Tu as entendu parler d’un parc d’attraction qui se trouve non loin d’Arcadia Bay, il est bien évidemment abandonné depuis la tempête. Depuis un an, tu ne doutes pas que chacune des infrastructures sont rouillées, et inutilisables. Cela signifie alors qu’elles sont dotées de pièces qui pourraient s’avérer importantes pour ton avion. Tu t’es donc mis en tête de les récupérer sans même soupçonner que quelqu’un peut avoir élu domicile dans ce parc. Qui aurait pu y songer, il n’y a rien de plus étrange que de vivre dans un parc d’attraction. Tôt le matin, alors, tu as pris ton sac à dos militaire que tu a vidé il y a bien longtemps, rangeant les affaires qui s’y trouvaient dans ton abris.
C’est un grand sac qui peut contenir beaucoup de choses et toi, tu as été entraîner pour porter 30kg sur de longues distances, tu n’as donc pas peur de la charge que tu vas devoir transporter au retour, jusqu’à ton avion. Tu te mets alors en route jusqu’au parc d’attraction. Tu connais le chemin car tu as trouvé une vieille carte indiquant son emplacement. Tu plies la carte en plusieurs fois et tu la mets dans ta poche, commençant ton périple. Tu as aussi mis des tas d’outils dans ton sac, pour démonter les machines, et tu monteras le plus haut possible, sans craindre les hauteurs pour obtenir tout ce que tu veux.
Il te faut un peu de temps pour parvenir au parc d’attraction qui fini par se dessiner à l’horizon. Un sourire satisfait, si rare chez-toi depuis la tempête, se dessine sur ton visage, content d’arriver enfin. Tu entres dans le parc, et observe les attractions. Tu te diriges vers le manège qui devait tourner jadis et amuser autant d’enfants. Tu t’approches et pose ton sac. Tu sors tes outils et te mets en quête du panneau de contrôle. Tu fais le tour avant de t’arrêter devant le panneau. Tu te munis de ton tourne-vis et commence à défaire la plaquette sans remarquer la silhouette qui s’approche de toi, et qu’il s’agit du propriétaire.
Loyal est un oiseau de nuit qui apprécie l'aube plus que nécessaire. Il aime voir le soleil se lever sur ces terres délaissées. C'est une métaphore ; celle qui dit que tout avance encore qu'importe combien on pense être tombé au plus bas, et qu'il est toujours possible de se relever. Il aime à penser que depuis la tempête, le temps n'existe plus pareillement qu'avant. On ne s'accroche plus aux minutes, on se contente d'approximations et de voir où l'astre se situe sur sa course. Il est tôt quand Loyal se lève aujourd'hui. Il n'a pas veillé tard, hier ; le reste de sommeil sur ses paupières fond dès qu'il brave le froid du matin. Le temps se rafraîchit, et les jours diminuent, et bientôt, peut-être, auront-ils de la neige. Loyal ne sait pas à quoi s'attendre. Il n'a jamais vécu dans le froid d'un Nord pareil ; et les caravanes de la fête foraine suivaient toujours les températures plus douces. Noël à Los Angeles ne connaît pas la glace. Alors qu'il frissonne un peu dans son jogging, il se met à l'œuvre -le voilà parti pour une petite course matinale. Il en profite toujours pour inspecter quelques endroits ; les ruines sont si grandes, et si peu est encore debout. Ca fait bouillir son esprit de plein d'idées, de plans, de rêves, et il ne doute pas un instant de pouvoir reconstruire bien des attractions. Enfin, du moins, si personne ne vient voler ses biens. C'est une habitude, ces pilleurs qui pensent que tout peut leur appartenir dès que ça se trouve dans leurs poches. Le fléau de ces tous-permis est pire que des sauterelles dans la grande Egypte ; et Loyal ne voit que leur manque de respect. Néanmoins, Monsieur est un homme magnanime. Il écoute ce qu'on lui dit, et souvent arrive-t-il à un consensus qui satisfait, plus ou moins, tous les partis. Rien ne sert de chasser les nuisibles à grands coups de carabine : c'est la meilleure manière pour les voir revenir. Loyal s'arrête, le souffle court de ses foulées précédentes. Il met les poings sur ses hanches, regarde ce dos sans nom et lui adresse quelques mots : Monsieur, je crois que vous êtes en train de détruire mon attraction encore plus qu'elle ne l'est déjà. Sa voix est forte, immanquable ; Loyal sait faire venir les sons de la profondeur de ses poumons. Il attend, patiemment, la réponse à la sommation. Pour le moment, il ne ressent pas le besoin de monter là-haut.
Spoiler:
bon du coup dsl pour le temps mais me voilà !! Loyal capte Icare et dit "???? allô pk vs volez" (plus ou moins ok)
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Dim 27 Déc - 22:02
J'ai besoin de ça
Tu continues de farfouiller dans la carcasse de cette attraction, fourrant dans ton sac tout ce qui peut t’être utile. Tu penses que les lieux sont vides, et tu n’as pas vu d’autres pillards. Tu laisses donc ta garde baisée, une chose qui pourrait t’être fatale. Mais tu travailles vite, tu prends rapidement ce que tu veux, faisant en sorte d’équilibrer les sacs que tu as amené afin de ne pas être trop chargé. Mais une voix qui s’élève dans ton dos t’immobilise dans tes mouvements. Déjà, tu te retournes, dégainant ton poignard, prêt à te défendre. Tu fronces les sourcils en tombant nez à nez sur un énergumène au physique étonnant. A croire que l’apocalypse donne de nouvelles envies aux gens.
-Justement, ce ne sera pas une grande perte.
Tu réponds, te redressant et fermant ton sac. Tu gardes ton poignard en main, jetant des regards aux alentours pour t’assurer que l’homme est seul. Visiblement, c’est l’ancien propriétaire des lieux. Un solitaire ? Tu l’espères, tu ne te sens pas de gérer plusieurs personnes en colère. Bien que tu ne vois pas où est le mal à piller un lieu qui est déjà délabré.
-Je cherche des pièces pour mon avion. Il vous reste des moteurs ? Tu demandes, agissant comme si les lieux t’appartenaient. En même temps, vu leur état, tu ne vois pas ce qu’il pourrait bien en faire de plus. Autant qu’il se fasse une raison et laisse les pilleurs prendre ce qu’ils désirent.
-Vous vivez ici ?
Tu demandes, alors que tu t’éloignes de l’attraction dans laquelle tu fouillais, et te diriges déjà vers une seconde, t’accroupissant pour déjà, fouiller dans les débris et le tableau de bord.
-Icare est étonné de voir quelqu'un habiter dans le parc d'attraction. -Il continue de piller l'attraction, ne se sentant même pas désolé de piller ces ruines, pour lui, le parc ne sert plus à rien.
