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dog paw prints – leon

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Lun 22 Juin - 18:46
la beauté du ciel ne rend pas neil de marbre aujourd'hui ;
il fait ni bon, ni mauvais, il fait tout à la fois, et le jeune homme se plaît dans ce paysage mystique. marcher dans le sable n'est plus tellement une épreuve qu'il avait avant,
c'est même beaucoup trop plaisant de sentir ses empreintes de pas s'enfoncer dans le sol.
il y a comme un sentiment excitant, une envie d'aventure au fond de lui ; l'impatience pétille dans tout son être.
c'est toujours ici qu'il se perd pour découvrir le moindre signe étrange,
déjà de voir les baleines confondre le ciel avec la mer, neil ne s'en remet pas.
il est toujours bien curieux de cela,
bien triste aussi,
quand il entend leur chant qui semble se combiner presque avec des pleurs incompris – il se sent moins seul, quand il est témoin d'un tel spectacle,
alors il se doit de l'immortaliser, encore et encore, sans prendre le temps de réfléchir à l'ambiance de son nouveau cliché ; neil, il aime l'instant présent.
et davantage quand il doit faire attention à la batterie de son cellulaire assez sophistiqué.
il compte encore les pourcentages qui lui reste, toujours, c'est devenu l'une de ses principales préoccupations.

après un traditionnel geste de sa part,
neil baille légèrement avant de ranger son précieux smartphone dans sa poche.
le voilà de nouveau éveillé, sorti de ses pensées bercées de mélancolie ; ses pas le guident alors vers ce gros nuage sombre,
celui où d'innombrables volatiles semblent tenus prisonniers – eux aussi – comme s'ils n'avaient pas d'autre endroit où aller,
où s'enfuir.
c'est pourquoi neil aime particulièrement collectionner les photos ici.
si seulement son vieil appareil était encore à sa portée, qu'il n'avait pas rendu l'âme ;
si seulement, la tempête ne lui avait pas pris ses précieux trésors – son shiba bien-aimé en fait parti aussi, il ne l'a toujours pas revu, et pour neil, essayer de le retrouver,
c'est peine perdue.
un pincement au cœur, quand il repense encore à son malheur – non, il ne va pas pleurer, il l'a déjà fait autrefois, il en a un peu assez des larmes,
elles ont tendance à l'étouffer, à l'emporter en arrière, alors qu'il se démène à avancer.

encore un peu éloigné,
ses paupières papillonnent, et il a l'air d'avoir vu au loin, un inconnu, un appareil photo en main, peut-être un confrère ? un passionné, comme lui ?
quelle chance a-t-il.
oh, tiens-
il s'en souvient maintenant ; il t'avait déjà croisé une fois, peut-être deux même, il sait que tu existes, que tu es du coin, et qu'entre tes mains, tu as certainement le plus beau des bijoux.
neil se rapproche à pas de loup – déjà beaucoup trop déterminé à t'aborder d'une quelconque façon. entre photographes, vous aurez certainement des choses à vous dire ?
perdu dans ses divers scénarios, il se fige soudainement à l'entente d'un woof qui ne lui est pas du tout inconnu.
interpellé par cet aboiement familier, neil se redresse enfin, sûr de lui – c'est comme s'il avait l'intuition d'une bonne nouvelle,
même si dans le fond, son esprit peine à répéter qu'il confond encore – des cris de chiens, il en a entendu beaucoup, alors pourquoi celui-ci en particulier semble l'intriguer plus que d'habitude ?
l'incertitude le ronge, il court sans réfléchir, jusqu'à en tomber, et le voilà nez à nez avec toi, qui semble occupé dans ta passionnante activité – comme il te comprend.
les genoux plantés dans le sable, son visage se lève avec cette mine bien à lui – un mélange entre l'étonnement et la confusion.
euh- excusez-moi, mais vous avez pas entendu, un chien ? parce qu'il n'est pas dans son champ de vision, du moins pas encore, j'ai entendu un aboiement, et en fait-
il perd ses mots,
et étrangement, son ventre se tord d'une impatience troublante ; si son intuition est exacte,
alors neil va bientôt se paumer dans une énième bourrasque d'émotions,
encore trop grande,
encore trop difficile à maîtriser.

@leon
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Noel
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Noel
Noel
Mar 23 Juin - 16:02
Dog pawn prints

L’appareil photo autour du cou, ses pas s’enfoncent dans le sable, crissent et craquent sur la plage. Le vent fouette son visage et ses yeux se lèvent vers le ciel couvert de quelques nuages grisâtres. Son regard ambré s’accroche à cette masse noire d’oiseaux tourbillonnant sur eux-mêmes, perdus et déboussolés, eux-aussi parfaitement incapable de partir. D’un pas lent, il s’approche de ces volatiles reflets de lui-même, coincé ici à tourner en rond, l’espoir au fond de lui que tout finisse par un jour se débloquer. Il détourne le regard un instant, le temps de fixer le sable sous ses Derby et de voir un lézard s’enfuir sous un rocher. Il s’arrête à nouveau quelques pas plus loin avant de soulever de deux mains son boîtier équipé de son lourd objectif, pointé vers le nuage d’oiseaux et l’œil droit dans le viseur. Quelques clichés plus tard, il regarde les photographies prises en rafale, en supprime les trois quarts, après tout les oiseaux ne prennent pas la pose, la plupart des photos sont ratées, mal cadrées, floues, pas dans la bonne profondeur de champs. Auparavant, il aimait bien garder ces clichés mais désormais, seule la carte mémoire de son appareil lui permet de les conserver, alors il fait le tri.

Il fait à nouveau quelques pas dans le sable, soupire de ses grains qui volent autour de lui. Doucement il se retourne pour regarder quelques mètres derrière lui. Il lance un large sourire à la vue de ce petit chien doré à la queue recourbée, trouvé au milieu des ruines de l’ancien quartier résidentiel deux mois auparavant. Il l’appelle ce petit chien, du bout des doigts, d’un simple geste de la main le long de sa cuisse avant d’attendre que le canidé arrive et passe sa tête dans le creux de sa paume. Le sourire qu’il porte s’élargit à ce geste, lui qui a eu tellement de mal à l’apprivoiser lorsqu’il l’a trouvé, revenant sans cesse jour après jour au même endroit dans l’espoir de l’y voir.

Une fois ce geste complice passé, il s’éloigne à nouveau ou plutôt se rapproche toujours plus du nuage d’oiseaux, laissant le chien vaquer à ses activités, la truffe dans le sable, à la recherche du lézard plus tôt disparu. A nouveau, il pointe l’objectif de son appareil sur les oiseaux, ignorant l’aboiement du shiba qui résonne sur la plage, entièrement dédié à ses photographies. Et le voilà, le jeune homme qui s’écrase lourdement à ses pieds, qui le fait quitter son viseur des yeux dans un sursaut mal contrôlé. Avez-vous entendu un chien ? lui demande-t-il alors que Leon comprend seulement que c’est au sol qu’il faut regarder de ses yeux étonnés et écarquillés derrière le verre brisé de ses lunettes.

- Pepperoni ?

Parce que voilà le nom qu’il lui a donné, à défaut de voir autour de son cou un collier où y était gravé le vrai. Désormais, le chien réagit à ce surnom ridicule, le voilà d’ailleurs qui redresse la tête, le museau plein de sable mouillé et les yeux fixés sur le jeune homme affalé dans le sable doré. A sa vue, le shiba réagit bien, court vers lui à toute allure, la langue pendante hors de sa gueule pour venir se blottir dans les bras de cet enfant, sous le regard étonné de Leon qui tente d’ignorer la pointe de jalousie qu’il sent percer dans le fond de sa poitrine.

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Ven 26 Juin - 16:41
l'odeur de la plage picote le nez de l'adolescent perturbé.
neil se perd un instant dans ses idées ; ses prunelles semblent bloquées vers des empreintes de pas de chien. ces mignons petits motifs lui remémorent les instants qu'il avait passé autrefois, aux côtés de son shiba adoré.
souvenirs qui s'effacent aussitôt de son esprit,
lorsque tes lèvres s'ouvrent pour prononcer un surnom ridicule donné au canidé. un soupçon de déception tord soudainement l'estomac du jeune homme.
pepperoni ? un petit comique de répétition avant le bouquet final.
neil tente de se relever – bien que c'est une fâcheuse tentative, surtout sur du sable –

alors c'était bien ça,
il confond encore,
toujours,
trop d'espoir dans son cœur,
alors qu'il savait,
qu'il avait déjà la conviction d'avoir tout perdu,
pour de bon.

pourtant, neil qui baisse déjà les bras, ne s'attendait pas à ça ;
il se fige un instant sur l'animal qui fonce, joyeusement, vers lui. mécaniquement, il se baisse en tendant ses bras pour que le chein s'y mette à l'abri.
sa vision se trouble sans qu'il puisse se contrôler.
mochi, marmonne t-il dans sa langue natale, c'est vraiment toi ? il martyrise sa lèvre inférieure pour contenir ses larmes,
mais peut-être que c'est trop tard,
et qu'elles ruissellent déjà sur ses joues teintées de cerises.
je pensais t'avoir perdu mochi... il étouffe ses sanglots de honte, en gardant l'animal auprès de lui.
et après avoir enlacé son ami au pelage doré, son visage se relève vers toi, sans qu'il fasse attention à ton visage, puisque ce torrent de joie l'en empêche.
c'est mon chien... vous... vous l'avez trouvé où ? reprend t-il en anglais.
maladroitement, il essaye de s'essuyer le visage, mais du sable se colle sur son épiderme,
un peu de parfum océanique sur lui, ça ne se refuse pas.
il se courbe en avant, d'une politesse suppliante, presque excessive. merci infiniment, vraiment - vous avez sauvé mon ami !! neil se redresse enfin, toujours tremblotant par cette vague inattendue et émouvante.

l'atmosphère des belles retrouvailles se calme,
il reste debout, assez bête et droit comme un piquet devant toi ; c'est plutôt ironique de voir qu'en tant qu’aîné, tu es un peu plus petit que lui, mais il ne le relève pas, il se sent déjà trop insignifiant. quant au shiba, sa queue s'agite bien dans tout les sens, il gigote amicalement dans les pieds de son ancien maître.
je... je m'appelle neil, confus, il passe une main dans sa chevelure bleue délavée, fuyant presque ton regard, puisqu'il se sent intimidé,
surtout lorsque ses pupilles tentent d'observer l'appareil et son objectif – quand passion et curiosité se mélangent, c'est un enfer pour lui à gérer.
enfin, on m'appelle par de nombreux sobriquets...
mais neil, c'est mieux.

sans surprise, il aimerait aborder plusieurs sujets : celui du shiba – c'est normal, il ne la pas vu depuis des mois ; celui de l'appareil photo, et ce modèle en ta possession, qui le rend particulièrement jaloux...
chacun son tour.

@leon
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Noel
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Noel
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Sam 27 Juin - 18:37
Dog paw prints

- Pepperoni, confirme-t-il en hochant la tête alors qu’il voit le petit shiba arriver en trombe vers le duo de la plage.

Il voit bien, Leon, à travers le verre brisé de ses lunettes, le bonheur dans les yeux du canidé et en un instant il sait qu’il l’a définitivement perdu. Envolé le petit chien qu’il a pris des semaines à apprivoiser, qu’il a nourri pendant près de deux mois et dont quelques photos hantent son appareil, parce que même s’il aime la photo d’animaux sauvages, Leon, il excelle également dans la photo d’animaux domestiques. Lorsqu’il voit celui qu’il suppose être le véritable propriétaire de Pepperoni et le shiba s’enlacer dans le sable, il sent une pointe de jalousie percer sa poitrine mais également une pointe de tristesse parce que ce chien était sa seule véritable compagnie durant ces deux derniers mois. Il baisse son appareil photo de dépit en observant la scène, comme s’il était de trop au milieu de ces mots qu’il ne comprend pas mais qu’il reconnaît comme étant du japonais. En vérité, il pourrait bien partir et les laisser là, les laisser à leurs retrouvailles, juste tous les deux parce qu’il n’y a que ça qui compte.

- Je l’ai trouvé dans les ruines, près du quartier résidentiel, répond-il à la question du jeune qui déjà se relève pour s’incliner devant lui en une politesse excessive. Il est gêné, Leon, et il sent bien son visage se mettre à chauffer, il remercie d’ailleurs sa peau mate que sa gêne soit alors pas plus visible aux yeux des autres. Urm, je... C’est pas... La peine.

Il ne trouve rien d’autre à lui dire alors qu’il l’observe, le scrute de son regard de lynx, de ses yeux ambrés qui s’enfoncent dans les siens bien plus foncés. A leurs pieds, le petit chien shiba s’agite encore, la queue secouée, l’air haletant et finalement, l’adolescent baisse les yeux d’un air confus et perdu avant de hâtivement se présenter. Neil, dit-il en se frottant le crâne et ses cheveux bleus délavés qui attendent sûrement le jour où ils auront le droit à une nouvelle teinture. Il lui semble soudainement bien jeune, cet enfant.

- Leonhardt, répond-il sobrement. Mais tu peux m’appeler juste Leon.

Parce que Leon est bien plus simple que son prénom entier et qu’ici, tout le monde ou presque a adopté des surnoms étranges alors lui aussi s’y est mis, préférant un simple diminutif qu’il utilisait déjà avant son arrivée. Un nouveau silence s’étale entre les deux jeunes gens, debout l’un en face de l’autre sans savoir ni quoi dire ni quoi faire. Leon le voit bien loucher sur son appareil mais ce n’est franchement pas une attitude qui le surprend, un tel appareil avec un tel objectif dans une ville où tout ou presque est détruit est un bien rare et précieux, lui-même en a fortement conscience alors il en prend excessivement soin. Il le rehausse d’ailleurs dans ses bras, son appareil, près de deux kilogrammes d’objectif commencent à peser, tenus du bout des doigts.

- C’est ton chien, n’est-ce pas ? demande-t-il en le pointant du menton, sans parvenir à totalement masquer la déception dans le fond de sa voix, de voir partir au loin son ami canin. Il voudrait passer une nouvelle fois ses doigts dans sa fourrure mais soudainement il n’ose plus, parce que le destin lui a brusquement rappelé que non, ce n’était pas son chien comme il aurait aimé le croire durant les deux mois passés. Je l’ai appelé Pepperoni parce que je trouvais pas de collier avec son nom, alors je lui en ai donné un nouveau.

Il hausse les épaules, faussement détaché de cet épisode qui pourtant le bouffera de l’intérieur, et tandis qu’il détourne les yeux vers le nuage d’oiseaux, il s’entend soupirer bien plus profondément qu’il ne l’aurait souhaité.


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Jeu 9 Juil - 12:24
il y a comme un sentiment étrange de soulagement ;
c'est comme si neil avait cessé toutes tentatives de se faire des films catastrophes concernant ce petit être au pelage de blé.
et heureusement que tu lui racontes tout cela, que tu l'as trouvé dans un tel endroit, que tu l'as pris sous ton aile – tu es devenu le sauveur de son plus grand allié.
c'est pour cette raison qu'il ne peut pas s'empêcher d'être aussi reconnaissant envers toi,
alors quand tu sembles si gêné par cet abus de politesse, neil agite son visage, tout en décoiffant cette touffe bleue trop abîmée par le temps, par les nombreuses décolorations.
j'insiste, vous avez fait énormément pour moi !
et tant pis si tu te sens gêné, lui aussi est extrêmement dérangé par son comportement,
mais dans les circonstances actuelles, revoir cet ami qu'il pensait avoir perdu, lui redonne un peu d'espoir,
un peu de lumière dans ses idées noires...
enchanté leon, souffle t-il en se courbant à nouveau à tes côtés.

un silence après,
ses yeux se plantent dans les tiens ; tu as le regard fascinant, il a l'habitude d'observer ce genre de détails – ça l'attire toujours autant.
il remarque d'ailleurs ce verre cassé, et se demande comment tu peux supporter une telle contrainte ?
ce n'est peut-être qu'une broutille par rapport au reste, le chaos emporte tout, et peut-être que tu as perdu des choses plus importantes que cela, il n'en sait rien,
mais il se pose mille et une questions, à chaque fois qu'il rencontre quelqu'un.
oui, c'est mon ami. et neil a ressenti une certaine déception de ta part. c'est normal, tu t'es aussi attaché à cet amour de shiba. mais c'est le votre aussi désormais ! il se rattrape si vite, cet adulescent aux airs innocents,
c'est plus fort que lui, de penser aux autres aussi ; même si depuis la tempête, il pense aussi à ses envies les plus sombres...
mochi n'a pas de collier, j'aurai dû lui en donner un, mais... ce serait comme s'il perdait un peu d'sa liberté.
un éclat de rire sort de ses lèvres tordues de joie – neil est de nouveau euphorique, ça fait longtemps. mais son rire est étrange,
tu l'as peut-être remarqué... ça donne l'impression qu'il se force ; peut-être parce qu'il a changé.
c'est un début de folie.
pepperoni, c'est tellement ridicule ! mais bon...
il a l'air de le préférer.
il observe le canidé, la langue sortie, toujours le souffle saccadé d'excitation ; il n'a pas changé, c'est toujours le même.

et la jalousie revient quand ses prunelles retournent sur ton trésor : l'appareil et l'objectif.
un rêve pour neil, d'avoir un tel matos,
mais ce rêve, il l'oublie un peu ; il a perdu son plus bel appareil photo – et même s'il n'était pas aussi précieux que le tien en terme de valeur, pour lui c'était son plus beau cadeau.
vous êtes photographe ? la fameuse question qu'il voulait te poser, et neil sent son rythme cardiaque s’accélérer, j'adore la photographie moi aussi, il est toujours obligé de l'affirmer, mais j'ai tout perdu le jour de... euh... vous savez ? le mot tempête est tabou pour lui...
sa main droite plonge alors dans sa poche pour sortir son cellulaire, j'ai ceci, plus du tout utile pour téléphoner, mais toujours utile pour photographier, un rire nerveux résonne entre ses lippes, la qualité n'est pas la meilleure, mais avec quelques réglages, c'est toujours passable.
neil hausse les épaules,
il se contente de ce qu'il a – il n'a plus tellement le choix.

@leon
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Noel
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Dim 12 Juil - 15:06
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Il ne suffit que de quatre mots pour qu’il sente cette boule grossir dans le fond de sa gorge, Leon, quatre mots simple qui confirment ce qu’il pensait jusqu’alors. Oui, c’est mon ami, qu’il affirme ce jeune homme en face de lui et s’il ne laisse rien paraître, Leon, c’est qu’il ne veut rien laisser voir de sa tristesse, c’est qu’il sait parfaitement que ce petit chien à la fourrure dorée va repartir avec l’adolescent. Il n’est pas égoïste au point de prendre le chien sous le bras pour s’enfuir sur le sable, quand bien même la scène serait d’un comique à la fois triste et absurde.

- Ouais, c’est ridicule comme surnom... rajoute-t-il avec cette petite pointe de rire dans le fond de sa voix qui tout de même perce à travers la boule dans sa gorge. Parce qu’il sait lui-même que Pepperoni est un surnom risible, il ne manque pas d’autodérision, Leon. J’ai eu que ça comme idée, je suis pas doué pour ce genre de chose.

Trouver un nom peut être beaucoup plus difficile que l’on ne le penserait, et heureusement que c’est sa compagne qui a trouvé le prénom de leur fille. Car même s’il ne s’en souvient pas, il se dit qu’il a dû lui proposer une série de prénoms tous plus absurdes les uns que les autres, avec ce drôle d’humour qui le caractérise. La boule dans le fond de sa gorge grossit lorsque ces pensées traversent son esprit parce que même dans les moments les moins appropriés, il revient sans cesse à elles, à sa femme et sa fille restées en dehors de cette bulle. Et c’est qu’il cache ses peines par des sourires, comme le masque qu'il affiche sur ses traits suite aux paroles du jeune homme.

- Il a plutôt l’air de s’y être habitué, dit-il dans l’un de ses faux rires pourtant si crédibles. C’est d’une main un peu tremblante qu’il caresse le crâne de ce shiba-inu qui fut comme le sien durant un temps, et voyant qu’il l’accepte toujours, ce faux sourire se change doucement en un vrai. Mochi, c’est ça ?

Le chien réagit à ce nom qui est réellement le sien, d’une langue pendue aux oreilles qui se dressent, alors que Leon passe ses doigts derrière puis dans son cou, ce sourire léger et éternel sur les traits, un peu rassuré quant à sa relation avec Pepperoni. Peut-être ne parviendra-t-il pas à se faire au fait qu’il s’appelle en réalité Mochi, parce qu’il l’a appelé autrement des mois durant. C’est qu’il peut être bien difficile de se défaire de ses vieilles habitudes, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un nom.

Mais soudainement, le sujet dévie et bien que le chien reste à leurs pieds, c’est vers la photographie que la conversation se tourne, suite aux regards toujours plus intrigués du jeune homme sur son appareil et d’une simple question pourtant si légitime. Vous êtes photographe ? qu’il lui demande et Leon se contente de hocher la tête de haut en bas. Il ne vit plus vraiment de la photographie aujourd’hui mais c’était bien le cas auparavant.

- On fait avec ce qu’on peut, maintenant, fait Leon alors que lui a eu la chance de garder en vie son appareil et ses deux objectifs malgré le décès prématuré de son téléphone portable. C’est qu’il voudrait bien le réparer, ce fameux téléphone, car s’il ne peut plus s’en servi pour téléphoner, il doit tout de même contenir nombre de ses souvenirs perdus.

- Je voulais aller photographier les oiseaux du nuage. Il les pointe du bout du doigt, eux qui sont encore à quelques centaines de mètres des deux hommes. En évitant de trop m’en approcher, la dernière fois j’ai fini avec quelques coups de serres sur les bras. Ainsi que quelques vilaines coupures et aucun cliché potable de par ce fait. Je faisais de la photo animalière, avant tout ça.


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