heureux ou malheureux, il suffit qu'on me craigne

nicholas ne dissimule rien à ses amours, il n'en a pas besoin ; à ses lèvres il n'y a aucun mensonge et son coeur est aussi lucide que limpide, miroitant l'horreur de son identité toute entière. c'est d'une banalité de haïr, et il n'y a aucun affront à ses yeux de souhaiter effacer ce qui n'est pas aussi lisse que lui, pas aussi olympien.

il craint de ne jamais retrouver l'hiver, ni les saisons - ni le réconfort paisible d'une routine sans vague. cette peur est irrationnelle et impuissante et le ramène à sa condition d'homme, le privant ainsi de la liberté de se croire au-dessus des dieux et leurs caprices. c'est un soldat qui ne connaît pas la guerre, un soldat qui pense pourtant l'avoir vécue, qui se confronte aux autres en y voyant des cibles à abattre dans son univers bien blanc, bien plat, décharné de cratères, de vécu et de terreur.

l'arrogance est une fleur qui pousse par milliers de bourgeons le long de son épiderme souillé par son propre venin. c'est qu'à l'entendre il a tout vu et connaît bien tous les rouages de la vie, il exècre l'insipide jouvence porteuse de révoltes, méprise ces conflits menés pour des luttes chaotiques qui ne le concernent pas - car il n'a d'histoire que celle de la jeunesse américaine qui ne craint que vaguement les réprimandes parentales.
adulé et respecté dans cette terrible réalité, les garçons comme lui sont des âmes à respecter sans concession - on les apprête de couronnes et de joyaux, les couvrant de merveilles sans apercevoir l'once d'un réel mérite. on rit quand il rit, l'on pleure quand il frappe (terrible et indolent) et l'on se tait quand il intime le silence d'une voix grave et impérieuse. on lui pardonne son intolérance parce qu'il est vigoureux et doté de bien qualités et lui s'est bien fait à l'idée de ne jamais changer, figure porteuse de la justice d'un pays qui est le sien. c'est qu'il se fiche bien de ne pas se hisser en haut de la hiérarchie, il connaît très bien sa place dans l'humanité et se conforte parfaitement dans l'injustice latente autour de son identité, se souciant peu de la violence cruelle de mots qu'il profère et ne connaissant jamais les conséquences de ses crimes tranchants.

petit fils d'un peuple bien blanc, bien plat, décharné de cratères, de vécu et de terreur.


né dans une famille terriblement patriote - il maîtrise les armes à feu depuis qu'il est jeune - et roule des mécaniques depuis ses treize ans - permis et voiture à seize - "make america great again" - il en a même une casquette - prie tous les soirs pour espérer retrouver sa famille - racisme et homophobie tous deux décomplexés - déteste se faire contredire - le roi du mansplaining - son entourage a toujours été à son image, si bien qu'il n'a que de la haine pour tout ce qui s'éloigne de lui d'une manière ou d'une autre - égocentrique donc - dévoué - ferme - écoutera toujours les ordres de la hiérarchie - a réponses à tout - fan de sport comme vrai homme - trouve que le capitalisme est une bonne chose - serviable - survit d'ailleurs de petits services divers en échange d'autres petits services, ou de quoi subsister - décomplexé - calme mais pas introverti - tonitruant - l'univers lui est acquis - il ne craint rien d'humain - pousse en avant les peureux - étrangement patient - insistant par contre - n'a pas l'habitude qu'on lui dise non - si bien qu'il se vexe, et en devient vite frustré - sélectionne ceux qui l'entourent - méprise et est exécrable avec à peu près le reste du monde - se fiche bien d'être détesté car il se conforte dans l'idée qu'il est le meilleur et qu'il a la vérité ultime - d'ailleurs il pense que les gens sont bien chanceux quand il leur vient en aide - espère sur la réciprocité pour survivre, maintenant - ne sait pas apprécier l'art et trouve ça inutile - défend la veuve et l'orphelin (s'ils lui plaisent bien) - attend l'exemplarité de toute minorité et déteste la révolte - provocant et parfois déraisonnable - le désordre causé par la tornade est insensé - c'est un cauchemar et il craint qu'il n'y ait pas de retour en arrière - ne s'acclimate pas vraiment au chaos ambiant - et chercher du réconfort dans des madeleine de proust - rêve de la vie de famille, de se marier et d'avoir des enfants - profondément idéaliste - adore les gros chiens - humains ou animaux.

1Tu habites à Arcadia Bay ou tu étais juste de passage ? soldier a toujours vécu à arcadia bay, ses parents aussi - ses grands parents aussi.

2Tu faisais quoi avant la tempête ? soldier était à l'armée. soldier était en permission pour retourner voir sa famille.
3Quels dégâts a-t-elle fait dans ta vie ? disparition des membres de sa famille. apparition de tocs dus au traumatisme de la perte d'un environnement stable.

4Que faisais-tu lorsque la Tempête a frappé ? il passait la tondeuse dans le jardin.

5Tu quitterais tout pour retrouver ta vie d'avant ? [X] OUI  [X] OUI [X] OUI [X] OUI mille fois [X] OUI  !
6Exerces-tu un métier ou des activités particulières dans ce nouveau monde ? pas vraiment. il rend des petits services, se débrouille pour survivre plus qu'autre chose. fait du troc avec ce qu'il trouve.

7Pourquoi n'as-tu pas rejoint une communauté de survivants ? aucune ne correspond à ses idéaux.

8Que penses-tu des groupes qui s'organisent ? sûrement le meilleur moyen de s'organiser à ses yeux mais soldier refuse de jouer à ces jeux-là tant qu'il ne trouvera pas quelque chose à son image.


"D'habitude lorsque je me sens ainsi, avec le goût de pleurer ou de mourir, je cherche la raison de cet état. Je fais le tour de tout ce qui est arrivé dans la journée, dans la nuit et la veille. Et je finis toujours par trouver un événement sans importance qui, sur le coup, ne m'a pas fait d'effet, mais qui, comme une petite saloperie de microbe, s'est logé dans mon cœur et me tord dans tous les sens. Alors quand j'ai repéré quel est l'événement sans importance qui me fait tant souffrir, j'en rigole, le microbe est écrasé comme un pou par un ongle, et tout va bien. Mais aujourd'hui j'ai cherché ; je suis remonté jusqu'à trois jours en arrière, une fois dans un sens et une fois dans l'autre, et me voilà revenu maintenant, sans savoir d'où vient le mal, toujours aussi triste et le cœur aussi lourd." (Roberto Zucco, Koltès)

g du mal à rp en ce moment donc évidemment je m'inscris sur un forum

giga warning : soldier est un dommage collatéral de mon manque de neurones, je ne pense rien de ses opinions qui sont purement fictives

je connais beaucoup de gens ici d'il y a longtemps ou non, et si ce n'est pas le cas : enchanté je suis plus sympa que soldier hâte de rp avc tout le monde et retrouver le goût de l'écriture car là j'ai écrit cette fiche en vingt minutes mais ct vingt minutes de sueur et de larmes de sang