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un rire dans les ricochets. ❞ (steel)

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Lun 25 Mai - 22:17

❝ — un rire dans les ricochets.
( mi-avril • la pénombre sans artifices )
Dans le silence des nuits froides tapage des échos silencieux qui fracassent au milieu des ruines — assourdissant, le rien des rues vides et des heures creuses. Toute vêtue de noir et de pourpre, Serah file les ombres des allées de débris, sac à dos sur l'épaule et talkie-walkie à la poche, les boucles rousses nouées en queue de cheval balayées par la brise fraîche de la nuit déjà coulée sur la ville endormie depuis longtemps. La poussière soulevée s'accroche à ses vêtements, le souffle glacé mord sa peau sous son col et lui arrache un frisson.

Elle s'immobilise, au milieu des décombres, et lève les yeux en direction du ciel. La lune règne — souveraine. Seule immuable au sommet de ces terres désolées — elle s'est levée tant de fois sur le sommeil torturé des rescapés, la trajectoire certaine, jamais bousculée, comme pour se moquer d'eux,
pauvres mortels en mal d'exister.
Elle entend au loin chanter les baleines — le bruit paisible et lugubre, elle se surprend à fermer les yeux pour mieux se laisser bercer. L'inspiration légère et le sourire au bord des lèvres, elle rouvre les paupières et repose ses prunelles claires sur un monde trop obscur — les phosphènes se déchirent en silhouettes de bâtiments fragiles dressés dans la nuit puis s'éteignent tout à fait, l'abandonnent à la pénombre sans artifices.

Elle inspire puis entreprend d'escalader d'un monticule de gravats — seul obstacle qui demeure encore entre elle et son objectif. Certaines pierres roulent sous ses pieds, s'en vont heurter l'herbe qui reprend ses droits sur ce qui devait être un vulgaire trottoir à l'époque. Elle serre les dents et s'agace en silence — à une époque, ces quelques maladresses auraient été inaudibles dans le chahut nocturne d'Arcadia Bay ; il y a tout juste quelques mois, quand les soirées tremblaient encore des basses des bars du coin où s'échouaient les étudiants de Blackwell et les touristes avides de bord de mer. On n'aurait pas entendu les fracas ténus des morceaux de béton et des ardoises qui se répercute aujourd'hui contre tous les murs encore dressés,
comme un écho moqueur et elle le jure
elle croirait entendre un rire dans les ricochets qui résonnent.

Glissée dans l'interstice du rideau métallique, relevé presque de moitié, Persephone se redresse et époussette ses vêtements à l'aveugle. Le souffle retenu, elle écoute ce qui l'entoure — s'assure de n'entendre pas un bruit avant d'esquisser les premiers pas dans la bâtisse saccagée. Enfoncée plus loin dans les rayons renversés, elle allume enfin sa lampe torche, qu'elle braque en direction des étagères encore dressées.
Elle n'est pas bien certaine de ce qu'elle cherche — on ne lui a pas dit grand chose, sinon qu'on avait besoin de quelque chose et qu'elle trouverait bien quoi une fois qu'elle y serait. Ses prunelles balaient l'endroit, ponctuées de sourcils froncés par les interrogations muettes.
Qu'est-ce qu'on attend de moi, ici ?

Fracas dans son dos — elle sursaute et éteint sa lampe torche dans l'instant, s'accroupit dans l'ombre d'un rayon encore debout. Les gestes lents, elle se saisit du couteau de poche emprunté à l'inventaire de ses confrères, l'ouvre et s'assure de sa prise sur l'arme avant d'esquisser l'ombre d'un pas en avant — silencieuse et attentive,

peu désireuse de trembler.


▬ persephone a été envoyée récupérer « quelque chose » dans les ruines d'une ancienne supérette non loin du commissariat et donc du territoire de steel sinon c'est pas drôle :mordred:
▬ elle se glisse par la seule ouverture visiblement encore viable — le rideau métallique à moitié levé
▬ elle commence son exploration tranquille sauf qu'elle entend du bruit, elle sait pas encore si c'est quelqu'un ou un truc qu'est tombé
▬ donc elle se planque et elle s'arme d'un couteau et elle attend son sort lmao
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Mer 27 Mai - 3:40
La nuit était tombée depuis un moment et comme à ton habitude tu avais regagné ton domicile de fortune comme bien des mortels qui avaient survécus à la tempête. Tu refusais de vivre à l’hôtel comme d’autres vagabonds préférant veiller en permanence sur des biens de valeurs qui devaient restés à jamais enfoui. Il n’était pas rare que tu n’arrives à trouver le sommeil, te contentant de dévorer quelques bouquins ou alors de bêtement regarder le feu tout en pensant à tout et n’importe quoi. Il t’arrivait parfois de porter à tes lèvres ta flasque, t’abreuvant d’une ou plusieurs gorgées de whisky. Il n’y avait que le crépitement d’un feu pour t’accompagner en cette soirée alors que parfois un petit ronflement d’une de tes chiennes pouvait se faire entendre. Il était rare pour toi d’avoir des visites nocturnes même si cela n’était pas impossible, tu avais décidé de te mouvoir un peu et venir te poster à l’entrée de ton chez toi, observant tantôt les étoiles afin d’aussi profiter de la fraicheur nocturne. Les environs étaient relativement calmes, assez calmes pour pouvoir entendre une quelconque sonorité des plus anodines, un bruit finissant par capter ton attention.

Tu avais pu ouïr comme des gravas en mouvement, un mouvement qui ne pouvait d’être humain à moins qu’une bâtisse décide de se casser la gueule, chose peu probable à tes yeux actuellement. Tu te précipitas pour rentrer chez toi et réveiller tes deux cerbères avant d’emprunter un petit objet de ta collection. Tu disposais de diverses armes, une contondante des plus classiques pour un policier, une autre tranchante qui n’était qu’une épée et enfin un bouclier là où ton arme de service de policier ne te quittait que très très rarement. Tu avais décidé de l’abandonner cette fois, la cachant soigneusement. Bouclier en main, parfaitement circulaire. Tu laissas tes bêtes remonter une odeur qui leur semblait peu familière, toi tu n’avais l’odorat pour mais les deux créatures avaient pu flairer ce que les nez les plus fins auraient pu identifier comme du Black Opium… Tu ne savais s’il n’y avait qu’une personne ou plusieurs si personnes il y avait. Tu ordonnas aux deux canidés de rester auprès des ruines du commissariat pour surveiller les environs alors que tu t’approchais un peu plus de l’endroit d’où les bruits et l’odeur venait selon Pandore et Héra. Tu te glissas sans plus de cérémonie sous le rideau du vieux magasin, allumant une lampe de poche pour inspecter l’endroit de l’entrée.

Tu ne voyais grand-chose alors que tu tenais fermement par sa sangle dans ton autre main ta protection de métaux. C’est avec la plus grande prudence que tu avançais, réalisant un chemin très précis tout en observant chaque angle, chaque recoin comme tu l’avais appris durant tes années à l’armée. Il n’y avait rien, du moins actuellement alors que tu observais tantôt le sol à la recherche de marques de pas. Ce n’est qu’au détour d’un rayon que tu tombas nez à nez avec une forme humaine et de surcroît armée d’un couteau. Ni une ni deux, la lampe en plein dans les yeux pour l’éblouir, tu vins fracasser ton bouclier contre la main qui tenait l’arme, l’écrasant contre une des étagères du magasin. La lame tombant au sol alors que tu tiras l’objet vers toi avec ton pied. Tu repris en même temps des distances avec la rouquine alors que tu pouvais maintenant l’observer et la décrire.

« - Je vais être rapide, tu es qui et surtout tu fais quoi avec un couteau en main, sur la défensive en plein centre-ville et en pleine nuit. »

Les sourcils se fronçant sur ces propos, on pouvait dire que tu n’étais pas là pour enfiler des perles.

« - Tu as intérêt à répondre rapidement sans me prendre pour un con. »

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Ven 29 Mai - 12:19

❝ — un rire dans les ricochets.
( mi-avril • la pénombre sans artifices )
Trop lente.
C'est la seule pensée qui lui traverse l'esprit lorsque l'éclat brusque d'une lampe torche l'éblouit et qu'elle se voit désarmée — grimace douloureuse imprimée sur les traits quand elle ramène sa main libérée vers elle et qu'elle s'assure que toutes les articulations soient encore fonctionnelles. Elle devine déjà les esquisses un hématome se dessiner sous la peau fine — s'agace et siffle entre ses dents en relevant les yeux vers son assaillant. Elle n'en devine que les contours — un géant à la carrure imposante, les épaules carrées, du genre qui décourage la vermine d'un seul regard dans ses meilleurs jours. Incapable de détailler les sculptures de son visage elle l'image pourtant sans peine — mâchoire taillée, regard d'acier, les années marquées.

La voix est lourde, autoritaire — même à l'aveugle l'homme transpire d'un charisme qui en ferait trembler plus d'un. Serah les reconnaît, ceux-là — les sûrs d'eux, ceux qui ne cillent pas, les rois de rien sinon d'eux-mêmes et c'est déjà bien grand. Ceux de sa trempe ou quelque chose qui y ressemble — ceux qui savent comment survivre ici bas.
Elle soupire et se redresse — lentement, sans gestes brusques, sa main abîmée toujours au creux de l'autre. Elle penche la tête et croise les bras — l'air ennuyé.

Une gamine insomniaque qui en a ras-le-bol de crever la dalle sur un matelas humide dans la poussière, voilà qui je suis, content ?

Personnage gamine insolente — elle lève les yeux au plafond et laisse traîner son regard sur les étagères déjà dévalisée.
Elle ne sait toujours pas ce qu'elle est censée trouver.

Je suis armée très précisément pour parer à ce genre de situations, en fait. Merci pour la démonstration.

Elle repose les yeux sur l'autre et fronce les sourcils — elle est téméraire, Persephone, mais pas fort idiote ; elle sait reconnaître lorsque tout joue contre elle et que les mensonges ne suffiront pas.
Parfois, il n'y a que la vérité qui soit de bon ton.

Ceci étant dit... Tu fais au moins une tête et demie de plus que moi, deux fois mon épaisseur, et je ne suis plus armée. Je te propose donc, après rapide calcul des présents rapports de force plutôt évidents et clairement inégaux, de me laisser vaquer à mes occupations qui ne dérangent personne personne et qu'on en reste là.

Quelque chose cliquette et grésille au dessus de leurs têtes — un sursaut de courant dans les réseaux, les lumières s'allument brièvement, comme une étincelle, comme un éclair, et s'éteignent aussitôt.
Le grésillement, lui, ne s'éteint pas encore tout à fait — comme prêt à se rallumer encore.
Serah, elle, n'a pas cillé.

L'idée de me faire un ennemi ce soir ne m'enchante pas particulièrement, je t'avouerai.


▬ déjà merci les dés lmao
▬ perse décide qd même que le plus safe reste encore de se faire présentement passer pour une vagabonde
▬ mais elle ne ment pas tout à fait en décidant d'admettre qu'elle est clairement en position de faiblesse dans la situation actuelle
▬ donc elle essaie d'arranger un accord à l'amiable :mordred:
▬ pendant que l'électricité fait un peu nawak autour d'eux
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Ven 5 Juin - 4:02
Le pied encré sur le couteau, le conservant précieusement alors que tu la laissais s’identifier. On ne te faisait pas les classiques avec toi, le coup de la gamine misérable qui en avait marre de cette situation. On était tous dans le même bateau et se plaindre ne servait à rien, personne n’avait un meilleur traitement de faveur alors tout ceci passait en l’oreille d’un sourd. Tu n’en retenais que sa façon de parler qui te donnait plus que tout au minimum de lui retourner une petite pique. Tu trouvais toutes ses réponses trop bancales, non pas fausses nécessairement mais trop basiques, génériques comme si tout était préparé. Il n’y avait qu’une chose que tu trouvais appréciable pour l’instant chez elle, il s’agissait de son pragmatisme là où un physique avantageux n’avait le moindre effet face à toi. Tu analysais la rouquine, cherchant à première vue un quelconque objet susceptible d’être utilisé comme arme sur sa personne. Rien à première vue, elle faisait preuve eu moins de diplomatie même si tu trouvais qu’elle semblait cracher ses mots avec difficulté et non pas le plus naturellement du monde. Tu comprenais qu’elle devait avoir mal vu que tu n’y avais pas été de main morte mais tu ne la sentais pas tout bonnement.

Tu fus étonné malgré tout par la suite que les lumières se rallument l’espace de multiples fractions de secondes, tel des spasmes. Il était toujours surprenant de voir que la centrale pouvait fournir du courant sans raisons à des moments improbables. Tu songeas brièvement au fait qu’un jour tu devras y mettre les pieds avant de totalement reporter ton attention sur elle, le phénomène s’étant calmé.

« - C’est étrange je ne t’ai jamais vu à l’hôtel des vagabonds pour une femme qui se plaint d’un matelas humide, insomniaque ou non. C’est plus ce que c’était mais c’est mieux que ce que tu as décrit. Tu t’appelles comment ? »

Tu connaissais certains vagabonds et tu ne manquerais pas de mener ton enquête plus tard, de même chez les Chevaliers et qui sait les Greens. On n’entrait pas de nuit en ton territoire comme cela surtout dans le but de piller un commerce, piller un commerce à l’abandon de nuit… C’était trop suspect pour toi.

« - On n’en restera là cependant que quand je te dirai que c’est fini car ce n’est pas commun les gens qui pillent des commerces de nuit. »

À peine ta phrase terminée, tu te penchas pour récupérer le couteau sous tes pieds, le gardant fermement et jalousement en main. La lumière ne tarda à faire de nouveaux caprices. L’éclairage prit vie durant quelques secondes alors qu’un bruit bien plus lourd ne tarda à se faire ouïr, comme si un petit moteur s’était mis en marche avant de cramer par la suite qui sait, tu entendis un bruit de métal, un grincement. Le volet de fer de la boutique finissant par s’écrouler étrangement sous l’effet de l’électricité, les lumières se coupèrent dans la même seconde. La sortie close, ancienne entrée que tu avais prise pour entrer il y a quelques minutes.

« - Putin… »

Ce fut un juron directement venu du cœur qui sorti alors que tu te retournas vers elle par la suite.

« - Je n’en ai pas fini avec toi cependant alors tu as intérêt à rapidement répondre et j’espère pour toi que tu n’es un des clébards de Bones. »

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