Elle savait que tu ne reviendrais jamais et tu savais qu’elle t’oublierai. ((Il n’y avait rien à redire))

Jack et Lila, c’était ce qui pouvait le plus se rapprocher d’un regret, si bien que tu sois capable d’en éprouver. Même avant ce délire avec les pirates, même avant la tempête, même avant ta fugue, t’avais jamais été une personne très affectueuse. Tu ressentais pas le besoin ou l’envie de t’occuper des autres, t’étais loin d’être la “mom friend” de tes potes et encore moins des gosses. Toi, t’étais plutôt le cliché de l’oncle bourré et immature qui squattait le canapé en semaine puis qui emmenait les enfants au parc d'attractions pour faire un tour de space-mountain. Avec les nouveaux enfants de ta daronne, on pourrait croire que tu serais réticente, un peu jalouse, comme une preuve en plus que ta mère n’a pas jamais aimé ton père, que ta mère ne t’a jamais aimé, toi. Mais tu les aimais ces gosses. Comme un frère et une sœur. Comme une famille. Pour ce qu’ils étaient.

Tu ricanes devant sa palette de surnom, balançant les morceaux de ferrailles coincés sous ton bras dans le side-car. « Pollyswag, hum ? Bah écoute, “Pollyswag”, pour toucher aux affaires des autres, attends au moins qu’ils puissent pas t’pincer. ». Très mauvais conseil, Shell. Mais que veux-tu, t’as jamais été douée pour respecter les règles. L’oreille à peine attentive au flot de mots qui s’écoulent de sa bouche, tu tries les plaques métalliques en écartant celles qui te semblent trop fragiles. Tu glousses un instant alors que Jack évoque les greens. Fallait dire que vu le caractère coincé de ta daronne, t’étais pas étonné qu’elle ait entraîné son mec et ses gosses dans cette secte de coincés du culs. « Oh, tu crois ? J’suis sûre qu’il y en a, dans le lot, qui d’mande qu’un peu sensation forte, t’vois ? Mais pas avec ma bécane. Sauf si la nana est bonne. On refuse jamais une balade à une jolie meuf, l’oublie pas. ». Chacun ses priorités, après tout.

Alors que le gosses gesticule pendant qu’il parle, tu te retournes vers lui, les hanches appuyées contre le bolide, les bras croisées contre ton imposante poitrine. Tu peux pas t’empêcher de te dire qu’il a rien à faire chez les greens mais qu’en même temps, vu la tornade qu’il semble être devenu, ça leur ferait pas de mal d’avoir un mec comme Jack pour détendre un peu leurs slips. Il se vante de ses talents, ce qui a le don de te faire rire à gorge déployée. « Ouais, ouais, c’est ça ! Abuse pas. Si t’as toujours de la couleur là, c’est que ça doit pas faire longtemps. La vieille a dû s’ramollir. ». Et ton ricanement résonne encore contre ta langue avant que les révélations ne tombent.

Maman est morte.
Maman est morte.
Maman est morte.


C’est étrange. Tous les adolescents en crise qui ont un jour dit à leurs parents qu’ils le détestaient, qu’ils ne voulaient plus jamais les voir, qu’ils préféraient qu’ils soient morts. Tu en faisais partie. Et même après la tempête, tu n’avais jamais vraiment réfléchi à ce qu’était devenu ta mère et sa famille. Après tout, eux non plus n’avaient pas cherché après tout. Tu aurais pu être morte, ils ne l’auraient jamais su. Et ça t’allait très bien. Non ?

Les informations fusent. Papa a un bras en moins. Lila a même pas pu m'aider, on sait pas où elle est. Tes doigts s’égarent dans ta masse capillaire décolorée, tu fronces un peu les sourcils, un sourire étire nerveusement tes lèvres. « Euh ... ». C’est rare que tu peines à trouver tes mots, c’est qu’il doit bien avoir un don, ce petit. « Alors comme ça, la vieille a clamsé … Eh bah putain. ». Tu n’es pas étonnée. Tu n’es pas surprise. Tu t’y attendais. Alors pourquoi t’as une sensation étrange, comme une boule dans la gorge. C’est bizarre.

Tes yeux s’accrochent à la bouille figée de Jack. Tu l’reconnais, ce sourire forcé. C’est un truc de ta daronne, ça. Elle souriait pas souvent, mais elle savait bien cacher ses émotions. Faut croire que le têtard a repris la technique. Tu pousses un soupir. Marlon doit être en morceaux, tu lui fais pas trop confiance concernant la gestion d’enfants. Tu t’approches de Polly pour ébouriffer de nouveau ses cheveux. « T’inquiète. ». Tu savais pas trop quoi dire d’autres. Tu fouilles rapidement dans tes poches et t’en sors un bonbon volé à Twizzler. « Tiens, cadeau. »



Recap:
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Mar 13 Juil - 10:26
Rattraper les non-dits et les mensongeries

Il est content Pollywog. Elle a tout de suite adopté un beau surnom. Alors comme d’habitude, il sourit. Il est attendrit. Il observe avec curiosité les morceaux de métal qu’elle dépose doucement dans une malle. Il en prend un morceau sans demander et sourit à la seule femme de sa famille qu’il connaît. Qui ne tente rien n’a rien pas vrai ? Oh écouter le conseil que vient de lui donner Michelle ? Il l’a déjà oublié. Il est un peu dissipé, nerveux ou ecxité. Il place le morceau de métal dans sa poche en sortant le bout de sa langue pour lécher sa lèvre supérieure. Il sera mieux protéger, à l’intérieur.

- Mais non, t’inquiètes Michelle !

A chaque fois qu’elle rigole, il sourit. Elle a l’air épanouie. Ca lui fait plaisir de la voir ainsi. Quand les gens sont heureux, c’est contagieux. Quand les gens possèdent la joie, ils sont si jolis. Alors Jack est presque attendrit de la voir comme cela. L’autre conseil d’Ursula lui semble bien plus utile. Draguer les filles à son age n’a rien de futile. Il plisse alors les yeux et hoche la tête. C’est acquis, il sera à présent désormais moins bête.

- Mhhh… Je vois. J’vais les emmener faire du skate et les tenir par la taille ! Bim, comme ça après je pourrais continuer de les embrasser, une fois qu’elles seront déséquilibrées... Merci pour ce conseil. J’vais toutes les gérer ! Après au niveau des greens tu sais, ils ont peur de tout. C’est pas possible, du coup, je passe pour un casse cou. Bon, c’est vrai je suis pas très réfléchi, mais bon… Au bout d’un moment faut bien passé à l’action.

Il lui fait un clin d’œil.
Elle est tranquillement posée et dit que la femme a du se ramollir. Dans ses pensées, c’est la bonne ambiance qui commence à déguerpir.

Est ce qu’elle parle du corps de maman ? C’est ça qui ramollit ?

Ça ne fait vraiment pas. Il ne cesse de sourire, mais ses sourcils sont froncés. Il a du mal à rester convainquant et commence à se trahir. Oh non, ça ne lui plait pas. Sa mère n’était pas un ange, loin de là, cependant il ne peut pas lui reprocher quoi que ce soit vis à vos d’Ursula. Il était trop jeune pour comprendre leur relation et ce genre de chose. Pour lui, la dispute était close et c’était bien Michelle qui les a laissé tomber. Eux n’ont jamais pu poser un mot pour lutter, pour la retenir : ils ont juste été mis de côté.

- Ouais, pendant la tempête ! Son corps a été retrouvé pas très loin de la maison quelques jours après. Après nous on été vagabond et le bras de Marlon a pourri. Du coup on a du lui couper parce que c’était trop tard et il a rejoint les greens. Du coup, bah j’y suis aussi, j’avais pas trop le choix tu vois. Et toi, tu fais quoi aujourd’hui ? On t’appelle comment ? Tu m’l’as pas dit !

Il change de sujet de conversation facilement. Il ne veut pas affronter les difficultés et reçoit le bonbon qu’il mange immédiatement. La chance, elle a des bonbons… Et pas les greens puisque de toute façon, il n’est jamais récompensés pour ses drôles d’actions. Ses longs cheveux sont ébouriffés et lui les secouent de droite à gauche avant de remettre son épaisse frange en place au dessus de son crane.

- Merci mais j’ai pas besoin que tu me fasses le geste absurde des coiffeur là ! Quand je te dépasserai t’inquiète, je me vengerai !

Il plisse les yeux et se met à rigoler en faisant fondre le petit objet sucré contre sa langue.
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Ursula
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Jeu 19 Aoû - 1:00




Vivre dans le détachement de tout, vivre loin du monde, vivre au milieu de l’océan, là où les vagues ne peuvent pas t’atteindre. Tu voulais juste vivre. Tu voulais respirer, tu voulais t’envoyer, tu voulais naviguer. Ta mère, c’était cette barrière, cette muraille entre toi et la liberté. Ses reproches formaient les barreaux de ta prison, ses regards renforçaient les murs de ta cellule. Sa présence planait au-dessus de ton existence à l’égal d’une épée de damoclès, tu aurais pu mourir de toute cette colère qu’elle faisait naître en toi. Elle noircissait ton cœur, brisait ton âme, elle était ta némésis et tu étais son drame.

Bien sûr que Jack ne pouvait comprendre. Il était trop jeune, trop enlisé dans le cadre plastifié qu’elle s’est efforcée de construire. Tu le savais, qu’une fois partie, elle te ferait passer pour la méchante. La vilaine de l’histoire, la tâche sur le chemisier, la trace de merde à côté de la cheminé. Ca t’avait jamais dérangé, c’est pas aujourd’hui que ça allait commencé. Après tout, c’est la rançon de la franchise, les pots cassés dont les morceaux font saigner les pieds. Tu sens plus la douleur, elle glisse jusqu’à tes semelles, jusqu’à ce que tu la piétines sans effort. Et quand tu le regardes, le têtard, tu le sais, tu la sens. ((Sa rancoeur)).

Pourtant, il a l’air d’aller bien, le gamin. Et quelque part, ça te fend le cœur. Parce que c’est qu’un ado, un vieux gosse entre deux âges, le sourire qui a du mal à rester en place, les sourcils qui perdent l’équilibre au bas de son front. Tu le regardes se dandiner, l’air de rien, jouer les lovers amateurs, parler de son père comme s’il s’agissait d’un étranger. Il parle, il parle, il parle et tu l’avoueras pas, mais ça te rend triste. T’aurais voulu autre chose pour ce gosse. Il mérite pas ça, Jack.

Et alors qu’il s’égosille, tu le regardes, une cigarette froissée qui se glisse entre tes lèvres pulpeuses, la flamme d’un briquet capricieux la rejoint bien vite. Ton ricanement accompagne le nuage de fumée, l’odeur de la nicotine se disperse dans l’air alors que tes mots suivent timidement la brise. « T’sais, Polly. T’es pas obligé d’faire le bg avec moi, hein. Déjà, parce que tu seras jamais plus cool que moi, faut pas rêver. Puis ... ». Fais gaffe, Shell, tu t’impliques déjà trop, c’est pas ta clope qui va te brûler les doigts. « … C’est hardcore c’qui s’est passé avec Marlon, apparemment. T’es pas obligé de faire genre que t’en as rien à foutre. Pas avec moi, en tout cas. ». Parce que tu savais c’que ça faisait de voir le corps froid d’un parent, de voir le désespoir du survivant. Tu tires tranquillement une bouffée de nicotine, le bout de ta clope s’illumine un instant. « Mais ça m’étonne pas qu’il se soit barré chez les greens. Ça lui ressemble bien, au final. C’est quoi son nom maintenant ? Gros minet ? ». Tu ricanes, un peu moqueuse, mais pas méchante. Tu le portais pas dans ton cœur, l’ex-nouveau mec de ta mère. Mais tu savais que c’était pas un connard pour autant.

Il te demande c’est quoi ton nom, alors tu cases ta clope entre tes doigts pour venir de nouveau ébouriffer ses cheveux, plus fort, mais presque tendrement. T’as la nostalgie qui s'incruste sous tes ongles mais tu sais que ça va pas durer. ((T’auras qu’à les ronger)). « On m’appelle Ursula, parce que je suis comme la méchante du dessin animé : Trop dur à gérer pour des p’tits mecs à chemisette. ». Tu glousses, jusqu’à ce que ton rire se transforme en éclat de rire. Cette fois, tu tapotes amicalement son épaule, le regard attendri. « Bah écoute, rien n’est impossible, Pollyswag. Mais pour l’instant, t’es qu’un p’tit tétard. ».

Fais gaffe, Ursula.
C’est tout ton navire qui va chavirer.




Recap:
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Jeu 19 Aoû - 20:25
Rattraper les non-dits et les mensongeries

Plus cool que lui ? Ah ouais ? Le gamin ne prend pas Ursula bien au sérieux. Il hausse un sourcil d’un air sceptique et passe une main pour frotter son menton avant de lui lancer : un regard ambieux.

- Ah ouais tu crois ? Je suis sûre que j’suis largement plus stylé et surtout plus mignon que toi. Joue pas à ça avec moi, j’ferai craquer n’importe quelle fille de ton quartier !

Pollywog commence à faire quelque geste vers Ursula d’un air assuré pour finir par faire deux finger guns en sa direction. Il n’a pas peur des bonnes leçons, des potentielles corrections. Il prend toujours tout à la rigolade. Cependant, ce grand sourire n’est qu’une simple parade. Il a longtemps cru que les autres ne verraient rien, parce que lui non plus ne veut pas voir plus loin. Il ne veut pas Pollywog, que les autres sachent ce qu’il garde tout bas, il ne veut pas Jack afficher ce qui ne va pas. Constamment, il porte ce grand smiley sur sa face pour cacher le visage d’un garçon un peu pommé, d’un garçon qui ne sait pas comment tout gérer. On a préféré lui apprendre les multiplications plutôt que d’assumer ses propres émotions. On a préféré lui inculquer que les jeunes garçons, ça doit rester fort, ça ne doit pas pleurer. Alors non, Ursula, Jack ne peut pas montrer cela…

- Je vais bien tu sais. T’es pas obligé de me dire ça parce que je te fais pitié ou je sais pas… Y a pas besoin d’avoir de la pitié. J’suis un garçon et je suis fort. N’en doute pas !


Il fronce les sourcils tandis que son sourire brille sur son minois. Il continuera de mentir, le jeune homme, il continuera de faillir même si elle paraît douce et bonne. Il ne veut pas assumer cette part de sensibilité, il ne veut pas assumer que ses émotions le trahissent alors qu’il ne veut rien montrer.
Par rapport à son nom, Pollywog haussa les épaules.

- C’est Manx… Comme les chats sans queue, parce qu’il lui manque un bras tu vois. Comment tu sais que c’est un chat d’ailleurs ? Tu  connais bien les classifications des greens dis moi ! T’es chez les vagabonds toi, c’est ça ?

Jack pense ça, peut-être qu’il la considère indépendante et qu’il ne la considère pas comme un danger. Un danger, c’est ce que disent les adultes quand ils partent de ces divergents, de ces détraqués. Les pirates sont perçus par les green comme des nuisances, comme les poux des centres de vacances d’été, ceux qui se réfugies sous les casquettes prêtées. Les pirates, c’est loin d’être les individus qui leur laissent la paix. Au fond, Pollywog se moque bien de savoir si c’est vrai ou non, mais il a peut-être cru quelques avants propos à leurs sujets.
Quand elle lui dit non nouveau nom, Jack se met à pouffer de rire.

- Sérieux ? Une méchante Disney et c’est moi le « petit » têtard ? Tu verras quand ma croissance va te remonter sous le nez ! Tu verras ! En plus, quand j’aurai quinze ans, j’aurai un prénom tellement plus stylé ! Je suis sûr qu’il sera plus approprié que la dame qui vole les voix là !

Et il rigole toujours, comme elle, comme à chaque fois

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Ursula
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Dim 22 Aoû - 17:46




Pollywog, Pollyswag, P-holy-shit, c’est tout un arc-en-ciel de couleurs qui s’émane de lui, l’énergie d’un enfant qui éclate dans l’air, avec les travers lubriques de l’adolescence qui en creuse les ombres. Tu le regardes, presque tendrement, t’avais oublié à quoi ça ressemblait, un gamin qui grandissait. T’avais oublié cette innocence au bout des lèvres, les cornes autour des ongles, la lueur au fond des yeux. Ca te fait bizarre maintenant, toi qui n’est entouré que de vieux ados en crise, en quête de liberté, t’as parfois l’impression que les pirates se sont enfermés tout seul dans l’image que les adultes avaient d’eux. Mais à cet instant, Polly’, il te paraît plus libre que tu l’as jamais été. ((C’est rafraîchissant))

Mais très vite, tu te prends au jeu, tu ricanes, moqueuse, ta main s’écrase encore et encore entre les mèches décolorées de ton demi-frère. « Mignon ou pas, j’les ai déjà toutes baisées, les filles de mon quartier. ». Franchise sans limite, tu t’en foutais bien de dire ça à un gamin de treize piges. Fallait bien qu’il grandisse un peu, qu’il apprenne que dans la vie, t’auras beau aimé une gonzesse, au final, elle en baisera un autre parce que c’est comme ça. Et c’est pas grave. Y’en a aura d’autres. Y’en a toujours d’autres.

((Même Heather ?))

L’espace d’un instant, tu repenses à ton rêve de cette nuit. Et l’instant suivant, tu l’oublies. Pas le temps de se perdre, pas le temps de le perdre alors que tu viens à peine de le retrouver. La nicotine plane dans l’air, tu fais signe à Jack de te suivre alors que tu reprends ta dépouille des décombres. Ton rire résonne en écho entre les cadavres d’immeubles. « Tu crois que j’ai pitié de toi ? Faut redescendre, Little Dude. L’seul qui m’fait pitié dans cette histoire, c’est p’t’être Marlon parce que perdre son bras, c’est quand même hardcore. ». Tu dégages une perceuse cachée sous les décombres, actionne le bouton pour constater des restes de batterie en fin de vie. « Perdre un parent, c’est surmontable. T’as une branlée de gosses qui ont perdu les deux le jour de la tempête. Par contre, se trimbaler un veuf manchot, c’est déjà plus compliqué. ». Tu hausses les épaules, la franchise qui continue de couler de source. Après tout, t’étais plutôt admirative de Jack. Vu comment Marlon obéissait au doigt et à l’oeil de votre daronne, t’imaginais même pas son état aujourd’hui, sans elle. Pas sûre que la cave à vins des Greens soit safe avec lui dans les parages. Sauf si un rebel a décidé de faire pousser de la weed. A savoir quel sera le lot de consolation du vieux chaton.

Tu ranges la perceuse dans ton sac, la clope au bec, les questions de Polly arrive comme une traînée de poussière, tu les dégages une par une. « J’voyais pas un mec comme Marlon chez les gros bras ou chez les toubibs. Au mieux, il aurait p’t’être pu être prof ? Mais j’sais pas, il a une tête de flic. L’genre de flic à rester dans sa bagnole pour bouffer des donuts. ». Tu glousses légèrement en l’imaginant. Ton rire se prolonge devant les suppositions du jeune vert. « Voyons, Polly. J’aurais pas l’nom d’une sorcière des mers si j’étais qu’une vagabonde, tu crois pas ? ». Habituellement, les gens arrivaient plutôt facilement à deviner ton appartenance. Tu t’imagines sans les Pirates, Ursula ? ((Ca t’arrive, après tout))

Tu le regardes du coin de l’oeil tout en dégageant un panneau de signalisation tordu. La voix enjouée du garçon te mets de bonne humeur, tu frottes la plaque de métal pour retirer la poussière de la peinture rouge du stop. « Tu sais au moins pourquoi on m’a donné ce nom ? ». Tu te redresses, les mains sur les hanches, tu le regardes du haut de ta gigantesque taille. « Tu voies la scène dans le film où Ursula devient géante et qu’elle coule tous les bateaux avec la foudre en fond ? Bah ça, c’est moi quand j’ai intégré les Pirates. J’ai bousillé toutes leurs bagnoles avec du latex dans le moteur. Purée, quelle journée ! Faudra s’refaire ça avec les greens un jour, haha ! ».




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Dim 22 Aoû - 19:11
Rattraper les non-dits et les mensongeries
Ursula est sûrement devenue une femme qu’il ne connaît plus, qu’il ne connaît pas. Puisqu’il ne l’a plus vu depuis bien des mois. Il ne s’en fait, parce que puisque maman n’est plus là, elle ne pourrait pas se mettre entre ces deux là. C’est une vraie femme maintenant, mais il n’arrive pas à la voir vraiment comme ça, avec elle, il toujours un gamin et elle a l’air toujours de la même ado un peu turbulente, corpulente, avec une attraction pour l’épouvante. C’est toujours celle qui rigole, qui plaisante. Alors, il ne se prend pas au sérieux, toujours si petit, toujours heureux. Pourtant, il a grandit, il est plus libre que jamais. Il est plus libre que la majorité des êtres qui ici sont enfermés. Il n’est pas comme son nom l’indique, enfermée dans une petite marre. En réalité, il serait plus proche d’un oiseau volant au dessus de ses mémoires.

Il apprend petit à petit que les jeux d’adultes dont les greens ne parlent jamais sont partie courante pour sa sœur aîné et il ne sait pas comment réagir. Il n’a jamais encore pensé à ce genre de chose, ou du moins, il ne les a pas pensé pour vraiment les concrétiser. Ces désirs là sont pour l’instant quelque chose qu’il est encore trop jeune pour explorer. Alors il la regarde et lui dit simplement avec honneteté.

- Ouais mais euh… J’suis un peu jeune pour tremper le biscuit tu sais. Et bah dis donc… Elles doivent beaucoup t’apprécier.

Parce qu’il associe simplement le fait de faire l’amour a la sentimentalité. Il n’a pas encore compris que ces deux choses peuvent être nuancées, qu’elles peuvent se distinguer. Il débute tout juste sans savoir ce qu’il attend en réalité. Il ne sait pas ce que ça fait que de faire ce genre de cochoncetés. Il ne peut que se faire une idée de ce qu’on lui a raconté, parce qu’il n’a pas de réponses à ses questions, parce qu’il n’a même pas encore réellement de questions.

Le gamin suit la femme et l’écoute pour finalement lui répondre l’air un peu contrarié.

- Mais on va bien. Enfin, lui j’en sais rien. Je m’en fou je crois. C’est pas comme s’il avait changé entre les années, il s’occupe jamais de moi. Alors moi non plus, c’est plus simple comme ça. Et je m’inquiète pas pour son bras. Il se débrouille très bien comme ça.

Le ton du garçon est devenu soudainement ferme. Ce qu’il garde en lui, la colère, rend son visage un peu plus terne. Il n’aime pas y penser, il ne veut pas en parler, il veut oublier. Il veut juste que tout le monde soit mieux, soit heureux. Après tout, qui a appelé les secours quand il n’a pas pu y aller ? C’est Jack. Qui l’a aidé dans un premier temps avec sa plaie ? C’est Jack. Qui a du le soutenir quand il a commencé à boire ? C’est Jack. Qui a du le supporter quand il a pleuré des mois pour le seul amour qu’il n’a jamais aimé ? C’est Jack. Et lui, il n’a rien demandé. Maintenant, il en a marre de devoir faire semblant de l’apprécier alors qu’il veut juste en être libéré et le laisser seul dépendant à ses problèmes. Le garçon n’a pas à porter ça sur les épaules, de la terre il n’a pas à tout porter à chaque pôle.

- J’en sais rien, je fais plus attention à lui… Bah je sais pas moi, tout le monde a des noms étranges… Quoi t’es pirate ? Mais les greens vont jamais accepter que je traîne avec toi ! Ils disent que vous êtes des voyous quand même. Je t’avoue que je ne sais pas trop quoi penser maintenant. Est ce que vous êtes vraiment des méchants ? Pour moi vous ressemblez à des sortes de faux méchants dans les comics, ceux qui sont pas compris des héros, mais qui à la fin luttent avec eux.

Pollywog ne comprend pas ce qu’elle fait à ramasser des objets, tester des choses, sans trop comprendre ce qu’elle fait. Il se doute que c’est pour le travail, ou son activité ?

- Omg, ça devait être super drôle ! T’as du bien les faire chier !

Au moins, avec elle, il se sent libre de jurer.
Immeubles abandonnés | Mars | Michelle qui a perdu son chat







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Dim 5 Sep - 17:57



Pollywog est sûrement devenu un jeune garçon que tu ne connais plus, que tu n’as jamais connu. Il fallait dire qu’il était bien jeune la dernière fois que tu l’avais vu, ses grands yeux d’enfants et ses cheveux noirs en désordre, un dernier regard avant que tu claques la porte sans jamais revenir. Il avait grandi dans ton absence, probablement dans l’amertume maternelle, la daronne qui avait probablement effacé les traces de cet enfant qu’elle n’avait désiré. ((Toi)). Michelle n’existait plus dans le monde de Jack et Jack n’était qu’un souvenir dans le monde de Shell. Il ne saura peut-être jamais comment elle t’a rayé du carnet de famille, comment elle a déchiré toutes les photos sur lesquelles tu apparaissais. Car tu étais devenue une honte, un mauvais souvenir, un fantôme dont on a oublié l’existence. Et le secret de ton meurtre est à présent enterré avec les os rongés de cavités de votre génitrice. Les remarques incessantes, les regards accusateurs. Les mots qui sortaient comme des couteaux, sa langue empoisonnée qui crachait les pires atrocités. Et tu n’étais qu’une enfant, toi aussi. Pourtant, personne n’a rien dit. Et tu passe pour la méchante maintenant.

Au fond, tu sais bien qu’il doit t’en vouloir, Jack. Il doit te voir comme une lâche, il doit avoir en tête l’image soigneusement imprimée par la marâtre dans son esprit. Et tu ne lui voudras pas s’il ne voulait plus de toi. Car après tout, c’est toi qui est parti. Mais la vie vous donnait une autre chance, vous n’étiez plus Michelle et Jack mais Ursula et Pollywog. Et même si la photo de famille était trouée de partout, vous en restiez, envers et malgré tout. Son insouciance t’arrache un rire moqueur, tes doigts s’enfoncent dans ses mèches abîmées. « Tu sais, Little Dude, y’a pas besoin qu’elles m’apprécient pour que je les pécho. Mais c’est toujours mieux quand c’est l’cas, j’imagine. ». C’est quand, la dernière fois que t’avais baisé une fille qui te plaisait vraiment, Ursula ? Et pas par ennui, pas par peur de la solitude ou qu’importe. C’est quand la dernière fois que quelqu’un t’a vraiment intéressé ? ((T’arrives même pas à t’en souvenir)).

Voilà que Polly semble contrarié, un peu fâché, un peu grognon, tu sens le sel au bout de son menton. Alors tu le regardes, un peu amusée, un peu attristée, quelque part, il te fait penser à toi après la mort de ton père. Forcée de rester avec une femme qui ne t’avait jamais aimé, qui n’avait fait attention toi comme avait pu le faire ton papa, et inévitablement, la cassure est arrivée. Tu te contentes de hausser les épaules. Que Marlon se débrouille bien ou pas avec son fils, c’était pas ton problème, tout autant que ce n’était vraisemblablement pas le sien quand ta mère détruisait ton estime de toi en plein repas. Il n’avait pas non plus bougé le petit doigt quand à dix-sept, tu étais partie en claquant définitivement la porte derrière toi. Pas un appel, pas un texto, il avait pourtant ton numéro. Tu aurais pu mourir dans la rue, personne ne l’aurait su. Alors, Marlon, il pouvait bien lui arriver tout et n’importe quoi, tu bougerais pas le petit doigt.

Car, progéniture ou pas,
Tu restais une adolescente sans toit.

Voilà que le green s’emballe, ton rire continue de raser les décombres, la spontanéité de l’enfant t’anime d’une chaleur réconfortante. La réputation des pirates n’avait pas fière allure dans la bouche des plantes vertes. Tu le savais et c’était toujours un plaisir d’en rajouter une couche. Entre les pillages, les incendies et autres pitreries, ce n’était pas étonnant de voir que dans les yeux d’un enfant, vous n’étiez que des méchants. « T’inquiète pas pour ça, va. Qu’est-ce qu’ils vont faire ? M’empêcher de voir mon frère ? Ils peuvent toujours essayer. J’t’ai retrouvé, maintenant j’te lâche plus. ». Tu cales le panneau ramassé plus tôt dans le siège passager de ta moto. « T’sais, peut être que c’est comme dans les comics où les vrais méchants sont ceux qu’on pensait gentils au début. Ou peut être bien qu’il y a juste que des méchants et pas de vrais gentils, à savoir. ». Gentil, méchant, c’était flou, comme concept. Après tout, les plus innocents pouvaient être de sacrés ordures et les voyons, des enfants de cœurs. L'un n'empêche pas l’autre.

Tu remontes finalement sur ton destrier de métal, cachant tes cheveux roses délavés sous un casque couvert de stickers. Tu te penches légèrement pour en sortir un autre du side-car, que tu tends à l’adolescent. « Tu montes ? On s’fait une petite balade et j’te ramène. ». En poussant légèrement les matériaux rassemblés sur les côtés, le p’tit Jack devrait avoir assez d’espace pour poser son derrière. « Puis, j’t’avoue que j’ai très envie de voir leur tête quand j’te déposerai devant l’territoire, hahaha. »



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Dim 5 Sep - 19:36
Rattraper les non-dits et les mensongeries
Jack ne se souvient que de Michelle, celle qui dans les propos de sa mère portait déjà des ailes. Morte, elle avait refermé sur leur famille la porte. Le gamin a l'époque s'est senti un peu abandonné, il est vrai. Il n'a pas compris pourquoi elle n'a pas continué à communiquer ? S'il était vraiment son frère, pourquoi n'a t'elle pas continuer de rester d'une manière ou d'une autre à ses côtés ? Cependant, il y a des complexités qu'à son jeune âge il n'avait pu apercevoir, il y a des volontés qu'à son âge il ne pouvait savoir. Il ne se souvient plus de toutes les choses dures que maman disait à son sujet quand elle était là, surtout que trop jeune, il n'avait pas d’emprise sur toutes ces choses là. Maman pouvait être comme elle était, mais il s'imagine que ce n'est pas ce qu'elle voulait, qu'elle aurait regretté : c'est son enfant, tout de même, pas vrai ?

Jack n'aime pas quand les autres s' en vont sans prévenir, comme son autre sœur. Comme s'il ne pouvait jamais avoir les deux en même temps. C'est une farce ? Un jeu de Garces ? C'est comme ça qu'on les nomme les filles qui laissent des traces, qui collent dans les pensées des souvenirs de glace. Celles qui laissent des manques, n’occupent plus leurs places.

Attends ? Mais… on est pas censé coucher avec les personnes qu'on aime ? Enfin, on a toujours vu des personnes couchées en couple et si c'est pas le cas, y a une sorte d'alchimie non ? C’est ce qu’ils montrent dans les films et dans les séries… Et si c’est pas le cas ? Pourquoi vous faites ça ?

Le modèle sociétal n’enseigne pas toujours toutes ces choses là, mais c’est pas grave parce qu’Ursula prendra sûrement le temps de lui expliquer tout ça.. D’arracher brutalement le sparadrap. Les histoires d’amour, de cul, c’est bien plus compliqué que ce qu’il croit. Ca ne tombe pas du ciel, ce n’est pas aussi doux que l’onctuosité du miel.

Pour les pirates, peut-être que Pollywog avait peur de ça, qu’ils mettent des barrières parce que leur réputation ne les précedaient pas : ils sont les ombres de la ville d’Arcadia. Ils la plongent dans le noir tandis que les greens l’éclaire de leur bonne foi.

Oh tu sais, ils sont capables de me faire faire des corvées pour moins que ça ! Tu comprends qu’ils ne veulent pas que leurs ados finissent avec les pirates… Moi aussi je suis content de te retrouver.

Il sourit le garçon aux cheveux noirs et bleus. Cette fois, il espère qu’elle ne partira plus.
Cette fois, il espère que le passé est totalement révolu.

J’en sais trop bien… C’est compliqué, je pense que les méchants ont des raison de faire le mal. Dans tout les cas, c’est pas ta faute si t’es là. J’imagine que venir avec moi chez les greens… Ca te plairait pas !

Il se marre.
Toujours la tête dans ses cheveux noirs.
Il n’a pas besoin de réfléchir beaucoup pour en venir à cette déduction.
Michelle a toujours été un électron libre.
Elle n’a pas besoin de grand chose, toujours elle suit la vibe et vibre.
Brûlante, comme un objet qu'on met sur le feu : en induction.

Il est tout excité sur le moment et monte à l’arrière de la moto. Ses mains viennent rejoindre Ursula pour se tenir contre elle… Depuis longtemps. Il ne sait plus combien de temps cela fait mais il se blottit contre son dos, contre ses flancs. Il ne veut pas la laisser filer cette fois. Alors pendant quelques secondes, sans qu’elle ne le voit, il a les larmes aux yeux. Il est réellement un peu plus heureux. C’est rassurant de savoir qu’il n’est plus tout seul dans cette famille à errer dans les rues, sans nouvelles, à essayer de survivre à un monde qui ne lui ressemble pas. Maintenant, ils pourront se sentir seuls tous les deux. Ils pourront prendre la route à deux.

Vas-y ! Montre moi ce que sait faire ton bolide !


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Sam 18 Sep - 20:31



Il fut un temps où la colère était ta seule façon d’exprimer tes sentiments forts. Tu étais en colère parce que ta mère voulait constamment te changer. Tu étais en colère parce que la mort de ton père sonnait comme un abandon. Tu étais en colère parce que tu avais l’impression d’être une étrangère dans cette nouvelle famille. Tu étais en colère parce que la fille que tu aimais avait honte d’être vue à tes côtés. Tu étais en colère parce que la famille de cette dernière l’étouffait avec leurs idées arriérées. Tu étais en colère parce que, peu importe le nombre d’années accumulées, personne ne prenait jamais le temps de vérifier si tu étais toujours en vie. Tu étais en colère parce que la vie ne faisait que te bousculer, t’écraser, te piétiner, te poignarder, encore et encore, jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’un tas de débris poussiéreux que la tempête aurait formé.

Mais la colère ne dure jamais bien longtemps. Elle a fini par s’estomper, se transformer, ton énergie s’est envolée avec le temps. Tu n’avais plus la force de lutter, plus la force de t’emporter, à la place, tu te laisses porter, l’indifférence t’a enterré. Tu te fous de tout parce que c’est tellement plus facile que de s’impliquer. Tu coupes les attaches, tu coupes les sentiments qui vont avec, la colère qui s’en va avec le reste, plus que la désinvolture et la liberté. Jusqu’ici, ça marchait bien. Les gens n'attendent plus rien de toi et toi, tu n’attends plus rien d’eux. Ils savent qu’il peuvent passer de bons moments, parfois même ardents, mais ça s’arrête là. Tout le monde est content, pourquoi gâcher tout ça ?

Tu souris devant l’innocence de Jack, tes épaules se soulèvent brièvement. « Parfois, les gens font ça quand ils se sentent seuls, j’sais pas. ». ((Pourquoi tu fais ça Ursula ?)). « Y’en a qui s’en foute un peu, d’avec qui ils couchent. Tant qu’ça les fait kiffer sur le moment. ». ((Pourquoi t’es comme ça, Ursula ?)). « Mais tu prends toujours plus ton pied quand y’a une alchimie. ». C’est ça qui manque. ((L’alchimie)). « C’est pas aussi propre qu’sur Netflix, le sexe. Ça peut même être sacrément crade. Et bizarre. Eeeet gênant, les premières fois surtout. Mais ça empêche pas qu’ça peut être sacrément fun, pour certains. ».

Longtemps, tu as eu peur du sexe. On t’a fait croire que les filles comme toi finissaient leurs jours sans goûter aux plaisirs de la chair. On t’a fait croire que tu pouvais briser des os dans une étreinte, que tu pouvais dévorer la peau dans un baiser, que tu pouvais faire disparaître les corps dans un soupir. Quelque part, chacune de tes caresses, chacune de tes vraies et fausses tendresses étaient une revanche face à toutes ces malhonnêtes promesses, toute ta détresse. Le sexe est devenu un moyen de contrôler, un moyen de te rassurer, de fuir la réalité. ((Un moyen de laisser la colère s’en aller)).

Pollywog décrit son quotidien, un rire moqueur suit ses paroles, tu pourrais presque le plaindre si ce n’était pas aussi drôle de l’imaginer chez les Greens. Avec ses petites jambes, à pédaler toute la sainte journée parce qu’il a séché un cours sur l’engrais ou ce genre de bullshit. Il a dû en faire, des conneries, depuis qu’il est chez les plantes vertes. T’en doutes pas. ((Après tout, ça reste ton frère)). Tu sais pas trop si c’est l’émotion, un mélange hasardeux de sensations oubliées et enterrées, ou juste un joint mal roulé, mais voilà que tu t’approches pour prendre Jack dans tes bras. Juste un instant, juste un moment. « ... ». T’aurais bien aimé savoir quoi dire mais à la place, tu te contentes de te prendre place sur la moto pour faire ronronner le moteur. « Aller, monte. ».

Alors qu’il prend place à l’arrière, ses mains écorchées agrippées à ta taille, tu peux pas t’empêcher de sourire dans l’absence de son regard. Sa présence t’apporte une chaleur différente. Quelque chose que tu n’avais pas ressenti depuis longtemps. Quelque chose que tu avais oublié, un réconfort que tu croyais égaré. « Accroche toi, little dude. ». Et tu fonces. Tu partages l’adrénaline, tu partages la vitesse et à cet instant, tu as presque l’impression que pour une fois, tu n’es pas complètement seule dans ta poursuite désintéressée de liberté.




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Lun 20 Sep - 14:56
Rattraper les non-dits et les mensongeries


Bien sûr, que Pollywog connaît l’existence des plans cul, ou ce qu’on appelle des sexfriend.


Cependant, c’est pas sa faim,


c’est pas sa end.

Les romances, et le sexe, sont des théories qu’il ne peut pas imaginer, il vit dans le présent : il faut expérimenter. Il est un peu trop jeune. Et il a seulement le souvenir des mecs qui crient qu’les meufs sont bonnes. Bonne parce que les formes sont échancrées, bonnes parce que la pulpe fait parti de la chair qu’ils tentent d’apprivoiser. Derrière sa frange noire, tout ça lui semble un peu dérisoire. Il retient surtout que ça première fois sera gênante et crade, mais il ne veut pas se l’imaginer. Les filles il y pense, mais pas encore totalement comme ça. Il ne faut pas croire qu’il est totalement saint, il ne faut pas croire qu’il est totalement pur : mais tout ça il ne le connaîtra que demain. Ursula lui ouvre la voix vers des possibilités inespérées, des faits non envisagés ; coucher sans penser à demain, coucher en se salissant les mains.

- Ah ouais ?! Bah tu sais quoi… J’verrai quand j’taterai le terrain. Mais c’est bon à savoir… J’pensais pas que vous étiez des crados les adultes… Et dire qu’on se plaint de nous quand on s’lave pas les mains.

Nous les petits,
Nous les jeunes.
Les insouciants,
Les libres enfants,
Fières adolescents,
Les libres pensants,
Nous, les ignorants.

Et Ursula le prend dans ses bras, et le garçon la serre contre lui. Un peu plus que d’habitude, il sourit. Il est content, Jack, il est gentil, mais c’est qu’une arnaque. La grande sœur, elle est de retour, et sent l’huile de moteur. Pourra t-il lui faire confiance de nouveau ? Pourra t-il ne pas la laisser s’envoler ? Il ne sait pas, il ne sait plus. Les années, il a arrêté de les compter, les mois ont passé et la confiance envers toute la famille s’est irradiée. Elle peut de nouveau lui claquer la porte au nez, elle peut de nouveau repartir comme elle l’a fait… Qu’est ce qui l’empêcherait de partir ? Qu’est ce qui l’empêcherait de rester ? Et pourtant, il continue de sourire, de se faire croire que tout va toujours bien : de se mentir.

Puis il est l’heure de partir,
Laisser derrière eux les trous,
Des mensonges, des souvenirs.
Les malentendus de maman,
Les inactions de papa,
Pour attendre de faire ses propres choix,
Tout en étant plus grand.

La moto démarre et les cheveux au vent, il se met à crier, ou peut-être à rigoler. Difficile de percevoir la vérité, c’est un bruit indéchiffrable qui illustre juste le fait qu’il est en train de vibrer. Combien de temps ça fait qu’il n’a pas roulé aussi vite ? Combien de temps ça fait que son cœur ne s’est pas autant emballé ? Son sourire illumine la ville dans laquelle ils sont en train de rouler. Il se prend l’air en pleine face, alors que ses yeux verts sont enfin vraiment dégagés.

Il a l’air si satisfait…
Libre comme jamais.
Il n'attend plus rien d'elle,
Il se contente juste de profiter de la sensation de voler,
Sans posséder d'ailes.





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