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alors tu iras sans répit chasser les fantômes qui rodent avec moi ☵ Paparazzi

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Nugget
sad yeehaw
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Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Dim 28 Juin - 19:33

alors tu iras sans répit chasser les fantômes qui rodent avec moi.

Soupir.
Lance un regard à sa montre.
Se rappelle que c’est inutile, la montre n’a plus de pile depuis longtemps déjà, aiguilles immobiles, autour de son poignet juste parce qu’elle est jolie et qu’elle va bien avec sa chemise. Impatiente. Mal à l’aise. L’air s’est trop rafraîchit et Janvi en profite pour remettre sa veste qu’elle avait retiré, ayant eu trop chaud de marcher jusqu’ici.

Et elle flippe, Janvi.

Ses yeux qui se sont déjà habitués à l’obscurité. La brume qui commence à l’entourer. Posée sur un totem couché sur le sol, elle flippe. Sursaute au moindre bruit. A envie d’étriper les oiseaux qui chantent joyeusement, comme s’ils se moquaient d’elle.
(Ils auraient dû se donner rendez-vous ailleurs. Quelque part au milieu des habitations. Ou bien à l’hôpital. Et pas directement dans ce lieu beaucoup trop étrange pour s’y aventurer seule. Mais Janvi n’y avait pas pensé, sur le coup, trop excitée à l’idée d’explorer pour être intelligente.)

Elle flippe vraiment, Janvi.
Si seulement il pouvait se dépêcher un peu, ça l’arrangerait.

Il fait vraiment trop froid, ici.
Trop noir.
Trop brumeux.
Trop angoissant—
Janvi a l’impression que le totem sur lequel elle est assise la fixe.
Regarde au travers d’elle.

Alors, elle se lève et elle fout un coup de pied dans le bois (est-ce vraiment du bois ?), puis elle s’éloigne un peu, tente de mettre de la distance entre elle et la brume. La forêt n’est pas loin, mais elle ne veut pas s’y aventurer seule non plus.
Il fait vraiment trop froid, ici.
Vraiment trop noir.
Elle a pris une lampe torche (elle l’a emprunté à l’hôpital), mais elle préfère en économiser les piles. Pour ne pas finir figée dans l’obscurité comme sa montre. Et Janvi n’est pas patiente.

Et puis.
Et puis—
Des bruits de pas.
Janvi fait volte-face immédiatement. Le doigt sur le bouton de la lampe. Plisse des yeux vers la silhouette qui s’approche. Ce n’est pas un animal, c’est déjà une bonne nouvelle— mais elle hésite encore un instant avant de finalement le reconnaître.
Tu en as mis, du temps. (Ou alors, c’est juste elle qui était trop en avance.)

Elle s’élance alors vers lui, oubliant ses peurs, un sourire malgré son exaspération. « Te voilà enfin ! Tu sais combien de temps j’ai attendu ? » parce que, elle, elle ne sait pas. Mais tu sais, déjà dix minutes, c’est beaucoup trop long, pour elle.

(Janvi tente d’ignorer les frissons qui la font trembler.)

Une tape amicale dans le dos. « Alors cowboy, qu’est-ce qu’on fait, ce soir ? » elle se tourne vers les totems. « Tu veux ramener un totem en souvenir chez toi ? J’trouve qu’ils feront une super déco ! »

Non, pas du tout.
Ils sont trop flippants.

Et puis, malgré ça, sans attendre, Janvi s’élance de nouveau vers la brume. Récupère le sac qu’elle avait laissé auprès du totem, lui tire la langue, puis se tourne à nouveau vers Paparazzi.
Attend les ordres.
Garde à l’esprit que la limite de la ville n’est pas très loin.

(Se sent moins effrayée maintenant qu’il est là.)


Résumé:
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Ven 10 Juil - 12:17
désorienté,
c'est bien le mot pour exprimer le sentiment de neil ; il pensait qu'il arriverait à temps, qu'il serait assez rapide pour te rejoindre, qu'il pouvait enfin faire quelque chose de bien aujourd'hui.
car il est certain qu'il n'a pas vraiment eu une journée exceptionnelle. il voulait prendre de beaux clichés – ce genre de clichés.
mais l'échec était là.
tant mieux,
quand le paparazzi n'est plus efficace,
des fois ça se passe ainsi, et il s'dit qu'il n'y peut rien, il lâche l'affaire, le temps que la frustration disparaisse.
de toute façon, ce soir, il a rendez-vous avec toi, janvi ; partenaire d'aventures surnaturelles, il ne lassera jamais de ta présence.
mais il se retrouve bien dans l'embarras... tu dois certainement l'attendre, et vu l'endroit où tu te trouves, rien ne va te sembler rassurant...
alors les minutes, les secondes, s'écoulent,
neil a trop rêvé, tu sais, faut pas lui en vouloir ; il a peur aussi, du noir, et des bruits qui résonnent dans la nuit–
comment faire pour retrouver son chemin ? surtout lorsqu'il a la tête trop dans les nuages, tout ça pour se préparer au pire,
il a pris cette habitude-là ; de faire des scénarios, toujours les mêmes,
toujours ceux qui l'emportent dans des délires,
ou dans sa plus grande mélancolie.

paparazzi, c'est comme ça qu'on l'appelle, parce qu'il collectionne les meilleures photos,
de la plus simple à la plus dérangeante.
il sait qu'on lui en veut encore, il sait qu'il sera frustré s'il n'a pas c'qu'il veut,
il sait que si ce soir, rien ne se passe comme il le veut,
tout son être va encore se dérober ; qu'est-ce qu'il s'ennuie, qu'est-ce qu'il aimerait sortir d'ici, c'pas une vie d'être confronté à un tel chaos,
et les événements louches viennent se rajouter.
qui voudrait de ça ?

le rêveur s'approche enfin, la lumière dans les yeux, ça l'aide à se retrouver – la brume lui a trop joué des tours.
salut- désolé, j'me suis perdu.
penaud, il a les mains plongées dans ses poches, c'est une dégaine trop nonchalante, parce qu'il est agacé – par lui-même – il n'a même pas vu le temps passer, il ne sait même plus comment il doit s'excuser, en toute tradition,
il a même oublié de se courber poliment vers toi.
eeeh... nan j'sais pas trop. j'étais trop... dans mes pensées. j'ai plus la notion du temps-
c'est vrai, lui non plus ne sait pas ; mais c'est n'importe quoi, d'être aussi ignorant.
il a cette mine trop déçue,
cette moue d'enfant qui n'a pas eu c'qu'il voulait.
heureusement que tu le réveilles, avec ce coup dans le dos ; il sursaute au point de couiner, tu vas certainement le taquiner pour ça,
il a l'air moins tristounet grâce à toi ; pourtant, il s'efforce de sourire, son visage se crispe. il a les lèvres courbées comme il faut,
mais c'est faux,
tu dois t'en douter.

ce soir... j'ai prévu, un truc- il passe une main dans ses cheveux bleus – presque verts. il rit un peu à ta proposition ; prendre un totem comme souvenir, ça l'enchante peu. alors il soupire dans son rire. honnêtement... j'trouve ça horriblement... terrifiant... t'as pas froid dans l'dos toi ? il se retourne puis avance vers une de ces sculptures étranges. moi si-
ses doigts se frottent avec délicatesse contre le bois taillé parfaitement. sa curiosité ne l'empêche pas de faire des choses qui l'effraient ; neil conserve son audace.
est-ce un défaut ?
tu seras étonnée de savoir que... il se laisse tomber contre le totem – même si celui-ci ne lui inspire aucune confiance.
j'ai pas tellement envie de photographier cet endroit ; j'suis pas à l'aise.
et il espère que tu ressens la même chose ; c'est pas la première fois qu'il se sent comme ça.
toujours au bord de la peur,
de la folie.
enfin- je brandirai mon portable si jamais on tombe sur quelque chose d'intéressant ! pas qu'il espère te rassurer en disant cela,
ça se voit tellement qu'il hésite, maintenant qu'il est là.
mais il se relève, comme si une once de courage revenait en lui.
allez, on a qu'à faire un tour. sa main se pose en douceur contre ton épaule. il cherche le contact, se rapprocher de la seule et unique personne qui le rassure en étant ici.
heureusement que t'es là, et qu'il t'apprécie.
heureusement qu'il n'est pas entièrement seul.
il aurait pu – vu ce qu'il est réellement.

@nugget
résumé & hrp :
Nugget
sad yeehaw
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Nugget
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Mar 14 Juil - 21:27

alors tu iras sans répit chasser les fantômes qui rodent avec moi.

Elle hausse les épaules, Janvi.
Maintenant, tu es là, alors finalement, les excuses et le retard, ça ne l’intéresse plus réellement. L’important, c’est que tu sois là et qu’on puisse enfin commencer à explorer. À s’effrayer. À découvrir cet endroit si étrange et pesant.
La brume qui commence à les engloutir.
Il fait froid. Si froid.
Le faisceau de sa lampe torche laisse apparaître ce brouillard trop épais. Se heurte à ses nuages si bas. Ne porte pas aussi loin qu’elle le souhaiterait. Pourquoi la brume est-elle si épaisse ? Ce n’est pas pratique et elle a l’impression d’avoir un voile devant les yeux.

Mais pourtant, c’est quand même un grand sourire qui éclaire son visage alors qu’elle se tourne vers son partenaire d’exploration. « Terrifiant ? Ouais, un peu, mais on a vu pire déjà. Au moins, c’est juste du bois, c’pas vivant, » est-ce qu’elle en est sûre, de ça ? « Enfin, j’sais pas. T’imagine ils sont vivants ? »

Cette fois-ci, en effet, elle a froid dans le dos (alors qu’elle se souvient de ce coup de pied qu’elle a adressé à l’un des totems). Mais tu sais, tu as raison. Ici, c’est étrange.
C’est.
Instable.
Il y a quelque chose dans l’air, dans la brume, qui lui laisse ce sentiment désagréable. Ce sentiment.
D’être.
Épiée.
Comme si les yeux des totems arrivaient réellement à la fixer—

(Peut-être qu’elle a raison, peut-être qu’ils sont vraiment vivants.)

Mais, malgré tout, c’est tout de même un rire qui s’échappe de ses lèvres. Peu assurée. Un peu tremblotante. « Ouais, t’inquiète, j’espère quand même qu’on trouvera autre chose que ses totems chelous. »

Parce qu’ils sont juste si flippants et quelle idée de s’être donné rendez-vous ici ? Mais si Janvi a réussi à tenir assez longtemps seule au milieu des totems, alors elle peut très bien rester encore plus longtemps avec Paparazzi.
Il ne peut rien leur arriver, de toute façon, non ?
Non ?
Il ne peut.
Rien.
Rien.
Rien.
Leur arriver.
(Ce sont les battements de cœur qui s’accélèrent tandis qu’ils s’enfoncent encore dans la brume, la présence de Paparazzi et sa main sur son épaule qui l’aident à s’ancrer et à ne pas déjà commencer à vriller.
C’est flippant.
C’est flippant.
C’est flippant mais c’est tellement intéressant.)

Et quand ce ne sont plus que les bruits de leurs pas qui résonnent dans le noir, Janvi décide qu’elle ne supporte pas le silence.

« Tu penses qu’ils ont une signification particulière ? » elle demande en braquant sa lampe sur un totem encore debout. « Ils appellent ça un cimetière, mais pourquoi ? Ils sont morts, les totems ? J’sais même pas s’ils étaient déjà là avant la tempête. »

Des questions qu’on se pose mais parfois, on ne souhaite pas vraiment en connaître la réponse.
Et c’est l’impatience qui coule dans les veines.

C’est pleine d’un entrain qui chasse la peur qu’elle se tourne vers toi. « Vas-y, j’vais en escalader un, j’y verrai mieux ! » (une mauvaise idée, encore. Toujours.)

Et sans même demander ton avis, elle quitte tes côtés pour s’exécuter, et escalader un petit totem près d’eux, qui penche dangereusement. C’est essoufflée qu’elle arrive en haut, t’offre un signe de la main pour te montrer qu’elle va bien, avant de braquer sa lampe torche vers le sol.

Et la brume qui n’aide toujours pas.

« Tu vois quelque chose, toi ? »

Elle parle fort, trop fort dans cette nuit si silencieuse. La voix résonne en écho, rebondit entre les statues, se meurt rapidement.
Janvi ne se sent pas à l’aise, finalement, là-haut. Ça penche trop.

(Si elle saute, est-ce que tu la rattraperas ?
S’il te plaît ?
C’était déjà si fatigant de monter.)


Résumé & HRP:
The guardians
Negmow gespu'tuatl.
Negmow gespu'tuatl.
Métier préserver le monde de la dévastation.
The guardians
The guardians
Sam 1 Aoû - 21:42
Intervention PNJ • @Nugget @Paparazzi
Un vent se lève dans la brume au demeurant toujours immobile et épaisse comme s’il n’avait aucune prise dessus. Ça siffle, ça perce, ça murmure presque ; vous jureriez saisir quelques mots n’est-ce pas ? A moins que l’imagination ne se dispute simplement au malaise ambiant.

Ça vous chatouille l’échine dans un frisson glacé que vous ne pouvez refréner. Et la brise perçante qui s’est levée continue et enfle sans déranger les lieux pourtant, sans faire bruisser les feuilles, sans remuer aucune branche ; sans même faire voleter vos cheveux ou déformer vos vêtements. Seulement son empreinte froide sur vos épidermes dénudés et son souffle étouffée sur vos tympans aux aguets.
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