la c o l è r eLes murmures hypocrites dans cet univers hostile, ça gronde dans son coeur et ça se retourne dans sa tombe. Elle peut pas mourir Mordred, tant que l’orage s’agite et l’outrage l'anime. Elle peut pas lâcher prise maintenant alors qu'il lui reste tant de choses à accomplir.
Mordred c'est une énigme. Du moins c'est ce qu'elle aimera vous faire croire, afin de retarder le plus possible le moment ou vous vous approcherez d'elle. Elle a du mal avec tout ceux qui s'agglutinent autour, mais elle a surtout du mal avec elle-même. Persuadée que ce sont ceux qui sont incapables de sourire qui l'ont rendu si triste... Mais Mordred ne voit plus avec ses deux yeux depuis bien longtemps, elle rentre à pas d'heure et s'arme de torpeur contre votre capacité à devenir un danger pour elle, pour vous, et pour tout ceux qui ont une place spéciale dans son coeur.
le s p l e e nLe spleen c’est pas vraiment une dépression, on l’emploie souvent à tort et à travers derrière de la pseudo-poésie. Mais vivre dans le spleen c’est vivre au travers. Une profonde mélancolie qui colle à la peau comme une maladie. Elle voit pas tout en noir mais elle voit mal les couleurs Mordred. Un rien peut l'émouvoir l'espace d'une seconde, la tourmenter comme une obsession. Et demain sera froid et vide face aux jérémiades et aux supplications. Rien pour l’obséder, le spleen de retour pour la plier à sa soumission. Mais c’est pas vraiment une dépression.
le p e u rPeur d'être désirée.
Peur d'aimer.
Peur d'être jalousée.
Peur d'être injuste.
Peur d'être reconnue pour un faux-semblant.
Peur d'être admirée.
Peur d'être incomprise.
Peur de se comprendre.
Peur d'être oubliée.
Peur d'exister.
la l o y a u t ési vous comptez sur elle, vous n’aurez jamais son aide.
si vous avez besoin d’aide, vous pouvez compter sur elle.
le m i r a g eMordred dit les choses comme elles sont pour elle, parfois sans tact et avec trop de suffisance. Elle ne tente pas volontairement de faire mal mais ne peut pas s'empêcher d'attaquer avant même d'avoir l'idée de se défendre.
l'expression de t o u t e c h o s eC'est très compliqué de résumer Mordred car on pourrait conclure sur un principe simple : ce que j'ai subit a fait de moi ce que je suis.
Elle n'est que la résultante d'une enfance bâclée, d'un éveil précoce provoqué par des parents miséreux. Quand on a été abusé par la vie, on peut devenir soit d'une méchanceté cruelle soit d'une gentillesse soumise.
Pour Mordred, on a qu'à dire que c'est les deux.
le syndrome d'alice aux pays des merveilles (maladie de todd)Corps qui se déforment et le temps qui ne défile plus. Des sons étrangers et horrifiques viennent parasiter ta lucidité forcée. Tu tombes à genoux, les phalanges enfoncées dans la boue. Tu attends que ça passe, tu attends que ta perception de ta propre chair redevienne à réelle. Tes yeux sortent de leurs orbites trempés, tu te mords la langue alors que tes bras s’allongent. Tu ne peux plus te contenir de ne pas hurler. Charogne encore vivante qui rétrécie à vue d’oeil. C’est impossible, tout est si grand. Un monde de géant qui écrase tes poumons. Tu fermes les paupières d’une force démesurée, pour ne plus voir ses démons gargantuesques qui s’approchent de toi pour te ramasser.
Et quand les mains du géant libèrent tes yeux… Tout semble être revenu comme avant.
+++ Traits de caractère observés :
Passive agressive ; Décomplexée au niveau du physique mais pas au niveau personnalité ; Humour noir ; Patiente ; Orgueilleuse ; Fière ; Généreuse ; Courageuse ; Morale nuancée ; Acerbe ; Cruelle quand ELLE le juge nécessaire ; Caractérielle ; Ambitieuse ; Aime débattre mais attend de vrais arguments ; Intense ; Exacerbée ; Eveillée ; Lucide ; Peut se révéler douce et bienveillante mais ça dépend des personnes.
+++ Anecdotes de surface :
— Passionnée de Rap. S'amuse parfois à caler des petites punchlines. Sourire facile quand on comprend ses références.
— A le syndrome de Todd. Ce n'est pas quelque chose qui a beaucoup d'impact sur sa vie, car elle arrive à gérer ses crises, mais cela peut être perturbant à observer de l'extérieur.
— Elle est originaire de la ville, des quartiers pauvres. Malgré son envie assumée de fuir cet endroit, elle en est quand même fière.
— Elle laisse ses cheveux pousser depuis des années, blonde de naissance. Son roux est une teinture.
— Râle en permanence qu'elle a chaud et qu'elle peut pas se déshabiller d'avantage.
— A du mal à sourire mais il est sincère et vient du coeur quand elle le fait. (cf. Punchline, ça fait très plaisir la famille).
— Rit très fort, trop fort, de manière totalement excessive.
— A trainé dans des gangs au lycée, et s'amuse de la réputation de fille sage qu'on lui a donné à l'université.
— Chante faux
— Etait la seule qui lisait à la maison.
— Elle est cool avec des lunettes de soleil.
+++ Anecdotes intimes : — Facilement déprimée par le monde extérieur, qui n'est jamais dans les attentes de la fuite incessante de son quotidien.
— Adore la mode, et prendre soin d'elle. Mais n'a pas beaucoup d'argent alors son style est égal à elle-même.
— Déteste son anniversaire et ne le fête jamais d’elle même.
— Lit des comics.
— S'est déjà battu, et a pris quelques pains dans la gueule. Ça aurait pu la calmer. Pas du tout.
— Regrette certains excès passés comme le fait d'avoir fumé, et parfois trop bu.
— Est sorti avec un garçon, qu'elle a vraiment aimé. Il l'a trompé plusieurs fois mais ne s'en est jamais plaint. C'était comme ça et elle l'acceptait. Elle l'a quitté à contre coeur avant la tempête car elle planifiait de déménager.
— A toujours guidé ses choix par égoïsme et besoin incessant de ressentir quelque chose. Ça n'apportait jamais rien de satisfaisant.
— Pensait que la violence résolvait la violence et que l'excès soulageait le vide. A compris maintenant qu'il fallait être bien plus stupide pour être bien-heureux. Elle se sent maudite de son ouverture d'esprit.
Ce que tu veux le plus au monde, consciemment ou non, c'est quoi ? Réussir à trouver l'équilibre le plus juste entre s'aimer soi même et être aimée des autres. Et ainsi être en paix avec ça, dans une sérénité décomplexée.