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Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux • Anakin

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Dramaqueen à temps complet
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Métier Pilote pirate et véritable fléau.
Avatar Asuka (evangelion)- Marine Vatch
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Mar 7 Avr - 5:52

Comme tu m’éclaires au nucléaire j’ai le ciel bleu
Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux

Tout est cassé.
Brisé en autant de morceau que l’assiette que l’on a renversé au dîner, quand il a répété.
Pour la quatrième fois.
Il faut manger.
Elle a dix sept ans Arsène.
Des caprices comme si elle en avait douze.
Elle s’est si bien tenue. Rangé comme il faut.
A l’abris pour ne pas s'abîmer.
Elle a suivi les lignes qu’il avait indiqué.
Jusqu'à ce que l’on déchire la page contenant l’innocence.
D’un coup elle n’avait plus marché droit Arsène.
D’un coup elle avait des mots plus grands qu’elle.
De la haine en poisson glissé sur l’épiderme.
Impossible à enlever peut importe le nombre de douche qu’elle prend.
Tous les repas qu’elle manque.
C’est incruster sur la peau.
Il dit mange.
Mange.
Comme si c'était facile.
Il dit mange.
Il ne sait pas.
Elle n’a rien dit.
Pourtant elle lui en veut Arsène, de ne pas savoir.
De continuer sur les tracés d’avant.
De continuer de dresser la forteresse, alors qu’elle a déjà été prise.
La colère on ne sait plus où la diriger alors on l'éclate sur le carrelage de la salle à manger, avant de se réfugier dans l’espace de la chambre partagé.
Bouscule tout le mobilier jusqu'à s'épuiser.
Laisse les minutes se perdre.
Les heures se pendre.
Entend Riley monter finalement, c’est le sommeil que l’on simule pour ne pas avoir droit à d’autre remarques.
Patienter encore.
Encore un peu, que le geôlier s’endorme.
Elle se fait discrète Arsène, lorsque qu'elle ouvre la fenêtre. Craint que le grincement de celle-ci ne fasse ouvrir un œil. Elle vérifie. Rien, elle en profite, laisse le corps passé à travers l’ouverture pour rejoindre le toit du garage. On fait attention lorsque les pieds touchent la toiture.
Elle ne sait pas où elle va Arsène, pas encore. Elle sait simplement que sera loin d’ici, au moins pour la nuit.
Seulement les chemins ne sont plus les mêmes, le parcours habituel déplacé.
Cherche à estimer la hauteur et les dégâts que ça ferait, si on sautait de là.
En relevant la tête, c’est toi qu’elle voit.
Prise sur le fait, elle préfère entamer les hostilités avant que ce ne soit toi qui questionne.

« Putain mais qu’est que tu fous là Tobias ! »

Le volume sonore qu’elle contrôle pour ne pas alerter toute la maison.
Les yeux qu’elle fait déjà glisser ailleurs.


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Mar 7 Avr - 20:59



Ça gigote sur les tuiles d’une toiture basse, ça attire ton regard fugace. Toi qui était sur le chemin pour rentrer, te voilà en pleine halte au milieu de la rue, à dévisager cette identité nue. Tes mains au fond de tes poches, tu t’approches.
C’est plus par curiosité que par réelle envie d’aider.
Entremêlé dans tes doigts se trouvent le double des clefs que tu étais venu chercher tardivement afin d’avoir ce soir un toit et d’éviter le firmament. Tu avais hésité un instant à ignorer, à te retourner. Jouer l’idiot, l’aveugle, celui qui ne sait rien. Tu ne t’es pas senti concerné en réalité Tobias. Jusqu’au moment où les appuies fébriles t’ont fait devenir docile. Ne pas se fier à la rousseur écarlate mais à la sûreté car tel avait toujours été ton moyen de départager les deux filles.
C’est au venin craché que l’identité est confirmée.
Et durant un instant, tes sourcils haussés puis froncés sont accompagnés par un mouvement de tête agacé.

Le culot.
Ça y est.
Elle t’as gonflé.

Comme ça, en l’espace d’un battement de cils, le temps qu’un insecte termine sa course contre l’ampoule d’un lampadaire rouillé. Tu remues tes orteils dans tes chaussures aux lacets défaits, ça te démange de faire demi-tour et de la laisser s’écraser contre les pourtours d’asphaltes.
Mais ça te démange sans réellement t’effleurer.
Car tu es toujours présent Tobias, à la défigurer comme si elle venait de prononcer la bêtise la plus aberrante et absurde que tu ai entendu.

« … J’habite ici. Arsène. »

Mots fragmentés, voix posée.
Car tu n’es pas là pour alerter.
Et tu fais tinter les clefs comme pour signifier rapidement la raison de ta venue. La situation te semble si cocasse que tu as envie de continuer de la regarder à être la bécasse. Alors tu prolonges ton sarcasme.

« Tu sais, la maison en face de la vôtre, de l’autre côté de la route. Des fois je suis là. Voilà. »

Lèvres plissées, tu laisses planer.
Un silence qui en dit long sur tes arrières pensées, ta moquerie amorcée. Sur ta patience qui ce soir aura ses limites. Les heures d’avions ont eu raisons de ta fraîcheur, ont laissées place à une légère aigreur. Ce désir d’aller se coucher, d’oublier de manger et de se réveiller demain en ayant laissé la nuit nettoyer tes états d’âmes éparpillés.
Un large soupir pour ponctuer.

Car sa position n’a pas évoluée depuis le début de cet échange avorté.
Et toi Tobias en bon samaritain, tu retires doucement tes mains de tes poches, t’approche du coin près de la gouttière. La lumière est éteinte dans la cuisine alors tu te permet d’enjamber les quelques fleurs, tendant les bras.

« Laisse-toi glisser doucement puis saute. »

Et comme pour l’encourager, tu remues tes doigts.
Tu demandes pas pourquoi elle est là, où elle va.
Tu veux juste pas des urgences dans ta rue, le gyrophare jusqu’à tard.

« Décide-toi rapidement, je suis déjà bien sympa d’être là. »


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Jeu 9 Avr - 4:11

Comme tu m’éclaires au nucléaire j’ai le ciel bleu
Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux

C’est vrai que t’habites là Tobias. Il n’y a qu'à traverser la rue. Faire quelques pas.
C’est simple. Evident.
Tu fais parti du décor à ta façon.
Un peu parti de la famille, aussi.
Bien qu’en pointillé depuis quelque temps.
Ta silhouette ne traverse plus aussi souvent le couloir de l’entrée.
Elle ne saurait dire si ça manque Arsène.
Il y a pourtant une part d’elle, celle bien caché derrière la première qui t'accueille avec le moins de politesse du monde, heureuse de tomber sur toi.
Pas de, bon retour, pas de question sur ton vole.
Elle est trop centré sur elle même Arsène, si concentré à mettre un pied devant l’autre, que l’on ne se souci qu’a moitié, des chemins empruntés par les autres.
Elle lève les yeux au ciel quand tu t’expliques.
C’est bon, elle sait bien tobias.
Fait pas chier.
Elle aime pas quand tu la fait passer pour plus bête qu’elle ne l’est.
Elle aime pas quand tu joues le plus grand.
Celui qu’a raison.
Elle a deja assez a faire à la maison.
Pourtant, c'est les airs de gamine qui s’affichent pour protester.
Blessée dans l’ego.
Laisse le regard en fuite pour ne pas avoir affronter l’ironie que tu laisses planer.
Elle revient pourtant sur les traits de ton visage, lorsque tu donnes les consignes.
C’est comme dit. Va y Arsène. On est plus à ça près.
Relever seulement à moitié les conneries que l’on s'apprête à faire.
Devenir complice, même si ce n’est que pour te permettre d’aller plus rapidement te coucher.
Elle a eut des sourires tapis dans le ventre, elle a relever le menton par fierté.
Regarde les doigts s’agiter, sens les pieds encore indécis sur les tuiles.

« C’est bon, c’est bon, j’arrive…. »

Et puis elle s'accroupit Arsène, tourne le corps et se sent un peu bête.
Alors pour masquer le tout, on en rajoute une couche.

« Si tu me rattrapes pas, j’te jure, j’te frappe. Tu me rattrapes hein ? »

Et c’est le corps qu’on laisse tomber, les bras qu’on trouve.
On se dit un instant, qu’on y est pas si mal.
Mais les pieds touchent enfin le sol, et pour ne pas s’accrocher à l’idée, trop vite on se sépare.
Remet les vêtements en place pour restauré les semblants d'image que l'on cherche a se donner.

« J’aurais put réussir toute seule tu sais. »

Regarde Tobias, comme elle est grande.
Elle aurait presque plus besoin de toi.


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Jeu 9 Avr - 21:23



Et avant que la chute ne se fasse, tu reviens quelques années en arrière. À comment elle était silencieuse, sage. C’est un instant, rien de très important. Car tu n’es pas là pour faire dans le sentiment.
T’étais un adolescent fauché qui voulait assez pour sortir le soir acheter des bières. Qui espérer en troupeau que quelqu’un terminerait sur une civière. Car l’ennui vous rendez bête et amers.
Des années charnières.
C’est le poids soudain qui te fais réagir. Tu resserres par instinct ton emprise dans un mouvement de recul, les lèvres plissées. Car si tu l’avais laissée tomber tu en aurais entendu parler jusqu’au bout de la nuit. Tous les crépuscules du reste de vos jours auraient été consacrés à te rappeler que cette fois-là, tu n’avais pas été assez prévenant.
Elle est lourde Arsène. Dans tous les sens du terme.
Tu la laisses se défaire, se remettre sur pieds.

« Évidemment que t’aurais pu le faire seule. Je suis juste venu ici parce que je m’ennuyais. C’est toi qui m’a rendu un service tu sais. »

Et quand bien même ton visage reste serein, tes mots se moquent profondément. Plutôt que de continuer à discuter sous les fenêtres de ses parents, tu préfères t’éloigner, soucieux de ce qu’ils pourraient penser. Évidemment que tu n’est plus un adolescent venant garder les enfants. Mais il faut croire que les géniteurs Patterson ont eu une forte impression sur toi. À toujours être présent quand les tiens ne sont pas là, à te faire confiance.

Mais tu chasses ces pensées.
Car tu n’aimes pas repenser au passé.
T’as l’impression d’être de nouveau cet adolescent en peau de chagrin. Et cette simple pensée te tape sur les nerfs, te mets en boule la trachée.
Alors vite, change de disque.

« C’est quoi ton motif pour faire le mur ? »

Une soirée, un garçon, une envi de s’aérer.
Il y en a tant. Qu’est-ce qu’elle devient Arsène en réalité. Toi tu saurais pas le dire ni le deviner. Il y a comme un écran de fumée, quelque chose d’illisible.

« Apriori si t’étais autorisée t’aurais pas à passer par le toit. »

Et tu t’entends parler, à la limite du moralisateur.
Ça te donne des frissons. Parce que t’es pas là pour ça, t’es pas cette personne là. Tu pries. Que tout ça se termine très vite, de te glisser dans tes draps, explorer le frigo froid, te vautrer dans le cuir capitonné du salon.


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Sam 11 Avr - 0:48

Comme tu m’éclaires au nucléaire j’ai le ciel bleu
Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux

Elle a bien changé Anakin, et t’as pu le voir qu'à moitié.
C’est arrivé vite.
Si vite qu’elle aurait rien pu prévoir de tout ça.
Personne aurait put.
Et maintenant, c’est comme ça.
Pas autrement.
Personne l'a voulu.
On a pas réussi a gérer les choses autrement.
Ca hurle dans la maison, si fort que tu pourrais l’entendre de l’autre côté de la rue si t'étais la.
Il n’y a plus grand chose de ces jours que l’on a connu ensemble.
On a soufflé sur les souvenirs pour qu’ils partent loin.
On a souffler fort fort fort. Pour qu’ils ne reviennent pas.
Comme si il n’y avait plus rien d’autre.
Dans sa tête tu sais Tobias. C’est un peu le cas.
Elle a tout effacé. Ca existe que pour faire pleurer un peu plus.
Alimenter la colère.
Se noyer dans l'incompréhension.
Parce que peu importe la question.
On n’a jamais de réponse.
Alors c’est amer, on se moque de qui reçoit tout ça, la personne à qui l’on s'adresse.
Même si c’est toi.
Même si t’as rien demandé.
Même si tu aides à laisser de côté les problèmes. Les disputes.

« De rien Tobias, toujours un plaisir d’occuper tes soirées. »

Ca occupe les siennes aussi.
Parce que lorsque tu demandes le motifs. Elle n’en a pas de valide à formuler. Même les plus anodins, ceux vide de sens. Elle ne les trouve pas. Elle voulait simplement partir. Loin.

« Ca te regarde pas. »

Elle se braque la gamine, paumé aux creux des nuits qui s’annoncent, qui n’apporteront pas plus de réconfort.
On a peur de te dire Tobias, qu’on s’est perdu dans l’obscurité.

« Et puis qu’est ce que ça peut faire ce que j’ai prévu. Ca a pas d’importance. Je m’en vais. C’est tout. Je sais pas encore ce que je vais faire. Mais c’est sur vous allez pas me revoir avant un moment. Ca lui fera des vacances. Et puis comme ça, moi aussi je serait tranquille. »  Affiche les quinze ans volé dans les phrases agressive.

Elle assume pas Arsène, le malaise qui ronge les os. Elle assume pas, de se sentir en trop. Étouffe et fait cracher les mots pour que l’on s'étouffe ensemble. Être seule ou se noyer dans les existences des autres. Ca laisse le même goût, sur la bouche. Toujours amer.


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Lun 13 Avr - 23:49



Tu essuie un premier revers.
Car Arsène n’est pas là pour plaisanter, d’ailleurs elle n’a pas le temps. Elle est là électrique et pressée, prête à s’envoler et pourtant toujours les deux pieds ancrés dans l’asphalte brûlée. Et toi t’as le sentiment d’avoir manqué un épisode, d’être à vingt milles lieues sous la mer. Elle est là, face à toi, à batailler ardemment ce qui vient lui soutirer toute cette animosité.
Pas contre toi.
Contre le reste.
Et tu lèves tes yeux vers la chambre aux lumières éteintes et aux rideaux clos, tu l’écoutes ressasser, irriter cet abcès qui semble la ronger. Ce qui la rend fébrile. Toi Tobias t’as décidé de pas remuer le couteau dans la plaie. Et tandis que tu te tâtes à être son allié, à mesure de ses mots, t’as le sentiment de voir une petite partie d’elle s’écrouler.

Et ça te tire les bords du cœur de l’entendre dans sa complainte.
Tu t’attendais pas à assister ça. À manquer la transition, à pas te rendre compte. Tu t’es arrêté à l’image fantasmée par ta mémoire optimiste, celle qui dépeint ce foyer dans lequel t’as passé trop de temps pour ne pas l’aimer. Et aujourd’hui tout semble avoir fané, il y a comme une odeur d’humidité, de papier peint décollé.
Quelque chose est brisé.

« C’est… tout un programme. »

Et ça sort difficilement de tes lèvres pâles.
Décontenancé, tu sens les clefs que tu as serré entre tes doigts crispés. L’acier s’est réchauffé dans ta paume fermée et le porte clef n’a de cesse de remuer de ta poche mal fermée. C’est l’instant où tu décides de les ranger.

« Je suppose que t’es trop occupée par ton départ du coup pour m’accompagner ? »

Tu improvises sans trop savoir. Tu t’imagines mal la saluer, lui souhaite une bonne soirée. La laisser seule. Et quand bien même elle aura l’occasion de le reproduire sans que tu sois là pour la parachuter vers des cieux plus clairs, tu sais que la culpabilité viendrait te ronger si tu ignorais la possibilité.

Quelques pas en arrière, l’inviter à s’éloigner.
À se changer les idées.

« Je te force pas dans ce cas-là. De toute façon tu sais me trouver si besoin. »

Et tu souhaites ne pas à avoir te retourner.
Constater qu’elle est partie dans le sens opposé.
Car tu devrais probablement la kidnapper.
T’es insolent mais pas au point de laisser Arsène, quinze ans, se balader dans la nature.


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Sam 18 Avr - 9:15

Comme tu m’éclaires au nucléaire j’ai le ciel bleu
Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux

Elle se fait méprisante Arsène, tourne si facilement le dos au foyer.
Tout écorce ici. Les parois du château sont devenus si coupants et elle se blesse sur chaque mot.
C’est toujours un peu la faute des autres.
Alors on n'épargne personne.
On croise les bras pour afficher la colère. Être sur qu’elle se voit.
Il y a des choses qui ne change pas tobias, elle boude encore Arsène, fait sa tête de pas contente.
T’as trop bien connu ces moments là. Ces attitudes là.
Mais ca ne sonne plus vraiment pareil.
C’est plus pas envie d'embêter.
Par besoin d’essayer de contester avant de se ranger.
C’est pas rejet pur et dur.
Des éclats de rêves brisés qui n’ont même pas eut le temps de s'éveiller.

T’as toujours trouvé les mots pour qu’elle tourne la tête. Qu’elle relève le nez.
Quand elle voulait pas participer aux activités, et que tu parlais fort, exprès, pour éveiller sa curiosité.
Elle t’a toujours trouvé un peu  fourbe dans tes façons de faire.
Tu recommences. Seulement cette fois, il n’y a pas tant à forcer. Tant à chercher à appater.
Le vide dans le coeur qui demande qu'à être comblé peut importe la façon dont on le cache sous l’agressivité.
C’est les besoins d’accroches qui se confrontent aux discours pour éloigner.
Dans tes propositions, c’est presque entendre de nouveau, allez viens Arsène.
S’attendre à attraper ta main.
C’est la naïveté envolée qui empêche de lier les doigts aux tiens.
Mais les bras se desserrent
Défait doucement les barrières.

Tu laisses rien le temps de dire.
Un instant de réflexion et tu fais un pas en retrait.
T’es le pire Tobias.
Vraiment.
C’est le corps qu’avance avant même que le tiens n’ai bougé. De peur que tu fasses un pas de plus. Que tu t'éloignes.
Qu’elle reste seule.
L’envie de dire attend. De dire reste brûle la gorge.
Elle s’en rend compte, des signes qui la trahissent et ça la bouffe de l'intérieur.
Reprendre son calme. Calmer l’angoisse que tu fais naître par ton départ.

« T’accompagner où? J’espere c’est pas encore un truc naze. »

Laisse traîner la voix alors que l’on se laisse traîner jusqu'à toi.
Si proche que l’on pourrait te retenir, si tu t’en va.
Tu le fera pas, pas vrai Tobias ?
Tu vas rester encore un peu ?
Elle sait au fond Arsène, que tu dis ça pour qu’elle réagisse.
Mais le doute de voir ta silhouette partir de l’autre côté, elle n’arrive pas à s’en débarrasser.

Oui, c’est vraiment toi le pire Tobias.
Toi le plus fourbe.

Elle commence à marcher à tes côtés, sans savoir le programme.
Elle s’en moque au fond.
Rester cacher dans les fleurs, regarder le ciel et se rendre compte qu’on connaît deux constellations et demi, ça lui irait.
Pour bercer la marche, c'est les nouvelles que l'on vient prendre.
Un peu moins centré sur sois.
Un peut moins concentré sur les problèmes que l'on se créer sois même.

« Tu restes pour le week end ? J’crois que ton père se fait chier quand t’es pas là, il vient squatter à la maison et c’est la folie avec le nôtre... Grandes discutions jusqu’à pas d’heure. C’est chiant pour se barrer sans faire de vague quand ils squattent la cuisine. »

Dés fois, tu manques Tobias.
Et pas qu'a ton père.


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Lun 20 Avr - 22:49



Pas de deux sur le côté.
S’en aller sans aggraver les soupçons éveillés. Après avoir piqué sa curiosité, hameçonné ses idées opaques de fugues et voyages improvisés, te voilà à devoir imaginer.
Quel sera l’arrêt de tes mensonges édulcorés. Alors tu réfléchis à ce qui pourrait la rendre plus docile. Qu’est-ce qui la ferait sourire, lui ferait rentrer les griffes. Car tu en as déjà assez des batailles verbales digne des combats aux canifs.
Car tu sens bien qu’Arsène elle veut faire des entailles, frapper les entrailles. S’arrondir les coins du cœur comme si le sien avait été déformé par les malheurs.
Et si toi t’as l’impression que tout repose sur l’idée et non ta présence, tu cherches à tout prix à l’appâter. Dans les tréfonds de ta mémoire surannée, tu te demandes ce que tu faisais avant. Qu’est-ce qui vous amusiez une fois la nuit tombée, les rideaux tirés. Des piscines vidées aux murs escaladés, ça finit par te revenir, comme une claque aux airs salins.
« Tu sais quoi ? Je vais rien te dire et t’admireras. Suis-moi. »

Même toi rien que de l’imaginer, ça te donne cette drôle d’hilarité. Car tu as beau l’imaginer, il n’y aura que la réalité pour te porter. Et tandis que tu te diriges vers ton garage de l’autre côté de la rue, un rire s’échappe d’entre tes lèvres.
Tu imagines sans effort les deux hommes à discuter, à retailler leurs souvenirs autour d’une bière éventée. Sourcils haussés, yeux rieurs, tu soulèves dans un grand fracas la tôle rouillée.
« Je reste le week-end ouais. J’arriverais en retard et décalé là-bas mais tant pis, j’avais envie de traîner un peu ici. »
Tu t’enfonces dans la pénombre, longes les meubles et étagères de ferrailles poussiéreuses avant d’atteindre l’interrupteur se trouvant au fond. Sous la lumière faible, tu continues de t’activer, toujours aussi secret sur tes intentions.

« Ou alors il profite d’être redevenue un individu et de plus être un parent pour passer du temps avec ses amis. Je pense que mon père a toujours admiré le tiens. Il aurait pas été capable d’être seul. »

Au fond de toi tu l’imagines aisément se morfondre. Hésiter à chaque arrêt d’une station d’autoroute. Te regarder toi puis le bas côté. Avant de lâchement redémarrer le moteur fatigué.
Tu as assez admiré l’homme qui t’as élevé pour connaître ses tares même les plus pudiquement étouffées.

Tu finis par trouver ce que tu voulais. Pied de biche en main, tu le soulèves, presque victorieux. Et empruntant le même pas pressé qu’à l’aller, tu éteins et ferme derrière toi, prêt à t’engouffrer dans les rues désertées par l’heure tardive.
« Tu devrais en profiter qu’ils soient deux et déconcentrés pour te faufiler. Je t’ai connu plus créative. »

Et sans préciser sur le reste, tu continues de marcher au pas de course, comme si vous étiez attendu quelque part. Toi qui te plaignais auparavant, sentait la fatigue te désossé, te voilà de nouveau électrifié.
À avoir envie de parcourir les rues tristes de ce lotissement.
Pendant que tu marches, sûr de toi, tu décides d’introduire votre prochain arrêt.

« Est-ce que tu te souviens de M. Johnson ? Le vieux bibliothécaire ? »

Coupant par le jardin de bâtisses dont tu ne connais pas les noms, tu maintiens une branche pour qu’elle puisse passer.
Car en contrebas se trouve ce secret que tu as gardé. Descendant la pente raide et herbeuse, tu te laisses glisser maladroitement sur les derniers mètres, pointant du doigt l’une des maisons.

« Il vit ici. Et il y a quelques années, il s’est complètement isolé avec sa femme. Personne a vraiment compris à l’époque et les parents s’en sont inquiétés. Un soir avec mes amis, on a croisés des plus âgés qui nous ont dit qu’ils l’avaient croisés en maillot, avec une serviette de bain. »

Ton sourire s’agrandit Tobias. Car tu te doutes qu’elle ne comprend pas où tu veux en venir. Que tout cela ne rime à rien.
Que ton enthousiasme n’a pas de sens.
T’approchant, tu finis par murmurer, venant t’accroupir derrière la maison. À tes pieds, la fenêtre crasseuse de ce qui est une cave.

« Le truc c’est qu’il a pas de piscine. Personne en a vraiment ici. Le fin mot c’est que M. Johnson a avoué bien plus tard avant de déménager d’ici qu’il avait eu le ticket gagnant de la loterie. Et le petit plaisir qu’il s’est fait avant de décamper et de tout plaquer… »

Pied de biche en main, tu forces le verrou bien fixé, y mettant toute ta force. Après plusieurs essais, les vis sautent.
Tu regardes Arsène dans l’obscurité, une once de fierté.
Tu tires enfin sur la lucarne, une odeur de chlore envahissant ton nez.

« C’est de se construire une piscine intérieure, chauffée toute l’année. »

Sur ton visage il y a la victoire éparpillée.
Quelque chose de terriblement enfantin mais profondément amusé.
Dans l’obscurité, il y a la lumière bleutée de l’eau à peine éclairée. C’est ça ton cadeau aux maux d’Arsène ce soir. Une escapade dans un coin caché, lui délivrer l’un de tes secrets bien gardés.
Quelque chose d’assez caressant pour lui faire oublier tout ce qui semble la tenir éveillée.


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Mer 20 Mai - 2:00

Comme tu m’éclaires au nucléaire j’ai le ciel bleu
Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux

"Fatigué
Comme après un long, voyage
Une traversée, dans l'enfer d'une cage
Une odeur rance, un sentiment d'asphyxie
Je sors d'une transe, ma colère est finie"


Tobias, il te faudrait un diplôme.
Compétence certifier, sais gérer les gamines chiantes.
Peut etre ca ferait bien sur tes futurs CV.
On pourrait formuler ça de la façon qui t’arrange.
Te faire passer maitre des situations compliqués.
Expert dans le faits d’attirer les curiosités éteintes.
Tobias. Elle a toujours crié haut et fort, que t’étais nulle.
Elle a toujours fait les grimaces quand c'était l’annonce des week end chaperonné par ta personne.
Pas lui.
Pas encore.
Il est nul. Nul. Nul.
Il sert a rien, Tobias.
En plus il est pas drôle.
Et avec lui on s’ennuie.
Il sait même pas utiliser le micro onde comme il faut.
Elle était forte Arsène, pour aligner sans reprendre son souffle, une liste de défaut te concernant.
Tu sais bien toi, qu’elle en a toujours fait des kilomètres.
Dire beurk, au lieu de j’aime pas.
Il parait que ça se dit pas.
Le souci Tobias. C’est qu’elle t’aime bien.
Depuis le début elle t’aime bien.
Elle aime les soirées sur le canapé, et les films que tu choisis.
Mais c’est plus simple de dire des vilains mots que de dire merci.
C’est plus simple de critiquer que de jouer les enfants gentils.
Tobias. Elle t’en a voulu a toi aussi.
Certains jour.
Elle t’en a voulu.
A compter les jours.
Parce que t'étais devenu comme une bulle d’air Tobias.
Un morceau d’ailleurs.
Celui qui dit qu’on ne répétera pas les bêtises.
Celui qui fait se sentir quelqu’un.
Celui qui n'empêche pas, pour rien.
Qui ne surprotège pas au moindre pas.
Celui qui dit suis moi.
Marche dans les miens.
Elle n’a plus à en faire deux, pour rattraper les longueurs de tes enjambés.
T’as vu Tobias, elle est grande.
La ligne des yeux maintenant, elle est presque aligné.
Et avec les talons, ou lorsqu’elle triches un peu, sur la pointe des pieds. On gomme le peu qu’il reste encore à rattraper.
Elle t’a rattrapé Tobias.

Un peu trop tard.
T’étais déjà partie.

Tobias.
Elle a encore besoin de toi.
Tobias elle se raccroche comme elle peut.
Tobias, est ce que t’en as des pansement, pour le coeur.
Comme ceux que t’appliquait sur les genoux.
Quand tu t’occupais de nous.
Promis on fera pas la difficile cette fois, pour les motifs.

Elle comprend pas ou tu l’emmènes.
Elle comprend pas ce que tu fais.
Pourquoi on va chez toi.
Et pourquoi tu t’armes d’un coup sans être plus inquiet.
Qu’est ce que tu prépares encore Tobias.
Ton idée, elle est surement aussi nul que toi.
Nul. Nul. Nul.
Elle ne te lâche pas d’une semelle pourtant.
On a un peu moins peur du noir, quand tu rallumes les étoiles au fond des yeux.
On voudrait se faire une place dans tes bagages. Et partir.
Partir partir partir.
Oublier.
Croire à tous les mensonges que tu pourrais formuler.
Croire que le week end ne va pas passer trop vite alors qu’on consume les jours et le corps.
Qu’on détruit tout ce qui nous touche. Tout cette univers qui nous brûle.
Peut importante sa bienveillance.
Celle de Riley. De Rowan.
La sienne.
On ne la voit plus Tobias.
On ne veut plus la voir.

« Il sait pas être seul. »
Ca siffle entre les dents de reproches trop grands.
D’un mal être dont on le tient responsable.
On a jamais tapé dans les murs.
Ca serait etre aussi bete que Riley.
On a jamais pleuré sincèrement.
Ca serait être aussi sensible que Rowan.
Alors pour évacuer le tout, depuis peu, on se débrouille autrement.
On a trouvé notre façon à nous.
Se persuadant que de toute façon, il n’y aurait pas mieux.
Elle s’est creusée une place, dans les entrailles du monde.
On s’est souillé de la façon dont on salit les draps.
On s’est fait plus immondes que ce que l’on était.
Pour se convaincre que l’on arrivait à choisir.
Encore un peu.
Choisir d'être laide, aux bras de compliments prémachés.

Alors quand c’est toi qui réfère à une once de malice.
Ca manque de se louper sur un cailloux égaré.
Mais on se rattrape, on fait semblant.

« Ca, c’est que tu connais pas assez le père et son radar à fille-qui-se-fait-la-malle, j’suis surprise que son détecteur se soient pas enclenché cette nuit d’ailleurs. Tu devrais dire a ton père de ramener plus d’alcool la prochain fois, on sait jamais, peut etre ca l’endormirait plus vite, on sait pas.  Enfin bon, ils rigolent bien. »

C’est déjà ça.
C’est toujours mieux.
Mieux que la colère.
Mieux que les yeux qui finissent par se perdre, faute de savoir quoi faire.

Tu vas de plus en plus vite.
La sème pas dans le décor.
La laisse pas.
Dans les sillons que tu glisses lorsque qu’elle te voit de dos, t’as toujours l’air bien plus grand qu’elle.
Tu ouvres la bouche une nouvelle fois. Et elle espere que c’est pas pour dire une bêtises de plus.
Glisser une critique à la volé.
Elle se demande si t’as vu qu’elle à manquer de se péter la cheville, d’un coup.
Mais c’est pas ça.
Et une seconde, elle est rassurée.
Rassurer de tenir les illusions d’un torse bombé à l'excès. De vide.

« Bien sur que j’m’en souviens ». Tu me prend pour qui.

C’est flou pourtant, dans la mémoire. Il y a que le nom qui fait sonner des rappelles.
Elle veut pas l’avouer.

Elle prefere se glisser sous les branches que tu retiens. Sans t’adresser ni un regard. Ni un merci.
Elle a envie de te dire, abrége tobias. Ca suffit les mystères. Ca gave. Et j’ai pas toute la nuit.
Elle craint que tu ne la croit, si elle prononce ces phrases là.
Et  la nuit a cette instant, on ne veut pas la passer seule.
Alors, presque sage, on attend la suite. Te laisse t’engouffrer dans tes explications. Accentuer les non-dit que tu gardes précieusement dans ta manches.
Putains d’effet de surprises.
Elle s’accroupit à son tour, ne sait même pas pourquoi on fait tant de cérémonie.
Tu murmures, elle ne dit plus un mot.
Ça la gave.
Ça la gave.
Ça la gave, d’attendre en silence.
Ça la gave, d’avoir envie de savoir.
Ça la gave, que ca marche toujours aussi bien.
Ça la gave, de rester suspendu à tes lèvres.
Ça la gave, de te regarder defoncer le cadena et d'espérer des miracles de l’autre côté.
Ca la gave, de reconnaître qu’elle rien d’autre que la gamine, que tu amènes toujours ou tu le souhaites.
Ça la gave, que ces endroits que tu lui dessines, elle ait envie d’y être.

Ça la gave, ça la gave, ça la gave.
Et pourtant, elle sourit Arsène, passé la surprise face à l’atout que tu viens d’abattre.

« Nan… Tu jures ? Et genre… y’a plus personne ? Genre plus personne du tout ? Et ça c’est la ? LA JUSTE LA ? Et c’est …. A PERSONNE ? »

C’est le pas qui court presque pour regarder de plus près. Regarder que c’est vrai.

« Mais tobias…. C’EST TROP BIEN. »

Elle a oublié de dire que c’est nul.
Nul.Nul.Nul.
Oublié de faire semblant. C’est sorti de sa bouche. Tout seul.
Et Arsène c'est les mains qui frôlent l’eau. L’innocence qui fait battre le coeur que l’on s'obstine tant à garder mort depuis quelque temps.

« Elle est chaude en plus ! Mais l'électricité… MAIS LE CON. »  Rigole, rigole et lance les chaussures sans calculer la distance où elles vont atterrir.

« T’es vraiment sûr, on peut ? »
Est ce qu’on va encore la punir, la gamine, Tobias.
Ca marche jamais quand c’est trop beau.

Il y a les pieds dans l’eau pourtant déjà.
Des soleil au bouts des cils et des nuages d’orages dont on craint les arrivés.
Est ce qu’on a droit Tobias.
Est ce qu’on a droit, à ces moments qui font du bien, sans faire de mal.



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Mer 24 Juin - 21:27





La boudeuse est partie, elle s’est évanouie.
Tu l’as laissée se fondre dans son marécage du marasme, qu’elle aille au diable celle-là. Qu’elle arrête de censurer la curiosité, de grignoter la candeur méritée. Arsène tu l’apprécies sous un ciel clair, débarrassée des moires et maux gravitant autour de sa capacité à s’ouvrir.
Alors, le moindre sourire, le moindre écho chloré de son rire, ça te retires un poids. Celui que t’as lorsque t’es pas là.
C’est ta manière de contrer la culpabilité, celle qui se loge dans le creux de tes clavicules exposées lorsque tu es forcé d’être éloigné. Lorsque tu te rends compte que la distance physique fait que parfois, tu as tendance à oublier.
Qu’une semaine, parfois plus, coule, file sous ton nez sans que dans ton esprit n’apparaisse la rousseur des triplés. Que tu as la vie facile, tu as la possibilité d’être occupé, concentré.
T’es plus coincé toi. Alors c’est facile et dommage, ce mécanisme que l’on a de se fixer de nouvelles priorités. Cet automatisme hypocrite qui contredit loin des yeux, près du cœur.

« Personne personne. Tu peux y aller. »

Et tandis que tu la laisses vaquer, tu fais le tour du propriétaire. Ce sont de modestes mètres carrés, mais c’est toujours assez pour vous y noyer.
Tu lui laisses la mission principale, celle d’ignorer l’espace-temps un moment. Le reste c’est pour ta pomme.

« Et la prochaine fois pour ton père, » tu retires tes chaussures, jette un coup d’œil à tes chaussettes dépareillées que tu poses à côté. « Je ferais culpabiliser le mien. Je lui dirais qu’il pourrait inviter de temps en temps le tien plutôt que de toujours squatter. Ça te donnera un peu de marge. »
Une pensée, filante, quelque chose que tu balances sur la comète.
T’as plus de poids ou de présence ici.
Le stricte minimum, tu désires le faire.

Et face à l’eau, tu hésites.
Du bout du pied, tu tâtes la température. T’as l’impression qu’une éternité s’est passée depuis que t’es venu ici.
Que les personnes qui composaient avant cette pièce, tu les vois plus. Vous vous êtes perdus de vue. Ou alors d’un accord tacite pour certains, vous échangez des banalités lorsque vous vous croisez.
Hésitation.

Tu décides de retirer tes habits, en tout cas ceux qui trempés pèseront lourds. Debout, en caleçon, tu te laisses tomber de toute ta hauteur dans l’eau, éclaboussant tout sur ton passage.
Comme si tu t’étais jeté avec flemme.
Tous les sens sous l’eau, tu remontes à la surface, le chlore attaquant tes yeux.

« Je compte sur toi pour pas faire la maligne et ramener tes potes ici. Vous êtes si peu doués, vous vous ferez forcément choper. »




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Tu me ramènes quand je déraille un jour sur deux • Anakin
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