Deuil post tempête. (Organisation)

Vous vous y attendiez pas à cette annexe, on est d’accord.
Dues aux nombreuses pertes humaines suite à la Tempête (60%), il est clair que le nombre de corps jonchant le territoire était élevé. Ce sont les premiers membres du groupe étant aujourd’hui nommé les Knights ainsi que l’Hôpital qui ont organisé dès les premiers instants un système afin de s’occuper des corps qu’ils avaient sur les bras.

Il y avait évidemment l’aspect deuil qu’ils tenaient à respecter mais aussi le côté sanitaire. Autant de cadavres au mètre carré allait forcément créer des maladies, attirer les rats. Bref, de nombreuses joyeusetées.

Lorsque des recherches étaient lancées afin de retrouver des blessés, leur porter secours, il n’était évidemment pas rare de tomber sur un ou des corps.
Ce sont les croque morts et légistes de l’Hôpital qui prirent en main le grand registre des victimes.

Toutes informations furent utiles. Papiers d’identités s’ils les avaient sur eux, tatouages particuliers, couleurs des yeux, cheveux, grains de beauté, etc. Tout éléments significatifs ont leur importance lorsqu’il est question de dresser un semblant d’identité à quelqu’un d’anonyme qui pourrait être recherché par ses proches.

Le travail fût évidemment titanesque et dans des conditions difficiles malgré les températures froides et donc clémentes sur les corps. Ne pouvant pas garder les corps plus d’une semaine pour éviter des conséquences désastreuses, ils ont improvisés des cimetières au bord de la Bulle. Selon les croyances des uns et des autres, certaines furent décorées, fleuries.

Il existe donc aujourd’hui un grand registre à l’Hôpital consultable sur demande recensant toutes les victimes dont de nombreuses anonymes, d’où les descriptions détaillées.

Bien qu’à l’époque de nombreuses photo aient été prises avec les téléphones encore fonctionnels et chargés, l’électricité était déjà une ressource imprévisible. Celles-ci ne sont pas présentées aux yeux du public car évidemment sensibles. Elles jouent pourtant un rôle important dans la documentation des victimes et la reconnaissance des corps.

Malgré le travail courageux du groupe de l’époque, il reste aujourd’hui encore de nombreux corps n’ayant pas pu être enterrés ou recensés, laissant parfois un point d’interrogation sur la survie de certaines personnes.  De plus, les descriptions ne suffisent pas toujours à confirmer, sans photo ni identité, que c’est bien la personne que l’on recherche.

Il est donc clair qu’il est toujours possible aujourd’hui et à l’avenir, de tomber sur un ou des cadavres qui n’auraient pas été retrouvés, lors de votre prochaine promenade par exemple.