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(end) ❝ l'aube dans la poussière. (eight)

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Mar 21 Avr - 15:49

❝ — l'aube dans la poussière.
( eight )
on revient de loin, toi et moi,
toi et moi traîner les rues c'était pas vraiment ça, pas vraiment dans nos projets
toi et moi c'était plus les regards en croix les murs qu'on érige
les ferme ta gueule putain les railleries bancales et les vengeances de gamins frustrés quand on apprend
que toi aussi t'en as bavé quand t'étais môme et qu'les morveux ça s'emballait
sur du shakespeare revisité
(et on s'dit que c'est toi qu'on va faire payer mais donner la réplique tu sais trop bien et les apartés par cœur tu les connais donc c'est efficace un peu moyen)

on finit (presque) par s'attacher et on traîne (un peu) moins les pieds quand à l'hôpital faut défiler pour les p'tits cachets dont faudrait pas manquer
(les bonbons des généralistes et qui m'aident à tenir le coup le duo tragique quand le triptyque c'est terminé parce que le docteur de la tête un plafond l'a enterrée)

on finit (presque) par apprécier et on quitte les murs blancs (gris) pour les rues claires (vides) et on traîne sur les pavés on tue le temps même si on sait plus trop comment
(c'est qu'il est grand l'ennui et qu'on tourne en rond alors qu'il est pas midi)

on défile la rue les mains dans les poches on tape du pied dans une canette froissée qui galope sur le trottoir et on passe devant les nébuleuses sans s'arrêter on continue sans but de déambuler
on entend la mer plus loin et on la voit si on lève les yeux si on regarde de côté la pleine vue sur la plage et à une époque y'avait toujours trop de gens pour s'y baigner
aujourd'hui y'a plus personne plus de touristes plus de mioches qui gueulent pour nous emmerder qu'on entendrait jusqu'ici qu'on entendrait d'un peu trop loin
(putain romeo mais qu'on s'ennuie)

et puis le regard accroche un étrange reflet
un jeu de lumières ça donne des teintes rosées un peu dorées sur les vitres sales
les couleurs d'une aurore dépassées les couleurs de l'aube dans la poussière
on distingue encore dedans l'heure figée la carcasse restée en suspens

on échange un regard mais sans un mot – c'est tacite, c'est p't'être un truc de romeo (faut le lire au pluriel mais on peut pas vraiment l'écrire c'est pas trop français de rajouter un s muet sur un prénom même américanisé)
ou juste un truc d'ombres à la dérive et qui s'ennuient

on pose la main sur la poignée et c'est ouvert – c'est encore plus surprenant quand on entre et que rien n'est abîmé, qu'on n'a rien fracassé, qu'on semble n'avoir rien touché comme si l'endroit était sacré
on entre et on s'attend presque à se faire saluer, on s'attend aux bruits des voix à l'odeur du bacon et au crépitement des œufs brouillés
on entre et c'est à la vie qui bat son plein qu'on s'attend

mais toujours, toujours
y'a plus rien qui vit là-dedans

putain...

on tourne sur soi un peu sonné, un peu désemparé ;
romeo c'est quoi ces conneries, pourquoi j'me sens bizarre, pourquoi ça m'fait presque mal d'être là
est-ce que toi aussi tu le sens est-ce que toi aussi ça te fracasse

cette impression de comme avant
et de plus jamais ?
Eight
eight de guérande
eight de guérande
Métier mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
Avatar stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Eight
Mer 22 Avr - 0:58




○ l'aube dans la poussière ○
avril ○ feat diesel


on saurait pas trop dire ce qui s’était passé parce que de toute façon ça fait des années
qu’on se laisse aller au gré des vagues au gré des courant à quoi bon se braquer quand le futur ne peut pas
être évité
tout ce qu’on savait c’est que c’était du passé les romeo oh romeo le sourire en coin le regard moqueur et la voix pleine de ces railleries d’enfants qui ne savent même pas correctement aligner
plus de trois mots de ces tirades vues revues et revisitées (lui il les as lues relues apprises par coeur et par dépit
pour dire vous voyez c’est sur ça que se base mon avis)
parce qu’on sait jamais vraiment à quoi s’attendre avec la vie et un jour on s’est dit pourquoi pas
déterré un secret pourtant bien englouti presque oublié tu sais moi aussi je me la suis bouffée cette tirade damnée
mais elle s’était apaisée l’envie de se venger et maintenant se donner la réplique c’était bien plus amusant

et il est pas si débile que ça eight il s’est bien rendu compte que de l’autre côté tout devenait plus léger c’était plus vraiment une corvée
alors eight comme toujours il s’est simplement laissé porter

c’est si simple
de se laisser porter
pourtant au bout d’un moment qu’a l’air d’avoir de l’intérêt et on parcoure les rues seul ou accompagné et ces décors qui ne devraient pas être une habitude
sont tellement figés qu’ils n’amènent que de la lassitude

on réfléchit plus vraiment l’un avec l’autre - une connexion invisible révélée pourtant comme une évidence
ya rien de mieux à faire que de trainer jusqu’à ce qu’enfin un de ces détails que l'on voit tout le temps sans jamais s’y attarder
attrape une et deux paires d’yeux qui se regardent avant de se décider
évidemment qu’ils allaient entrer

il laisse passer le plus grand devant et pourtant c’est lui qui va le plus loin dans l’établissement
avant de se figer - avant de réellement réaliser
cet endroit n’a pas changé
tout est en ruine autour et pourtant ici c’est comme si le temps s’était simplement arrêté (figé dans un passé qu'ils ne pourront peut-être jamais retrouver)
y’a un putain qui résonne derrière et ça lui arracherait presque un sourire en plus des mots de la bouche

peut-être que c’était une mauvaise idée d’entrer

mais
c’est trop tard maintenant ils sont dedans alors il regarde romeo et prend une grande inspiration
après tout on a pas toujours raison d’avoir une mauvaise impression

c’est bizarre…
c’est presque marmonné en s’approchant du comptoir - et à force de tout regarder la curiosité commence à le gagner
pourquoi c’est encore là, tout ça ?

il jette un oeil derrière le comptoir avant de se concentrer sur le sac d’une commande à emporter qu’il a sous le nez
il aurait bien envie fouiller un peu voir ce qu’il y a dedans mais
il n’ose pas réellement toucher - y’a sa main qui s’en rapproche sans jamais ne serait-ce que l’effleurer.

Invité
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Mer 22 Avr - 3:50

❝ — l'aube dans la poussière.
( eight )
et on observe malgré soi, on observe parce qu'on est là, on observe parce qu'il est déjà trop tard pour reculer et qu'on n'a peut-être plus tout à fait le cœur à s'en aller
trop tard, trop tard, on veut en savoir plus (on veut comprendre l'atmosphère troublante qui se dégage de l'endroit
pourquoi tout est figé pourquoi ici on se croirait hier alors que dehors il n'y a plus de demain)

toi tu arpentes déjà alors que je n'ose pas – comme s'il suffisait du pas de trop pour que les murs s'effondrent
comme s'il suffisait d'un souffle pour que l'illusion se désagrège
que le beau tombe en miettes encore une fois

j'en sais rien, je souffle en m'approchant – un pas après l'autre et l’œil méfiant sur toutes les ombres du restaurant.

sur le comptoir les verres sont à moitié entamés, il reste même quelques pièces de monnaie qu'on a laissées là comme en pourboire pour une serveuse qui ne l'a jamais ramassé.
et on se rappelle qu'on oublie presque comment c'était, avant ; qu'avant l'argent ça comptait, qu'avant on mendiait pour un rond pour un euro pour une canette de bière bon marché
(et quand on a connu la rue à vingt ans ça fracasse un peu d'y penser
de se dire qu'aujourd'hui on trime encore et que c'est encore plus compliqué).

on s'approche des tables et des banquettes, il reste encore des assiettes, des miettes et des affaires oubliées
une écharpe sur le bord d'un dossier, un trousseau de clefs qui aurait fini aux objets trouvés, un doudou d'enfant usé par le dent et les dents du marmot.

on ne comprend pas – on essaie de deviner de redessiner les images de ce qui aurait pu se passer mais on ne saisit pas
y'a rien qui fait sens ça ne ressemble à rien de plausible rien de concret
partout ailleurs on s'est enfermés parce qu'être dehors c'était se condamner, partout ailleurs les vitres ont été brisées les toits arrachés et on a attendu
attendu que ça passe avant de se relever
on n'a pas fui – on s'est prostrés recroquevillés et on n'a plus bougé

ici, c'est comme s'ils s'étaient volatilisés
ou qu'ils avaient pris le temps de partir
inquiétés mais pas tellement
plus effrayés par l'intérieur paisible que par l'orage dehors

ça ne fait pas sens ça ne fait pas sens
je ne comprends pas

c'est... c'est pas normal... c'est pas censé être normal.

mais qu'est-ce qui l'est vraiment romeo aujourd'hui dis-moi
qu'est-ce qui est encore normal dans cette ville partie en ruines
qu'est-ce qui est encore normal quand on est coupés du monde
quand ailleurs les granites volent
quand le phare flotte inaccessible au dessus de l'eau
quand les baleines nagent dans le ciel
quand les oiseaux sont prisonniers d'un recoin de plage et que tous les autres mourraient dans les jardins

qu'est-ce qui est encore normal à arcadia bay romeo dis-moi
est-ce que tu comprends ce qui déconne toi ?

c'est pas possible, romeo

(il tique toujours un peu quand il le dit
il a pas l'habitude l'autre romeo
mais huit il aime pas trop maintenant qu'il te connaît)

mes doigts glissent sur des arabesques qu'on a gravées sur le rebord d'une table comme à la pointe d'un couteau mais qu'on ne déchiffre pas vraiment (comme un alphabet qu'on n'est pas sûr de reconnaître)
je lève les yeux dans ta direction et je sais que les miens font écho aux tiens
et à toutes les questions que j'y lis
(romeo toi non plus tu comprends rien ?)

ils peuvent pas avoir disparu, hein ?

ça disparaît pas les gens, pas juste comme ça
ça disparaît sous les décombres oui, c'est le corps qu'on perd de vue
mais ça ne se volatilise pas dans l'air d'un dîner figé dans le (hors du) temps
on peut bien croire au fantastique au merveilleux et au magique
on peut croire au mystique quand on vit dans l'arcadia bay d'après
mais pas tout à fait, pas tout ça fait
(y'a des fantaisies qui échappent encore à la raison)

on fait quoi ?

j'crois que j'commence à flipper romeo
mais j'ai pas envie de partir
j'ai pas envie de rester romeo
mais j'peux pas m'en aller sans savoir
(sans avoir compris)
Eight
eight de guérande
eight de guérande
Métier mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
Avatar stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Eight
Mer 22 Avr - 17:33




○ l'aube dans la poussière ○
avril ○ feat diesel


il en sait rien non plus romeo et ça se sent qu’ils sont pareils finalement en ce moment
un mélange intelligible de sentiments
l’incompréhension la méfiance et cette
impression
persistante qu’ils n’auraient jamais dû entrer

ça l’empêche de toucher et c’est embêtant il voudrait bien
fouiller explorer comprendre peut-être pourquoi
eight il a toujours simplement suivit le flot du temps mais ici il n’y a pas de courant
c’est comme une flaque au milieu d’une rivière ça stagne mais ça n’a
aucune raison d’être là
c’est comme si tout évitait méticuleusement cette endroit (et pourtant eux s’y sont jetés tout droit)

et il regarde sans bouger romeo se déplacer essayer de regarder (c’est bizarre après des mois on imaginerait que même simplement bouger ferait se lever
beaucoup plus de poussière
c’est malaisant)

c’est pas censé être normal et ça résonne dans son être si bizarrement
se dire que maintenant le normal c’était les ruines et la destruction
qu’un endroit intact ne devrait plus pouvoir exister -
c’est comme la maison de johnny c’est pas normal que des lieux aient été épargnés
et ça résonne comme de l’injustice c’est pas normal mais la vérité
c’est que ça aurait dû l’être c’est qu’on devrait pas pouvoir regarder dehors et se dire
tout est cassé c’est la réalité
qu’aujourd’hui ça fait des mois que normal a cessé d’exister
c’est pour ça qu’on ose pas toucher et si - et si toucher briserait l’illusion de ce passé qu’on avait commencé à oublier

pourtant tout ça soulève
tellement
de questions
(dont on aura sûrement jamais les réponses qui sait)
comme
ils peuvent pas avoir disparu pas vrai
pourtant quand on y réfléchit on sait très bien que y’a encore trop de gens qui n’ont jamais été identifié et tellement encore qui n’ont jamais été retrouvés
est-ce que ça serait vraiment logique dans le contexte actuel de leur normalité de dire que ça n’était pas une possibilité ?
ça fait
légèrement
flipper

mais
la question suivante lui permet de rattraper vaguement le fil de ses pensées
on fait quoi

je sais pas…
il sait pas mais ça ne sert à rien de paniquer
c’est pas possible dans un endroit pareil de simplement se laisser porter alors il ira nulle part si il n’arrive pas d’abord à se calmer
se concentrer sur respirer et puis se remettre à observer

franchement je…
ses yeux se posent sur les tags sur les murs
je sais pas par où commencer…
retombe sur les commandes et objets tous délaissés
plus je regarde plus j’ai de questions…

ils peuvent pas avoir disparu qu’il se remémore encore et eight dégluti
secoue la tête et finalement laisse échapper le souffle qu’il n’avait même pas réalisé s’être coupé

ça
va
aller


ça fait aucun sens.

The walker
Maître du jeu
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Métier Maltraiter les membres (rip)
Avatar IRL Chuck Norris
The walker
The walker
Mer 22 Avr - 18:55
INTERVENTION
Vous inspectez les lieux sans vie, déambulant comme des fantômes au milieu des vestiges d’une journée figée, jusqu'à ce que la petite clochette de la porte d’entrée se mette à tinter. Un courant d’air froid vient se glisser sur votre peau. Et rien n’est plus pareil. Vous n'êtes plus vraiment vous.

Diesel, tu saluts la patronne, d’un petit signe de tête, elle sait ce que tu vas commander, c’est que tu es un habitué. Toujours la même chose quand tu viens prendre ta pause pendant le service. Tu remets en place la plaque à ta ceinture et tes yeux se perdent sur ton compère arrivé avant toi, tu vois Dave, sa commande déjà prête.

Eight, tu es près du bar et ta commande vient tout juste d'être fini de préparer, elle est toujours aussi efficace, Joyce. Ton collègue Sidney est arrivé après toi et tu sais que votre pause va être de trop courte durée, toutefois tu essaies de souffler un peu, c’est que ce n’est pas toujours facile les journées de policier.



Vous êtes actuellement Dave et Sidney, enfin pas toute à fait. Vous êtes encore Diesel et Eight, mais les souvenirs se mélangent à ceux de personnes que vous êtes actuellement persuadés d’être. Vos caractères ont un peu d'eux, un peu de vous. Le cadre du petit dinner à tout son charme d'antan, et pourtant Diesel, tu n'es pas sous les effets de Hope.

• Vous pouvez imaginer le caractère de ces deux personnes, ils seront de toute façon influencé par le votre.

• La journée est banale et rien n'est à signaler, vous êtes actuellement en pause.

Invité
Invité
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Jeu 23 Avr - 8:06

❝ — l'aube dans la poussière.
( eight / dave )
au tintement qui paraît soudainement familier on relève les yeux le cœur battant
courant d'air froid et se mêlent l'angoisse de ne rien saisir et le chaleureux qui diffuse au dedans
on comprend peu mais tout s'éclaire, les conversations s'animent, on regarde tout autour et on incline la tête pour saluer le vieux Rodger qu'on reconnaît sur la table d'à côté – un vieux bûcheron à la retraite qui vire un peu sénile depuis qu'il s'est mis à collectionner des timbres et des opercules de vieilles bières datées.

Joyce, sourire aux lèvres et on incline encore la tête tandis qu'elle s'active déjà sans qu'on n'ait rien eu à demander, Dave on souffle en s'installant sur le tabouret haut perché à ses côtés en lui tendant la main – poigne ferme et on a la paume usée,

on n'a plus tout à fait vingt-sept ans – ah, comme le temps a passé !
bientôt la quarantaine et la gamine qu'il faudra passer chercher chez sa copine Charlie après le service, le petit qu'on a confié à Marlène parce que Marlène c'est une brave petite.
vivement la fin du service, qu'on retrouve la p'tite famille, qu'on embrasse Katherine et qu'on ébouriffe les cheveux des marmots, qu'on se pose une petite heure avec une bière et sa petite femme au bras pour savourer comme il se doit le calme d'une fin de semaine bien méritée.

Alors, Dave, cette matinée ? la voix est rauque et on ne la reconnaît pas – pour sûr, celle-là, elle n'aurait pas fait un carton à la radio ; mais pourquoi j'y pense tiens, peut-être parce que les hauts parleurs grésillent et que c'est la même chanson qui passe en boucle sur les ondes et qu'on se coltine toutes les heures depuis trois semaines, paraît que c'est un gamin d'ici qu'a sorti ça, la petite graine de talent d'arcadia bay (mais c'est pas moi ça ? pourquoi ça fait mal de l'entendre ?) Les gamins de la décharge t'ont pas trop posé souci ?

Les branleurs qui prennent l'endroit pour un stand de tir et ces mômes finiront par se tuer sur une balle perdue sur un mauvais rebond.

on échange un sourire avec joyce et ces derniers temps c'est tendre de la voir reprendre des couleurs et s'adoucir ; elle a eu la vie dure cette pauv' femme quand elle a perdu son mari,
alors, en silence, on lui souhaite quand même que ça se passe bien avec David – c'est un bon gars le collègue, on l'aime bien
même si quand même on préfère Dave.

dave
dave
dave

et on a mal au cœur tout à coup – on regarde l'endroit comme si on le découvrait – on regarde dave et on cherche quelque chose on quémande une réponse à une question qu'on ignore et qu'on n'a pas posée
on a des vertiges, la gorgée nouée mais rien ne transparaît
sentiment de déjà-vu, la douleur est déchirante

et puis, elle s'efface quand on avale la première gorgée de soda
et qu'on remercie joyce
et qu'on rit à dave

(dans une autre vie j'avais vingt-sept ans
dans une autre vie je m'appelais – j'étais –
ou peut-être dans celle-là ?
attends...)
Eight
eight de guérande
eight de guérande
Métier mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
Avatar stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Eight
Mar 28 Avr - 5:40




○ l'aube dans la poussière ○
avril ○ feat diesel sidney


y’a la clochette qui sonne un courant d’air qui s'engouffre
ça fait un instant de frisson un instant de on devrait partir
mais
l’instant d’après
on se dit que c’est une drôle d’idée
après tout
ça fait pas si longtemps qu’on est arrivé
si peu de temps et pourtant déjà
le repas tout prêt qui n’attend que nous - et l’arrivée du collègue sidney
il arrive toujours après sidney c’est à se demander est-ce que c’est dave qui est toujours trop pressé

peu importe la réponse on s’assoit au bar devant sa commande - la pause c’est un moment sacré
un clin d’oeil à joyce quand on entend sidney arriver et une poignée de main assurée quand il s’installe à ses côtés
(pourtant on aime pas trop ça les poignées de main on aurait voulu partir sur un check
et on comprend pas trop d’où ça vient après tout c’est pas de son âge
il voit souvent en faire les jeunes des quartiers mais lui david même s’il préfère qu’on l’appelle dave il est quand même policier)

il observe joyce s’affairer à préparer la commande de son collègue bien qu’il soit perdu dans ses pensées
peut-être que ça fait trop longtemps qu’il fait ce métier
peut-être qu’il en a oublié comment être “cool” et “au goût du jour” - peut-être
que ça lui posera problème plus tard quand son fils va inévitablement continuer de grandir
faudrait pas non plus qu’il oublie trop comment c’est d’être un adolescent
si il veut pas que son gosse finisse irrémédiablement-
les gamins de la décharge t'ont pas trop posé souci ?
comme eux

et il soupire dave en attrapant une frite sur son plateau - il s’était dit on va attendre que sidney aie sa commande aussi
mais tant pis
la pause du midi c’est sacré mais le simple fait de repenser aux gosses de ce matin suffirait à la gâcher

pas vraiment, enfin comme d’habitude tu sais. les petits merdeux se barrent en courant dès que tu hausses la voix.
il secoue la tête et attrape cette fois toute une poignée de frites
mais y’avait encore l’autre là, moore. tu sais, celui qui prend toujours le temps de te taper sur les nerfs avant de détaler.
y’a comme une amertume étrange en prononçant ce nom de famille - mais il la met simplement sur le fait qu’il s’en est encore tiré sans le respecter
si je me trompe pas, il a 18 ans maintenant. la prochaine fois je le loupe pas, il va se retrouver au poste et comprendre que la vie c’est pas une cours de récréation.

pourtant on aimerait bien le penser - en un sens ça sonne pas comme une si mauvaise idée
bien sûr qu’il y a des trucs sérieux dans la vie de temps en temps mais
c’est pas comme si on pouvait toujours tout contrôler
pouvoir simplement continuer à avancer peu importe les conséquences des décisions prises c’est pas donné
pouvoir juste tout envoyer valser parce que comment profiter de la vie quand on est pas en liberté
ça fout des vertiges cette idée alors on la noie dans quelques gorgées de soda

la gorge qui avait commencé à se nouer va tout de suite mieux et il sourit à sidney

faites des gosses hein, j’vous jure.
un coup de coude taquin à son collègue parce que pour eux deux c’est trop tard il le sait bien
comment ça va d’ailleurs, tes gamins ? ça fait un moment qu’j’ai pas pris de leurs nouvelles.

ça fait un moment aussi il lui semble qu’il n’a pas partagé son shift avec son collègue
à dire vrai il ne se souvient même pas la dernière fois qu’ils ont partagé un repas
il se souvient juste que ça ne fait pas si longtemps que ça qu’ils se côtoient - mais qu’une fois qu’ils ont commencé à se connaître ça a tout de suite cliqué
malgré les différences c’était comme si leur amitié avait déjà été toute tracée
c’était
étrange
comme avoir sous les yeux un puzzle terminé mais dont l’image ne faisait aucun sens

mais
comme pour toutes les mauvaises impressions que dave a eues jusque là
il se plonge simplement dans son repas
et en oublie immédiatement tous ses “pourquoi”.

The walker
Maître du jeu
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Avatar IRL Chuck Norris
The walker
The walker
Mar 28 Avr - 5:54
INTERVENTION
Joyce s'applique, elle s'applique toujours. Le service est toujours impeccable de tout façon, que ce soit elle ou les deux gars qui lui donne un coup de main,  il y a ce sentiment de pouvoir poser son sac, souffler un peu. Un sentiment d’être à la maison. Et ça vous fait du bien à tout les deux d'un coup. Ce sentiment que tout va bien. Que les choses sont simple. Enfin. Seulement c'est le bruit du talky walky qui sonne à la ceinture. Mais avant que vous n'entendiez l'annonce, l'ordre de mission, c'est la petite clochette qui se fait de nouveau présente. Les images s'envolent. Les clients s'envolent. La normalité aussi.

Tout est redevenu si gris. Malgré tout l'odeur du café de la machine semble encore dans les narines. La commande de Dave est toujours sur le comptoir, des frittes en moins.



• Vous êtes de nouveaux Diesel et Eight.
Invité
Invité
Invité
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Lun 4 Mai - 3:41

❝ — l'aube dans la poussière.
( eight / dave )
moore.

le nom résonne étrangement – tout de suite le prénom en tête on se souvient, le gamin s'appelle romeo et on étire un rictus, pas de chance le marmot, quand même, quelle idée, le mioche a dû en baver à l'école et puis, remarque, c'est peut-être pour ça qu'il a mal tourné, ces parents franchement, quelle idée aussi et ça remue quelque chose au dedans, je réalise pas trop.
j'ai l'impression de le connaître, ce morveux,
un élan de compassion

je me dis – et la pensée soudaine est un peu déchirante – qu'on sait pas de quoi demain sera fait, qu'il faut que jeunesse se passe, laissez les gamins faire les cons avant qu'on leur ordonne de pleurer.
et puis, je me dis que la fatigue aura ma peau – ça ne peut être que ça, ce débordement d'émotions, cette fatalité venue d'ailleurs, qui n'est pas moi
(ou peut-être un peu trop).

le rire fend la mélancolie et on l'oublie – on rend l’œillade équivoque au collègue (toi et moi c'est trop tard, on en a encore au moins pour quinze ans sur les bras) et puis on hausse les épaules en laissant les yeux courir sur la populace du restaurant.

écoute, mary grandit bien, elle commence déjà à faire tourner la tête des garçons, j'ose même pas imaginer de quoi ça aura l'air quand elle aura grandi.

et si elle fait tourner les têtes, moi, je les arracherai bien, le jour où ils la feront pleurer – la hantise glaçante des premières peines de cœur qu'il faudra apaiser.
sur la gauche, un type dépose des pièces de monnaie sur le comptoir, salue l'équipe ; une femme emmène son bambin dans les toilettes et abandonne une peluche usée sur une banquette.

et hayden, il...

le grésillement de la radio interrompt net le fil des idées – silence, et on attend les ordres
qui ne
viennent
jamais.

tintement sinistre, frisson glaçant,

je vacille et m'appuie sur le comptoir, mes yeux cherchent instantanément les pièces de monnaie sur ma gauche, le doudou oublié un peu plus loin – et puis, écarquillés, c'est sur toi qu'ils se posent.

pas un bruit, pas un mot,
rien que les quelques secondes qu'il faut pour réaliser,
et les talons qui claquent sur le sol quand on se jette contre la porte pour sortir
et
respirer.

le cœur tambourine, la vue se trouble – la vague d'angoisse qui déferle soudainement et on se sent trembler, défaillir, on ne pleure pas mais c'est pire encore,
c'est comme le dedans qui s'effrite et s'émiette,
plus rien ne fait sens – je ne comprends pas.

c'était... quoi, ça ?!

la voix se brise dans les aigus et on s'éloigne de la porte – on traverse jusqu'aux débris du trottoir d'en face (la main de huit saisie comme pour dire viens, reste pas là toi non plus, et surtout me laisse pas seul par pitié), comme de crainte que le sortilège reprenne,
qu'on ne soit plus tout à fait soi, que...

merde, merde, merde...

le regard irrémédiablement attiré – l'extérieur est sale, ravagé, délabré,
mais l'intérieur, l'intérieur lui
paraît presque hanté.

tu... tu crois que... l'annonce... la radio...

c'est tout ce qui me traverse l'esprit – au milieu des inspirations irrégulières, des terreurs qui nouent la gorge,
tu crois qu'on a vécu leurs derniers instants avant la fin d'arcadia bay ?

et on ne réalise pas, tout entier noué, plus tout à fait certain de la réalité
on n'a toujours pas lâché la main de romeo
seul point d'ancrage, seule accroche

pour se dire qu'on est bien réveillés.
Eight
eight de guérande
eight de guérande
Métier mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
Avatar stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Eight
Sam 9 Mai - 16:22




○ l'aube dans la poussière ○
avril ○ feat sidney diesel


on écoute le collègue parler mary grandit bien et c’est vrai que ça grandit si vite un gamin
ça serait bête de pas avoir le temps d’en profiter quand on y réfléchi et une frite dans la main les yeux au plafond les oreilles plus trop attentives ont se dit
peut-être qu’on travaille trop
c’est quand la dernière fois qu’on a passé la journée avec le petit jake après tout
l’emmener au parc et le regarder jouer sans s’inquiéter de se faire appeler pour faire déguerpir d’autres gamins qui sont pas les siens
qu’on surement juste comme jake des parents qui ont pas le temps au fond
tout ça a un goût amer et ironique quand on prend le temps de la réflexion -- alors on remplace l’amertume par le goût des frites (clairement ici les meilleures de la région)
qu’est-ce qu’on peut réellement y faire après tout - aujourd'hui rien
alors
on verra bien
demain

l’attention se reporte sur le collègue mais c’est le talkie-walkie qui lui coupe la parole et le tintement de la cloche qui résonne en bruit de fond qui prend le pas sur
la réalité
on attend un instant mais quand on relève les yeux
ça fait comme un vertige et on regarde roméo roméo c’était qui sidney attend qu’est-ce qu’il
vient de se passer
on essaye de pas trop paniquer on regarde tout autour - y’a plus personne y’a plus un bruit même la cloche s’est arrêtée le gosse qui pleurait au fond
a-t-il jamais réellement existé ?
les yeux finissent leur course effrénée sur le repas devant lui
il
en manque
il en manque il en manque quelqu'un a mangé dedans (dave a mangé dedans)
le vertige se transforme en nausée et il se lève brusquement se fige les mains sur le comptoir alan s’il te plait oublie quand même pas de respirer
les yeux qui se posent à nouveau sur roméo et c’est comme une seule entité que les deux quittent cet endroit
hanté ?

l’air de l’extérieur ne lui fait même pas de bien alan il a l’impression d’étouffer qu’est-ce qu’il s’est passé
incapable d’aller plus loin que de l’autre côté de la porte d’entrée il prend appuie contre le mur le regard perdu sur les décombres de leur cité
c’est comme ça le monde maintenant des ruines à perte de vue plus de vie là où tout était pourtant si animé
alors est-ce qu’ils étaient
dans le passé ?

on entend même pas la voix de romeo les oreilles sont bouchées ça siffle ça bourdonne et en fond y’a le cerveau qui dit faut se concentrer sur respirer
mais y’a la main qui prend la sienne et il se laisse entraîner arrive à nouveau doucement à se focaliser
trébuche sur des décombres mais garde l’équilibre c’est rien ça lui rappelle juste la réalité
leur réalité
pas celle aux décors encore intact d’un restaurant toujours très animé à laquelle il viennent pourtant d’assister

tu... tu crois que... l'annonce... la radio…

je… sais pas…
il sert plus fort la main de diesel dans la sienne il ne sait pas
si il veut vraiment y croire si il préférerait pas juste
tout oublier
il sert la mâchoire -- ça veut dire quoi si
c’était vraiment l’annonce du début de la fin
il ferme les yeux, fort - il veut pas y repenser
pas repenser à la tempête pas repenser à comment tout allait bien
et puis
d’un
seul
coup

c’est pas… c’est pas possible roméo non c’est pas possible on peut pas… non ! non on peut pas juste se retrouver dans le passé comme ça ! c’est qui sidney et dave pourquoi on était eux pourquoi ils étaient là, pourquoi ils étaient nous ?!

il a lâché la main de roméo en s’emportant et il en perd l’équilibre de toute cette confusion de toute cette frustration de ses gesticulations aussi
et le cul par terre il ramène ses genoux à sa poitrine attrape sa frange trop longue et se met à tirer peut-être que la douleur l’aidera à se concentrer
allez alan faut pas oublier de respirer ça va aller

ça
va

c’est pas normal putain pourquoi… pourquoi il se passe des trucs comme ça…

aller.

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Ven 15 Mai - 11:07

❝ — l'aube dans la poussière.
( eight )
immobile.

tu t'effondres et je ne suis capable de rien – pas capable du moindre geste, pas capable du moindre mot ; à peine capable de penser, tout juste de respirer. ça bourdonne et ça tourne, y'a un truc qui déconne romeo, y'a un truc pas normal,
mais y'a quoi de normal ici
y'a quoi de normal quand les baleines nagent dans les nuages ou quand le phare flotte dans les airs et on l'aperçoit même d'ici, au loin,
cette réalité qui ne fait plus sens mais
mais on s'étonne encore
on s'étonne
encore
de tout ce qui ne tourne pas rond
(c'est pas normal putain)

et tes mots en écho à mes pensées je baisse les yeux réalise comme tu t'es écroulé et – et je redeviens capable, lentement,
barricade la terreur et le tumulte au dedans quand je m'accroupis et mes mains
pour te sauver des tiennes – la douceur quand j'entremêle nos doigts pour que les tiens ne s'acharnent plus sur toi jointes et bouclées sur tes genoux

stop. calme-toi.

voix douce, voix ferme – ordonne.

regarde-moi, calme-toi. ça sert à rien.

mais je sais bien romeo comme ça bouillonne au dedans les questions les pourquoi les comment j'ai les mêmes mais peu importe c'est toi avant tout toi avant le reste,
les élans grand frère mais je l'ai jamais été, je sais pas comment on fait – quels mots rassurent quels gestes apaisent,
comment on fait pour recoller les morceaux d'un monde en miettes ?

ça va aller, alan.

fini de rire – y'a plus de huit à la française, y'a plus de romeo pour se charrier sur nos classiques revisités, y'a plus que toi et moi plus que nous
(des mômes qu'on chavire) et
mes genoux à terre dans la poussière et tant pis mes mains cèdent mes bras t'entourent
j'aimerais bien te protéger du monde tu sais
et c'est fou comme tous les jours on se marre comme tous les jours on se moque comme on a l'air de rien l'air de s'en foutre et comme elle fait mal la réalité comme on se brise et comme
on
pleure.

ça va aller.

comme une litanie comme un mantra la voix tremblante et c'est tout l'intérieur qui cède on ne fait plus bonne figure on ouvre les vannes
ça va aller mais on y croit à peine.

c'est pas plus fou que le reste tu sais.

le rire étouffé au creux de ton cou et qui se déchire en sanglot pardon pardon moi non plus je suis pas capable d'être fort tu sais on devient pas plus solide avec l'âge (conneries).

ça va aller je te promets.

j'en sais rien alan tu sais, j'en sais rien mais tant pis, on peut bien se mentir
se promettre et se dire

ça va aller.


▬ huit se tape un mental breakdown lmao
▬ diesel essaie de jouer le grand frère rassurant pendant 2.5 secondes
▬ pis il fait un mental breakdown aussi
enjoy.
Eight
eight de guérande
eight de guérande
Métier mini forain et secrétaire médicale à mi-temps
Avatar stan marsh ○ choi youngjae
Eight
Eight
Jeu 21 Mai - 17:47




○ l'aube dans la poussière ○
avril ○ feat diesel


il a envie de résister quand il lui prend les mains - de dire non ne me touche pas j’ai
pas
besoin
de toi
mais trop perturbé trop affaibli par toutes ses pensées trop concentré sur ça va aller et faut pas pleurer
il a pas la force de s’indigner de s’opposer à l’ordre qui lui a été donné
calme toi (ça va aller)
il refuse quand même de le regarder - c’est
déjà pas un état dans lequel il aurait voulu être vu, pour commencer
il se sent si moins que rien - poussière au milieu des ruines d’une vie qu’ils avaient vécu sans jamais poser de questions
à toujours suivre le flot hausser les épaules devant les obstacles en disant qu’on peut rien y faire mais
maintenant
on a l’impression
que le flot avance à reculons
y’a plus rien qui fait sens et on voit à peine un futur à l’horizon
et même le présent
a l’air d’être en voie d’extinction
tout ce qui nous y raccroche en ce moment c’est
des mains dans les siennes
et
un prénom

et finalement on le regarde - on s’était pas vraiment rendu compte mais
les yeux font mal
on sait pas si c’est la lumière la poussière ou
l’envie de pleurer qu’on avait essayé d'ignorer
les mains se lâchent et on aurait voulu les serrer plus fort et plus longtemps - s’il te plait ne pars pas en vrai on a besoin
de ce moment
(en vrai on a besoin
de toi)
et
c’est
toute la tension qu’elle non plus on avait pas remarquée qui se relâche quand les bras l’enlacent
c’est la tête qui se laisse tomber sur son épaule et ses propres épaules qui se mettent à trembler ça secoue la cage thoracique et on hoche la tête en l’écoutant parler ; on a envie de rire quand il a un rire étouffé et
pourtant si vite avorté remplacé par le besoin de pleurer lui aussi de son côté et ça fait mal -
ça fait si mal de se sentir à ce point brisé de se sentir aussi vidé drainé par une réalité qu’on a jamais demandée
qui s’est elle-même oubliée perdue au milieu d’une tempête - des débris et du vide qu’elle a laissé
et il sert romeo dans ses bras sert fort son haut entre ses doigts ; lui il promet ça va aller et alan n’en doute pas mais ça empêche pas les pourquoi
ça empêche pas au fond le petit et si ça allait pas
ça changera pas le s’il te plait
reste avec moi


parce que la vérité c’est que depuis la tempête
y’a plus rien qui va
et il aurait préféré alan qu’on le voit jamais comme ça
mais
c’est romeo alors pour cette fois
(et sûrement que maintenant ça va toujours être le cas)
ça ne le dérange pas

ça va aller.
y’a la voix qui tremble encore un peu et les joues trempées
romeo ça. ça va aller.
y’a le temps qui passe et on saurait pas dire combien de minutes déjà se sont écoulées
mais on a toujours pas envie de bouger
toi et moi. ça va aller.
tant que c’est toi et toi aussi t’en as besoin
ça dérange pas de rester


toi
et moi
ça va aller.




petit résumé de la pls :
○ 8 se calme un peu grâce à l’existence (et la pls) de diesel et passe en mode c ok de pleurer
○ il a officiellement adopté romeo comme son grand frère voilà enjoy être son principal mental support
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(end) ❝ l'aube dans la poussière. (eight)
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