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Sophie la girafe était en rupture de stock. # Pillow

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Beetle
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Mer 25 Aoû - 21:56

Il y avait quelque chose de fascinant à l'idée de traverser cette ville remplie de gravats, à poser ses pieds sur ce sol si irrégulièrement lisse, et shooter dans quelque caillou traînant là en riant.

Pour le caddie, c'était un cauchemar, ça cahotait tellement qu'elle avait déjà pété une roulette à un moment, que son précieux (elle avait choisi de l'appeler Michel, un amour que ce caddie) compensait en roulant plus ou moins bien tandis qu'elle évitait tant bien que mal.

À l'intérieur de Michel, elle pensait qu'il y avait tout ce qu'il fallait pour vivre, des crèmes solaires à quelques encas au cas où  lorsque, sous le courant de ce qu'elle penserait être midi, elle s'accroupirait devant une vitrine pour tenter de deviner quelle genre de boutique ça avait pu être dans le passé. La vitrine de celle-là était totalement explosée, comme celles de toutes d'ailleurs, la barre de céréales (périmée, elle l'avait trouvé sous des montagnes de gravats) entre les dents, Balm s'avança.

Elle avait garé Michel à l'entrée, gardant un œil sur lui.

« Bouge pas hein. »

Parce que la curiosité était plus forte que tout, que la boutique était déserte, mais qu'on ne savait jamais ce que ça pouvait être. Dans les jeux de zombies dont elle avait vu les jaquettes par le passé, ça aurait ressemblé à un horrible traquenard, dans la vie réelle, son poing s'était refermé sur une batte de base-ball improvisée qui était en réalité un bout de bois dur prêt à se péter au moindre coup.

Son cœur battait tellement qu'elle n'osa même pas aller jusqu'au bout de la boutique. Elle s'arrêta quelques secondes, ayant l'impression que celui-ci allait exploser.

« Sois pas débile, Penelope, à part Body, ici, y'a pas de putain de zombies. », marmonna-t-elle en tentant d'inspirer, expirer le plus régulièrement possible. « Ce serait con de faire demi tour. »

Surtout que les restes de papier-peint dévoilait un thème assez enfantin à base de lune et de petite fumée. Complètement flippée, elle luttait contre elle-même mais parvint vers l'arrière de la boutique : vers l'avant, tout semblait avoir été pillé, elle voulait simplement voir si elle n'avait pas plus de chance. Grimaçant (et hurlant parfois il fallait la voir lorsque quelque chose – jamais plus qu'un poussière ou une araignée – lui caressait la main), elle fut toutefois satisfaite lorsqu'au bout de dix minutes de recherches assidues, la face sale, les cheveux pleins de toiles d'araignée, elle mit la main sur une peluche qui ne semblait guère être un modèle d'hygiène non plus.

Elle eut un petit rire, fière de ce qu'elle venait de trouver, embarqua le nouveau-venu pour l'embarquer à bord du Michel Express, se dépêcha de partir de cet endroit maudit, le plus vite possible, trafiquant plusieurs fois la roue de son cher compagnon car il se bloquait systématiquement.

Le chemin jusqu'à l'hôtel où vivait son prochain rendez-vous lui sembla durer une éternité (au moins) et elle y arriva sale comme elle était et en sueur. Elle espérait bien abuser et réussir à négocier pour de l'eau, un semblant de douche ou quelque chose comme ça, car se sentir dans cet état, avec le maquillage de la veille qui commençait doucement à couler, le fond de teint qui glissait sur sa peau, lui donnant plus ou moins l'air très bizarre, c'était juste immonde.

D'ailleurs, avant d'entrer, de signaler sa présence à Pillow, elle s'essuya le visage sur son bras. Enfin, elle toqua. Il n'était ni trop tôt, ni trop tard. Il s'agissait de ne pas réveiller le bébé alors qu'il était endormi. D'ailleurs, comme en marque respect, elle ne se mit pas tout de suite à gueuler pour signaler sa présence, s'appuya juste sur ce cher Michel qui en avait fait du chemin pour arriver jusqu'ici.
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Sam 28 Aoû - 17:58

Sophie la girafe


était en rupture de stock


((Blanche))

Allongé sur le lit, il regarde l’enfant à ses côtés. Petite, encore. Si petite, elle qui tente difficilement d’agripper son pied pour le porter à sa bouche ((les enfants font-ils toujours des choses aussi étranges ?)). Lorsqu’elle y parvient, elle lui lance un large sourire édenté, son gros orteil entre les lèvres. Il lui répond en retour, sourire las mais sourire tout de même. Et elle ressaye, cette fois avec son autre pied.

C’est bizarre les enfants.
C’est qu’il a appris, au fil des mois.

Il n’a pas de souvenir, de son frère bébé. Ils n’ont quelques années d’écart, et c’est loin. Tellement loin. Tellement flou, ailleurs. Parti, oublié. On passe à autre chose. Elle, elle est là, devant lui. Elle lui sourit, gazouille un petit peu, un petit instant. Des “e” et des “a” qui sortent de ses lèvres, alors qu’elle le regarde dans les yeux ((elle a ceux de sa mère)). Attendri, il pose son auriculaire dans le creux de sa main, et elle serre - fort. Ah, il est bien, il pourrait s’endormir ici ((non, il a promis à Marlène de surveiller la petite)). Et puis, elle, elle n’est pas prête de dormir. Pas maintenant, alors qu’elle le fixe et secoue sa main - le hochet, où est le hochet ?

Il récupère le jouet, troqué contre la réparation de gants en cuir voilà quelques semaines, un drôle de hochet en forme de chenille pelucheuse ayant visiblement passé trop de temps sous les décombres - les couleurs sont passées, l’engin a dû être recousu par ses soins ((à qui le jouet appartenait-il, avant ?)). L’enfant alors l’agrippe de ses mains et le secoue, dans tous les sens, visiblement grandement satisfaite de l’entendre tinter.

Quelques minutes passent encore.
Il l’a aidée à s’asseoir, entre ses jambes.

Et on toque à la porte.

((Balm))

Un bruit de gorge sort d’entre ses lèvres, quelques instants le temps que lui revienne la raison de la visite. Comme s’il l’avait oublié, quelques secondes à peine après que l’on eut convenu de ce rendez-vous. Ah, la médecin, oui. Alors il se lève, et prend sa fille dans ses bras, qui encore et toujours s’amuse à secouer le jouet ((il fait trop de bruit)). La porte s’ouvre sur ton visage et ton caddie.

Quelques instants de silence.
Comme s’il ne savait pas comment faire
pour te saluer.

- ... Salut, qu’il finit par dire.

Il te laisse rentrer. La petite te fixe, droit dans les yeux, le cou tourné dans une pose improbable seulement permis par sa flexibilité de nourrisson. Et vers toi alors, elle fait tinter le hochet.  

Ft. Balm



Résumé:



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Mer 1 Sep - 22:11

Ce n'était pas que Balm détestait les gosses.

En réalité, elle les aimait bien. Ils étaient un soupçon d'innocence dans ce monde désuet, quelque chose qui avait eu et n'avait plus sa place.

Il était un peu malvenu d'espérer donner une place à un gosse dans ce monde pourri, potentiellement rempli de zombies errant sur terre (Body je te parle) ou de débris si dangereux qu'un pas imprudent pouvait faire s'empaler un enfant bien trop curieux sur une ancienne vitrine pas encore totalement tombée en miette.

Sans parler du tétanos. De tous les vaccins qu'il ne pouvait pas être en mesure de faire, Balm en frissonnait d'avance, mais ne pouvait pas s'empêcher de sourire de manière très niaise quand elle en voyait un sur son chemin

Après tout, ce n'était pas vraiment leur faute s'ils se retrouvaient là, dans ce bourbier avec eux ? Qu'il fallait bien espérer qu'un jour ou l'autre, les limites du Dôme s'évanouiraient et que le monde redeviendrait « normal » d'un claquement de doigt.

Normal.

Genre imaginer les Pirates redevenir des petits comptables si précieux, Monsieur l'aventurier du dimanche opter de nouveau pour sa petite vie de maître nageur. Non, Balm ne pouvait guère se l'imaginer, elle eut d'ailleurs un petit rire avant même qu'on ne lui ouvre, puis, après son salut, répondit :

« OH, salut Pillow ! », elle avait parlé bien fort au début, mais ses yeux s'étaient accrochés à la petite créature blottie dans les bras de l'homme et son ton avait diminué automatiquement, chuchotant, presque.

Puis elle s'avança (en compagnie de Michel)dans l'appartement, faisant des signes de la main à la petite, contente de la voir à nouveau. Enfin, alors que la petite et elle échangeaient des regards éloquents, elle fit sonner le hochet. Ce fut comme si Pénélope recevait un cadeau inestimable, elle eut un petit rire franc, puis, lentement, chercha dans le caddie pour en sortir Teddy.

Elle posa l'ours par terre, pour que l'enfant puisse le voir, même si elle était toujours dans les bras de Pillow.

« C'est pour toi. », puis, elle regarda son père : « Si tu veux le laver avant, ce sera bienvenu, Teddy est le rare rescapé du magasin trois rues plus loin. Un brave soldat. »

Brave ours, pas méchant pour deux sous, elle espérait, le fidèle compagnon de la gamine pour de très nombreuses années.

« Alors ? Rendez-vous de routine ? Elle a l'air en forme, dis-moi. »

Son nom, quel était son nom, merde ? Elle avait totalement oublié.
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Sam 4 Sep - 14:12

Sophie la Girafe


était en rupture de stock


((Pillow))

Il déteste ce surnom, qu’on lui a donné. Il le déteste, de toute son âme. Parce qu’il n’est pas ça, il n’est pas que ça. Et pourtant, c’est ainsi qu’on le qualifie aujourd’hui. Une maladie. La sienne, qu’il ne parvient plus à gérer. Il pourrait s’écrouler là, soudainement sans rien dire, sans signe avant-coureur. Juste comme ça.

- ... Wilfried.

C’est ainsi qu’il s’appelle.
Wilfried. Et pas autrement.

Blanche te regarde, secoue le hochet vers toi ((trop proche de son oreille)) attendant que tu y réagisses. Et tu rigoles, alors elle rigole avec toi, large sourire sans dent qu’elle te lance. Il embrasse doucement le haut du crâne de sa fille, tendrement comme s’il avait peur qu’elle ne se brise dans ses bras.

((Teddybär))

Blanche le regarde, intriguée un instant. Puis elle fait automatiquement tomber le hochet au sol, qui s’écrase dans un tintement caractéristique. Un coup de barre lui traverse soudainement le crâne, il inspire rehaussant sa fille dans ses bras. Et il se penche vers l’avant, écoutant tes instructions avec bien du mal ((Marlène devrait être là, elle, elle sait comprendre)). Nettoyer la peluche, ça il comprend. Le reste, il n’arrive tout simplement pas à capter tes mots. Alors il hoche la tête, il ne veut pas passer pour l’idiot qu’il est. Teddy entre les mains, Blanche qui tend les siennes pour l’avoir - ah elle a déjà compris que la peluche lui était destinée.

- Nicht jetzt...

Rendez-vous de routine.
Oui, c’est vrai.
C’était ça.

- Elle va bien.

Il cligne des yeux, ce sont pourtant Marlène et lui qui ont insisté. Rendez-vous de routine. Voir si, effectivement, elle va bien. Blanche vient doucement chercher les cheveux trop longs de son père, cherche à les serrer dans ses doigts. Elle explore, elle teste, elle cherche. Il grimace, elle vient de lui tirer une mèche.

- Tu veux... Il perd le mot qu’il cherche, il est là quelque part dans son esprit sans qu’il ne sache le retrouver. Alors il improvise : la regarder ?

Examiner.
C’était ça, le mot qu’il cherchait.

Ft. Balm



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Sam 11 Sep - 21:27

Wilfried, c'était vrai.

Et ce n'était pas la gosse, puisque c'était lui. Déjà qu'apprendre un nom était suffisamment compliqué, deux était juste...juste infaisable. Alors Balm ne cessa de se le répéter dans sa petite tête pour ne pas faire d'erreurs de nouveau.

Wilfried, Wilfried, Wilfried. Elle n'avait pas encore celui de la gosse, mais elle pouvait au moins rayer de la liste des choix potentiels le prénom du père.

Ce qui lui laissait l'embarras du choix, merde ?

« Elle a l'air. », répondit-elle, toute souriante puis se levant pour aller chercher divers outils dans le caddie. Dans Michel (dire « dans » pour qualifier quelque chose qu'on allait chercher à l'intérieur lui semblait toujours un brin étrange, d'où l'espèce de rire farfelu qui la pris lorsqu'elle commença à le fouiller.

« Tiens-toi tranquille, toi. », car la fameuse roulette manquait toujours de se barrer en couilles. Alors elle en sortit un stéthoscope, un petit marteau et une lampe torche avant de se rapprocher du père (Wilfried, Wilfreyd, merde?!) et de sa fille.

« Will. Je peux t'appeler Will, non ? Pose-la sur la table, le lit, qu'elle soit stable et à l'aise. »

Balm suivait la gamine du regard en faisant quelques grimaces pour capter son attention, qu'elle ne fasse pas attention aux choses qu'elle avait entre ses mains – si elle se mettait à piailler, ça allait devenir un brin compliqué, mais elle ne le ferait pas, elle était mignonne, cette mioche, non ?

Alors, le temps que son père ne l'installe, qu'il lui constitue un petit siège de fortune et qu'il maintienne son dos, Balm cacha au moins les outils précédemment pris derrière son dos, regarda un peu autour d'elle.

L'appartement semblait propre, plus que son chez-elle. Elle fit rapidement un tout sur elle-même, eut un nouveau petit rire puis fixa son regard sur Teddy, un peu sale mais en vie. Chanceux petit Teddy, au moins ne serait-il pas sur face aux zombies du sous-sol. Il faudrait qu'elle s'en trouve un également, comme ça, juste pour se rassurer.

« Ah, Will. Je vais te demander de lui enlever ses vêtements, ce sera plus simple. Elle a combien de mois maintenant ? ...Oh, je sais, tu as un carnet ? »

Elle ne savait plus, elle voyait trop de monde, c'était une catastrophe. Et au moins, avec ce précieux outil, elle ne serait pas obligée d'utiliser divers stratagèmes pour feindre de ne pas avoir oublié le nom de la môme.

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Jeu 16 Sep - 19:36

Sophie la girafe


était en rupture de stock


((Elle a l’air))

Son visage devient soudainement - imperceptiblement - plus grave. Juste l’air ? Juste l’air ? Il la regarde, du coin de ses yeux, soulève l’une de ses mains à hauteur de son visage, celle qui lui tenait les cheveux et il tire encore un peu. Comment ça, juste l’air ? Wilfried, il est infiniment angoissé, par ce qui pourrait lui arriver.

- L’air ? qu’il finit par lâcher, écho de la question qui lui taraude désormais l’esprit.

Tu fouilles dans ton caddie, ressors des accessoires qu’il n’aime pas. Il n’a jamais été très ami avec les médecins, et les prises de sang, et les appareils qu’on lui colle sur la tête. Alors te voir ici, dans cette chambre, ça le met mal à l’aise. Il rehausse sa fille dans ses bras, et hoche la tête ((tout, sauf Pillow)). Blanche te suit bien du regard, curieuse comme elle est alors qu’elle semble s’interroger sur la raison de tes grimaces et de tes gestes.

Elle baille.
((Ne pas être comme moi))

- Cinq mois.

((Et neuf jours))

Il commence à déboutonner son body, alors qu’elle est allongé sur une table un poil trop basse pour son dos et où en-dessous est rangé tout le bordel de Blanche, comme le dit si bien Marlène dans son français natal. Des couches, des pots de lait en poudre, des cotons, de l’eau propre, des tas de serviettes qui ne servent qu’à elle. Ses vêtements sont rangés plus loin, avec ceux de ses parents, dans une commode rescapée du vent et de la pluie. Quant au carnet, il se contente de te pointer une table de chevet à côté du lit ((son côté)).

- A côté de la Bible.

Dedans y est consigné sa taille et son poids mesurés au fil des mois, ses principaux repas, les problèmes - Marlène note qu’elle a mal dormi dans la nuit du 2 au 3 juin, Wilfried qu’elle a éternué le 5 juillet à 14h43. On lui a dit, que ce n’était pas nécessaire d’être aussi précis ((stress stress)).

Le coup de barre s’intensifie.
Il voit ses mains, se flouter un peu
alors qu’il retire les deniers boutons.

Il ne pas tenir le coup, avant la fin de l’examen. C’est comme ça, c’est irrépressible. Alors il aura beau se forcer, à tenir encore quelques minutes et à sentir venir la crise, il finira quand même par s’écrouler. Il se redresse, ses yeux se perdent en te cherchant, ils se perdent sur les murs de la chambre et passent devant toi sans réellement te voir. Comme un automate, il ramasse Teddybär pour le replacer à peine quelques centimètres à côté de là où la peluche était posée. Puis il époussette ses vêtements. Comme ça, sans raison.

En vérité, il n’a déjà plus conscience de ses mouvements.

- Was werden Sie jetzt tun ?*

Ft. Balm



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Mar 21 Sep - 21:44

Alors, laissant l'enfant à son père, Balm se dépêcha de prendre le carnet pour, presque avidement, fixer du regard la page relative au nom.

Blanche.

La petite s'appelait Blanche et tout d'un coup, cela lui parut évident. Ses yeux farfouillèrent un peu dans le carnet, regardèrent les diverses notes, les annotations ci et là, les parents semblaient attentifs, c'était heureux.

Elle ferma le carnet et se dirigea de nouveau vers Wilhelm en fronçant les sourcils.

« Pardon ? », fit-elle.

Si elle était à l'aise en mandarin ou en anglais, l'allemand, c'était carrément pas son truc. Elle avait suivi quelques cours, suffisamment pour avoir envie de se fumer pendant une année avant de laisser tomber.

Son regard s’appesantit un peu sur Wilhelm, plus que la gamine. Blanche a l'air parfaitement bien, elle, elle respire la joie, elle voudrait même sans doute jouer un peu avec Teddy ou son père. Wilou a l'air d'agir comme un somnambule, elle trouve que ses mouvements sont hasardeux, ses yeux semblent vitreux. Balm se déplace vers Blanche, elle lui adresse un petit « chut » en collant son index sur ses lèvres. Referme les boutons du body, elle s'en occupera plus tard, il lui semble avoir une autre priorité.

Peut-être n'a-t-il rien, on ne lui voudra pas de s'inquiéter pour quelqu'un qu'elle aime bien. Il y avait quelque chose d'attachant en Wilhelm, qui la poussait à ne pas le laisser tomber.

Le prendre au sérieux.

Alors, Balm se rapprocha, sourit comme si de rien n'était.

« Tu devais le laver, pas le poser avec les autres, tu sais ? », elle est près, désormais, elle a les mains posées sur son visage et l'ausculte avec soin. Elle sait qu'elle était là pour Blanche à l'origine, mais elle allait le faire plus tard non ?

« Tu te sens comment, là. En anglais, s'te plaît. Tu me réponds et après j'te lâche. J'aime pas ta démarche, je te lâcherai pas avant de savoir si tu nous fais pas une p'tite intoxication au plomb ou un malaise des familles. »

Elle appuie sa main (la droite) en haut de sa tête.

« Alors, Wilou ? »

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Sam 25 Sep - 12:27

Sophie la girafe


Etait en rupture de stock


Il ne comprend plus.
Ne voit pas plus.

Sa vue se floute, son esprit s’envole et s’échappe de son corps. Il fait demi-tour, et plonge dans ce sommeil paradoxal qu’il ne parvient à contrôler. Il voit un instant seulement ton visage s’approcher du sien, il laisse un instant traîner son regard vide autour comme s’il pouvait y voir des choses que lui-seul ne remarque ((ça n’existe pas, ça n’existe pas)). Et enfin, il se contente de -s’écrouler. Sa tête se disloque en premier, puis son cou, ses épaules, ses bras et enfin ses jambes. Il tombe au sol sans plus de retenu, sans même s’en rendre compte ((déjà endormi en vérité)).

Combien de temps reste-t-il ici ? Ainsi ?
Il ne sait pas vraiment.
Dix, quinze, vingt minutes ou une heure.

Les rêves le prennent aux tripes et à la tête ((c’est coloré et lumineux)), mais il n’est pas rare que les cauchemars l’assaillent pendant parfois des heures. Parfois même après son réveil. Oh, il ne se rend pas compte qu’il s’est endormi, il ne le comprendra qu’au réveil, lorsque se rouvriront ses yeux sur sa chambre et ton visage.

Ne t’inquiète pas trop, il suffit juste de -le laisser là. Le retenir dans sa chute, éviter qu’il ne se cogne le crâne mais ensuite, il n’y a plus rien à faire à part -attendre.

Il finit par ouvrir les yeux.
Peine encore à se réveiller -
il a bien du mal à quitter son cocon de sommeil.

Il te regarde, bouge les doigts - pas de paralysie cette fois-là. Et enfin, il se demande ce que tu fais ici, à ses côtés. Les crises, c’est ainsi : elles viennent soudainement et repartent en lui volant une partie de sa proche mémoire. Alors il fronce les sourcils et avec bien du mal se redresse. Observe. Sa fille est là sur son meuble à langer, Marlène est absente, et toi tu le regardes finalement.

((il ne s’est pas endormi très longtemps, quinze minutes))

Il se frotte les yeux.
Après cette crise, il devrait être en pleine forme.
((quelques heures du moins))

- Was ist… qu’il commence alors, avant de se rappeler qu’ici, on parle cet anglais qu’il peine à maîtriser. … Qu’est-ce que tu fais ici ?

Parce qu’il doit y avoir une raison.
N’est-ce pas ?

- … J’ai dormi longtemps ?

Ft. Balm



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