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limerick — raven

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Lun 20 Avr - 20:27



Tu fouilles, pour changer.
Fouiner, remuer, s’accaparer ce qui ne t’appartiens pas mais qui sera bientôt en ta possession. Sous un nouveau nom, pour une nouvelle fonction. Tu contournes le bâtiment figé aux tôles rouillées car de l’autre côté la végétation semble t’appeler. Tu sais qu’à force de t’éloigner, de flirter avec les limites invisibles, tu finiras par longer, si ce n’est rentrer dans le territoire des Green.
Tu n’es pas malintentionné, tu désires juste quelques pas de plus. De quoi te rapprocher, entrevoir quelques richesses éparpillées. Car tu l’as toi-même entendu. Qu’ils étaient les mieux logés. Alors sans savoir, grâce aux racontars, te voilà à vouloir confirmer cette odyssée.
Une pensée t’effleures l’esprit. S’il en ont assez, ils peuvent bien partager.

Survivre c’est avant tout picorer. Où, à qui et comment sont des détails ignorés par ton esprit buté. Aux alentours du grand Super Marché, tu te rappelles qu’il y avait ici toutes les denrées. Qu’en traversant les allées, il était simple de passer sa main entre les plastiques métallisés, faire tomber tout aliments désirés.
C’est un peu comme l’électricité. Il suffisait de presser un interrupteur. Et parfois, si l’humeur y était, l’ambiance avec un peu d’imagination devenait celle d’une boîte de nuit.
Tout ça c’est finit.

Tu tournes le dos au bâtiment, tu t’enfonces droit devant sans trop savoir où aller. Toujours tout droit tu finiras par rencontrer quelqu’un ou quelque chose. De quoi piquer ta curiosité.
Là où la végétation commence à s’épaissir, tu hésites. Il n’y a rien pour toi dans cette forêt à l’ombrage épais.
Alors tu t’assois sur un tronc éclaté, sans te douter.
Tu commences à fouiller ton sac, dépité.

« Où est-ce que c’est passé encore… »

Tes incisives contre ta lèvre inférieure, tu remues énergiquement le bazar collecté, le métal claque et bruisse.


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Sam 25 Avr - 16:39
encore une journée à fuir;
fuir qui, fuir quoi ?
la vie sans doute.
encore une journée loin de toi, Alistair.

si on était plus mature, on cesserait les escapades furtives, on préviendrait "oui, je file chercher des ressources, si je ne reviens pas lancez une recherche", on s'assurerait d'avoir le matériel nécessaire sur soi si l'on se fait mal, on ferait attention aux ressources;
mais aujourd'hui, c'est encore un mauvais départ.

mais au moins, on a la décence de ne pas aller se pointer en territoire ennemi, cette fois.
on arpente le quartier, la tête perdue,
sur la Lune ?

on reconnait les coins de rues,
on se remémore les visages,
on retourne les situations dans tous les sens,
et si j'avais fait-ci et si j'avais dit ça
comme si en cet instant
tu pouvais refaire le monde avec des "si".

tu balaies tes pensées d'un mouvement de tête,
ce qui est perdu ne reviendra pas,
alors on continue d'avancer, pas après pas.

voix lointaine et entrechoquements légers
— de là où on est.

alors on se permet d'avancer, sans vraiment s'inquiéter;
parce qu'on est pas très loin de la Maison,
on n'a pas à s'inquiéter de jouer dans son jardin, right ?

t'es loin de chez toi.

d'une voix blanche, sans couleur, sans nuance.
c'est un constat, ni plus ni moins.
on arque un sourcil.
il est loin de chez lui
et prêt de chez nous.

puis c'est qu'on a déjà vu son visage,
on sait qu'il n'est pas avec nous.

tu veux quelque chose ?

c'est une question sans vraiment en être une,
parce qu'on a certainement pas ce que tu cherches.

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Jeu 30 Avr - 20:53



Durant un instant, ça te saisit le cœur.
Il saute dans ta cage thoracique, prêt à s’envoler.
Vole au-dessus d’un nid de coucou.

Tu jettes ton regard par-dessus ton épaule, soufflant entre tes mèches blondes le sursaut passé. Un instant pour décompresser, éviter d’exploser. Et tu jauges le regard arqué sur ta présence probablement remarquée.

Pas tout à fait rassuré, loin d’une plénitude, d’un sentiment de sûreté. Loin pourtant d’être dans une quelconque agressivité car tu la reconnais. Entre connaissance et étranger. Tu la regardes quelques secondes dans le silence et finalement ça se dessine autour de tes lèvres, un léger sourire qui marque l’accalmie.

« C’est vrai. »

Quand bien même vous connaissez les coins appartenants aux uns et aux autres, le principe de territoire est difficile à cerner lorsque l’on est à pieds. Et puis elle te demande si tu veux quelque chose.
Refermant ton sac, tu te redresses.

« Pas spécialement, je traînais juste. Ça embête si je suis ici ? »

Et parce que c’est difficile de prendre la température, savoir ce qu’elle pense, tu te lances. Dans cette série de questions, d’interrogations, à la recherche de ta propre perdition.
Tu tentes, latent, taquin.

« Hm. Et si je continue ma route par là, ça te dérange par exemple ? »

Et tu montres du bout du doigt la où la forêt s’enfonce, profonde. Tu pointes n’importe quoi, comme si tu voulais te faire passer pour le plus grand des crétins.
Tester les limites.


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Lun 22 Juin - 16:59
enchaînement de questions, soit c'est qu'il est vif, soit c'est qu'il s'ennuie.
peut-être qu'il se méfie, aussi.

on penche la tête sur le côté légèrement, comme si l'on cherchait à comprendre — un peu comme si pencher sa tête, ça permettait aux idées de mieux se déplacer dans la boite crânienne, afin de se remettre en ordre.

quelques secondes de réflexion, histoire de bien définir les pours et les contres de sa proximité avec la maison.

pours : 1) on est en territoire neutre, il est dans son droit d'être ici, tout comme je suis dans le mien 2) j'm'ennuie et il peut m'occuper 3) j'ai pas le souvenir qu'il soit spécifiquement hostile et dangereux pour moi 4) si il pose problème j'suis pas si loin de ma zone de toute façon, contrairement à lui.
contres : 1) il reste proche de la maison, quand même 2) il a l'air d'être une tête brûlée à sa façon de parler et de poser des questions qui n'en sont pas vraiment 3) impossible de nier le fait qu'on a déjà été volé dans le passé, pour les pirates.

tu peux rester ici.

sans ignorer le fait qu'il pointe du doigt la forêt, notre forêt.

j'suis pas contre le fait de faire la course tu sais, mais je doute que l'on t'applaudisse à la ligne d'arrivée.

c'est dit doucement, en souriant; t'étais pas en études de comm pour agresser les gens aussi simplement.

c'est pas parce qu'on est frêle que l'on est effrayée, au contraire, les shots d'adrénaline sont plus forts, plus intenses et ils se propagent plus rapidement; et peut-être que t'es un peu brûlante sur les bords, comme lui mais en étant complètement différente.

c'est qu'au fond, c'est le même sang qui coule dans les corps d'Elizabeth et d'Alistair Fawkes.
le même sang brûlant.
Bunny et Raven,
l'un orageux, l'autre nuageuse.

c'est que tu es Elizabeth, celle dont le frère est coupable de trahison, et celle qui n'a pas hésité à suivre le chemin de fer, juste pour pouvoir lui parler. Celle qui aujourd'hui, envers et contre tout, se tient droite — toujours.



(j'suis presque désolée d'avoir fait un pour & contre de la présence d'Anakin ok...)
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Mer 24 Juin - 19:28





Tu souris.
C’est doux, pas vraiment prévenant. L’hostilité est absente, éclipsée par ce qu’elle apporte. C’est pas plus mal. Tu connais vaguement le minois sans pour autant savoir ce qu’il y a derrière alors, tu t’étais attendu à beaucoup de choses.
Un peu d’agression.
Une méfiance certaine.

Et puisqu’elle t’y autorises gracieusement, tu baisses légèrement la tête, le bout des doigts imitant vaguement une révérence, quelque chose du genre. Rien de bien dessiné, de très distingué.
Juste ce qu’il faut pour marquer ton amusement qui finalement est reconnaissant de pas se faire chasser.
Ça te changes.

« Faire la course ? »

Sourcil haussé, tu regardes autour de toi. C’est pas vraiment une plaine, tu serais le premier à trébucher. Et puis ça te fais de nouveau sourire çar tu considères vraiment la fausse opportunité.

« Si y a pas de prix à l’arrivée je vois pas l’intérêt de m’essouffler. »

Comme si t’étais un athlète de toute façon.
Tu te vois déjà te saisir les côtes ankylosées par les points de côtés, souffler bruyamment comme si après ça tu ne serais plus jamais entier.
Et puis tu y penses, ça t’arraches un sourire un peu moqueur, pas pour autant moralisateur. Entre tes mèches blondes, tu souffles du nez.

« En plus je suis certain que tu serais plus maligne. Tu me laisserais courir et tu partirais avec mon sac, t’aurais gagné ta journée et je serais un abruti. »

Et tu t’imagines la scène si aisément.
Toi qui fonce, sans réfléchir. Qui pense tenir tête, qui se défoule. Et c’est en jetant un coup d’œil par-dessus ton épaule que tu te rendrais compte, tu gueulerais.

« Et toi, tu veux quoi ? Qu’est-ce que tu fais là ? »




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Ven 26 Juin - 16:37
Elizabeth, reine des voleurs ? c’est vrai qu’elle pourrait faire ça oui, faire la course avec toi pour te prendre ce qui t’appartient, mais ce n’est pas ce que l’enfant modèle a appris, non. Elizabeth aurait fait la course avec toi, avec des étincelles dans les yeux et le rouge qui serait monté aux joues ‒ c’est que ça fait un moment qu’on ne vit plus de façon insouciante tu sais. Eli aurait joué sans se poser la question une seule seconde si tu avais accepté; désireuse de défis et avide de victoires.

c’est que faire n’importe quoi, ça date un peu — ça date depuis le départ de Bunny, certainement. Depuis, elle se méfie des autres, parce parce que la solitude parle plus fort, un peu abandonnée sur les bords.

ta façon de réagir lui semble légère, et ça lui fait du bien — elle ne l’admettra pas; parce qu’elle a l’habitude qu’on la regarde mal : traîtresse pour celles et ceux qui savent ses liens du sang; parce que ça leur semble évident à eux, qu’Elizabeth rejoindra son frère, ça ne semble qu’être une question de temps.

et pourtant, elle y croit pas trop à ça elle. Évidemment qu’on a envie de rester aux côtés de ceux qui nous reste, mais le problème, c’est qu’elle reste une personne à part entière. Astre qui se contente de tourner autour du soleil, prise par le champ gravitationnel.

pendant quelques instants, tu lui permets d’oublier le manque.
elle se souvient que ça pourrait être pire — pour ne pas dire mort.
et elle sourit en te regardant agir si simplement.
la simplicité, ça manquait aussi.

c’est pas pour jouer les provocatrices, mais s’il devait y’avoir un voleur ici ce serait certainement plus toi que moi.

reine des voleurs on avait dit ? ça risque pas. Si l’on doit prendre quelque chose, c’est qu’il n’appartient à personne (ou à tout le monde), mais on ne prend pas ce qui a déjà été pris. (C'est peut-être différent pour d’autres Greens, qu’est-ce qu’elle en sait de ce que font les autres quand elle a le dos tourné de toute façon ?)

j’suis là parce que j’ai pas envie d’être là-bas.
en désignant territoire des greens du regard;

l’honnêteté ou le silence, ça avait toujours été comme ça d’aussi loin qu’elle se souvienne. Pas besoin de se cacher quand on s’estime irréprochable.

ça te dérange que je sois là ? Je peux m'en aller là-bas sinon.

en pointant du doigt l'happy hour;
les rôles inversés.

on fera peut-être la course un jour.

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limerick — raven
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