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(end) prendre congé (⁂) body & sweetie

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Sam 25 Sep - 3:28
PERSONA'S ICON
É C L A T S
Monsieur découvre les appartements de madame et complimente les lieux mais ne sait pas où se mettre donc reste tête baissé. Il est gêné d'être ici. Il est gêné d'être à ses côtés.
320 WORDS
FT. BODY
Que la lumière soit, ça ne change gère. Il n’est pas ébloui par la découverte.
C’est éteint que se présente ce visage autrefois radieux. Et quand bien même on reprocherait à cette ancienne façade d’être d’une lueur artificielle, il y avait quand même cet éclat qui le rendait (encore) vivant. Il y a, aujourd’hui, plusieurs milliers d’éclats mais ils sont dorénavant brisés, puis éparpillés. La lueur d’espoir est brisée.

Je n’aurais pas cru que vous viviez dans un aussi joli hangar.


Quand poliment il adresse ce compliment, c’est moins enthousiaste que faux. Donc ça sonne, en réalité, encore plus faux.
Le paon ne chante plus juste. Contrairement à un albatros, son dernier cri est minable et il s’en rend si bien compte pour baisser la tête.
Son agonie ne peut pas être cachée mais fier, il essaye encore de miroiter des maigres sourires sans espoir. Un sourire ne concorde pas avec le lot de drames connus.

Peu à l’aise, si d’aventure il aurait trouvé un siège, Lukas, fidèle à cette étrange et nouvelle politesse, reste debout mais non immobile. Difficile de savoir où se mettre.
Mains dans les poches, il les retire pour finalement les glisser à nouveau, comme s’il a essayé, sans succès, de se saisir d’une mauvaise aura qui n’a pas bonne publicité. Sweetie n’a pas non meilleure réputation.

Pourquoi s’embarrasser à la maintenir à un stade aussi bas ? Pourquoi l’avoir maintenu ?

Je ne veux vraiment pas déranger, vous savez. Je peux partir. Ça ira maintenant.


Elle ne l’a pas maintenu, là-bas. C’est un mensonge, qu’encore il (se) donne.
La simple présence d’une personne s’interrogeant sur ses intentions l’a fait douter et non vriller. Inconsciemment, il tient encore à une réputation détruite.
C’est à croire qu’elle ne le connaît pas pour s’embarrasser autant. Mais elle ne doit pas le connaître assez parce qu’on n’oserait certainement pas croire les paroles de quelqu’un capable de déclencher la mort.
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Dim 26 Sep - 22:29
prendre congé
Comment c’est chez le corps ?
Un unique bâtiment cloisonné par endroit de paravents et un gros murs composé de feuilles de papiers : des chemins tracés, le bâti dessiné, une nouvelle vision du monde pour oublier le passé. Il y a des aménagements pour survivre, pour un plus de confort dans ce monde faussement parfait. Les fissures qui faisaient rentrer l’eau et l’humidité ont été rebouchées. Les mains de la fourmis sont passées par là un peu avant cet été pour réparer les plaies de l’habitacle dans laquelle, elle et le corps se sont réfugiés.

In this house
There's no order
There's no loss of love out here
If it's over



C’est neutre, c’est froid, ça lui ressemble et ainsi ça lui va. Lorsqu’elle rentre elle dépose son sac à dos, il tombe derrière ses pas.Ses mains viennent chercher les plans qu’elle a commencé à modifier. Des endroits qu’elle a déjà vu, des zones sur lesquelles elle a déjà travaillé. Cependant, ce n’est pas assez bien : ce n’est pas parfait. Les feuilles dans ses mains, elle s’approche du grand mur pour les déposer sur un bureau contenant des documents bien rangés. ((D’autres cartes pas terminés, pas encore prête à rejoindre le corps du projet))

And though I called
Out to you
Something is haunting these four walls
Babe, you know it's true


- Je n’aurai pas tendance à associer le mot hangar à joli, mais si si vous le dites… Merci ?

Les compliments ont du mal à attendrir Edison. Ce n’est pas ce qu’elle cherche dans son monde, où seulement le travaille raisonne. Dans son monde intérieur, les sentiments sont barricadés à l’intérieur pour n’être que l’âme d’un dernier exploit : la dernière vraie expression de son moi. Elle ne s’occupe que de l’hôte une fois que ses tâches sont correctement effectuées. Il est secondaire, mais pas oublié.

Ses iris dorées viennent se déposer sur lui.

- Je ne peux pas vous forcer à rester, mais aujourd’hui nous avons besoin de tous les êtres présents dans cette ville pour continuer d’exister. Vous n’avez peut-être pas trouver votre utilité, mais je pense qu'il est possible encore d'y remmédier…

Un humain est un objet prêt à répondre aux attentes de la société.
Un humain est une machine qui doit performer.
Un humain doit être productif pour être valorisé.


Comme Body qui avant n’était rien.
Elle n’est toujours pour elle qu’un simple humain mais sa production faite à la main donne un sens à son existence. Elle ne comprend pas totalement ces autres souffrances. Elle est loin de l’évidence.

- Je suis aussi passée par une période compliquée. Le monde a bien changé, mais il est toujours possible de s’y conformer.

C’est la peau creusée qu’elle ose en parler, c’est le corps oublié, abîmé qui parle avec pour sa situation un profond irrespect. Elle souffre toujours, pas de la même manière et ne semble s’y intéresser.

Chez Body dans son hangar | Septembre | Lukas







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Dim 26 Sep - 23:25
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UTILITÉ
Se sentant particulièrement insulté, il est aussi furibond qu'affligé et questionne Body sur ce qu'elle peut bien supposer sur lui sans le connaître mais aussi quelle est vraiment sa vision de la vie. En vérité, au fond, il comprend ce qu'il veut dire quand elle parle de se conformer mais ce n'est pas quelque chose qu'il accepte.
495 WORDS
FT. BODY
En un instant, il se demande pourquoi il n’a pas sauté aussi vite que son cœur. Il a trop réfléchi et elle pas assez. Sans le connaître, l’inconnue semble persuadée qu’il n’aurait pas trouvé d’utilité à sa personne. Ce n’est pas son point de vue et le froncement de ses sourcils présage son fervent désaccord. Être saturé par la vie ne veut pas dire qu’il manque d’efforts. À son (humble) avis, il les a trop longtemps fournis mais il pourrait encore en faire, pas à eux du moins. Ils ne suffisent juste pas. Ça ne va pas aux yeux des autres.
Il n’est pas inutile. Il n’est juste pas aimé.

Ou peut-être parce que personne ne veut voir à quel point je peux être utile, ça ne vous a pas aussi traversé ?


La saturation dessine l’agacement sur un visage désormais crispé par la colère. Il ne sait pas qui elle est mais en tout cas pas une sauveuse pour le rabaisser, une fois de plus. Comme si ça ne suffisait pas.
C’est encore le même schéma.
C’est encore la même personne.
Plutôt que s’affairer autour d’un cas qu’elle estime, sans doute, désespéré, elle s’attelle à autre chose dont Sweetie ne perçoit pas la moindre utilité. Motivé par le même élan d’exaspération, il se rapproche d’elle, posant sans gêne de grandes mains sur le dossier qu’elle a extirpé et déposé sur le plan de travail. Qu’on le remarque, par pitié.
Les événements tragiques plissent, en réalité, plus ses traits que la fâcherie qui l’anime.

Pitié.

Parce que vous imaginez qu’on doit se dérober au monde pour exister ?


Sa voix se craque à ces mots. Il le sait et pour cette part, il lui donne, sans grande sincérité, raison. Mais Sweetie ne veut plus y croire. Il aspire à être lui-même et arrêtait de vivre pour se plier. Sinon pourquoi vivre ?
Il ne veut qu’un tant soit peu plaire, comme avant, sans trop en faire. Il n’a normalement pas besoin de faire autant d’efforts. Il en a déjà trop fait. Alors même s’il en a encore, le pessimisme de la ville l’emporte et lui fait miroiter le désespoir que ça sera impossible de revenir comme auparavant. Qu’il s’agisse de son confort matériel mais surtout de son confort social.

Elle a raison et de nouveau, son visage s’irrite, provoquant un léger rire, à la fois jaune mais aussi sardonique car il n’ose la croire. Pourtant, si, ce hangar est bien aménagé, c’est qu’elle a réussi à s’acclimater au climat pour rendre ce qu’on n’appelle pas joli comme, maintenant, agréable pour des survivants moins capricieux. Sans la connaître, il pense que cette personne a réussi, justement parce qu’elle s’est autant conformée au monde.

Soupirant, il recule, présentant son dos plutôt que la regarder à nouveau. Un moment, il fixe la porte. Il n’espère plus.

Ce n’est pas un chemin qu’il souhaite prendre. Ni celui qu’elle lui présente. Alors lequel prendre s’il n’y en a pas ?
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Lun 27 Sep - 22:24
prendre congé
L’amour,
Est quelque chose qu’elle a oublié.
L'amour ne fait qu'empoisonner.
Les gens qu’elle a aimé ne sont souvent que synonyme du passé et il est oublié, il est effacé comme ses bâtiments écrasés, ses mémoires qu’elle efface pour recommencer. Metailurini en faisait parti, et s’attacher à elle, croire en quelque chose n’a fait que de la blesser. Alors pourquoi attendre des autres de recevoir de l’amour ? De se faire aimer ? Il n’y a que la valeur qui semble l’intéresser, sa propre valeur : elle a des choses à prouver. C’est pour cela qu’elle tient tant à atteindre à la perfection, quitte à se laisser crever.

- Dans ce cas là, il suffit de se tourner vers des personnes qui sauront trouver votre valeur. Je sais que c’est facile à dire… Et que c’est sûrement plus complexe, mais si une personne ne peut pas vous voir briller, il ne faut rien attendre d’elle. Ne cherchez pas plus longtemps à l'éblouir, elle est déjà aveuglée par autre chose... C’est pour ça que je préfère travailler seule.

La seule personne a impressionné est : Body.
La seule personne a valorisé est : Body.

Elle lit les émotions de l’autre tandis qu’elle reste incapable d’exprimer les siennes, impassible. Rire, pleurer, cela lui semble impossible. Le feu vital s’est éteint, ne laissant que cette mine aux airs froids, sans signe de vie, sans réel chagrin. Elle a du mal à concevoir ce qu’il ressent, mais elle sent juste sa frustration. Que doit-elle déduire alors qu’elle privilégie la logique et les sensations ? Elle se sent un peu prise au piège, mais plisse les yeux vers l’homme qui semble prendre trop de place, qui veut s’interposer.

- Le monde ne va pas s’occuper de l’individualité, des problèmes de chacun. Il n’a que faire de savoir comment si ça va bien. Alors il faut s’y adapter pour survivre ((faire semblant de vivre)).

Elle soupire et enfonce son regard dans le sien.

- Le monde n’attend personne pour changer. Il ne s'occupe que des individus dans la globalité...

Personne ne l’a attendue de l’autre côté.
Personne n’a été là quand elle s’est réveillée.

Edison se livre un peu, parce qu’ils ne connaissent pas, parce qu’elle n’a rien à parier, parce que cette fois elle voit quelqu’un sans un sale état. Quand elle s’est réveillée de sa pseudo mort, elle aurait aimé qu’on lui dise ça. Cependant, à son réveil, il n’y avait qu’elle et un monde qui ne l’avait pas attendu pour muter.

Elle s’est perdue dans cette nouvelle réalité, et toi Lukas comment en es tu arrivé là ?
C’est pour ça qu’elle cartographie, parce qu’elle cherche un chemin pour se ramener à la raison, mais il n’y a pas l’ombre d’un vrai foyer, d’une vraie maison. Placide, lucide. Sa voix reste encore claire, fluide.


Chez Body dans son hangar | Septembre | Lukas







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Lun 27 Sep - 23:28
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BRILLER
Il en conclut que Body ne le comprend pas et estime que ses conseils sont mauvais mais reconnaît qu'elle essaye. Il la trouve différente et s'essaye à être aimable avec elle. Il veut lui apporter son soutien parce que ça lui paraît insensé qu'elle soit aussi individualiste. Il peine à croire qu'elle soit heureuse. Il pose beaucoup de questions parce que ça lui paraît surréaliste mais il voudrait apprendre d'elle. Il voudrait aussi la « remercier » pour ne pas paraître faible face à l'incident.
590 WORDS
FT. BODY
Ce ne sont pas des réponses qu’il voyait. Mais difficile à dire s’il les attendait.
Les conseils sont rares. Les mauvais conseils d’autant plus. D’autant plus quand une unique personne ose les lui confier. S’il s’est tourné vers la porte la seconde précédente, s’il s’est tourné vers toi l’heure précédente, c’est parce qu’il estime que les efforts ne sont pas épuisés mais vains alors qu’il n’y a, en réalité, personne pour les reconnaître.
C’est un mauvais conseil.
Faire le tour du cercle de personnes approchées n’est pas infini. Il a épuisé toutes les ressources humaines. Il n’y a plus personne pour vouloir le voir briller. Hormis toi, probablement, qui ne veut pas qu’il ne s’éteigne ; parce qu’il faut penser collectif et pas individuel.

Ainsi, il devrait accepter de ne pas être un individu mais faire part d’une collectivité, à la manière des greens. S’il en a été expulsé, ça l’a aussi ravi de ne plus en faire partie. Ça le soulage, encore même aujourd’hui, de ne plus être aussi dépendant qu’il l’était. Alors avec ces conseils et cette sollicitude due à la collectivité, il est bien conscient de redevenir dépendant de quelqu’un.

Toi, l’inconnue, tu sembles être indépendante mais est-ce que tu apprécies vraiment être ainsi ?

Et vivre comme ça, ça vous rend heureuse ?


Maintenant, il espère en retirer une réponse qu’il attend. D’un faciès aussi placide, il aimerait encore croire en un petit espoir. Puisse sa réponse être positive et pas tranchée.
Mais on lui a dit que le monde —par extension — que les gens, n’attendent pas. Ils ne sont pas là pour le satisfaire. Seul lui peut se satisfaire. C’est une devise qu’il se répète mais ça ne lui a jamais beaucoup voire bien coûté. Ce sont de mauvais conseils. Mais si la cartographe a décidé d’entraver son chemin vers une destination finale, si elle a décidé d’enfin lui échanger un court regard, c’est qu’elle est différente des autres.
Alors Lukas ose.

Que quelqu’un puisse vous soutenir dans tout ce travail, ce n’est pas quelque chose qui pourrait vous rendre plus satisfaite ? Vous ne trouvez pas ce hangar joli. Vous n’accepteriez pas l’aide de quelqu’un d’autre pour le rendre justement plus joli ?


D’une mine contrite, ses lèvres sont contraires au passé et s’essaye à un sourire habituel. Plus fin mais toujours baratineur. On n’a même pas besoin d’un clin d’œil pour comprendre le message qu’il veut faire passer. Il ne veut pas être dépendant.
De l’indépendante, il veut apprendre à s’entraider.
De toute manière, Sweetie ne peut pas accepter d’être perçu comme une victime. Les efforts, toujours inépuisables, sont nécessaires pour dépasser l’image qu’on peut se faire actuellement de lui : victime de ses émotions, victime de la société.

Si vous pensez que le collectif est important, si vous m’avez…


Soupir.

Pourquoi vous restez ainsi, seule ? Êtes-vous satisfaite ?


Cherchant ultimement à la convaincre qu’elle puisse être, effectivement, épaulée, ce n’est pas que son objectif. Sans pour autant la connaître, en cette femme, Lukas détecte quelque chose d’admirable mais surtout d’inatteignable.
Personne ne peut.
Si elle a réussi à se révéler être indépendante, c’est au prix, à priori, de son rapport avec les autres. En tant que cartographe, il imagine bien qu’elle vagabonde individuellement, tout en ayant conscience que le collectif est important pour les autres, pas pour elle.
Se détacher des autres n’est pas possible pour lui, pour pouvoir briller. Il faut bien (au moins) quelqu’un pour le reconnaître alors pourquoi n’a-t-elle besoin de personne pour être si ambitieuse ?
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Mar 28 Sep - 9:43
prendre congé
Être heureux ? C’est quoi la joie ?

C’est le travail bien fait, c’est la productivité, c’est pouvoir tout réaliser en étant foncièrement parfait. C’est mener à bien, à l’heure ses projets. C’est pouvoir se dépenser dans quelque chose où l’on se sent utile et qui permet mentalement de se dépenser. Au fond, Edison n’est peut-être pas si heureuse qu’elle le penserait. Or, le déni est trop fort pour se l’avouer. Pourtant, les indices lui sont laissés sur son corps comme marque d’une certaine pauvreté : si elle continue elle va tomber.

- Je n’ai pas besoin des autres. Je me rends juste utile à la société. Ça me permet répondre à mes besoins et de travailler sur un projet qui m’aide à m’épanouir.

C’est ce qu’elle tend à croire, derrière ses larges mèches de cheveux noirs.

Elle peut se satisfaire d’elle même, elle pense qu’elle est assez solide. Corps fragile, âme rigide. Elle ne doute pas de ses capacités, elle ne doute de rien, même si ses fondations sont instables, même si plus rien ne tient bien. Au fond, elle est banale. C’est une femme normale. Un bon petit employé, ceux qui passent du temps à nettoyer une tâche à la machine à café, ceux qui travaillent bien sans se soucier des discussions de comptoirs, ceux qui gardent en eux leur savoir.

- Joli… Je n’ai jamais trop pensé à le décorer. Vous voyez, je suis plus concentrée sur l’aspect pratique des choses. Je ne sais pas trop. Vous voudriez retravailler l’esthétique ?

Elle regarde les zones qu’elle a mis en place pour sa survie. Un grand espace pour travailler, un espace cuisine qui ne tiendra une éternité, un espace pour ne nettoyer sans miroir, sans glace dans lequel se regarder et un lit pour dormir et se coucher.

Joli.

Elle fait seulement le ménage, range proprement ses affaires pour ne rien perdre.
Joli.
Ca fait longtemps qu’elle n’a pas trouvé quelque chose joli, si ce n’est la nature.
Son corps quand à lui n’est qu’un amas de chair qui finira en pâture.
Puis elle se met à soupirer.

- Je vous ai ramené ici parce que je sais ce que ça fait que d’être perdu.

Puis elle détache ses yeux de son logement pour regarder devant elle, sans rien fixer, sans rien garder.

- Je fais parti de l’association des commerçants, mais je travaille en général seule, car on est jamais mieux servi que par soi même. Vous voyez ? Je fonctionne seule, tout en aidant d’une certaine manière les habitants.

Elle plisse les yeux.

- La solitude ne m’a jamais dérangée. Elle est source d’un certain plaisir, d’un calme reposant. Elle me ressource dans une certaine mesure et j’apprends de moi même ainsi. Occasionnellement, je travaille avec autrui. L’être humain ne peut pas être totalement indépendant, même si je suis vagabond.


Puis elle se rapproche doucement de Lukas et lui adresse un regard, presque curieux.
Edison n’est pas comprise par tout le monde. Forsaken peut un peu espérer comprendre comme elle fonctionne, l’inconnu semble un peu perdu quand à sa manière de fonctionner. Ce n’est pas grave, il pourra apprendre, comme elle saura écouter.



Chez Body dans son hangar | Septembre | Lukas







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Mar 28 Sep - 23:39
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ENJOLIVURES
Les mots de Body lui rappelle ceux de Rage et l'érige en tant que perdant. Du mieux qu'il peut, il donne des excuses du genre le classique « c'est la faute des autres, pas moi ».
Il comprend qu'il ne peut rien gagner ainsi. Mais il refuse de croire qu'il est le seul perdant ici alors il titille peut-être un peu Body pour connaître ce qui lui manque (un poil toxique bjr).
525 WORDS
FT. BODY
Joli. C’est ainsi qu’on le qualifie très souvent. Mais joli, c’est un mot pour enjoliver la vérité. La remarque d’un lieutenant résonne encore. Il est joli mais n’est destiné qu’à être joyeux ainsi. Il n’est pas aussi perspicace mais ça ne fait pas pour autant de lui quelqu’un de stupide. C’est évident qu’on sous-entend qu’hormis être joli, il n’a rien pour lui.

En ce monde, Lukas n’a que cette utilité (d’être joli) et maintenant que des âmes ruinées n’ont plus le délassement d’admirer ce qui est joli, elles en viennent à miroiter d’autres ressources plus concrètes ou, comme elle dit, plus pratiques.
En ce nouveau monde, Lukas n’a plus d’utilité maintenant qu’être joli, c’est dépassé. Plus qu’inutile, être joli, c’est de la manipulation. C’est presque comme si se débarrasser au plus vite de ce qui est joli serait l’objectif. C’est pour ça que personne ne le retient dans un choix aussi fatal.

On ne voit pas ce qui est joli dans bon œil.

Vous avez raison. Ce hangar est pratique. C’est déjà plus confortable que des voitures, n’est-ce pas ?


Alors qu’elle fuit le regard, les mauvais cherchent à le capturer pour partager un instant moqueur sur ceux qu’on estime les plus stupides et défavorisés. Une tactique des plus privilégiés pour s’élever.
Mais c’est aujourd’hui refusé. Il n’est plus privilégié.
Il ne s’en formalise pas. Hier, il a connu pire.
Mais il perçoit bien qu’il ne peut pas aisément se confier à une telle personne. Moins difficilement qu’à d’autres, cela dit. Sans enjolivures, il témoigne de sa lassitude.

Je n’ai jamais dit être perdu. Pour moi, c’est la ville qui est perdue. Je n’ai plus espoir en elle. Est-ce qu’on est pas un peu naïf, à espérer quelque chose après près de deux ans ?


Or, la prétention ne peut s’empêche de parfaire le portrait. Les tâches disparaissent au nombre d’excuses qu’il débite autant qu’il se les donne. Sweetie reste convaincu qu’il n’est pas le fautif. Pour lui, ce n’est pas lui qui s’est rendu près du précipice.
On l’a seulement poussé. Et toi tu as empêché ça.

Mais il n’est pas heureux, ainsi. Il n’aime pas le monde et encore moins quand il le fait se sentir si faible. Alors quand tu lui dis qu’il est perdu, c’est la réelle défaite. Sweetie ne veut pas être un perdant. Sauter n’aurait jamais signé qu’il perdait. La mort n’est rien face à la perte.
La perte plus grande de soi. La perte de ses repères.

Il est totalement perdu, oui, alors qu’on ne le condamne pas plus qu’il ne se le sait déjà.
Il ne peut pas tomber plus bas, pas vrai ?

Tout ce qu’elle vous a arraché, ça ne vous manque pas ?


Il a tout perdu.
Il ne peut pas être le seul, dans cette ville, à avoir vraiment tout perdu et rien gagner. Lukas n’accepte pas d’être le grand perdant de l’histoire et pourtant, il semblerait l’être.

Même si enjoliver les choses se révèle particulièrement trompeur, c’est en tout cas utile pour rester assez joli.
Même si ce n’est pas utile d’être joli, c’est la seule chose qu’il lui reste. Sinon rien.
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Jeu 30 Sep - 8:58
prendre congé
Les voitures, l’automobile : on les fuit.

Edison n’aime pas les moteurs, les machines, les engins. C’est source d’accident, c’est source de danger. Il suffit de soulever les manches qui bordent ses mains… Pour découvrir le commencements des brûlures, des cicatrices qui ont marqué le corps. Elle ne peut plus se voir en peinture, sa beauté selon elle-même ne rime plus avec encore. Alors sa beauté sera secondaire, elle ne se regarde plus. Il y a pas de quoi regarder son reflet ici, l’esthétique est devenue superflue.

- Les voitures ne sont pas confortables. C’est un fait. Vous étiez pirate ?

Les pirates… Si Edison a eu des appriorits au début, aujourd’hui elle se moque bien des autres groupes tant qu’ils n’interfèrent pas dans son travail, dans ses affaires. Ils ont beau être le chaos, pour l’instant ils la laissent de marbre, de pierre. Ils ne lui ont rien fait personnellement. Ce n’est certainement qu’une question de temps.

- Je pense que c’est une grande source de déception. Pour moi, ce n'est pas de la naïveté. Je pense que quand on fournit quelque chose, il faut le faire pour soi… Faire quelque chose en attendant un retour est simplement synonyme d'insatisfaction. Pourquoi pensez-vous que c’est de la naïveté ?

Un jour, elle s’est réveillée.
On l’a mise dehors, dans un monde totalement rénové.
Elle n’avait pas les codes, elle n’avait pas les cartes.
Elle était dans le froid du mois de novembre, perdue, pommée.
Il n’y avait personne pour l’aider.
Et quand la lumière du mois d’avril, mars a brillé, elle est restée dans l’attente : Metailurini n’as plus jamais remontré le bout de son nez.
Alors si Edison n’attend plus rien des autres, on peut certainement l'excuser.
Elle ne souffre pas de l’attente ainsi, ça n’a pas l’air de la déranger.

Le manque.
Body ne ressent pas le manque. Alors simplement, son menton se dirige de droite à gauche pour lui souffler :

- Non. Ça ne me manque pas. Ma situation est particulière et peu comparable... Qu’est ce qu’il vous manque le plus ?

La beauté est enlevée.
Il y a ses proches qu’elle n’a plus cherché car ils n’étaient plus là à son chevet.
Ces gens qu’elle pensait revoir, mais qui sont aussi parti dans la tempête.
Tout a été noyé, c’est une évidence : et qu’est ce qu’elle pourrait y faire ?
Rien, elle a pensé à elle. N’ont compté que ses propres intérêts.
C’est certainement pour ça que rien ne lui manque : parce qu’elle se satisfait seule dans son petit cercle, dans sa réalité.

Chez Body dans son hangar | Septembre | Lukas







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Ven 1 Oct - 0:12
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INSATISFACTION
Va s'y que je me mette à l'aise. Il occupe sans demander le canapé et balance son prénom comme ça. Mais il se dit que c'est peut-être un bon moyen pour lui révéler ce qui le tracasse. Body est peut-être une bonne confidente parce qu'elle ne le connaît pas tant que ça. Il pense qu'elle ne va pas la juger. En tout cas, il ne la juge pas. Wow, quelle belle exception.
500 WORDS
FT. BODY
C’est drôle. Elle est l’une des seules à l’identifier directement comme un pirate. Il a bien entendu laissé un indice mais ce n’est pas volontaire. À d’autres, il en a disséminé bien plus pour qu’on l’immatricule comme tel. À cette personne qu’on jugerait perspicace, il a laissé fuiter cette information sans s’en rendre compte. Sa réponse ne se prononce pas.
À la place, le pirate s’assied dans le canapé. Confortable. Sans gêne. Il n’a pas besoin de répondre à sa question, de ce fait. Mais il n’y répond surtout pas parce qu’il est Lukas. Pas un pirate ou autre. Voilà quelques mois qu’il ne se considère plus dans un groupe.

Je m’appelle Lukas.


Lukas est ainsi. Occuper l’espace pour lui seul et s’exposer, quitte à en délaisser les autres. Mais il aurait pu plus occuper la place que ça. Aujourd’hui, sa position est plus sage, les mains non pas derrière la tête mais croisées, dos reposé comme ses coudes sur les genoux respectifs.
Quand bien même c’est un signe d’un antipathique, cela reste une invitation.

Comment est-ce que tu t’appelles, toi ?

Si vous en êtes à discuter de choses qui lui sont si chères — parce qu’il semblerait que tu n’aies pas voulu lui apporter de réponse — il préfère poser les principales premièrement. Il ne t’en veut pas, de ne pas lui tout lui dire. C’est un inconnu et l’intimité de chacun doit rester inconnue des autres. Ne pas connaître cette inconnue ne lui fait pas plus de peine parce qu’il respecte qu’elle ne désire pas s’exposer. Il y a des gens façonnés ainsi.
Elle semble en faire partie pour ne pas vouloir que ses efforts restent inconnus. Pour lui, c’est important. C’est ainsi qu’il a vécu. Impossible de qualifier l’autre revers comme naïf ou supérieur. Là encore, il n’apporte pas une véritable réponse.

Ne pas recevoir justement de reconnaissance, je trouve ça insatisfaisant.


Ses traits ne se plient pas à la prononciation de sa phrase et restent impeccablement neutres. À la différence de beaucoup d’instants, Sweetie n’est pas là pour émettre un jugement mais plutôt une confession. C’est après tout ce que tu lui as réclamé, non ?
Mais il sait que tu n’es pas satisfaite.

Beaucoup de choses me manquent mais si je devais nommer une seule chose, à laquelle je pense constamment, c’est d’être entouré. Comme maintenant.


À demi-mot, sa dignité s’adonne à avouer qu’elle se sent effectivement seule sans pour autant qu’il soit solitaire. Mais l’homme reste fier, gravant un énième sourire, cette fois-ci plus complice, à son hôte.

Aujourd’hui, rares sont les fois où on a accepté de simplement l’entendre. On ne peut pas dire que les autres ne l’ont pas écouté mais à ses yeux, personne n’a daigné prendre en considération ce qu’il peut ressentir puisque c’est presqu’automatiquement vu comme un caprice.

Aujourd’hui, Lukas n’a pas d’identité face à une inconnue. Qu’il soit ancien green ou fils à papa, elle n’en sait rien et ce n’est pas sur ça qu’elle se ferait un jugement.
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Ven 1 Oct - 9:10
prendre congé
Pas de réponse à sa question. Edison n’insiste pas, elle n’est pas formée d’une avide curiosité, de cette obsession. Des obsessions, des compulsions, elle en a eu, elle a encore certainement. Cependant, le passé, le présent sont des choses qu’elle respecte grandement. C’est ce qui forge un individu, c’est l’ensemble des coups de la vie qu’il a reçu. Tous ont une forme pour laquelle ils ont été travaillé. Alors peu importe par où ils sont passé, l’importance est certainement leurs lots de capacités.

- Enchantée Lukas. On m’appelle Body.

Un nom assez étrange quand on tend à le regarder, qui résume l’année passée à l’hopital. Déshumanisé, son prénom original a été oublié pour n’être qu’un corps oublié. Edison n’existait plus, elle n’était plus qu’un corps, un corps sans vie. Un corps qui ne pleure, qui ne rit, allongée dans un sommeil permanent sur un lit. Cette histoire, elle n’aime pas la raconter, elle ne trouve aucune utilité propre à ressasser son propre passé. Certes, le passé existe, mais elle n’a pas tendance à fondamentalement vouloir y songer. Le présent et le plus futur comportent de meilleures données.
Body le suit du regard et l’homme va se mettre sur son canapé, comme si de rien été. Bien sûr, elle ne va rien lui dire. Elle a accepté de le ramener, et le condamner parce qu’il prend ses aises serait vraiment déplacé. Alors, simplement, elle continue de le regarder, un peu plus loin, de discuter. Il n’y a pas de panique, du calme, une certaine sérénité. Elle ne sent pas stressée.

- C’est compréhensible… Un investissement ça coûte à la personne qui le donne. S’il n’est pas récompensé ou reconnu, ça peut être frustrant, j’imagine…

Qu’est ce qu’elle en sait ? Qu’est ce qu’elle fait ? Edison préfère travailler pour que tout soit parfait, pour la sécurité, pour un avenir meilleur dont elle serait la seule à avoir ses secrets. En fait, le travail entre ses mains est certainement la seule chose où elle a le contrôle. Alors, elle va de pôle en pôle. Le travail lui permet de prouver qu’elle est utile, qu’elle a de la valeur individuellement.
Body avance dans la pièce et reste debout.
Elle l’observe, trait pour trait.
Il est carré, musclé, il fait jeune. Elle ne saurait quel âge lui donner.

- Comment ça, entouré ?

Des précisions. Il faut toujours être clair et précis. Elle n’est que peu présente l’imagination de Body. Alors, elle demande. Si elle n’a pas la réponse, ce n’est pas grave. Ce n’est pas pour les histoires des autres qu’elle en bave.

Il lui sourit.
Elle ne bouge pas.
Elle est toujours de marbre,
Avec cet air presque froid.
Mais elle ne le juge pas.

Qui serait-elle pour juger quelqu’un qu’elle vient de rencontrer ? Il lui manque des informations. Puis, elle non plus n’a pas un passé parfait. Elle ne le jugera pas, tant qu’elle ne verra pas son travail, tant qu’il n’agira pas avec elle comme du bétail.

Chez Body dans son hangar | Septembre | Lukas







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Ven 1 Oct - 13:05
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ANONYME
Sweetie essaye de rendre l'atmosphère plus encourageante pour que les deux se confient. Pourquoi pas échanger les prénoms ? Il se révèle en premier mais bute sur certains mots, se rendant compte qu'il est coupable de certaines choses. Et quand Sweetie se sent coupable, il blâme les autres ou boit. C'est la deuxième option qu'il hésite à prendre.
590 WORDS
FT. BODY
Body. Quand bien même ce mot soit si simple pour un nom, il revêt un incroyable mystère qu’on ne saurait pas éluder. D’autant plus si elle n’est pas à l’origine de ce surnom. Beaucoup de personnes ont recours à des surnoms énigmatiques pour rester anonymes. C’est une ruse qu’il a déjà employée. Mais Sweetie veut aujourd’hui être Lukas, lui-même. Il aimerait que ça soit aussi le cas de Body.

On vous appelle Body. Mais est-ce que vous préférez que je vous appelle autrement ?


Il aimerait, lui, l’appeler autrement puisqu’avec cette femme, il voudrait parler sincèrement et pas derrière un masque. Toutefois, encore une fois, il ne peut pas l’empêcher de se sauvegarder au travers d’un voile anonyme. Mais si elle l'a accueillie, il ne peut s’empêcher de se dire que c’est possible pour elle. L’invitation n’est pas vaine.

Un changement de posture pour paraître, peut-être, plus accueillant à son tour. Moins envahissant mais plus à l’aise. En dépit de sa neutralité, Body reste une personne curieuse. En tout cas, plus curieuse qu’il ne l’est. S’il n’a pas vraiment d’autres mots à ajouter sur l’issue qu’il traverse, crois-le, il a dit qu’il ferait des efforts s’il était reconnu donc ça ne le gêne aucunement d’essayer d’être plus précis.

Je n’aime pas être seul. Je n’attends pas nécessairement de retrouver mes proches parce qu’après deux ans, je pense que c’est impossible.


Après tout, il est parti soit sans donner de mot ou en mauvais termes. Après cette période, on ne s’attend plus à le retrouver. Et s’il revient, il n’est pas sûr d’être bien accueilli.
Non, il n’attend pas un retour à la normale.

J’attends d’être entouré et ne pas avoir l’impression d’être seul ou tout simplement ignoré. Jusque-là, j’ai voulu aider mais comme dîtes, c’est resté inutile. Donc oui, on peut appeler ça de la frustration. Mais ça fait plus d’un an que ça dure donc, je suis passé... au-delà.


Face à elle, il n’a pas si peur de dire la vérité puisqu’elle ne sait rien. Or, il craint davantage l’usage de certains mots, minimisant depuis le départ l’irréparable fin qu’il entamait. Lukas n’essaye pas de convaincre Body qu’il est une bonne personne. C’est lui-même qu’il essaye de convaincre pour ne pas mettre d’expressions si concrètes. Ce n’est pas qu’il ne veut pas avouer qui il est mais plutôt qu’il ne veut pas reconnaître ce qu’il a pu faire ou ne pas faire.
C’est difficile de s’arracher le masque alors il comprend qu’elle ne veuille pas le faire.

Souvent, il préfère ne pas voir qui il est vraiment et, par conséquent, se métamorphoser. Auparavant, il pouvait être fier de lui. Maintenant, il doit passer le relais à quelqu’un d’autre pour ne pas voir les méfaits commis. Cela passe autant par le blâme que par l’alcool. C’est plus simple de jouer l’ivresse coupable.
Plusieurs fois, il passe sa main dans sa veste en jeans pour chercher l’addiction, puis recule. Ce n’est pas pour elle qu’il hésite, en fait.
Est-ce vraiment le bon moment pour devenir un anonyme ou doit-il rester lui-même ?
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Ven 1 Oct - 13:54
prendre congé
Si Body n’est pas Body, elle est Edison Stone.

L’urbaniste qui n’avait jamais de cartographie mais qui travaillait avec les cartographes, les architectes et d’autres aménageurs. Si Body n’est plus un corps, elle est une âme, une personne normale, banale, un employé de bureau lambda. Un citoyen bien éduqué. Un mouton séparé du troupeau qui a gagné toute son individualité. Donner son prénom n’a rien de bien secret, certains la connaissait déjà dans l’ancien Arcadia. Elle les compte dans sa tête : Metailurini, Ant, et peut-être d’autres dont elle ignore la présence, mais ça ne la regarde pas.

- Je vous autorise à m’appeler Edison.

L’un et l’autre sont différents. Ils n’ont pas les mêmes attentes, les mêmes besoins. Ils n’ont pas les mêmes peurs ou les mêmes chagrins. Une chose les unie cependant dans leur manière de pensée. Body non plus n’a pas cherché à retrouvé ses proches. Personne ne l’a attendue à son chevet : elle a conclu que s’ils ne sont pas morts, ils l’ont oubliée. Ce n’est pas grave, elle ne les a donc pas cherché. Alors elle confirme ses dires, elle est dans un accord parfait.

- Je suis d’accord. Je pense que c’est une perte de temps.

La solitude comme un fardeau, ce n’est pas ce que porte Edison sur le dos. Elle n’attend rien. Quand les gens partent, ça fait mal, ça blesse. Elle ne veut pas souffrir encore parce que ce sont des pertes de temps, les âmes qui se retrouvent et se délaissent. C’est peut-être pour ça qu’elle se sent protégée, seule, derrière son hangar aux murs de métal, d’acier.
Un soupir sort de ses lèvres.

L’attitude de certains dans la société ne tend pas à lui plaire. Tout action conduit à un mérite demandé. Même elle, est d’une certaine manière piégée dans ce siphon. Elle pourrait lui rappeler qu’il ne faut rien attendre, mais elle ne compte pas se répéter. L’homme en face a certainement juste besoin de parler : d’extérioriser.

- C’est normal d’en avoir marre après un moment passer sans que l’on réponde à vos attentes malgré vos investissements. C’est légitime.

Elle fait un oui avec sa mâchoire, et vient s’asseoir à côté de Lukas. Son dos se tient droit contre le sofa et ses yeux sont tournés vers lui, sur le côté. Ses mains sont posées sur ses genoux. Toujours polie, toujours posée. Ses yeux suivent les gestes de sa main, et elle le regarde pour lui demander.

- Vous avez perdu quelque chose ?

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Ven 1 Oct - 18:18
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BANQUEROUTE
La question de Body le perturbe et il répond un peu à côté de la plaque mais ça lui permet d'évoquer ses peurs. Il a l'impression qu'elle ne juge pas ses craintes donc renonce à boire pour se donner du courage et lui demande un verre d'eau.
425 WORDS
FT. BODY
La richesse l’empêcherait bien de se rendre compte qu’il a pu perdre maintes choses. Or, la banqueroute est survenue brutalement, comme tout le monde. S’il a perdu quelque chose ? Tout le monde en a perdu, même ceux qui clament avoir gagné dans cette bataille. Il trouve la question un peu bête alors qu’il ne fait qu’y répondre mais par respect pour son intérêt, se répéter ne le fait que sourciller, pas déranger.

J’habitais à Liverpool. Vous imaginez bien que mes repères sont là-bas et non pas ici. Donc j’ai perdu… beaucoup de choses et je les regrette. Mais j’aimerais juste, je pense, me relever.


Puis ses lippes connaissent à nouveau un craquement et finissent par profondément chuter, comme ses mèches cachant ses prunelles, cherchant un repos qu’il ne trouvera pas ainsi. Resté allongé, ce n’est pas reposant. Si les efforts demandent de l’énergie, il n’en a peut-être plus, juste pour tenir debout. Et il n’a jamais rien récupéré. En vivant à Arcadia Bay après la Tempête, il a perdu l’énergie qu’Ant, par exemple, lui reproche en manque. Ce n’est pas qu’il se laisse aller, on l’a juste délaissé.

La compagnie de la cartographe maintenant proche de lui, il est un peu plus rassuré. Il n’est plus abandonné, seul, assis, face aux autres personnes qu’il a construites. Et qu’on soit d’accord avec lui, il apprécie.
Mais il n’y a que de la place pour deux sur ce canapé. Personne ne le comprend. Il n’est pas sûr que ça soit ton cas non plus.
C’est assez, pour le moment.
Trouver au moins une personne similaire, que Bloody Mary n’a pas pu être, ça lui fait plaisir.
Pas besoin d’avoir la même vision du monde, juste se soutenir lui suffit.

Est-ce que vous auriez de l’eau ?


Changer de personne n’est peut-être pas si utile si on accepte mieux cette part de lui, plus brisée. Si on accepte enfin qu’une personne privilégiée, au départ, puisse tout compte fait tout perdre. Même le droit à une petite attention comme un verre d’eau.

Grimaçant, il a encore la flasque en main. Il finit par la poser entre eux, dans le canapé. Il fait un effort pour Body. Lukas restera la personne qui il est. Il n’a pas besoin de se cacher si on l’épaule et qu’on accepte d’être aussi proche de lui. Enfin.
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Lun 4 Oct - 12:42
prendre congé
Non, ce n’est pas ça que demandait Edison. Lukas avait l’air de cherché quelques choses dans ses poches… Quelque chose qu’il ne semblait trouver. Alors elle le fixe pendant quelques secondes, le laisse parler. Puis, à son tour, elle se met à lui dire la réalité, sa vraie question, ce qui concorde avec ses pensées.

- Non. Ce n’est pas ce que je demandais… En fait, vous aviez l’air de chercher quelque chose sur vous… C’est normal. A la base je suis originaire du Canada, même si je suis venue vivre ici dans l’adolescence. Les changements brutaux ne font pas toujours bon ménage.

Tenir droit, c’est quelque chose que Body n’est plus capable de faire. Elle est tordue, penchée, instable. Un jour, elle finira par tomber sans pouvoir se relever. Ce jour là, elle prendra peut-être conscience de sa fragilité. Etre assise là comme elle le fait, elle ne le fait pas assez souvent. Se reposer est quelque chose qu’elle oublie de faire depuis longtemps.

- Oui, je vais vous chercher ça.

Elle se lève et va dans l’espace considéré comme cuisine. Il y a un réchaud, un grand meuble qui contient des objets divers… Dont des contenants, comme des verres. Edison n’en prend qu’un et le rempli avec une bonbonne d’eau. Elle referme cette dernière et la range immédiatement avec les autres pour s’approcher de l’homme perturbé, elle lui tend avant de s’assoir de nouveau à côté.

Qu’est ce que ça fait de ne rien faire de particulier ? Elle a tendance à culpabilisé pour ce moment, mais elle est éthique. Elle comprend que certains ont besoin d’aide, et bien qu’elle n’en est pas eu : elle fait mine d’être la personne qu’elle aurait aimé trouvé à ses côtés.

- C’est de l’eau de l’association des commerçants… L’eau des commerces qu’il reste. Que-Que comptez-vous faire maintenant d'ailleurs ? Vous considérez-vous comme vagabond ?

Une œillade de son côté. Elle l’observe pendant quelques secondes. Il n’a pas la tête d’un pirate, ce qui est amusant… Ursula elle, en a toute la tête pourtant... Il y a cette flasque qui les sépare maintenant. Elle comprend peut-être un peu mieux, même si elle ne peut pas vraiment juger. L'alcool aussi est passé entre ses mains, à fait couler ses yeux.

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Mer 6 Oct - 19:57
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A U C U N
Sweetie avoue être confus et ne sait déjà pas ce qu'il va faire par la suite alors penser à être vagabond, c'est un peu tôt. Il questionne même le statut des vagabonds vu que Body reçoit de l'eau pour... pas grand chose à ses yeux. Dsl il comprend pas son boulot mais oui, il est un peu très condescendant sur ce qu'elle fait et l'aide qu'elle reçoit. Il se demande à qui ça profite. Elle ou les autres ?

Mon résumé est un peu long mais j'tenais à dire qu'encore une fois, Sweetie rabaisse quelqu'un dans le but de se sentir mieux. Enjoy.
565 WORDS
FT. BODY
À la manière de l'alcool, le verre d'eau est bu d'une traite après un remerciement.
À la différence de l'alcool, il n'oublie rien. Pourtant il ne voudrait, là, penser à rien. Qu'on lui accorde de rien faire. Qu'on lui accorde de ne rien être.

Dans le contexte actuel, Sweetie ne se range chez aucun. Si la catastrophe l'a déjà bouleversé au point de renier qu'un verre d'eau est maintenant devenu rare, on n'ose à peine imaginer à quel point les clans formés représentent le cadet de ses soucis. Se définir de telle façon ou d'une autre, ce n'est pas quelque chose à laquelle il veut vraiment penser. Jonglant entre les rôles d'un pirate précieux, d'un green turbulent et d'un vagabond dépendant, il est difficile, même pour lui, de lui attribuer un rôle. C'est pour ça qu'il a ri, aussi, quand on lui a demandé son groupe d'origine.

Il n'a l'image d'aucun.
Puisqu'avec aucun il ne souhaite se ranger mais, a contrario d'Edison, il en est bien obligé. Et encore, il a des doutes sur son autosuffisance quand elle lui parle de l'association.

Vous pensez que j'ai l'image d'un vagabond ?


Actuellement, ce n’est pas quelque chose qu’il a voulu considérer. Si les vagabonds, a priori, ne se rangent chez aucun, ils forment tout de même un groupe à part entière. Il ne veut se considérer comme rien, mais à la fois non.
Sweetie n’est pas rien. Il est Lukas.
Il voudrait être reconnu et ne pas s’éteindre sous une étiquette alors il ne se prononcera pas pour le moment sur ce qu’il est. Il en est déjà bien trop occupé à décortiquer toutes les étiquettes une à une, c’est déjà trop lui demander. Il n’a encore jamais dit qu’il quitterait les pirates ou les greens. Mais même une inconnue ne considère, vraisemblablement, son intégration chez aucun groupe.

Je sais pas ce que je vais faire. J’ai pas envie d’y réfléchir.


Il a besoin de prendre congé avant de pouvoir se mettre à retravailler.
Alors voilà que sous ses prunelles mordorées, il tente de trouver une posture plus agréable ; la tête et les mèches balancées en arrière du dossier, à regarder le plafond comme on regarderait le néant. Mais les instants à ne rien faire ainsi, c’est ainsi qu’il réfléchira le plus.

Agir ou ne pas agir.
Alors autant ne pas parler de lui et questionner pourquoi l’eau tombe au travers du toit, comme par magie. C’est lui qui perce les fissures dans les tuiles.

Pourquoi vous travaillez sur des cartes ? Quelqu’un a besoin de vos services ?


Est-il le seul inutile à la société d’aujourd’hui ?
D’un air un peu désabusé, il rend son regard à la brune. Ce n’est pas comme si son métier l’intéressait mais il questionne l’intérêt de le pratiquer. Il ne voit pas en quoi c’est si utile aux gens. Il ne voit pas pourquoi on l’aide en retour et pourtant, voilà qu’elle a de l’eau.

Pour qui fais-tu tout ça, Body ?
As-tu seulement raison d’autant t’affairer, quitte à ne plus te reconnaître ?
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Mer 6 Oct - 21:17
prendre congé
Qu’il ait telle ou telle image… Elle s’en moque.

- Non. Votre image ne m’intéresse pas.

Il peut être qui il veut, elle s’en moque. Elle est qui elle est et sa place dans cette belle société est méritée. Les vagabonds, elle n’y est pas vraiment attachée. Comme le reste, ça ne l’empêche pas réellement d’exister, ça ne l’empêche pas de se développer. Elle ne s’intéresse pas vraiment aux autres, et pour elle, c’est bien mieux comme ça. Leur image… Ne la regarde pas. Forsaken l’intéresse un peu plus que la majorité de la société, il lui plaît à peu près pour ce qu’il est, pour l’aide qu’il apporte, pour son calme qui a tendance à la reposer. C’est un homme froid, dur, fort, qu’elle a tendance à estimer.

L’image qui l’intéresse c’est l’image du monde actuel. C’est l’image de la cité, c’est l’image des rues qu’elle a autrefois aménagé. Ce sont les cartes qu’elle produit, ce sont ces rendus.

- Prenez votre temps. De toute façon, ou que vous alliez, personne ne vous attend.

Assise dans le fauteuil, elle se sent gênée de ne rien faire. Elle ne sait pas quoi faire de ses mains, de ses doigts. Ses mains âbimées se collent contre ses maigres cuisses… Elles n’avaient pas cette taille, il y a quelques mois : mais ça elle ne s’en rappelle pas. Edison ne se regarde plus, ne se regarde pas.

Il aborde son travail. Comme si personne n’en avait besoin… Elle le regarde, et le juge dans ses pensées l’air de rien. Lui qui veut tout abandonner, lui qui ne fait strictement rien. Qu’à t-il appris depuis que la tempête est arrivée ? A t-il ouvert les yeux depuis que le monde extérieur s’est effondré ? A t-il des notions en aménagement, en urbanisme ? Comprendrait-il si elle lui expliquait ? Elle commence à douter. Edison doute, pendant quelques instants, pendants quelques secondes. La femme craint que les mots s’envolent pour rien, qu’il ne comprenne jamais, qu’elle perde de l’énergie à exprimer ce qui la fait vivre tandis que lui n’est pas assez éveillé.

- Le monde a changé… Depuis longtemps déjà. La ville n’est plus ce qu’elle était. Et parfois, les gens sont perdus, ils ont besoin de repères, de recenser ce qui existe et ce qui fait parti du passé. Ils ont besoin de savoir ce qui est naît de la tempête, et comment s’organiser dans un nouvel espace donné...

Elle marque une pause.

- Quel est le meilleur chemin pour livrer ? Quels sont les bâtiments que l’on peut utiliser ? Comment fouiller cette zone dangereuse et inexplorée ? Certes, tout le monde ne reconnaît pas mon travail dans son ensemble, mais j’ai espoir qu’il reste un minimum d’habitants qui sauront lire ce que je fais.

Puis elle se redresse doucement face à son œuvre. Elle s’éloigne de l’homme pour marquer la distance entre ses idées et les siennes, ou peut-être parce qu’elle remarque encore des choses qu’elle aimerait refaire, qu’elle aimerait améliorer. Rien n’est jamais assez parfait.

- Seulement dix pour cent de la population sait lire ce que je produis. Je ne peux pas vous en vouloir si tout ceci est obscure… Et vous, que faisiez-vous avant… ça ?

Body est prête à écouter, à lui renvoyer la balle. S’il ne comprend pas son intérêt : elle est prête à juger le sien, elle se repose de nouveau contre son bureau, l’observe de là-haut.

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Jeu 7 Oct - 9:22
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O U V R I R
Il s'attendait pas à ce que Body le casse et ça le calme d i r e c t. Il essaye de se justifier mais il se rend compte que ça sert strictement à rien. Sweetie est en train de process et il se dit qu'il devrait peut-être changer et s'ouvrir aux autres. Aussi, il avoue être jaloux de Body oups et lui demande après son aide, normal.
650 WORDS
FT. BODY
S’il ne réalise pas qu’il ait pu blesser sa voisine, le retour de bâton, bien plus violent, a le mérite de lui faire comprendre. Les yeux grand écarquillés, le coup dans le cœur a comme eu l'effet d'un défibrillateur.

Ouvre les yeux. Réveille toi.
Tu n'es pas le seul. Mais tu es en même temps, si seul.
Personne ne t'attend. Personne n'attend rien de toi.

Tout ça, il le sait. Mais depuis tout à l'heure, Body ne fait qu'exposer des vérités qu'il ne veut effectivement pas voir. Il n'arrive pas à déterminer s'il doit lui en vouloir pour ça ou s'il doit la remercier d'être une des femmes les plus franches qu’il ait pu rencontrer jusqu’alors. Body reste neutre et impartiale. Ses mains ancrées entre ses cuisses, il semble impossible de la mouvoir. En quoi ça serait utile de l'attaquer ? Elle ne fait qu'exposer la vérité. Lui n'est que mensonge.

J’ai essayé de faire beaucoup de choses, en fait. J’étais étudiant.


En d'autres termes, Sweetie n'a jamais rien fait et s'est simplement reposé sur les autres. Volontairement il reste vague sur ce qu'il a pu faire parce qu'à la manière de ses proches, on lui reprocherait ses indécisions. Pour décorer, il cherche le moindre succès.

J'étais en couple, en arrivant ici. Je pensais avoir fait beaucoup pour elle. Mais, je me suis sans doute trompé.


Mais ce moindre succès finit par être son pote échec parce qu'il n'a jamais rien gagné dans cette conquête. Cet échange est dur pour lui mais nécessaire pour que, oui, il ouvre enfin les yeux sur qui il est et ce qu'il est devenu, à force de se bercer dans une kyrielle d'illusions. Il a la vérité en face de lui, aujourd'hui. C'est impossible de lui mentir et il doit changer ça.
Même si Edison ne semble pas éprouver, à première vue, une grande compassion, elle ne juge pas autant que d'autres. Pas autant que lui.

Non je ne comprenais pas. Je pensais que c'était plus une passion qu'autre chose.


Il marque une pause et prend une grande inspiration. Le seul indice qu'elle soit vexée, c'est qu'elle s'est éloignée de lui. C'est à lui de faire un pas pour regagner le contact.
Alors Lukas se positionne à sa hauteur et fixe ses prunelles. Navrées, son air désolé s'accentue par un triste sourire. Navré pour elle mais aussi pour lui, d'être ainsi.
Regrette-t-il ce qu’il était, ce qu’il est ou ce qu’il sera ?

Pardon. Je pense être justement un peu jaloux de vous. Vous savez ce que vous faites.


Lui ne sait pas où il en est. Il aimerait pouvoir lui dire où il se trouve mais comme Edison l'a si bien pointé, Lukas est perdu, quitte à en avouer ses faiblesses pour enfin se relever. Il ose espérer qu'elle ne le jugera pas. Et puis, même si elle le fait, elle ne sera ni la première, ni la dernière. Mais c'est bien la première fois que Lukas demande, ici, de l'aide à quelqu'un. Peut-être, pour changer, doit-il revenir où il en était ? Ouvrir les yeux pour se rendre compte qu'il n'est pas seul et qu'il doit considérer les autres.

Les commerçants, que ce soit pour l'eau ou autres, c'est eux qui vous fournissent de quoi survivre ?


Lassé, ses paupières ont du mal à rester ouvertes. La lumière ne veut pas rencontrer celle du jour. Mais il doit bien se confronter au monde, et toutes les cartes d’Edison peuvent lui tracer la route vers d’autres itinéraires. Lukas doit s'oser s'ouvrir à d’autres chemins.
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Jeu 7 Oct - 11:46
prendre congé
Atteindre cette femme est plus dur que l’on croit, elle s’est forgée une carapace. Elle n’a besoin des gestes, ses seules armes sont la vérité et sa voix. Blesser les autres, surtout si elle ne les connaît pas, ne l’importe peu. Ursula a déjà été vexé : ça ne la regarde pas. Elle préfère réaliser leur faire réaliser la vérité : bien qu’elle se heurte elle même à ses propres mensonges, elle n’a rencontrerait personne qui oserait lui faire ce qu’elle se permet.

La vie étudiante, les cours, les bars branchés, la gestion de projets… Edison les a connu, ça lui a bien servi, ça lui a bien appris. Elle a apprécié cette autonomie. Seulement, la femme se demande des études qu’a t-il appris ? Dans quelle domaine ? Elle n’aura certainement pas la réponse à ses questions, elle commence à comprendre qu’il est toujours vague, flou, trouble et règne en elle un sentiment d’incompréhension. Ce n’est pas précis… Comme l’histoire de ce couple qui n’a rien à faire ici : il est digne de sa confusion.
Elle le fixe longuement…

- Peu importe. Les amours ne sont pas fait pour durer.

L’amour n’est qu’une facette de la vie qu’elle ne veut plus explorer. Oh, bien sûr qu’elle a aimé, toujours disponible pour aider, pour passer du temps avec la personne appréciée. C’est elle qui arpentait les rues tard le soir avec l’être aimé pour se divertir en toute sincérité. Edison, a oublié ce que ça faisait. Ses pensées divaguent doucement sur ce sujet et elle ne veut rien ressentir, elle ne veut pas penser aux visages probablement disparus, à ces baisers qu’elle ne goûtera plus.

- Les passions ne durent jamais longtemps non plus.

Il est vrai que j’aime beaucoup mon travail. On peut dire qu’il m’habite. Cependant, je n’aurai pas ma place à l’association des commerçants si je n’avais pas une utilité, même minime. De toute façon, si j’arrête ce que je fais, je me reconvertirai certainement dans l’aménagement de nouveaux espaces sécurisés.

Ca, elle ne préfèrerait pas y penser.

Il  s’approche d’elle, du moins il se met à sa hauteur… Il semble accordé à la tristesse, ou à la morbidesse. Elle ne saurait juger. Elle ne lit pas toujours bien ses émotions, elle est loin d’atteindre ses réflexions, de comprendre ses raisons.

La jalousie est liée à la colère… Il est rare que ça arrive, il est rare que ses émotions dégénèrent. Encore une fois, elle ne le comprend pas. L’envie lui vient, souvent. L’envie de bien faire, bien qu’elle évite de se comparer aux autres, aux gens. Elle ne sait pas quoi lui dire, elle n’aime pas mentir.

- Trouvez vous une raison d’exister, de valoir quelque chose. Ou simplement, réfléchissez avant d’agir en fonction de l’utilité.

Elle revient sur la question de l’égo. Son impression c’est qu’il est dispersé, entre les choix, entre les groupes entre les autres. Elle n’arrive pas à comprendre comment ça peut arriver. Simplement parce qu’elle n’arrive pas à imaginer une telle complexité. Bien sûr, elle est sûrement réelle, mais elle ne cherche pas à s’y accommoder.

- Je troc avec qui a besoin de mes services. En général, ce sont des vagabonds, des explorateurs… Mais il m’arrive d’obtenir quelque chose que désire un autre individu. Il faut s’avoir marchander pour survivre… Et quand je trouve des choses intéressantes, je les échange en suite. Cependant, il est de plus en plus rares de trouver de bons objets.

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Ven 8 Oct - 17:47
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PASSION
Il avoue être désorienté parce que ce qu'il faisait auparavant n'est plus considérer comme « utile ». Le mot l'insupporte et il lui dit franchement. Mais il ne s'emporte pas contre elle puisqu'il le sourit (encore) en lui demandant si elle n'est pas aussi cartographe pour elle, plutôt que juste pour les autres. Derrière il a voulu mettre comme idée que travailler juste pour les autres, c'est pas cool. Mais c'est mal dit.
570 WORDS
FT. BODY
À propos de l'amour, il n'en sait, à vrai dire, rien. De ses épaules, il lui répond qu'elle a probablement tort ou raison. Jusqu'alors il les a consumés, les amours, donc très certainement mais les us ne sont pas d'accord avec elle. Ce n'est pas quelque chose sur laquelle il souhaite s'éterniser. Il reste vague. Ça reste une excuse pour laisser penser qu'il existe. Laisser le temps couler.

Mais jusque-là, ici, il n'a pas trouvé la raison pour exister. Que ça soit ici ou là-bas, pas d'utilité. Il n'a pas la moindre idée de ce qu'il pourrait bien faire, maintenant. Alors, il reste désarmé face à ses mots. Vaincu, il avoue.

Je ne sais pas quoi faire, Edison. En tout cas, coincé ici, je ne vois plus.


Parce qu'il en avait bien une, au demeurant. Mais dans un contexte de survie, à quoi cela pourrait bien lui servir ? Comme elle l'a dit, on ne trouve plus une maison jolie mais pratique. Sa vraie vocation n'a jamais été pratique mais esthétique.
Tu ne sers qu'à faire le beau.
Et être beau, ce n'est pas utile. La notion d'utilité commence à lui faire grincer des dents dans cette conversation, quand bien même il l'entend.

On ne se fie plus à l'apparence des choses comme tous ont été conditionnés. La Tempête a éduqué à autre chose. Lui n'a jamais été balayé. Il est resté le même.
Auparavant, on le regardait.
Maintenant, la sculpture qu'il représente est décorative.

Les mots pataugent un peu, bredouillent. Lukas a réellement peur de confronter sa passion alors qu'on lui a dit qu'elle était destinée à s'éteindre. Sur ce plan, elle ne peut pas avoir raison.
Ne pas chasser les pas. C'est cette idée qu'il préfère chasser de son esprit.

Pour moi, c'est surtout la Tempête et du coup, la nouvelle façon de penser qui empêche les passions de continuer. J'avais une… vocation. Si on n’en était pas là aujourd'hui, ça aurait perduré et j'aurais pas ce genre de discussion avec vous.


C'est peut-être ici que le réalisme de Body fait le plus mal. Même s'il est vexé, il ne lui en veut pas particulièrement. Lui-même à penser en termes d'utilité quand il a abordé ses occupations. Et là Lukas comprend, que sa remarque d'un instant ait pu blesser.

Si on pouvait arrêter de parler d'utilité. Si on était simplement utiles aux autres et pas pour nous-mêmes, je ne vois pas à quoi ça sert d'exister. Est-ce que vous le faîtes uniquement pour les autres ?


Même si sa phrase émet un jugement, il ne cherche pas à piquer mais justement à réparer ce qu’il a pu dire. Même dans le cas où ce n’est pas utile aux autres, cela ne veut pas dire que ça ne l’est pas pour soi. Comme la passion, il ne veut pas éteindre son sourire qu’il garde intacte lorsqu’il s’adresse à elle.

Désormais, c’est à elle qu’il s’adresse. Ça ne doit pas simplement tourner autour de lui. Mais pour lui, Edison a tort de considérer qu’on peut vivre uniquement parce qu’on est utiles.
La poursuite de son sourire essaye de la convaincre mais surtout de se convaincre lui-même. S’il s’adresse cette fois à elle, c’est pour ne pas voir sa passion mourir. (Ça serait un faux pas de lui parler de la danse.) Lukas a besoin de la preuve qu’il y en ait une autre, chez quelqu’un d’autre et qu’elle existe toujours.
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Dim 7 Nov - 21:59
Rien ne rime jamais avec toujours. Les êtres humains ne sont voués qu'à mourir, qu'à périr. Alors avant de tomber en charpie il serait bien de réaliser qu'ils ont tant à accomplir. Et d'un côté, Edison sent bien qu'elle a raison, ou du moins elle pense que ses pensées résonnent correctement : à l'unisson. Pourtant, au fond, elle peut constater qu'elle fait des erreurs. Des erreurs qu'elle ne se pardonnera jamais vraiment, comme s'il naissait une peur. Les imperfections sont lourdes, donnent un effet ravageurs. Les bouches en coeur, les jolies fleurs, tout cela n'a rien de propre au bonheur. Les hommes et les femmes peuvent être tant source de malheur. Tandis que pour travailler, pour s'occuper l'esprit il n'y pas d'heure.

Body aurait pu croire en l'amour s'il n'était pas aussi fragile. Il glisse sous les doigts, il se brise, se réduit en quelques caresses, en un éclat. Il est comme une fleur, se détruit seulement sous les pas. Les pétales s'arrachent pour ne laisser que le manque d'une personne qui n'est plus là. Alors Edison essaie de ne pas s'attacher, elle essaie de ne pas s'accrocher à quelque chose qui tend à toujours vouloir la fuir, à toujours vouloir lui échapper. Elle a beau suivre les divers chemins que la cité a offerte, l'amour n'a toujours fait que la perdre. Les papillons dans le ventre, c'est à se demander si ça ne donne pas la gerbe.

- Alors, il faut prendre le temps de réfléchir, d'y penser. Vous n'allez pas rester là... A errer dans le néant continuellement. Vous avez tout le temps qu'il faut pour y songer.

Le temps de se retrouver un avenir,
Un objectif,
Sans fâner, sans fletrir,
Sans sauter, sans mourir.

Les passions ne sont pas faites pour durer. Les amours non plus, tout est voué à se terminer. Elle ne peut pas s'empêcher de penser à une fin qui arrivera dans un temps lointain, dans un temps certain sans qu'elle ne devine quand arrivera encore le chagrin.

- Quelle était votre vocation ?

L'homme se met à fuir, et Edison ne va pas lui courir après. Elle ne va derrière personne, elle se contente pour elle même uniquement d'exister. Si les autres sont mécontents, elle n'a rien de plus à leur apporter : ils peuvent partir, la quitter. La femme n'a rien à vouloir particulierement, ou à envier.

- Je le fais pour moi en priorité. Les autres viennent en deuxième pour m'épauler.

Cependant, Body ne laisse personne vraiment l'approcher. Elle est enfermée dans un monde intérieur qu'elle n'ose partager. Seul ses quelques mots sortent de sa bouche pour alimenter une discussion. Or, elle ne saura où menera le dialogue, ou bien même l'évolution ? Elle n'attend rien des autres, bien qu'elle n'ait même pas le coeur gros, la tête haute.
resumé:
Holiday
Agent double dose de Love
Agent double dose de Love
Métier infirmier
Avatar dick grayson (DC) + finn wittrock
Holiday
Holiday
Jeu 11 Nov - 18:43
PERSONA'S ICON
ÉGOÏSTE
Dernière réponse pour conclure. Sweetie finit par s'endormir en gardant secret ses fantasmes de devenir danseur. Body lui (a) fait réaliser qu'il ne devrait pas autant rêvasser et se concentrer sur le monde présent mais surtout sur lui.

Précision : C'est Sweetie qui trouve Body égoïste, pas moi dsjqfed
485 WORDS
FT. BODY
Une telle philosophie, il n’a jamais entendu quelqu’un autant l’assumer. L’entendre s’exclamer étonne. Mais le cœur des hommes est assez bruyant pour ressentir ce narcissisme. Lui, l’entend constamment, provenir du sien. Le nier n’est pas facile, l’avouer ne l’est pas non plus. Admettre son égoïsme n’est pas beau face au monde. Et pour autant, Edison ne semble pas dégager cette impression chez lui. Qu’elle l’accueille ne l’aide pas à la considérer comme tel mais c’est surtout que l’indépendance de cette jeune femme dépasse cette étiquette péjorative.

Son égoïsme est mis à profit. C’est une nouvelle forme d’auto-considération.
Edison ne voit que l’utilité des choses. Quel est donc la fin, à offrir l’hospitalité et l’écoute à un inconnu ? C’est une réponse que Lukas ne préfère pas apprendre. Sa curiosité s’arrête ici. Puisqu’après tout, pourquoi être si curieux si cela n’amène rien d’utile ?
Edison reste inconnue et souhaite, sans aucun doute, le rester. Ce n’est que pour ça qu’elle s’intéresse à un cas pareil. Le temps doit être réservé à d’autre chose.

Un temps pour la réflexion alors que Lukas n’a jamais considéré qu’il est si bon de planifier son temps à quelque chose. Tout doit bouger ou il s’ennuie. La danse, bien que rythmé, arrête le temps. Elle arrête une réalité qu’il doit pourtant prendre en compte.
Prendre le temps. Prendre congé.
Tout ça pour être plus utile.

Une telle vision, aussi égocentrique, du monde, c’est celle que tout le monde a, au bout du compte. Aussi égoïste mais pas aussi assumée. Chacun se fiche bien des détails contrairement à un perfectionniste qui ne résout jamais l’essentiel. Chacun se fiche bien des problèmes qu’il peut bien rencontrer. Chacun a les siens.
Sa pomme d’Adam glisse. La discussion ne le met pas à l’aise mais elle lui fait réaliser bien des choses. Des gens, auparavant ou actuellement, ont dû faire des concessions qu’il n’a jamais considéré. Encore aujourd’hui, il reste rêveur pensant que la danse pourrait être encore possible.

Non. Laissez tomber. Vous avez probablement raison. Je ne devrais pas en parler.


À la place, il devrait plutôt oublier une ambition aussi innocente mais surtout si grotesque, à commencer par ne pas y faire mention. Les pointes de pied prêtent à bondir, elles reculent. C’est une mauvaise idée. Tout comme elle, il devrait oublier ce qu’il a la fantaisie d’appeler une vocation.

Le seul congé que Sweetie puisse prendre, ce sont de ses pareils fantasmes.
Narcisse peut bien regarder son reflet, mais pas à s’en noyer.

Alors que chacun s’accorde finalement le repos d’une nuit, il doit lutter pour arrêter d’autant rêver. Lukas n’est plus dans son confort ; il doit pouvoir le construire et ne pas compter sur un nombre incalculable de mains prêtes à le relever. Edison était la dernière exception, celle que le rêveur s’accorde avant de se redresser, se rendre utile à lui-même, plutôt qu’égoïstement penser qu’il le serait aux autres.  
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(end) prendre congé (⁂) body & sweetie
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