1Tu habites à Arcadia Bay ou tu étais juste de passage ? Elle y habitais depuis déjà près d'une décennie.
2Tu faisais quoi avant la tempête ? Juste avant ? Elle pêchait sur son bateau de pêche. Auparavant ? Elle travaillait au port d'Arcadia Bay à temps plein.
3Quels dégâts a-t-elle fait dans ta vie ? Ça définitivement empiré son état émotif. Elle est devenue plus stoïque (sans que ça n'en soit une bonne chose). Elle a aussi perdu son patron. Pauvre patron…
4Que faisais-tu lorsque la Tempête a frappé ? Elle avait prit refuge dans le bâtiment du port et écoutait la radio. Quand les vents se sont faits vraiment trop violents, son patron, une collègue et elle ont fuit plus loin dans la ville.
5Tu quitterais tout pour retrouver ta vie d'avant ? [ ] OUI [ X ] NON
6Pourquoi et comment as-tu rejoint les Knights ? Lorsque Arthur a fait disparaître son patron, Meadow refusait de rester seule. Sans parler qu'elle a eu le coup de foudre pour la salvatrice de sa seule figure paternelle… Elle l'a suivit jusqu'à l'académie et a juré de servir les Knights, reconnaissante pour l'aide que lui a apporté Arthur lorsqu'elle avait le plus besoin d'une chevalière sur son cheval blanc !
7De quelles activités es-tu en charge ? Guinevere bidouille et pêche pour les Knights. Elle a entre autre donné aux chevaliers leurs fidèles destriers : des motos en état de marche !
8Comment se passe ton intégration au sein du groupe ? Surprenamment extrêmement bien. Elle considère les Knights comme sa nouvelle famille et en prend bien soin.
9Que penses-tu des autres groupes qui s'organisent ? Elle a les Pirates en horreur et ne leur offre pas la moindre merci ! Quant aux greens, elle respecte leur sens de la communauté et comprend qu'il faut des règles strictes pour survivre dans l'apocalypse, mais trouve tout de même qu'ils exagèrent, surtout avec cette histoire de religion et de vengeance de la terre…
Son ancienne vie… C'était la merde. Née à Boston d'une mère dont elle ne connait pas le visage et d'un père hanté par un trauma secret, Meadow n'a à peine que la moitié d'un an lorsque sa mère décède de maladie après avoir été gravement affaiblie par son accouchement. Dès lors, l'état mental de son père, désormais veuf, fut complètement chamboulé. Meadow n'aura jamais compris les troubles affligeant son paternel, et franchement, elle s'en balance un peu. En grandissant, elle rencontre deux facettes de son père : la première, celle d'un père littéralement obsédé par sa fille pour la simple raison qu'elle porte une tâche de naissance derrière l'épaule droite ayant la forme d'un papillon. Convaincu que l'insecte volant renferme l'esprit de sa bien-aimée, il se met à graviter autour de cet animal chitineux. La deuxième facette de son père en est une que Meadow voit moins souvent. Ces moments où il traverse un épisode instable et où il déverse sa souffrance sur sa fille, lui hurlant les pires choses et brisant des meubles ou des murs. C'est dans ces moments que Meadow est convaincue que son père ne lui pardonnera jamais la mort de sa mère.
Puisque son père était trop occupé à collectionner les papillons ou à se morfondre dans sa peine, Meadow dû apprendre à s'occuper d'elle toute seule. Le manque d'attention fit d'elle une jeune fille réservée et éprouvant beaucoup de difficultés à faire confiance aux autres. Ces problèmes relationnels et sociaux ne firent qu'exploser lorsque Meadow entra au lycée. Intimidée par un groupe de jeunes à qui elle n'a rien demandé, plus le temps passe et plus ses problèmes la fatiguent.
Sa seule source de joie se trouvait au garage du coin, où elle a commencé à travailler dès le jeune âge de 14 ans. Elle y fit la rencontre d'un jeune homme nommé Elias qui devint rapidement l'équivalent d'un grand frère protecteur. Tous deux devinrent inséparables et il devint coutume pour lui de venir la chercher en voiture après les cours, la défendre de son troupeau de vautours lorsqu'ils les prenaient la main dans le sac, et passer le plus de temps avec elle au garage, loin de l'influence toxique de son père. Malgré tout, avec le temps, Elias fut lui aussi témoin du visage de Meadow se faisant de plus en plus neutre. Les émotions de sa petite soeur baissèrent un intensité, jusqu'à en devenir presque sourds.
Elias introduit alors Meadow à un monde d'adrénaline, espérant éveiller un peu de vie en elle. Ce monde était celui des courses de rue ! Dès ses 16 ans, Meadow apprit à maîtriser la conduite de voitures, automatiques et manuelles, ainsi que de motos. Elle monta même sa propre voiture ! Elias avait visé juste ; lorsqu'elle roulait à toute vitesse, elle se sentait vraiment en vie.
Parlant de vie, il se trouve qu'Elias s'était lui aussi attiré le courroux de son propre troupeau de vautours. Or, ces vautours étaient affamés et, alors que Meadow venait de fêter ses 18 ans, ils lui arrachèrent son grand frère à grands coups de feu.
Ce fut un choc terrible. C'en fut assez. Meadow se ferma complètement, se sentant trop engourdie pour afficher la moindre émotion. Elle se ferma pour se protéger après avoir trop ressentit. Un plan se forma alors dans sa tête. Elias et elle avaient parfois discuté qu'il serait bon pour elle de déménager loin de Boston, loin de Massachusetts. Elle lâcha alors l'école et commença à travailler temps plein. Cachant ses plans à son père en brûlant les lettres de l'école et effaçant les messages téléphoniques, il n'était pas difficile de secrètement accumuler suffisamment d'argent pour un déménagement complet. Après un an d'économies, elle pu démarrer son plan.
Une dernière visite au cimetière pour dire au revoir à sa mère et son frère et elle démarra enfin sa fugue. Le plus difficile fut de dire au revoir à son lieu de travail, mais ses collègues et elle savaient tous que quitter cet endroit qui lui aura servit d'enfer personnel toute sa vie lui ferait le plus grand bien.
Meadow traverse les États-Unis et brise les ponts avec sa famille et son passé. Elle se retrouve à Arcadia Bay et reste dans un motel jusqu'à ce qu'elle se déniche un boulot au port. Déménageant alors dans un petit appartement à 10 minutes de distance en voiture, la jeune femme commence enfin à se construire une nouvelle vie.
9 ans passent et, effectivement, Meadow semble guérir. Elle retrouve le sourire, mais conserve cet engourdissement constant, comme si un somnifère endormait ses émotions… Avec le temps, le patron du port est un peu devenu un second père. Son meilleur ami et confident, mais qui lui apprend aussi toutes sortes de leçons qui l'aide à grandir. Il lui inculque des valeurs comme la loyauté, l'honnêteté et la famille. Cet homme s'appelait Kamil Youssef.
Puis, d'un coup, son monde brise lorsque la tempête frappe.
Par miracle et en faisant équipe avec Kamil, tous deux survécurent au cataclysme. Cependant, comme le veut un monde post-apocalyptique, le danger n'était jamais loin. Peu de temps après, en visitant la maison de Kamil à la recherche de son chien, l'immeuble céda et le patron fut mortellement blessé. Meadow paniqua et ressentit alors une vague déferlante d'émotions avec une intensité qu'elle n'aura pas sentit en plus d'une décennie. C'est sa panique qui guida Arthur à eux deux.
Son apparition fut comme l'arrivée du fameux prince charmant sur son cheval blanc. L'aide que la femme apporta, de son calme et sa présence, frappa Meadow du coup de foudre. C'est aussi ce que remarqua Kamil et, avec effort, lui offrit sa boussole avec ces mots. « Je craignais que la dernière émotion que je te verrais exprimer ne soit la peur. Quelle chance que de trouver la plus belle émotion de toutes sur ton visage. » Ce fut à cet instant qu'il rendit son dernier souffle, juste au moment où Arthur usa de son pouvoir. L'homme disparu et, pendant de longues secondes, c'était comme si le temps c'était arrêté. Il ne réapparût pas, ce qui, selon Arthur, était signe qu'il était toujours en vie…
Après ces événements, Meadow suivit Arthur à la base des Knights et en apprit plus sur eux. C'était comme découvrir Jurassic Park pour la première fois ! À la fois irréel, un peu ridicule, mais au combien merveilleux. Elle décida dès le lendemain de les rejoindre, touchée par le sens de la communauté et de la famille, certaine que, à son retour, Kamil serait plus qu'heureux de les rejoindre à son tour. De plus, elle ressentait un besoin de se racheter à Arthur et, secrètement, elle aurait continuer de penser à elle même si elle avait décidé de partir et continuer son chemin en tant que vagabonde. Elle adopta ainsi le surnom de Guinevere, jurant loyauté (et dévotion) à la cheffe, sa nouvelle reine.