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C’est que je regoûte en silence à cette vie là. • Gambit

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Bones
"mais quel fils de con"
C’est que je regoûte en silence à cette vie là. • Gambit Ezgif_22
Métier Chef des pirates
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Bones
Bones
Sam 27 Juin - 1:47

Mais ne m’en veux pas si je pense encore à toi
C’est que je regoûte en silence à cette vie là.

Gronde dans l’esprit un ciel d’orage où les éclaircies n’ont pas leur place.
Sonne le tonnerre et les coups contre le crâne.
On ne saurait dire si il a plu sur les joues.
Le maquillage pourtant à coulé.
La nuit sans fin.
Les espoires envolés.
Du bout des doigts, on avait espéré.
Du bout des doigts, les pièces d’un puzzle incomplets.
Il était si proche du but Bones.
La vérité coincée dans les pensées étriqués.
Ca dérange, gêne et fait hurler.
Il tire, tire sur le fil, essaye de démêler la bobine.
Et ça s'emmêle plus encore.

Il avait donné une liste d’ordre.
Alignant les opérations dans un calme inquiétant.
Disparue en un instant la rage qui l’avait gagné.
Et sans un mot de plus.
Il était partie.
Le regard s'était fait lourd.
Le fond des yeux rivé sur le vide.
Le coeur rempli à en exploser de nouveau, de plus belle.

Il a rasé les murs Bones, comme le soleil à présent sur la ville.
Et la porte du petit appartement avait grincé.
Pour ce qu’il en restait.

Vide.
Ravagé.
Les miettes d’avant dispersés sur le sol.

Alors il avait remis en place le fauteuil.
La table basse. Bancale.
Ajusté sur des accords d’avant les ruines.

Le corps enfoncé dans une assise où la mousse s’est fait la malle, il s’était laissé disparaître. Avait enlevé le masque, pour le déposer avant de fouiller dans les poches.
Tremble les mains sur le briquet.
Tremble le coeur des impulsions que l’on réprime.
De ces sentiments que l’on ne sait diriger.
Respire.
Laisse la fumée s'évader.

Bordel.


Ca va vite, décline les possibles et traces les branches des chemins à vérifier.
Elle revient toujours. Toujours.
De nouvelles donnés à ajouter aux calculs.
Regarde l’écran du téléphone, vérifie encore. En boucle.
Les dates.
Les notes que l’on a rédigés pour être seul à en comprendre le sens.
Pourtant, lorsque l’on entend les pas dans l’escalier que l’on sait si dur à atteindre, on lui fait regagner le fond des poches.

Il se doute.
Il y a que toi.
Que lui.
Pour s’aventurer dans cet immeuble qui menace de sombrer.
Que toi.
Que lui.
Pour passer la porte d’un appart miteux, et cela, même avant que le vent l’ai retourné.
Ca ne fait pas parti de ces endroits que l’on fouille à la recherche de quelque chose a voler.
Y’a jamais rien eut ici.

Juste lui.
Juste eux.

Parce que c’était déjà la seule chose qui nous restait vraiment une fois les rideaux de ces grands spectacle tirés.
Alors tu vois Faith, c’est encore ici qu’il est venu s’échouer.

Il n’y a plus personne pourtant, pour proposer un truc à bouffer, envoyer chier, rigoler, voir le jour se lever.
Simplement, lui, un fauteuil explosé et une table basse en bié.
Il se doute bien que t’es pas venue pour remplir l’espace de cette hospitalité manquante.
Alors avant que tu ne t’avances trop, c’est le crâne que l’on remet en place, vise le rôle, remet le costume. Ne le relevant partiellement, que gonfler les poumons de fumés.

T’as pas perdue de temps.. “  


Gambit
intello grinch
intello grinch
Métier Infirmière
Avatar Kate Bishop (par Mum et Batou) // Allison Williams
Gambit
Gambit
Sam 27 Juin - 22:58

post-event 1 - quelque part - Bones X

gambit


How I wish
I told a different tale


Like we chased the light



Nuit d’encre dans les veines, lune captive dans la chape sombre au dessus de leurs têtes. Grésillement embrouillé dans le talky, la voix de Riley en avertissement succinct, mais cryptique. Elle dit pirates, elle entend Franklin. Franklin. La pensée qui s’impose, et cette fois plus qu’une autre, ca a l’air sérieux. Franklin.

Qu’est-ce qu’il fout putain, il va trop loin.

Elle prévient ses collègues d’être sur le pied de guerre, en réveille une autre pour se faire relayer, elle prend les devants, son sac à dos à la main, des paquets de compresses, une pince, un flacon entamé d’antiseptique, des strips, du fil, une attelle. Deux. Des gants. Le pragmatisme à portée de main. Et l’heure avance et la nuit aussi et elle essaye d’avoir des nouvelles et elle grappille un mot, une phrase, rien de réjouissant, et plus rien de Daisy bientôt, plus rien, plus un son, et son absence pèse sur l’échine en décharges pénibles. Elle ramasse son sac, et abandonne ses collègues en s’élançant dehors, courant presque. Elle prévient qu’elle arrive, qu’elle vient en renfort à Riley, et à tous les autres.

Elle remonte vers l’université et une clameur étrange lui parvient déjà, et elle croise des véhicules, en aperçoit d’autres et à ce carrefour où elle fait halte quelque chose la retient.  Le sang qui pulse sous la peau tendue comme si quelques secrets en grattaient la surface ensevelie, pour en sortir, pour la perforer. Le cœur comme un clou, le souffle comme un marteau, et le corps lourd qui semble ne plus lui appartenir par moment, le corps lourd comme un poids mort et pourtant le corps qui bouge, qui file, qui fend l’air, et se noie d’obscurité - à chaque pas. Mécaniquement, téléguidée par un instinct viscéral, elle abandonne tout le reste, les chevaliers, la bande, pour trouver le point d’orgue de toute cette mascarade.

Poussée par dedans, comme si elle savait qu’elle l’y trouverait, comme si elle le sentait dans sa chair rendue douloureuse à cette idée, elle remonte les rues autrefois connues, au milieu des ruines éventrées de béton. Tantôt un faible squelette d’immeuble, tantôt seulement des gravats informes et dangereux qu’elle longe, contourne, certaine du chemin qu’elle emprunte dans ce labyrinthe de cendre et d’encre.

Et le bruit particulier des chaussures sur le bitume abîmé rythme la pensée et les émotions, requiem morbide de choses dissimulées et non-dites. Elle ne sait pas comment elle se sent, elle ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé ce soir ; elle en connaît seulement les échos imparfaits vomis par les ondes du talky, elle sait qu’il y a eu de la casse, des blessés, des enlevés, assez de merdier pour impliquer un groupe entier à prendre parti.

Qu’est-ce t’avais dans la tête, Franklin ? Ça va trop loin.

Et toujours le bruit des chaussures et du béton, craquement sourd, et la respiration accélérée et le cœur qui oscille de l’inquiétude à la colère sans pouvoir trancher, sans pouvoir choisir, et il ne choisira pas parce que c’était de famille ; on avait pas appris à aimer avec douceur. C’est brusque, entier, extrême aussi, et c’est ça l’inquiétude d’une sœur, trop grande pour n’être que ça, dissolue dans une colère aveugle, chaude, presque rassurante face aux frissons qui lui secouent la carcasse depuis qu’elle est sortie de l’hôpital. Plus d’hésitation, juste la clameur d’une fureur intense et silencieuse, ravalée derrière les lèvres et les poings serrés, dissimulée sous la tension de son corps tremblant. Elle arrive à la porte défoncée d’un immeuble délabré et mal famé - et ça même avant la tempête - mais encore partiellement debout. Elle escalade une volée de marches à peine praticables et elle se retrouve sur le palier d’une porte trop connue, trop pratiquée, si familière qu’elle arrache des images derrière les yeux : et ça fait mal.

C’est Faith qui franchit le seuil alors, pas Gambit, plus de Gambit ici, il faut tomber les masques. Si la nuit décline le jour est encore à naître et on discerne plus qu’on ne voit vraiment. Mais nul besoin de voir, les formes trop familières gomment les doutes, et on reconnait la silhouette, la présence, le goût particulier qu’elle laisse sur la conscience. Pas de doutes, pas de hasard, pas d’hésitation : elle l’entend sans réagir, elle s’approche d’un pas égal, se poste devant lui et semble attendre quelque chose.

Une seconde.
Comme si le voir de près allait répondre aux questions qu’elle tait à l’intérieur ; mais non.
Deux secondes.
Comme si détailler ses contours allait lui indiquer le chemin à suivre ; mais non.
Trois secondes.
Comme si l’entendre respirer allait calmer la colère terrible qu’elle sent remuer derrière sa cage thoracique ; mais non.

Le regard s’attarde sur le masque ridicule et la fureur perce la peau, les ongles dans la chair de sa paume, les articulations douloureuses, trois secondes seulement et moitié moins de temps pour faire voler l’icône de malheur du visage de ce frère qui lui échappe, comme une gifle presque ; moitié moins de temps encore pour chercher le regard connu qui a manqué, à la faveur d’une lune clémente. Pas un mot ne trouve le chemin de ses lèvres closes, et encore les ongles dans les paumes qui tremblent sous l’émotion tenace qui bloque tout le reste.


Bones
"mais quel fils de con"
C’est que je regoûte en silence à cette vie là. • Gambit Ezgif_22
Métier Chef des pirates
Avatar Outsider • Dishonored
Bones
Bones
Jeu 16 Juil - 22:17

Mais ne m’en veux pas si je pense encore à toi
C’est que je regoûte en silence à cette vie là.

Gambit tu sais, il a toujours trouvé que c'était un surnom qui t’allait comme un gant.
Un peu égoïstement, peut être.
Parce qu’en dehors du sens que l’on donne à ce mouvement, ce qu’il perçoit lui.
c’est les parties interminables.
Les enjeux stupides.
Vous.
Vous.
Vous.
Quand tout allez bien. Encore.
Vous.
Quand vous étiez trois.
Vous avant la grande déchirure, et tous les mots qu’il ne te dit pas.
Vous.
Vous.
Vous.
Et l'équilibre apporté.
Vous quand les choses avait encore un sens, réellement.
Sans qu’on ne le cherche autrement.
Sans qu’on ne le déforme avec d’autres.
Tu es partie Faith.
Et lui aussi.
Il reste quoi, dit.
Faith… il reste quoi.

T’as toujours une longueur d’avance, tu sais, t’es sûrement celle qu’il redoute le plus.
On a trop composé ensemble.
Trop vu le jeu de l’autre.
Alors peut être qu’il s’est douté Franklin, que la première à le cueillir, ca serait toi.
Et lorsque tu fais voler le masque, il ne bronche pas.
On en est là.
Pas de bonjour.
Pas de politesse.
Ca n’a pas sa place.
Parce que c’est rien qu’un idiot pas vrai ?
Il sait rien faire. Il détruit tout ce qu’il touche.
On l’a diagnostiqué cas désespéré.
Intelligence mal utilisé.
Et sur tes notes à l’hopitale, Faith, toi, qu’est ce que tu as marqué ?
Lorsqu’il est venu, toujours plus abîmés.
Lorsqu’il s’est présenté sans trembler, le menton relevé.
Quand il s’est assis sur les lits froid, pour un contacte avec toi.
Mince. C’est drôle. Il est encore, encore amoché.
Mince. Il devrait faire plus attention.
Mince…
Te regarder réparer en silence les blessures volontairement causé.
Parce que sur un point, ils ont raisons.
C’est un incapable.
Incapable de te dire, que l’on voudrait ton retour a la maison.
Incapable de parler du manque qui bouffe, qui crève.
Incapable de laisser l’ego de coté, et d’avouer que rien n’est plus pareil.
Il a des amis maintenant.
Tu verrais.
Il en a des tas.
Tous près à le suivre.
Tu devrais voir Faith, comme on lui est fidèle.
On ne partira plus. Plus personne. Plus jamais.
Il est bien entouré.
Alors il ne manque de rien. Pas vrai.
Il ne manque pas de vous.
Il peut.
Se débrouiller.
Seul.

Tu fais voler le masque.
Tu fais tout voler Faith.
Même ce derrière quoi il se cache.
Alors ca blesse.
C’est l'ego qui en prend un coup alors qu’on cherche à rester droit, qu’on ne bouge pas une seconde face a toi.
Tu vois, il est la.
Tu vois. Sous les costumes.
Il n’est qu’un idiot.
Et il a mal.
Mal de vous.
Parce que ce soir, il vous sens bien plus loin encore.

     -Je suis content de te voir aussi.  .  

Passe la main sur le visage.


    -Tu veux continuer a m’enchainer ou tu vas ouvrir la bouche a un moment ? Nan mais qu’on soit clair. La nuit a déjà été pas mal agité. C'est pour savoir, si je dois tendre l’autre joue. Histoire que ca aille plus vite. .  


Ca lui ira.
Il ne te demande pas de comprendre.
Tu ne le pourrait pas.
Après tout, on ne parles plus.
Alors comment tu pourrais savoir, pas vrai.
On ne se croise que dans le pire des cas.

    -J’suis fatigué. .  

Attrape la cigarette qui a volé dans l’action. Elle est éteinte. Ca le fait chier.
Décide toi Faith.



Spoiler:
Gambit
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Gambit
Gambit
Sam 15 Aoû - 20:57

post-event 1 - quelque part - @Bones  X

gambit


How I wish
I told a different tale


Like we chased the light



Spoiler:

Même pas un tressaillement discret de muscle sous la peau tirée de son visage inquiet. Colère absurde qui bloque la voix, néantise l’esprit, comme une vague implacable qui se fracasse sur des falaises trop hautes, avalant l’horizon. Puis le ressac arrive et la vague se retire dans la houle, offrant un écrin de calme silencieux et pénible, gorgée d’air pour l’esprit qui soudain se reconnecte à l’instant qui lui échappe depuis qu’elle a pénétré dans le petit appartement familier.

Et alors la voix de son frère sonne plus claire que du cristal quand il reprend la parole. Ça lui agresse les tympans à Faith, ça lui arrache un frisson sur l’échine fatiguée et sûrement cela se voit-il, même si c’est discret, car la tension de son corps retombe subitement - et aux vagues colériques se mêle l’eau pernicieuse de l’inquiétude et de l’amour souvent déçu, mal vécu, et mal dit.

Spoiler:

La découverte laisse perplexe, vole les mots, arque les sourcils.

Spoiler:

Pour infirmer le doute elle porte une main à ce visage familier et connu, ni vraiment douce, ni vraiment brusque dans son geste, entre-deux maladroit.

Elle veut bien le croire quand il dit qu’il est fatigué. Elle y reviendra ; il y a d’autres questions en suspens.

Spoiler:

Alors qu’elle attend une réponse, son regard vogue et discerne le sang coagulé sous les narines, sur les contours des lèvres, et l’arrête du nez enflée et plus sombre.

Elle joint ses lèvres dans un soupir en retirant sa main, dans un calme relatif. Elle se redresse péniblement, étire son dos une seconde et se passe une main sur le front avant de se reposter devant lui, les bras croisés ramenés contre elle. “Et tu m’étonnes que c’était agité cette nuit… la faute à qui ? c’est quoi ce plan pourri sérieux, à quoi tu joues ?” Ca te ressemble pas, pense-t-elle bien bas.


Bones
"mais quel fils de con"
C’est que je regoûte en silence à cette vie là. • Gambit Ezgif_22
Métier Chef des pirates
Avatar Outsider • Dishonored
Bones
Bones
Sam 26 Sep - 13:27

Mais ne m’en veux pas si je pense encore à toi
C’est que je regoûte en silence à cette vie là.

Il ne sait plus à quand remonte la dernière fois que tu l’as frappé,
La dernière fois que tu t’es inquiétée, juste après.
Faith, sous les corps grandis, sous les traits marqués et nos discours de jeunes adultes déformés, est ce que l’on est vraiment différent ?
Parce que t’es toujours pareil. Tu changes pas.
C’est toi. Il te reconnaîtrait peut importe les années empilées sur ton cœur.
Rallume les étincelles, les semblants d’avant. Les nostalgies d’enfant, si profondément enterrées
C’est toi.
Toi et tes pulsions.
Toi et tes gestes habituels.
Inquiétude et précision chirurgical.
Attrape et glisse sans s’attarder, sans superflu.
Est ce que tu le vois, en dessous, lorsque tu le regardes de la sorte.
Les pupilles glissant sur les rivières des corps abîmés.
Tu en vois tant passé.
Depuis toujours, t’as tant cherché à réparer.
C’est votre différence Faith.
Là où tu collais des pansements, il a créé des trou béants.
Les mélodies en fragmentés, lui, il n’a toujours su que briser.
C’est plus facile.
Ca a toujours été plus facile.

Il te laisse faire.
Pas un soupire, pas un regard ailleurs.
Fixé sur toi comme à chaque fois que tu exécutes ces gestes là.

     -Non.
Ca ne fait pas mal.
Non. Ce n’est pas ça qui fait pulser le sang dans les tempes jusqu'à vouloir frapper la tête dans le mur, pour espérer, espérer que ca ne fasse plus mal.

Tu te fermes à la conversation.
Son dos bien plaqué, les mains glissent sur le accoudoirs, répètent l’action alors que le regard suit le mouvement sans ne rien voir également. Le silence et le vide des yeux. Annonciateurs des questions que l’on va chercher bien plus loin. Celles qui en disent trop. Pas assez.

     -Il te manque ?

Est ce qu’il te manque Faith, est ce qu’il te manque autant qu'à lui.
Est ce que toi aussi, tu te sens vide.
Est ce que toi aussi tu regrettes.
Est ce que ton monde tremble, faith.

Il a trouvé les solutions tu sais, pour ne plus sentir les vibrations.
Les secousses quand on en crée de plus grande, alors un instant on a l’impression de contrôler la situation.
Il a fait tanguer la nuit si fort.
Agités tout un tas de pion.
En a volé certains, comme un atout soigneusement caché dans la manche.

Tu ne sais pas ce qui se passe Faith.
Cette fois c’est lui qui te dépasses tu vois, prépare les plans et les exécutes pour que personne d’autre que lui ne règne sur la partie.
On ne veut plus laisser le pouvoir au petit roi.
On ne veut plus le laisser à personne.
Il se lève enfin, fait le tour de la pièce.
De ce qu’il en reste.
Des posters il n’a plus que des morceau bien maigre caché derrières les punaises.
Les membres sont tous renversés. La vitrine que l’on avait cassé un jour, ne paraît plus, tout l’est, désormais.

     -C’est long cinq mois. Cinq mois sans le moindre signe de vie. Cinq mois sans même un corps. Un semblant de quelque chose.

C’est putain de long Faith, six mois.
Cinq mois a accumuler des preuves.
Cinq mois a vouloir démontrer au monde qu’il a raison, alors qu’on ne lui a jamais rien demandé.
Cinq mois à chercher à se convaincre lui même

     -Je ne suis plus sûr que l’on puisse vraiment dire que je joues, Gambit.

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