Tirer d'abord. Poser des questions ensuite.

-Bonjour mademoiselle Petit. Ça faisait longtemps.
°Non, non bien au contraire. Finissons-en pour que je puisse retourner au travail.
-Euphrasie, je ne peux pas faire ça. Il faut que vous alliez au bout de la séance.
°Et si j’ai pas envie ?
-Alors je vous mettrais en arrêt, jusqu’à ce que vous me parliez.
°….
-Bien, et si on commençait par vos relations avec vos camarades.
°Quels relations ? Tout ce passe très bien. Je vois pas pourquoi on devrait en parler.
-Calmez-vous Euphrasie, c’est qu’une simple question. Vous n’êtes pas en danger.
°Je vous dis que tout se passe très bien !
-Euphrasie, gardez votre calme, sinon, je serais obligée de sévir. Bien. Êtes-vous remise de l’accident Zaxo ?
°Ce n’était pas un petit accident ! Ce n’était absolument pas Biskoazh d’accident !
-Oui, oui, ça n'en était pas un. Mais en êtes-vous remise ?
°Oui, j’ai fais mon deuil, maintenant tout vas bien. On peut passer à la suite ?
-Ce n’est pas quelque chose qu’on peut oublier facilement.
°Oui. Mais il le faut bien, car le boulot ne va pas se faire seul ! Abrégez.
-Vous êtes pressé, Euphrasie ?
°Non ! …. Oui… en fait non. Il y a du travail qui m’attends, je ne peux pas rester plus longtemps ici.
-Êtes-vous stressé, Euphrasie ?
°Non, pourquoi dites-vous ça ?!
-Car depuis, tout à l’heure, votre genoux tressaute et vous vous rongez vos ongles.
°Je ne suis pas stressé ! Je veux juste retourner travailler !
-D’accord, d’accord, Euphrasie. Dernière question, est-ce que vous dormez ?
°….
-Euphrasie ?
°Oui ! Oui ! Je dors, comme tout le monde !
-Pendant combien d’heure ?
°….
-Bien, je vais préscrire un arrêt de travail.
°QUOI ? Pourquoi vous me faite ça ?! Je dois aller travailler ! J’ai besoin d’aller travailler !
-Euphrasie, vous avez besoin de repos, loin des combats et des enceintes militaires. Vous êtes surchargés mentalement et il vous faut du calme.
°Mais ! Mais ! Si j’arrête de travailler, je vais les entendre de nouveaux et… et… je veux pas. Je n’arrive à me reposer quand travaillant. S’il vous plaît… pitié laissez moi continuer à travailler. Promis, je dormirai plus. Je veux pas rentrer…
-Vous avez besoin de vous faire soigner, Euphrasie. Et le seul moyen est que vous retourniez chez vous, au calme. Vous devez reposer. On va passer à une séance par semaine et si d’ici un mois, je vous que vous alliez mieux, je vous autoriserai à revenir sur le terrain. D’accord ?
°D’ac… d’accord.
-Parfait. Bonne vacance Euphrasie.
Fin de la séance du 31 octobre 2019, chez la docteur Salvia, psychologue militaire.


Quand la tempête s'est arrêtée, qu'elle a pu enfin sortir de ce qu'il restait de la maison, et qu'elle a vu la destructions et les morts autour d'elle, elle a eut un craquage mentale. Depuis ce jour, elle est hyper paranoïaque, tendus comme un string et à l'impression permanente d'être sur un champ de bataille, d'être en guerre.
Elle aime énormément les bonbons, ça la détend et la calme pendant un moment. Elle n’arrive à calmer son SPT qu’en travaillant, hors d'après elle, elle ne sait que tuer des gens, en conséquence, c’est un cycle sans fin. Elle ne dort que trois-quatre heures par nuit, très vite réveillée par ses cauchemar et est en conséquence, très irritable le matin, réagissant au quart de tour à la moindre phrase dite.
Elle a extrêmement peur des bruits fort (ex : bruit d’un tank qui tire, orage, bruit d’un coup de feu, etc) ça l’a met dans une forte panique, pouvant même à l’extrême la paralyser de peur ou faire de la spasmophile (la spasmophile est un état de stress où tu n'arrive tout simplement plus à respirer.)
La plupart de ses tatouages sont là pour recouvrir ses cicatrices qu’elle a eu sur certains champs de bataille. Comme des cicatrices laissaient par des balles ou des coup de couteau.
Elle a tendance à jurer en breton, quand elle est stressait.

Elle est polyglotte. Elle a été dans une école bretonne, Diwan. En sortant du collège, grâce à l'enseignement de sa professeur, (ouais parce que c'était qu'une seule prof qui s'occupait de l'anglais, l'espagnol et le français.) elle avait déjà un très bon niveau en anglais. Au lycée, elle a décroché l'espagnol, non pas parce qu'elle était nul, mais par ce que ça l'ennuyait, pour prendre à la place le russe.

1Tu habites à Arcadia Bay ou tu étais juste de passage ? J'étais ici en vacance, sous le conseil d'ami, qui m'a expressément rassuré en disant que c'était un endroit calme, où il ne se passait jamais rien. Comment dire que dès que je trouve un moyen de sortir de cette ville du démon, je vais l'étrangler à mort ?

2Tu faisais quoi avant la tempête ? J’étais au service de l’armée de terre, dans la partie des tireurs d’élites, le meilleure job au monde. Tu vois dans les jeux-vidéos ceux que tu appelles campeur ? Et bien, je fait la même chose dans la vraie vie et avec des vrais balles.

3Quels dégâts a-t-elle fait dans ta vie ? Je ne souffre d’aucun trouble comportementale, paranoïaque ou de stress post-traumatique ! TOUT VA BIEN ! Elle ne m’a strictement rien fait ! Pourquoi tu me regarde comme ça ?! Tu veux voler mes couteaux c’est ça ?!  Laissez moi tranquille !

4Que faisais-tu lorsque la Tempête a frappé ? Je mangeais des bonbons en chillant sur Netflix, regardant une saison que j’attendais depuis deux longues années ! Dans une jolies petite maison de vacance, détruite par la tempête.

5Tu quitterais tout pour retrouver ta vie d'avant ? [  ] OUI   [JAMAIS ] NON, car ce que la guerre m'a bien appris, c'est qu'on ne peut jamais retrouver sa vie d'avant.

6Exerces-tu un métier ou des activités particulières dans ce nouveau monde ? Aucun. J'erre simplement à la recherche d'un moyen de partir d'ici, d'une manière ou d'une autre.

7Pourquoi n'as-tu pas rejoint une communauté de survivants ? Les trois groupes ne s'entendent pas. Je leur donne même pas une année avant qu'il n'y ait des conflit entre eux. Et je veux pas être mêlé à une guerre de gang.

8Que penses-tu des groupes qui s'organisent ? Les greens se sont des hippies qui ne pensent qu’à faire des choses pegi 18 avec des arbres et à fumer de la beuh. Les chevaliers se sont juste une bande de fous bon à enfermer avec des gosses qui les encadrent, à se demander comment ils ont fait pour survivre. Les pirates c’est juste une bande de branquignols, qui s'amusent à emmerder le monde


Notre histoire commença dans le département La Bretagne où vient naître une charmante et douce demoiselle et que ses parents décida de nommer d’après une religieuse, soeur-Euphrasie. Qu’il y a longtemps en arrière, avait aidé les parents de la futur née à réparer leur auto quand ils ont eu un problème dans une route isolé de la campagne, à quelques kilomètres d’un couvent.
En donnant naissance à leur première et seule petite fille, ils décidèrent de lui rendre hommage.
C’est comme ça, que je reçu un prénom de vieux qui était plutôt classe.
Les années passèrent, je suis allée dans une école bretonne, j'ai appris beaucoup de chose comme tous les autres enfants. J'ai grandi, j'ai aimé, j'étais innocente et naïve.
Puis un jour, enfin plutôt un soir, j’ai fait un pari stupide avec mon coussin et c’est comme ça que je me suis retrouvée dans l’armée.
En moins de temps qu'il ne le faut pour que je m'aperçoive de ma bêtise, j'étais dans un avion, avec un casque sur la tête et un sac à dos deux fois plus lourd que moi sur mes épaules, afin d'être larguée dans un pays où le sol était de sable chaud, le soleil tapait sur nos visage pour y laisser des plaques rouges douloureuses, qui était à mille lieux de mes origines, où le sol était de la gadoue et le soleil trop timide pour nous faire mal.
Puis avec le débarquement, arriva les premiers échanges de feu. Qui durèrent une heure, une semaine, un mois, dix ans.
Il y a eu l'affaire Zaxo, ceux qui en survécurent, ne purent en fermer l'oeil de la nuit. Je crois même avoir trouvé un camarade d'arme, pendus dans les sanitaires deux nuits après ça. Mais peut-être que ça n'a était qu'un mirage, causé par le manque de sommeil.
Puis finalement, l'expatriement à sonné, un doux bruit de libération et salvateur avec un arrière-goût de peur, celui de l'inconnue, celui du "Et après ?"

Mon "Et après ?" me fut donné par la psychologue. Vacance et repos obligatoire, mais pourquoi combien de temps ?  

Après que la tempête soit passée, j'ai eu un moment d'absence de je ne sais combien de temps. Peut-être que j'ai pleurer, en témoigne mes joues mouillées. Criée ? À cause de ma gorge qui m'irrite. Au même ris. Je sais plus. Mon cerveau a sans doute pété un câble. Et je le comprends aisément en voyant l'état de la ville après la tempête.
C'est partit pour à nouveau marcher des heures dans un lieux inconnus, avec un sol sec et un soleil qui se moque de nous. Une casquette sur la tête et un sac à dos beaucoup trop léger sur les épaules.

Explication sur comment elle est arrivée dans cette ville
-Hé, Euphra ! J'ai appris que tu partais en vacance forcé.
Ouais et ?
-J'ai une petite maison de vacance en Amérique.
Merci. Mais non merci, j'ai pas besoin de tes plans pourri. La psy veut que je sois dans un endroit calme et serein.
-Oh, mais t'inquiète, c'est un endroit très calme. Absolument pas touristique, il ne se passe jamais rien dans cette ville. Ça fait dix ans que j'y vais pendant les vacances et la pire chose qui s'est produite, c'est un vole de vélo. Tu y reste pendant deux mois, tu te repose, tu discute avec des civils et quand tu reviens en France, hop ! Tu reviens dans l'armée. Sympa, non ?
… Moui, ça pourrait être pas mal.
-Cool, je te passerai les clés de la maison ce soir. Allez, bonne vacances Euphra !
Merci, à toi aussi Fabrice.
Fin de l'explication.

Wesh t'es qui.
Une simple personne de passage. Qui vient faire un petit coucou et manger du pop-corn en lisant les RP et les scènes de Drama. Spécialement les scènes de Drama.