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Ce que tu attends de moi • Mum [24/09][END]

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Arthur
Père d'une grande famille
Père d'une grande famille
Métier Cheffe des chevaliers
Avatar Pharah (overwatch) • Sofia Boutella
Arthur
Arthur
Lun 28 Sep - 20:30

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Cette pluie, elle aurait dû la voir comme une bénédiction.
De quoi remplir les citernes, de quoi alimenter le potager.
Mais pourtant, elle se sens mal, mal dans son corps.
Un sentiment dérangeant.
L’humidité dans l’air qui saisie sans laisser de repis.
Elle ne veut pas tomber malade. Il ne faut pas.
Elle n’a pas le temps, pour ça.
Les nuages sont passé pourtant.
Mais elle a froid Arthur.
Si froid.
Elle qui d’habitude ne se préoccupe pas des températures.
Se retrouve gagner de frison a lui en faire courber l'échine.
Alors elle a abandonné la veste.
Celle qui ne la quitte jamais.
Et sur le tas de vêtements à l’abandon, elle a attrapé le premier pull qui passait.
Il est trop grand.
Ce n’est pas grave.
C’est un peu mieux.
Les patrouilles du matin l’on alerté.
Elle aurait presque roulé des yeux Arthur, si elle n’avait pas commencé à s’habituer.
S’habituer au pire.
Aujourd’hui on parle de fleur.
Cela semble bien moins dangereux que les événements derniers.
Mais il ne semble pas y avoir que ça.
On dit que la ville s’embrase.
S’agite et se glace.
Elle ne comprend pas.
Elle comprend simplement qu’elle ne doit pas rester ici plus longtemps.
Demandant à ce que l’on rapporte les événements à ceux en charge du surnaturel, c’est son corps qui s’agite, se met en marche.
Se prépare, sans savoir vraiment ce qui l’attend.
Elle doit voir ça d’elle même.
Elle remonte les manches.
Elle ne fait pas attention.
Pas attention à ceux dans le couloir.
Et c’est la qu’elle te percute.
Pousse un juron.
Des excuses.
Lorsqu’elle releve le menton qu’elle voit la personne qu’elle vient de percuter, elle n’est pas si surprise.
Elle se rappelle seulement, que tu es grand.

Appose les mots comme pour déclarer les faits.

-Désolé, j’allais sortir. Tu restes ici aujourd’hui ? Il se passe des choses étranges en ville, je vais aller faire un tour.

Elle te parle et les mains s'énervent sur les manches trop longues qu’elle n’arrive pas a faire tenir.

-Tu t’y connais en fleur ?

Ca ne veut pas tenir.
Elle est pressée.
Elle s’agace.
Elle ne la sens pas, cette journée.


résumé:
Mum
Mère d'une grande famille
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Avatar corazon ϟ one piece + Heath Ledger.
Mum
Mum
Lun 28 Sep - 22:00


ce que tu attends de moi
Il a plu.
Il a plu, tellement.
Toute la journée, toute la nuit, les gouttes qui frappent contre les carreaux, cette mélodie, les enfants qui rêvent d’aller sauter dans les flaques d’eau mais on redouble d’inventivité pour les inciter à rester à l’intérieur, l’humidité qui s’immisce au travers des fissures et le calme dans la tête lorsqu’on s’endort en l’écoutant—

Et quand Mum a rouvert les yeux, des gouttes de pluie, il n’y en avait plus.

Il n’en reste que les flaques immenses, la boue et l’herbe trempée—
—et apparemment, des autres de ses phénomènes qu’on ne peut expliquer.

Comme
d’habitude.

Comme les enfants, hier, Mum n’est pas sorti.
Il est resté enfermé et il s’est occupé d’eux et— c’est une journée de retard car nous ne sommes pas allés chercher après ceux encore dehors, c’est une journée en moins pour nous et une journée en plus pour eux, loin de tout, loin de nous et maintenant sous la pluie. Il les avait encore compté, tous, encore une fois, encore deux fois, encore trop de fois, toujours le mauvais chiffre à la fin, toujours toujours toujours toujours.
Tous les jours.
Hier n’était pas une exception.
Aujourd’hui, c’est la même obsession.

Encore, toujours, le mauvais compte.

Aujourd’hui, il voulait rattraper hier, profiter de l’accalmie.
Profiter du calme de la pluie.

Avant de partir, on donne les directives à suivre aux nounous et juste au cas-où, dans les chambres, une dernière fois, on y remonte.
Et une fois le tour fini, un regard à l’heure, un je n’aurais pas le temps si je ne me dépêche pas, les mains qui vérifient le contenu des poches, et ah il manque le talkie
et puis
ah—

Ar—
thur.

(Ce n’est pas ton genre de ne pas regarder droit devant toi.)

« Non. J’allais sortir aussi. » mais pas pour aller faire l’état des lieux d’Arcadia. Il se pause, un instant. « Je viens avec toi. »

De toute façon, il n’avait plus le temps.

Il baisse les yeux vers toi, vers les manches trop grandes. Elles te gênent. Il le remarque aussitôt. Tu as les mêmes gestes que les enfants embêtés par les habits qui ne sont pas à leur taille. « Ça dépend ce que tu veux savoir, » tes poignets, il les attrape. Passe les doigts sur les manches. Retrace les plis, refaçonne les bords. C’est automatique. Il n’y pense pas. « Je sais les planter et les faire pousser, mais je ne sais pas très bien ce qu’elles veulent dire. »

Les manches ne sont plus trop grandes— ces plis-là, tu sais, ils résistent même aux enfants les plus turbulents. Alors, avec toi, il ne s’inquiète pas, ils devraient tenir assez longtemps.

« Je t’emmène à vélo ? On ira plus vite. C’est bientôt l’heure de manger. »

Alors c’est ce qu’ils ont fait.
Récupéré les talkies et tout ce qui semblait être nécessaire, (vérifié les noms dans le carnet— mais ce n’est plus pour ça qu’on sort), et puis c’est sur le vélo qu’on est monté. Fait attention à la route encore glissante et aux flaques d’eau, aux fleurs qui ont poussé là sans demander l’autorisation.
L’humidité qui s’incruste dans les habits et l’air moite qui n’aide pas à respirer, on s’arrête parfois mais on repart aussitôt et Mum finalement a changé de direction après avoir fait le tour de quelques habitations.

Tu le connais, Arthur, ce chemin-là, pas vrai ?
C’est là-bas qu’il t’avait amenée.

Le vélo laissé contre le muret—
Ah, l’herbe est encore trop haute, trop mouillée.

C’est toujours le même endroit.
Le même champs.
Les mêmes mauvaises herbes.
Et les mêmes insectes.
Mais pourtant—
Pourtant, là, au loin.
Ça attire son regard.
Parce que les couleurs sont différentes et il ne s’en souvient pas—

Et.
Elles.
N’ont rien à faire là.

Il les remarque, rapidement. Les fleurs. Étranges.
Les désigne en les montrant du doigt.

« Elles ne sont pas sauvages, celles-là. J’en suis sûr. »

Elles n’ont rien à faire là.


Résumé:
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
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Métier Gardien du phare
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November
November
Lun 28 Sep - 23:33
INTERVENTION
Les herbes sont trop longues qu'elles frissonnent du poid du vent qui vient de l'Est, il souffle toujours plus fort jusqu'à venir mourir sur la colline au loin, d'où descend l'humidité qui semble se faire plus lourde, presque tangible lorsque vous pénétrez dans le champ. De la terre montent les effluves d'automne, gronde de la vie qui s'infiltre en elle à grand goulot. Les étincelles de vos pas résonneraient presque de votre solitude, à deux, souffle sur les braises des regards que vous posez sur elles.

Elles sont belles pourtant, les fleurs. Elles vous attendent pourtant, les fleurs. Elles ont poussé pour vous et ne s'offrent qu'à votre regard. Et parmi les dizaines, les centaines, les milliers de fleurs de tout Arcadia, il n'y en a pour vous, que deux. Dans tout le champ, dans tout l'espace entre elles et vous, il y en a seulement deux, parce que c'est vous qu'elles attendent.

Pour toi Arthur il y a une belle pousse solide qui supporte des rondeurs violines, qui tient compagnie à sa voisine, la fleur noire.

Pour toi Mum, il y a une tige délicate qui soutient une corole d'un rose pale qui semble côtoyer sa compagne, la fleur noire.

Il n'y en a que deux et plus vous approchez, plus l'air semble manquer. Pour chaque pas effectué, le brouillard se dissipe jusqu'à se confondre avec de la vapeur et alors que vous vous tenez là, droits, semble tomber du ciel de la neige, une neige sale et grise qui paraît irréelle tant elle est déplacée. C'est peut-être parce qu'elle n'est pas froide, qu'elle n'est pas composée d'eau mais de poussière incandescente, sur vous ne tombe pas la neige, tombe la cendre.


• Ok pardon j'ai fait si long mais j'étais prise dans le truc gnqkdjzkl.
• Donc je vous décrit un peu les fleurs, l'ambiance générale et quelques petits phénomènes hin hin.
• Si vous comprenez pas un truc (ou deux) (ou la totalité) sonnez moi jpp.
• Donc je repasserai une fois que vous aurez vraiment interagi avec la fleur, genre que vous serez bien proches.

Et je tenais juste à dire que je suis hyper fière et hyper émue et hyper touchée que vous soyez ma première intervention sur KS parce que voilà, vos rps me touchent et vous êtes beau et vous sentez bon et vos écrits ils déchirent et ils me touchent.
Arthur
Père d'une grande famille
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Avatar Pharah (overwatch) • Sofia Boutella
Arthur
Arthur
Mar 29 Sep - 22:08

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Les étendues sont vastes.
Les fleurs nombreuses.
Mais elle les voit, elle aussi.
Ces fleurs, comme une pièce de puzzle qui n’a pas sa place.
Déraille dans le décor que vous aviez foulé il y a encore si peu de temps.
Ce n’est pas normal, c’est toi qui le souligne.
Elle n’aurait surement pas fait assez attention.
Ce ne sont que des fleurs.
Elle n’y connait pas grand chose Arthur, n’a jamais eut la main vert.
Elle se souvient pourtant de celles qu’il rapportait.
Elle se rappelle les avoir mit dans un vase.
Je m’en occuperais.
Elle se souvient les avoirs vu morte, deux jours après.
Elle ne s’occupe pas bien des choses Arthur.
Elle n’est pas sur, aujourd’hui, lorsqu’elle regarde avec un peu de recule, de s’occuper mieux des gens.

Elle sait donner les couvertures de survis.
Elle ne sait pas remonter les plus tendre doucement sur les corps endormis.
Sur ton visage coloré pourtant, combien de fois a t-elle remit la veste.
Réinstallé l’oreiller.
Ajuste les gestes, les calques sur les tiens.
Pour faire bien.
Pour faire juste.

Elle n’est pas un bon chef, Mum.
Elle ne voit pas la menace.
Ne la comprend pas.
Parce qu’il y en a une, n’est ce pas ?

Il y en aura toujours une.
Ne dois-t-elle pas déjà vous protéger d’elle même.

Il y a les mots de Gaheris qui résonnent.
Te vois t’avancer.
Te vois te stopper.
Elle aimerait te dire.
La bouche s’ouvre. Se referme dans l’instant.
Lorsque brûle le bout de la langue, c’est le coeur qui suffoque.
La dernière fois, elle avait déjà essayé.
La fois d’avant aussi.
Elle essaye depuis le début Mum.
Ca ne veut pas.

Alors elle ouvre la bouche, une nouvelle fois.

Seulement c’est l’odeur qu’elle sent.
Qu’elle connaît trop.
Cette sensation sur la joue.
Ce goût dans la bouche.
Et le regard s’affole.
Cherche l’origine.
Du feu.

-Mum, il y a un problème.

Elle a trop marché dans la suie pour ne pas avoir l’esprit qui part à cent à l’heure.

-C’est de la cendre.

D’un coup c’est les scénarios catastrophes qui se forment tout seul dans son crâne.
Y a t-il beaucoup de vent ?
A quel distance pourrait il être, cette incendie.
La première pensé se porte sur le château.
Palpitation incandescente dans la poitrine.

Les reflex faussés.
L’instinct de survie

Elle ne comprend pas.
Depuis quand ne comprend elle plus rien ainsi.

Elle doit reprendre le contrôle.



résumé:
Mum
Mère d'une grande famille
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Mum
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Mar 29 Sep - 22:59


ce que tu attends de moi
Une rose et une noire.
L’une se trouve dans les jardins bien entretenus et l’autre, Mum n’en a jamais vu dans la nature, ni sauvage ni dans les jardins, couleur improbable, il sait qu’elles existent, les fleurs noires, mais il n’en connaît que les artificielles de cette couleur qu’il faut vouloir pour l'avoir.

C’est ça qui l’interpelle—
Ces deux fleurs en décalage du paysage, ces deux fleurs qui n’ont pas le droit d’être ici, ces deux fleurs qui sont comme un rappel. Que la ville n’en fait qu’à sa tête.
Que jamais on arrêtera d’avoir les sourcils qui se froncent, d’avoir cette moue inquiète.

Lorsque, encore, la réalité s’échappe.

Lorsqu’elle n’a plus de logique.

Il s’avance, Mum, sans savoir si le souffle court qui se fait dans sa gorge n’est que la fatigue due à la course en vélo ou s’il vient des questions qu’il continue de se poser, dont les réponses, comme d’habitude, passent à la trappe. Il s’avance, les yeux rivés sur ses fleurs qui semblent si irréelles, si étranges, si hors de l’espace et du temps, fatidiques.
Il s’avance et il s’arrête lorsque ça commence à tomber devant ses yeux.

De la
neige ?

On redresse la tête, quitte les fleurs du regard, le ciel s’est assombri au-dessus d’eux.

Tend la main, retourne la paume.
Si c’est de la neige, elle est étrange, sale, douloureuse, elle laisse derrière elle un étrange arôme.

Et Arthur—
Arthur, il y a un problème ?

« Quoi ? »

Il se tourne vers toi, blême.

« Quoi ? » il répète, Mum, il observe la neige— non la cendre, qui s’est déposée.

(Lui il s’y connaît en fleurs et toi tu t’y connais en feux.
Chacun utile à sa façon— c’est toujours ainsi qu’on a fonctionné. Fonctionné, tous les deux.)

Froncement de sourcils. Le regard qui alterne un instant entre la cendre, toi, et ses fleurs, là. « Mais. C’est possible qu’il y ait un feu après qu’il y ait tant plu ? Tout est mouillé. »

Un peu de candeur dans les mots, probablement.
Mum il ne s’y connaît pas vraiment.

Qu’est-ce qu’il se passe, encore—
Qu’est-ce qu’il se passe, toujours.
Arthur.
Arthur, d’où est-ce que ça peut venir ? Il ne sait pas, Mum, il ne peut pas savoir.
Toi, est-ce que tu sais ?

Paumé.

« Qu’est-ce qu’on fait ? »

On reste là, à regarder ses fleurs étranges, à tenter de savoir comment elles ont réussi à pousser.
Ou alors, on part à la recherche de l’origine des cendres qui sont tombées.
Arthur, qu’est-ce qu’on fait.


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November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
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November
November
Mer 30 Sep - 0:22
INTERVENTION
L’horizon aurait pu s’embraser que cela n’aurait rien changé, les flammes restent piégées entre vous, entre ce qui ne se dit pas et qui vous consume, petit à petit. Autour de vous le ciel est sombre et la cendre tombe, elle s’accumule bientôt à vos pieds, prête à vous recouvrir de sa couleur grise, prête à vous avaler de sa poussière. Vos fleurs sont là, elles vous tendent les bras et pourtant, autour d’elles le sol est sec, les particules fines ne tombent pas.

Beautés sous cloche, presque pour être mieux admirées, ne pas être abîmées avant de vous offrir ce qu’elles sont venues vous apporter. Vos regards les font se dresser, les font s’épanouir, les font grandir. Et entre vous des centimètres vous séparent, entre vous l’air se raréfie encore un peu, parce qu’entre vous la température monte, monte toujours jusqu’à recouvrir vos peaux de gouttelettes d’eau qui ne rappellent que la lave qui coule tant elles semblent chaudes, tant elles brillent.

Et soudain alors que vous êtes proches, si proches, tes sens te donnent raison Arthur, le ciel s’écrase de noir alors que de la terre, juste sous vos pieds monte une épaisse fumée, une épaisse fumée noire. Vous pouvez sentir son odeur de bois mort, vous pouvez goûter son goût âpre d’amertume qui reste dans votre bouche. Et pourtant, et malgré tout elle ne vous étouffe pas, elle s’infiltre en vous sans vous asphyxier, et soulagés de pouvoir enfin respirer vous remarquez qu’autour de vous, il n’y a plus que les fumerolles sombres, vos paroles étouffées et la lueur incandescente qui ne se dégage de rien d’autre que des fleurs, des vôtres.



• I'm not even sorry :clown:
Arthur
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Arthur
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Mer 21 Oct - 1:18

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Est ce que tu te souviens des flammes aussi bien qu’elle.
Est ce que tu te souviens de n’avoir jamais rien vu de pareil.
Est ce que tu te souviens des cries ?
Est ce que tu te souviens ces vies.
Est ce que tu te souviens de ce désespoir
Présent tout autour, a t-elle point qu'il est difficile de lui trouver une précise trajectoire.

La lumiere et le noir,
S'alternent a une vitesse que l’on ne pourrait voir.
Ce jour là tu sais, le soleil s’est levé plusieurs fois.
Ce jour la tu sais, il ne restait pas grand chose d’elle.
Pas même un peu.
Asséché d'avoir lutté pour essayer de les faire exister

Épuisé au point que les muscles lâchent.
Les yeux si cernés que l’on ne se reconnaît pas dans le miroir.
Comme un mauvais rêve, un décalage.
Les paupières ne se sont pourtant jamais fermé.
Ou est le cauchemar.
L'expérience fait encore trembler.
Les moindre défaut du monde font s'inquiéter.
En alerte.
Prête à redevenir l’ombre qui a ce jour la pris la tete de toute les opérations.

Prete a abandonné tout ce qu’elle a.
Tout ce qui reste.
Instinct maladif.

(Ils ne sont pourtant pas les mêmes, aujourd'hui.)
(Aujourd’hui on ne parle plus au nom des autres.)
(On parle au nom de celui que l’on porte ensemble..)
(Inconsciemment, si elle devait lui donner un nom tu sais, elle lui donnerait le tiens)
(Tu es une image quasi parfaite, de ce qui fait les chevalier.)
(Avec ses forces, ses faiblesses, aussi.)
(Tu es l'âme de ce groupe, tu le sais? Dés fois elle se demande si tu n’es pas ce qui lui reste de la sienne. Une façon de ne pas la voir trop vite devenir noir.)
(C’est ainsi Mum, le nom est beau, l’image est belle. Le tiens lorsqu'elle formule, sonne plus juste que tout les autres.) ( Tu la contredirais si elle exposait cette idée a voix haute.)
( Elle ne changerait ça pour rien au monde.) ( Tu lui a tant prouvé)
( C’est ce qui lui reste.)
(C’est toi, qui lui reste, Mum.)
( Ton nom n’est synonyme que d’espoire.)
( Parce que tu portes les siens.)


Alors ne lui en veut pas.
Alors excuse la.
De s'inquiéter plus qu’il ne le faut.
Elle a deja crus te perdre.
Elle refuse, que les chose s'arrêtent ainsi.
Elle ne veux pas, que tu lui échappes une nouvelle fois.
Elle a deja comprit tu sais, que demain n’existe pas sans toi.

Elle sait qu’elle n’est pas celle dont ils ont vraiment besoin.
Regarde, qu’est ce qu’elle ferait, si tu n’étais pas là.

Il y a la fumé, et ton image qui disparait.
II y a les flammes, les écrans blanc qui avalent tout autour.
Si rapidement.
Il y a le monde, qui refuse de tourner.
Il y a elle.
Elle.
Et bientôt plus grand chose
Les vestiges
les ruines.

Elle ne parle plus du destin du monde.
Mum.
Elle s’en moque.

Tout est primaire est dérangeant.
Lorsqu’elle crie ton nom.

“MUM.”

Lorsque son regard scrute l'horizon.
Essaye de comprendre.
Analyse ce qui se passe. Les facteurs sont si illogiques.
Elle a besoin de reprendre ses esprits.
Elle n’ose inspiré trop fort.
C’est le pull dont elle rabaisse une manche. (Cela n’aura pas servi a grand chose que tu prenne le temps de les relever.)
La place devant sa bouche.
Elle a peur de tousser.
Elle a peur d’entendre tes poumons protester.
Elle sait que lorsque tu viendras chercher l’air manquant.
Il serait deja trop tard.
Elle sait tous les signes.
Aujourd'hui, le schéma fait si peur.
Bien plus peur encore, qu’avant.
C’est pour ça.
C’est pour ça tu sais, qu’elle n’est plus elle meme.
Comme ce jour la.
Parce qu’elle n’est plus la priorité.

Les directives sont clair.
Peut être un peu trop, pour la situation.
Elle prévoit toujours le pire tu sais, depuis que vous l’avait vécu réellement. Elle ne l’efface jamais. Silhouette macabre planant sur chacune de ses décisions.
Une barème du mal, quel n’aurait jamais voulu frôler.

“ Protège ta bouche et ton nez et accroupie toi, éloigne toi du point ou nous somme !  quand tu en es loin, appelle moi ! J’arrive!“

Toutes les syllabes formulées, tous les appelles d’air demandé, juste pour une consigne.

Tout va brûler.
Elle hurle a l'intérieur.
Elle hurle de ne pas savoir comment faire pour que toi, toi tu y echappes.
Les scènes passent en bouclent.
Tant ou elle n'a rien pu faire.
Cette fois, elle refuse que tu ne fasses pas parti des cendres que l’on retrouvera, quand il ne restera plus rien de conductible dans la zone.
Quand le feu se serait éteint, faut de trouver de quoi s’alimenter
Pars.
Pars.
Pars.

Les sences en éveillent ne te supplieront que de partir.
Parce que dans le moindre scénario catastrophe quelle envisage, le monde n'aura de chance de tourner, que si tu existe.


Mum
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Mum
Mum
Jeu 22 Oct - 23:07


ce que tu attends de moi
Il a suffit d’un clignement de paupière pour ne plus réussir à distinguer ta silhouette.
C’est la fumée qui envahi l’espace, vite, trop vite, quelques pas en arrière par réflexe, les pensées qui se font inquiètes. Mum se fige, il n’a pas besoin d’entendre ta voix, Arthur, tes ordres, pour plaquer ses mains contre le bas du visage, pour retenir son souffle à la recherche de l’échappatoire. Pourtant, tout est si sombre, et il ne te voit plus, le corps que l’on force vers le sol, vers l’herbe salie de cendres, vers l’air plus frais, pour fuir les fumées noires.
Éloigne-toi, tu as dit.
Mum doute qu’il en soit capable, à l’aveugle, sans savoir d’où il vient et où il va, il n’arrive plus à se repérer, la mer plongée dans les ténèbres sans phare pour le guider, pour le sortir d’ici. Mais tu vois, il essaie, tout de même, parce qu’il faut avancer et si ce n’est pas la bonne direction, si ce n’est pas par ici qu’il faut aller—

—pendant une seconde, Mum se demande s’il n’est pas temps d’arrêter.
Si ce moment-là n’est pas arrivé.

(Et peut-être qu'il est tenté, un instant, d'accepter son destin.
Ça ne lui fait pas peur, tu sais.
Mais il sait que sans lui, tu as peur des lendemains.
Alors c'est pour toi et pour nos chevaliers. Qu’il décide, rapidement, de chasser, d’oublier.)

Pourtant, il finit tout de même par s’arrêter.
Pas pour les mêmes raisons, en vérité. Parce qu’il a remarqué.
Il a remarqué, lorsque c’est devenu trop compliqué.
Trop compliqué de ne pas respirer.

Il a remarqué. Qu’il pouvait respirer. Comme s’il n’y avait aucune fumée.
Et Mum— au lieu de s’éreinter la voix, c’est dans les poches qu’il a fouillé. Trouvé le talkie, allumé, vérifié le canal et puis parlé.

« Arthur. Tu m’entends ? » pourtant il n’attend pas ta réponse pour reprendre. « Je peux respirer. »

Il peut respirer et ce n’est pas normal.
Il peut respirer sans que ça ne fasse mal.
Il tente de regarder autour de lui, Mum, mais il ne voit que la fumée sombre. Il reste les genoux dans la cendre, immobile, tente de voir au travers, à la recherche de ton ombre.
Éloigne-toi, tu as dit.
Ces ordres que jamais tu ne prends le temps d’énoncer. Si rares que lorsqu’ils remplacent le reste, Mum sait que tu es sérieuse et qu’il doit obéir mais tu vois, dans la main, il serre le talkie—

Sans laisser de place à ses pensées.

« Je ne pars pas. Pas sans toi. Pas cette fois. »

Pas cette fois.
Pas cette fois.
Pas cette fois.
Alors, Mum ne
bouge
pas.


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November
Ven 23 Oct - 22:35
INTERVENTION
Si loin au dessus, il y a le soleil au zénith. Et même lui semble plier, semble fondre sous la chaleur qu’exècre la terre, que recrache la croûte terrestre. Sous vos pieds le sol gronde sans que vous ne l’entendiez, oreilles dans les fumés opaques.

Elle ne te voit pas Mum, et pourtant elle te cherche si fort, Arthur. Et toi, dans les odeurs de suie, de cendre, dans les poussières d’apocalypse tu respires, si fort, si facilement. Au sol agité par tes pieds, la cendre vole, elle se mélange à la fumée voire, elle monte vers le ciel, vous écrasez les particules, vous les mélangez à l’air, qui se fait épais, presque compact. Vous toussez noir et pourtant aucune gêne n’apparaît, sauf dans ton cœur, dans ton âme de pompier Arthur, il y a l’urgence, il y a le danger.

Dans vos narines, vous sentez, cette odeur de brûlé sans aucun signe avant coureur. Tu aurais du suivre son conseil, Mum. Si tu l’avais écoutée, si tu avait baissé encore un peu plus la tête tu l’aurais vue, au cœur des cendres, au centre de tout, la faille. L’immense déchirure qui lézarde jusqu’au fleurs ne vous laisse pas le choix, autour il n’y a que des murs de fumée, d’épais nuages noirs de cendre qui s’élève. Vous êtes seuls avec vos voix, vos espoirs et vos conquêtes, vos pertes, aussi.

Sous vos pieds la terre semble gronder et fondre, des entrailles du sol une chaleur insoutenable s’échappe, le ciel vous est à présent si loin qu’une nuée ardente le masque. Autour il n’y a plus rien, de vous plus que la voix et votre présence qui semble irradier l’espace. Vos corps si chauds s’appellent et se répondent et pourtant la fumée s’évertue à vous masquer et dans vos gorges l’angoisse monte et la cendre ainsi remuée vous fait tousser. Au loin, les fleurs vous irradient de leur lumière, scories dans l’obscurité.
Arthur
Père d'une grande famille
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Dim 10 Jan - 22:13

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Arthur, tu m’entends ?
Non.
Il a ta voix dans l’appareil.
Ces mots que tu prononces.
Ces mots qui n’ont aucun sens.
Ces mots qui contredisent tout ce qu’elle sait.
Toutes ces vérités.

Tu dis n’importe quoi Mum.
Tais-toi.
Tais-toi.
Tais-toi.

Pourquoi tu n’en fais toujours qu'à ta tête.
Pourquoi tu ne l'écoutes pas.
Arrête.
C’est dangereux.
Arrête.
Elle ne veut pas te perdre.
Arrête.
Tu sous estime toujours les choses quand cela te concerne.
Arrête.
Les sacrifices aux profits des autres.
Arrête.

-ARRETE !

Et c’est son corps qui se lance tout seul vers la direction ou tu te trouves.
Les reflex de survis qui s’envolent quand elle pensent les tiens inexistants.

Arrête.
Arrête.
Il ne faut pas.
Il ne faut pas que tu te mettes en danger.

Traverse la fumée pour te retrouver.
Cherche à l’aveugle en essayant d’entendre les mouvements que tu fais.
Et quand c’est le grand manteau qu’elle connait bien qu’elle voit apparaitre, c’est ces mains qui s’y accrochent.
Ton corps qu’elle pousse au sol de tout son poids.
S'écraser.
Soulever la cendre.
Perdre son regard dans le tiens.
Ses doigts qui ne veulent pas desserrer la prise.
Figé par la panique.

Ca ne lui ressemble pas de perdre son calme ainsi.
Mais Mum….
Mum il faut que tu arrêtes.
Tu n’as plus le droit de te mettre en danger.

-Arrête de faire n’importe quoi ! Arrête.

Elle sait qu’elle a prononcé trop de mots Arthur.
Elle sent bien au fond, que le souffle ne lui manque pas.
Ce sont seulement les mots.

-Arrête… s' il t’arrive quelque chose. Je ne pourrais pas te sauver…

Elle a si peur Arthur, que l’absence de ce morceau d’elle, ne fasse que lui en voler d'autres.
Elle est en colère.
Au fond tu sais Mum.
Ce n’est pas contre toi.
C’est seulement contre elle.

C’est toi qui a raison.
C’est elle, elle qui a eu tort.
Sur toute la ligne.

Depuis ce jour là.

Mais elle n’avait.
Pas.
Le.
Choix.

Excuse là Mum.
S’il te plait excuse là.

Mum
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Mum
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Dim 10 Jan - 22:55


ce que tu attends de moi
Il a relevé la tête.
Immédiatement.
Lorsqu’il t’a entendue au travers de la fumée.

Quoi ? Arrêter quoi ?
Qu’est-ce qu’il fait, dis, Arthur ? Qu’est-ce qu’il fait encore ?
Tu croyais, vraiment, qu’il allait t’abandonner comme ça ? Tu croyais vraiment qu’il allait te tourner le dos sans une hésitation ? Tu croyais vraiment qu’il allait t’écouter ?
C’est avec toi, Arthur. À deux.
À deux ou personne.
À deux et rien d’autre.

Alors il a relevé la tête et il a tenté de te chercher au travers de la fumée. Il n’y voit rien, rien du tout, la cendre a le goût de brûlé dans le fond de la gorge. Il n’y voit rien, si ce ne sont que les angoisses qu’on tente de réprimer, le trop grand calme, les mains dans la cendre et
au loin—
il n’a pas le temps—
pas le temps de voir—
que.
Tu.
Le.
Fais tomber.

Tu le trouves toujours en premier, n’est-ce pas ?
Pourtant, nous savons tous les deux que tu n’es pas très forte à cache-cache.

Les mains s’agrippent, il sent ton urgence dans tes mots, comme si— comme si il était sur le point de mourir mais Arthur, tout va bien. Tout va bien. Regarde…
Regarde, tu l’as poussé, tu serres les mains, et pourtant…
pourtant il ne disparaît pas, regarde,
tout va bien, il n’a rien…

(Arthur. Tu as de la cendre dans les cheveux.)

Il ne comprend pas. Pourquoi…
Non— il sait, il sait ce que tu as ressenti lorsqu’il a disparu.
C’est pour ça ? C’est pour ça, pas vrai, Arthur ? C’est pour ça que tu ne pourras pas le faire disparaître ?

Dis, Arthur.
Qu’est-ce que tu lui caches ?

« Mahalia. Regarde-moi. »

Ça ne te ressemble pas de perdre ton calme, comme ça.
Ça ne ressemble pas à Arthur.
Quelque chose cloche, tu ne penses pas ?

« Il ne m’est rien arrivé. Tout va bien. Respire. »

Il s’est redressé, tenté d’essuyer la cendre sur ses mains. Attrapé les tiennes. Tenté de te faire lâcher.
Regarde… Il ne disparaît pas…
C’est bien la preuve qu’il va bien, non ?
Non, Arthur ? C’est bien ce que l’on a déjà prouvé auparavant, ensemble, non ?

Les yeux divaguent vers les lumières au travers de la fumée. N’était-ce pas pour cela qu’ils étaient venus, à la base ? Pourtant, il y a plus important, actuellement.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »

Il ne parle pas de la fumée.
Ou de la cendre.
Ni des fleurs.

Il parle de toi, Arthur.


Résumé:
November
j'suis tout nu j'ai pas de rang !
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November
November
Jeu 21 Jan - 22:50
INTERVENTION
Sur vos têtes couronnées ne brille plus le soleil, dans les cieux ne flotte plus que l’épaisse fumée noire, substance presque compacte tant elle vous colle à la peau, tant vous la respirez sans vous en rendre compte. Il n’y a plus rien que vous deux, les sillons que votre transpiration crée dans la poudre noire sur vos joues.

Vous toucher ne fait qu’accentuer la chaleur de vos corps, ne fait que vous rendre un peu plus conscients de la température qui vous colle à la peau, que la terre exhale et qui s’élève de minutes en minutes tandis que la faille s’ouvre dans ses entrailles. Les genoux dans le sol vous pouvez la sentir, la disparition de toute humidité, la sécheresse de l’herbe sous vos doigts et les étincelles qui s’échappent de plus en plus loin, de plus en plus près.

Rapidement le gris se mêle au noir, rapidement vous voyez un peu plus clair dans la fumée, comme éclairés par une douce lueur chaude, mais ce n’est pas suffisant pour masquer les bruits qu’i s’invitent à votre tête à tête. C’est léger et pourtant c’est là, ça bourdonne à peine et ça accompagne les grondements de la terre. Pourtant ça a un côté apaisant, ça remonte de lointains souvenirs en vous, souvenirs de bien d’être et des temps d’hiver. Autour de vous c’est doux, ça crépite.
Arthur
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Arthur
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Lun 8 Fév - 19:22

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Regarde moi.
Regarde moi.
Mahalia.
Regarde moi.




Comment est ce qu’elle doit faire Mum ?
Comment.Comment. Comment. Comment. Comment.
Comment Mum….

Ses yeux ne savent plus comment regarder les tiens.
C’est les vêtements qui collent à la peau autant que l’angoisse.
Brûle de culpabilité.
Ça consume tout à l'intérieur en commençant par les maigres forces qu’il lui reste.
Elle tremble Arthur les doigts serrés sur ton manteau.
Quand tes mains trouvent les siennes.
Elle ressert plus fort la prise encore.
Tant que c’est tout le corps qui se bloque.
C’est le souffle qui commence à manquer.
Cherche l’air.
Voyage sans fin pour stabiliser les pensées.
Ca va trop vite.
Ca tourne en boucle.
Entend tes mots dans un brouillard si épais qu’il en absorbe la quasi-totalité.

Elle ne sait pas Mahalia.
Elle ne comprend plus.
C’est la peur qui s’infiltre.
La peur qui vole la logique.
Le courage.
La peur qui compose des tableaux peint que de noir.
Coulent sur les yeux les nuances ternes.
Elle ne te voit plus.
Il fait si chaud.
Mum.
Mum, elle ne comprend pas.
Mum.
Mum elle a peur.
Mum.
Mum elle a l’impression d’etouffer.

Et c’est le reflex vitale.
C’est les poumons qui crachent.
C’est l'oxygène que l’on cherche absolument à retrouver.
C’est la lucidité qui revient en un choc.

Bouge Mahalia.
Bouge.
Bouge.
BOUGE.

Avant qu’il ne soit trop tard.
Avant que l’on ne puisse plus rien faire.
On ne peut déjà plus faire grand-chose.

Tire sur la manche de son pull pour la porter a ta bouche.
T’emporte avec elle en attrapant la main que tu avais apposée à la sienne.

Ce n’est pas le moment de parler Mum.
Mais il le faudra.
Il le faudra bien trop vite.
Il faudra répondre à toutes tes questions.


Le regard cherche un endroit ou la fumée est moins forte.
Il faut vous mettre en sécurité.
Il faut le mettre en sécurité.

C’est là qu'elles les voient enfin, Arthur.
Ces fleurs qui ont fait votre venue.
Ces fleurs responsables de tout.
Seules préservées dans ce chaos ambiant.

Il faut partir d’ici, vous ne pourrez rien faire.
Prendre ce pourquoi on est venu.
Partir d’ici au plus vite.
Dans un mouvement de colère, elle arrache de la terre trop sèche les couleurs encore vives.


November
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November
November
Lun 15 Fév - 1:43
INTERVENTION
Il y a tes manches sur ton nez, elles sont déroulées maintenant. Il n’y a plus besoin qu’elles ne tombent plus sur tes mains, tu n’as plus besoin de rien pour te réchauffer. Arthur en toi ça brûle si fort tu sais, dans tes yeux il n’y a plus rien que vous et qu’elles. Elles sont entre tes mains presque incandescentes et tu les sent à peine chaudes, elles vous éclairent et brillent d’une douce lueur qui vous rend le souffle.

En toi finalement il n’y a plus qu’elles et de Mum face à toi il ne reste rien, rien de plus que ces premières images qui te parviennent et qui semblent provenir de si loin. Elles s’enchaînent et ne se ressemblent pas car bientôt ce n’est plus lui que tu vois mais c’est bien toi, sous tes paupières se jouent successivement des bribes d’un passé qui ne t’appartient qu’à demi, qu’à moitié.

Et l’autre moitié est si proche que ça aurait pu t’embraser, ça aurait pu t’embrasser. Et au final il n’y a plus que toi, ce que tu vois et ce que tu vis, car à travers toi c’est bien plus que ça.

• Lorsque tu touches/cueilles la fleur, celle ci te fait te repasser un souvenir de façon très précise. Mais toute fois de ton point de vue et non celui des autres personnes présentes si il y en a lors  de la scène. Tu es le seul qui en a conscience.
• Le souvenir en question doit être un souvenir dans le thème qui t'a été attribué lorsque tu as tiré les dés.
• Cela peut être un souvenir récent comme ancien. Oublié de ton personnage ou bien très vif pour lui.
• La fleur est considérée comme un artefact, à chaque fois que tu la toucheras, ou que quelqu'un d'autre le fera, il revivra ce souvenir comme lorsque tu l'as vécu. ( Emotion/point de vue)
• Si la fleur est détruite, le souvenir disparaîtra par contre de ta mémoire, à toi de voir ce que tu en fais.
• Il t'est donc demandé de poster à la suite le souvenir en question, vécu par ton personnage. Histoire de ne pas toute suite spoiler aux autres membres l'intérêt des fleurs, merci d'utiliser les balises [hide] pour le passage en question. Elles seront enlevées quand l'évent sera clôturé.
• Tu peux être aussi précis que tu le souhaites, ce texte servira pour le recensements des fleurs qui arrivera bientôt, et sera donc la référence si quelqu'un d'autre que toi doit le vivre.
• Merci beaucoup d'avoir participé ♥ Vous êtes les plus doux.
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Lun 15 Fév - 20:29


ce que tu attends de moi
Il y a les doutes. Les premiers.
Ceux que l’on chasse rapidement. Ceux qu’on ne souhaite pas croire.
Ceux qu’on ne veut écouter.


Mais ton silence dit tout.
Ton silence parle pour toi, Mahalia.


Ton silence devient miroir lorsqu’il n’a plus un mot pour toi. Lorsque finalement, on comprend. Ce n’est pas le moment de discuter. Ce n’est pas le moment pour les questions. L’air est bien trop précieux pour le gâcher avec toutes ses syllabes qui ne sauraient te rassurer.
La langue est rêche, les mains moites.
On étouffe, dans la gorge. Les doigts se serrent, les mains se tirent.
Le tissu de la chemise remonté sur le visage.

Il te suit.
Mahalia.
(Il te suivra partout où tu iras.)
Mahalia, s’il te plaît. Il aimerait— te prononcer tant de mots, pour te rassurer. Il aimerait chasser tes angoisses, tes doutes, chasser cette peur dans tes yeux et tes doigts qui se serrent d’une manière qu’il ne connaît que trop bien. (Il s’en souvient.) Il aimerait te dire que tout va bien et que tout ira bien, il aimerait te guider hors de ses écrans de fumée.
Il aimerait. Te serrer dans ses bras. Si fort que tu en oublierais le reste. Que tu en oublierais tes angoisses.
Mais ce n’est pas le moment…
Il faut. Partir.
Maintenant.

Et les fleurs à nos pieds.

Il te regarde, les arracher. Arracher nos peines.
La gorge se serre. Arrête. Arrête. Arrête.
Arrête.
Baisse les armes, Mahalia. Dépose tout à nos pieds.
Partons d’ici avant d’être complètement consumés.

Ça brûle trop fort, ici.
Mum n’a plus l’habitude d’avoir chaud. Il en avait oublié la sensation, l’inconfort, les vêtements qui collent.
Oublié à quel point il en avait besoin.
(Il suffoque, un peu.)

Il a tiré sur ton poignet.
Partons.
(Il a hésité, une seconde. À te faire partir d’ici lui-même. Mais, on a dit ensemble. Ensemble. Ensemble alors il s’est ressaisit, alors il s’est concentré, alors il a souhaité rester avec toi.)
Attrapé ta main, celle avec ses fleurs étranges. Arrête. Lâche. Partons. Ses doigts— ses doigts, ils ont effleurés les pétales.
Effleurés les passés.
Effleurés les souvenirs.

Il a effleuré—
effleuré———


effleuré——————
effleuré son visage, repoussé les mèches blondes. Il y a un peu trop de vent, ici. Resserré l’écharpe qui était tombée, chassé tous les grains de sable. Il lui a sourit.
Plus chaleureux que le soleil qui ne réchauffe pas assez.

« Tada ! Tu es libre, petit faon. »

Elle a eu cette moue— la même, à chaque fois qu’il le surnomme ainsi. Il ne veut pas comprendre, en même temps ; elle n’est pas un petit faon ! Elle est un tigre, un ours, un lion— un animal bien plus féroce qu’un petit faon. Alors, Ruth, elle a tiré la langue avant de s’enfuir en courant sur la plage humide, slalome entre les barrières de bois, saute à pieds-joints dans les flaques d’eau.
Les bottes s’enfoncent dans le sable.

Ses chaussures à lui aussi, s’enfoncent.

« Alors, tes premières impressions ? »

Elle est grande, Maeve— plus grande que lui, mais en haut des escaliers qui s’ouvrent sur la plage, elle semble si grande, presque inatteignable. Les cheveux dans le vent, le soleil dans le dos.
Elle est
si belle.
Elle l’a toujours été.
Alors il lui a offert son plus beau sourire.

Un haussement d’épaules. « Eh. Je n’aime pas la Californie. »

Elle descend les marches une à une, roule des yeux. Son visage s’est peint d’un air exaspéré. « Tu n’aimes jamais rien, de toute façon.
Menteuse. »

Il y a les rires sur la plage vide. La petite ombre au loin qui s’amuse dans le sable avec un bâton et quelques coquillages. Il a passé son bras autour de sa taille.
Les premiers pas dans le sable, pour rejoindre le petit faon qui court encore.
(Ses cheveux ont l’odeur de vanille.)

« En vérité, j’aime bien. Et les maisons qu’on a visité sont intéressantes. »

(Elle l’attend.
Le mais. Il y en a toujours un.)

« Mais tu ne trouves pas que ça fait trop tôt, pour partir ?
— Ça va faire quarante ans que tu vis dans la même ville. Tu ne trouves pas, au contraire, que ça fait trop tard ? »

(Il a juste reniflé.
Observé les vagues qui s’éloignent.)

« Touché. »

Le soleil l’aveugle.
(L’inconnu lui fait peur.)

« Je voulais dire, pour Ruth. Elle est encore petite, je ne veux pas que ça la perturbe de trop, tu sais ? »

Elle s’est arrêtée, Maeve. Le regard posé sur l’écharpe orange au loin et puis sur lui.
Le soleil se découpe dans ses cheveux. Brille si fort.

Un sourire tendre. « Je suis sûre que ça ira. Et nous ne sommes pas obligés de partir du jour au lendemain. »

(Elle a sorti ses mains de ses poches pour attraper les siennes. Serrer.)

« On verra après le nouvel an ? Les maisons ne resteront pas en vente éternellement. »

Nous ne resterons pas là-bas éternellement.
Il faudra partir, au bout d’un moment. Découvrir de nouveaux horizons. Si ce n’est pas ici, alors ce sera ailleurs.
On verra après le nouvel an.
On a encore le temps.

(Serrer, serrer, serrer si fort
si fort
si fort.)


Serrer si fort ta main à toi.


Résumé:
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Lun 15 Fév - 22:34

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Le geste était brusque.
Les doigts se refermant avec force.
Elle les a arraché.
Et puis c’est l’épiderme, rougie, chauffé.
Le cœur embrasé.
Le souffle toujours coupé.
Elle n’arrive plus a savoir si c’est la fumée.

Le décor a changé si vite.
Les idées se sont tant emmêlées.
Elle n’a réellement pu prendre conscience des ces nouvelles informations qui pourrait l’ebranler.
Un peu plus.

Tant d’images.
Certaine qu’elle avait oublié.
D’autre qui n’était pas à elle.

C’est drôle, tu ne trouve pas, il y a toujours ce contact.
Tes mains et les siennes.
Face à tous les bouleversements.
Il a toujours la froideur de ta peau.
L'incandescence de la sienne.

Et aujourd’hui, l’on s’embrase.
Dans les braises que ce qui vous compose, elle et toi.

On se fond en toi.
Quelques secondes.
Combien

On se perd en nous.
On les retrouve.

Eux.

Soudain, on est plus ici.
Soudain on est dans un là-bas portant trop de sens.

Soudain c’est l’avant.

Elle range ses affaires dans son casier.
Il semble si vide.
Jusqu'à ce que la porte claque.
Jusqu'à ce que la main apposée sur sa réalité ne la rappelle à l’ordre.
Jusqu'à ce que ne s’ouvre son monde.

-C’est fois hors de question de négocier. Pas d’excuse valable. Tu viens avec nous.  

Elle ne comprend pas Mahalia, pourquoi ils insistent tant.

-Le petit à raison, ça doit bien faire la quarantième fois que tu refus.

Quarante-deux, avaient été soufflé.

-Et avant que tu ne nous sortes un, la prochaine fois, dont tu as le secret, je sais qu’Isaac est chez son père cette semaine. Il à l’air désépéré avant même qu’elle n’ouvre la bouche.
- Tu sais il y a d’autre chose que secourir des gens de façon epic dans la vie.

Elle avait regardé l’heure de son téléphone, pour ne pas porter le regard sur eux.
Il est 21h28, elle n’est pas de garde.

C’est juste qu’elle n’arrive pas.
C’est juste que s’attacher, c’est bien trop de poid.
Alors.
Alors.
On ne prefere pas.


-On te promets Mahalia, que si cette sortie en bar avec nous est la pire chose que tu ais jamais accepté de ta vie, on ne te forcera plus jamais la main. Peut-être trouveras-tu du charme dans l’humour douteux de tes collègues.

Ils ne lachent jamais rien.
Tu ne sais pas si tu les detestent ou les aime pour ça.
Alors, comme pour savoir.

-D’accord.

Il y avait eut les visages surpris.
Même des cries de victoire.
Elle avait souris.
Souris de ce raffut qu’ils font.
Souris de leur enthousiasme, pour elle.
Souris d’avoir fait ce pas, vers eux.

Elle s’était sentie bien.
Presque à la maison.

Au final, peut-être qu’il n’aurait pas fallu se lier.
Parce que maintenant, que reste-il.

Que restent-ils d’eux.
Que restent-ils d’elles.
Si ce n’est vous.
Vous, et la peur loger dans votre ventre, de vous voir partir à votre tour.

Tous ces écroulés.
Comme un rêve au matin.
Un retour sur pire que la réalité.

Ces envies.
Ces espoirs.
Avorté.

Ces maisons, détruites avant d’en comprendre vraiment le sens.
Vos peurs.
Vos regrets.

Ces pleures.
Ces larmes.
Qui ont un goût pourtant si différent de celles qu’elles a versé jusqu’à aujourd’hui.

Parce que c’est tout le chemin que l’on a fait jusque là.
Elle pleure pour elle.
Elle pleure pour toi.

Elle pleure, elle pleure tellement.
Elle pleure de ce que vous auriez pu être.
Elle se raccroche à ce qu’elle a réussi à devenir.
Pour réussir à les faire taire.

Elle voudrait encore.
Encore de ces conversations qui semblent sans importance.

Mais les voix avec lesquelles on a échangé ne seront plus jamais les mêmes.

-Ne restons pas là éternellement.

C’est toute les mots qu’elle arrive a prononcer.
C’est tos l’espoir qu’elle peux encore insufler.
Parce que nous, nous sommes encore présent.

Partons.
Ensemble.

November
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November
November
Mer 17 Fév - 23:32
INTERVENTION
Dès qu'elles sont dans vos mains chaudes, la fumée se tarit et l'air est respirable à nouveau, le bouillonnement de la terre semble se calmer et vous pouvez enfin respirer. Autour de vous il fait gris cendre, sur vous il n'y a plus que la fine pellicule de sueur et de larmes. Sous vos pieds l'herbe est noyée et devant vous le ciel semble briller.

Vous pouvez apercevoir la longue faille qui sillonne jusqu'à vous et d'où sort encore des volutes de chaleur, à l'horizon aucune montagne, pas un monticule, mais sous vos pieds la lézarde continue de s'ouvrir et d'elle se dégage une odeur de souffre qui, si elle reste respirable, n'en est pas moins désagréable. Elle démarre aux racines encore profondément ancrées dans le sol meuble et serpente si loin qu'il est impossible de savoir où elle se referme.

Le champ est devenu bataille et si le danger semble écarté vous feriez biend de ne pas traîner, après tout il en faut si peu pour qu'une faille, devienne canyon.

• C'était ma dernière inter pour vous mes bouchons, je vous laisse entre vous maintenant ♥
Mum
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Jeu 18 Fév - 21:53


ce que tu attends de moi
Il y a toutes ses images qui défilent.
Celles qui résonnent trop fort. Et celles qui ne lui appartiennent pas.
Chaque seconde qui passe fait plus mal que la précédente.

Parce que, les yeux dans le passé, on les a depuis si longtemps. Mais quand tout semble si réel, si vrai— c’est
effrayant,
l’idée de s’y perdre tant qu’on ne se reconnaît plus. À se demander, enfin, ce qu’on laisserait derrière.

Toi, tout d’abord.

Il y a tout ce qu’on a débuté. Les projets jamais terminés. Les ouvertures qui n’ont abouti à rien.
Tous les deux, nous avons tant de partitions inachevées. Des tâches de peinture qui auraient dû être un si beau tableau si on avait eu le temps de le finir. Une musique sans les paroles. Une photo sans les visages.
Que reste-t-il de nous. Si ce n’est que nous.
La solitude, si pesante.
Ça l’étouffe alors que l’air est moins lourd. Ça remue tout ce qu’il avait oublié. Tout ce qu’il s’était forcé à oublier. Tous ses souvenirs, si beaux, si jolis, qu’il n’osait plus y toucher.

Et les tiens qui s’y sont mêlés.
On a ouvert des portes que nous n’avons jamais pris le temps de refermer. À jamais ouvertes, laissant passer les courants d’air et le mauvais temps. Mais pourtant— Mum ne veut pas les fermer, il observe au travers de l’encadrement de la porte, là-bas où le soleil brûle et les oiseaux chantent.
Tellement coincé dans ce passé effondré qu’il en aurait oublié tout ce qu’il vient de se passer. Tellement coincé dans ses souvenirs étincelants qu’il en aurait oublié vos mains et la cendre.
Il t’a regardé, enfin.

Tu pleures.
Et Mum étouffe le début de sanglot dans sa gorge.

Ses mains ont tout lâché pour encadrer ton visage, les pouces ont tenté de tout chasser mais mais mais ses yeux à lui menacent de déborder aussi et il ne sait plus comment faire
pour ramasser vos morceaux
tous les deux.
Ne pleure pas.
Ne pleure pas.
Ne pleure pas.
Il va pleurer aussi. Il ne faut pas.
Il refuse— d’y penser.
Il ne faut pas. Il ne faut plus. Il ne faut plus réfléchir.
Il suffit juste d’oublier. Oublier encore et encore et encore.
Éviter de se torturer d’avantage avec les et si et si et si seulement et si j’avais et si j’étais
et si
et ça
et toi.
Et nous, alors.
N’y pense pas, n’y pense pas. Ça va aller. Fermons les yeux et oublions. (Il bat des paupières pour tout chasser, pour ne pas laisser les pensées dévaler les joues, non— il ne doit pas. Il doit rester fort pour toi.)
Il a passé tes cheveux derrière ton oreille. Tenté d’y chasser toute la cendre mais ses mains sont déjà trop tâchées. Ce n’est pas grave.

Ne restons pas là.
C’est ce que tu dis. Ça résonne un peu trop fort.
Qui sait encore ce qui nous attend si nous prenons racine comme ses fleurs.
Ne restons pas là, partons. Partons si loin, ensemble.
Tous ensemble.
Partons d’ici. N’est-ce pas pour cela que les chevaliers existent ? Pour partir, enfin ?
(Que restera-t-il de nous, de notre famille
lorsque nous ne serons plus enfermés ici ?)
Partons, partons, partons. Avant de disparaître nous aussi.

Et la voix est rauque, étranglée, teintée des larmes qu’il ne veut pas pleurer. « On rentre. »

Rentrons, tous les deux.
Ses mains ont retrouvé tes poignets. Elles ont tiré, doucement, pour t’inciter à prendre les premiers pas. Arrêtons de regarder toutes ses images du passé. Regarde, où est-ce que ça le mène, Mum, lorsqu’il ne fait que ça au fil des jours.
Ne te laisse pas avoir dans ses pièges.
Alors, partons.

Rentrons à la maison.
Et soignons-nous, Mahalia.


Résumé:
Arthur
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Mer 3 Mar - 16:57

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Elle n’aurait pas dû voir tout cela Arthur.
Tu sais, elle les a reconnu.
Elle sait qu’une partie des images aperçues ne lui appartient pas.
Elles sont plus rayonnantes encore, que le peux que tu avais décrit.
Elles ont encore tout leur éclat.
Elle avait déjà aperçu les sourires de Ruth, accordés à ceux d’Isaac, sans savoir que tu étais celui qui arrangeait ces tresses qui finissaient toujours défaites par ses courses vers ailleurs.

De Maeve, elle n’a connu que l’absence.
Que ta tristesse.
Que ton deuil.
Que le visage éteint.
Elle n’avait jamais pu jusqu’ici verifier la beauté de ces yeux que tu cherissais tant.
Et ça fait mal de s’y plonger.
Ça fait mal d’y lire tout l’amour partagé.
De toucher du doigt vos rêves à vous.
Ça fait mal, plus que ça ne devrait.
Toute cette part de toi que l’on ne connaît pas.
Que l’on a envie de connaître et que l’on redoute pourtant.

Elle ne sait pas, au fond, pourquoi les larmes coulent.
Peut être que le poid sur les épaules est devenu plus lourd.
Une charge supplémentaire à porter.
Il était déjà si difficile d'avancer.
Les débris sont nombreux.

Tes mains sont chaudes aujourd’hui lorsqu’elles se posent sur ses joues.
Il y a quelque chose qui ne va pas Mum.
Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas correctement.
Ça se serre dans la poitrine.
Blesse le cœur sans se soucier de l’armure.
Est ce que se sont tes mains qui tremblent ?
Les océans dans tes yeux qui menacent de déborder ?
Les vérités que l’on t’a caché ?
Est ce que se sont ses visages d’avant ?

Lesquels.

Tu ouvres le chemin après ses mots.
Elle a l’impression de laisser quelque chose ici, sans savoir réellement quoi.
Elle ne fait pas partie de ces gens qui regardent en arrière.
Elle a toujours mis les objectifs si hauts, pour ne jamais avoir le temps de s'arrêter.
C’est à peine si elle reprenait son souffle.
Une apnée volontaire pour que l'oxygène inspiré n’est pas le temps de blesser.

Est ce qu’il faut tout laisser derrière Mum ?
Ignoré ce qui vous entrave ?
Elle n’est plus sur quand on la rattrape de la sorte.
Est ce que c’est ce qui t'empêche de dormir le soir ?
Les flashs, les histoires d’autrefois ?
Les regrets. Les doutes.

Elle n’aurait pas voulu entrouvrir cette porte.
Ne pas ouvrir les yeux.
Ce que l’on vise est si précis.
Dicte les actions et la façon de vivre.
Elle ne doit pas s’en détourner.
A ta suite on essuie ce qu’il reste sur les joues, de cette manches qui n’est plus relevé.

Vous reprenez la route.
Retour à cette maison qui n’est pas celle que vous aviez espéré.
Mais elle est là.
Il y a encore un endroit qui vous attend.

Le paysage à défiler bien plus lentement qu'à l'aller.
L’animation du château en contraste avec votre silence.

Un instant, sans savoir où aller.
Perdu.

Et puis les doigts qui trouvent les tiens, pour vous emmener sur un espace plus étroit.
Elle ne veut pas que tu partes.
Elle a peur que tu lui en veuilles.

Elle ne sait comment revenir sur le sujet.

Lequel.

Alors lorsque vous passez la porte de la table ronde, c’est la séparation de vos mains.
S’efface ta présence sur sa peau.
Comme si elle n’avait pas le droit de la sentir.
C’est incrusté.
Le pull qu’elle enlève comme pour se décharger d’un poids sur ses épaules.
La chaise qu’elle tire pour s’y asseoir.
Mes coudes qui accueillent son menton.
Et son regard qui te fixe sans savoir quoi faire.
Quel mots trouver.

Tournent en boucles ces choses qu’elle devrait te dire.
Ne trouve qu’une réponse.

-Je suis désolée.

Pour tout.
Pour avoir vu un pan de ton histoire que tu ne lui avais pas livré.
Pour avoir agi de la même façon que toi.
Pour avoir penser à toi avant les autres.
Avant le groupe tout entier.
Elle sait qu’elle n’aurait pas dû.
Elle recommencerait pourtant.
Une main dans les cheveux vient chercher les mèches qui ont repoussé.
Elle t’en a tant voulu.
Elle t’a tant comprise.

Et pourtant, elle t’en a tant voulu.

Alors comment avouer Mum.
Comment avouer alors que cela reviendrait à accepter ton action.

Et puis, et puis, il y a tes visages.
Et il y a ce poid.
C’est.
Trop.
Lourd.

Elle ne sait pas en cet instant comment se tenir à tes côtés.

-Tu veux du café ?

Elle sait qu'il est mauvais.
Mais peut être que cela vous sortira de ce mauvais rêve.


Mum
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Mer 3 Mar - 21:37


ce que tu attends de moi
On reviens sur nos pas.
Faisons marche-arrière. Effaçons les traces de notre passage. Effaçons nos souvenirs.
Comme si. Comme si de rien n’était. Comme si rien ne faisait mal.
Comme si.
Comme si.
(Continuons à faire semblant, un peu plus longtemps.)

Fermons les yeux, un instant, dans ses rayons lumineux. Laissons-les nous réchauffer sans les voir. Sans savoir de quoi ils sont faits. Sans en connaître les couleurs.
Fermons les yeux juste un instant, juste le moment d’oublier.
Ça serre la gorge.
Serre le cœur.
Trop fort encore.
Il faut juste— juste——— arrêter de réfléchir.
Arrêter de penser.
Laisser les gestes automatiques. Le vide dans la tête.
Ne pas penser. Ne pas penser. Ne pas penser.

S’il n’y pense pas, alors tout va bien.
Il n’y a pas de raison— d’aller mal. Aucune. Il suffit juste d’oublier, une nouvelle fois.
Se concentrer sur toi.
Mahalia.
Tu ne vas pas bien (non plus).

Il te connaît (trop). Ce sont les détails qu’il remarque. Ceux qui ne peuvent laisser de place aux mensonges. Ceux qu’il n’ose pas relever alors
alors qu’il a si mal et qu’il ne sait plus, il ne sait plus
il ne sait juste plus.
Alors comme trop souvent— c’est sa voix qui s’est tue dans un trop grand silence. Aussi grand que le vide entre les côtes. Aussi grand que les douleurs de ses images si lumineuses. C’est le silence qui a habité sa gorge nouée et son souffle court,
ses mains étonnement chaudes,
et la cendre qui salit tout le reste.
Il n’ose plus toucher à tout ça.
Il ne veut pas les salir de ses couleurs désaccordées.

Retrouvons celles de notre présent.
Celles qui parent les murs de notre château.
Celles que parfois, on n’arrive plus à voir. Celles qui parfois, vrillent la rétine.

Laisser ta main le guider (encore une fois). Tant que Mum s’est retrouvé immobile, sans savoir quoi faire, le silence dans la tête et dans les mots, à l’entrée de la table ronde. À lever les yeux vers l’horloge, remarquer les minutes passées si vites, (se rendre compte des absences), (éviter d’y penser— ils comprendront), observer les rayons du soleil qui passent au travers des rideaux.
Ça fait mal aux yeux.
Il les a fermé. Ne les a laissé qu’entrouverts pour garder un minimum de lumière.

Il ne sait pas
ce qu’il ressent lorsque tu t’excuses.
Il y a quelque chose qui fait mal mais mais mais
il ne veut pas y penser il ne doit pas alors,
il hausse simplement les épaules.
Ce n’est pas grave (est-ce que ça l’est ?).
(Il a enlevé son manteau et son bonnet, laissés sur une chaise. Il se demande déjà comment les nettoyer, rapidement.)

Bientôt il y a les mains dans le casier, les serviettes recouvertes de couleurs qui ne vont pas ensemble. Un peu d’eau, vraiment juste un peu, c’est suffisant.
Il a tout essuyé sur son visage.
La cendre.
Les couleurs en dessous.
La peine.
Les cernes peut-être.
Tout.
Ne reste qu’un visage fatigué.

« Après. »

Après, le café. Plus tard.
N’avons-nous pas d’autres choses à faire avant, dis ?

Il a tiré la chaise à côté de toi. Il l’a rapproché.
Retourné la serviette et c’est sur ton visage à toi qu’il l’a passée.
Doucement.
Tendrement.
Effacé les traces.
Comme avec les enfants. Ferme les yeux, un instant. Tu verras, ça ira mieux.

Il t’a regardé, finalement,
sans savoir quoi penser.
Il y a comme— ce moment de silence où on attend que l’autre parle en premier.
Mais Mum se reprend. Rapidement.

« Tu peux me parler, tu sais. »

Tu peux.
Il veut.
S’il te plaît, parle-lui.
Il l’a bien vu. Très bien vu. Trop bien vu, même.
Ça ne va pas. Tu ne vas pas bien. Et il est incapable de faire semblant, de ne rien remarquer.
C’est la seule chose qu’il ne sait pas faire.
Il ne peut pas.

S’il te plaît.
S’il te plaît.
Mets les mots, sur les angoisses.
Ne reste pas silencieuse comme lui. Ne fais pas ça.

Effaçons tout, à notre manière.


Résumé:
Arthur
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Mer 3 Mar - 23:18

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Le café sera pour plus tard.
Elle sait que tu ne le refuses pas à cause du goût.
Elle sait que tu es un des seuls qui boit encore ce liquide désastreux. Alors que tu n’en bois pas vraiment, d’habitude.
Alors quand tu repousses l’échéance.
Sonne dans tes mots comme une attente.
Une épée au-dessus de sa tête.
Et plus aucun mot ne sort de sa bouche.
Te laisse choisir le taboue que tu veux aborder.

Il y a le moment où les mots passeront tes lèvres.
Ce moment qu’elle redoute.
Comme si tu allais apposer la sentence.
Choisir quel tabou aborder.
Pourtant, elle ne fuit pas Arthur.
Elle n’a plus d’endroit où fuir.
Elle est déjà repliée sur elle-même.
Un mouvement de plus la ferait disparaître.
Peut être qu’il le faudrait.
Mais même lorsqu’elle en avait encore le pouvoir, elle n’a jamais pu le faire pour elle-même.
Elle a essayé.

Il y a toutes tes actions, presque comme un ralenti.
Retient le souffle, pourtant la menace est passée.
N’est elle pas plus grande maintenant ?
Tu es proche, et pour une fois, rien de cela ne la rassure.
Tu es proche, et son esprit se perd.
Tu es proche.
Tu es proche.
Tu es proche et elle se dit que tu ne devais tant l'être.
Tes gestes sont trop doux.
Elle ne les mérites pas.
Tu effaces tout.
Il ne faut pas.
Mum, Mum.
Elle n’a pas le droit à ça.

La culpabilité est si grande.
Mais elle préfère qu'elle reste sienne.
Elle sait que ce n’est pas de ces choses que vous allez partager.
Elle te connait trop.
Pas assez

Elle ne ferme pas les yeux.
Elle ne peut pas.

Comment aborder ces sujets-là.
Elle ne sait même pas celui qu’il faudrait aborder.
Mais le silence prend bien trop de place.
Ce silence installé entre tous vos mots.
Toutes vos banalités.
Ce qui semble en être. Pour vous.

-Je ne voulais pas voir tes souvenirs.

Je les ai vu.
Alors que je n’y avais pas ma place.


Non.
Ce n’est pas ça dont elle doit parler.
Elle ne doit pas parler de vous.
Elle doit parler de vous.

Cela ne peut pas continuer comme ça.
Elle ne peux plus.
Gaheris l’avait prévenu.

Elle attrape la main, celle prête à tout entendre.
Te stoppe dans ta tendresse.
Elle n'a pas le droit à ça.
La façon dont elle se crispe indiquant les changements de direction.
Le contrôle qu’elle essaye de garder.

Ca suffit de faire semblant Mum.

-J’ai pensé que je n’avais pas le choix.

Ce n’est plus des souvenirs qu’elle parle.
Pas des choix imposés.
Elle parle de ceux qu’elle a fait en connaissance de cause.
En sachant le faible équilibre qu'elle venait de perturber.

-Je voulais seulement que tu reviennes.

Parce que sans toi elle ne sait plus quoi faire.
Parce que sans toi elle n’est plus personne.
Plus que celle d’avant.

-Je lui ai donné. C'était le marché.

Elle aurait préféré que jamais tu ne l’apprennes.

-C’est ma décision.

Le seul qu’elle avait à ce moment.
Elle ne sait quoi te dire pour que tu ne te sentes pas responsable.

-Tu avais dit tu sais, que tu recommencerais, ce que tu a fais, si la situation venait à se représenter.

Tu sais tout aussi bien, ce qu'elle avait répondu à tes paroles.

-Moi aussi. Moi aussi je recommencerais si les choses se passaient de nouveau.

Le corps se tourne et la chaise grince.

-Je suis désolée.

Ne m’en veux pas.
Ne t’en veux pas.
Je t’en supplie.

Mum
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Jeu 4 Mar - 1:31


ce que tu attends de moi
C’est toujours ça.
Toujours lui pour écouter mais jamais pour parler.
Toujours lui pour garder les doutes sans exprimer les siens.
Toujours lui pour inciter à trouver les mots sans savoir prononcer les siens.

Toujours lui pour toi.

Alors tu vois, il y a les yeux qui se baissent un instant. Il ne veut pas se souvenir de ça.
Il veut juste
oublier.
Mais si tu veux en parler il fera juste— semblant.
C’est toujours la même mélodie. Un disque rayé. Lui qui ne voit que les autres. Lui qui n’aperçoit même pas son propre reflet. Lui qui enferme encore, tout ce qui manque de s’échapper. Si c’est ce sujet-là que tu choisis, alors parlons-en, Mahalia.
(Et tant pis pour le reste.)

« Ce n’est pas grave. »

Il ne voulait pas les voir non plus.
(Peut-être—
peut-être——
peut-être————— que si. Il ne sait pas. Il ne sait plus.)

Mais pourtant, les mots résonnent mal. Ils ne sonnent pas comme il l’aurait pensé. Le sujet a dévié sans même qu’il ne s’en rende compte. Les échos de ses mois passés.
Sa main arrêtée et la serviette en suspend.
(Comme ses pensées comme son silence comme son souffle—)
Il pourrait faire semblant. Mum pourrait faire semblant de ne pas comprendre. Il sait si bien le faire.
Mais il
il ne peut pas,
il ne veut pas.

Alors tu vois, comme toujours, il a juste
écouté.
Écouté tout ce que tu avais à dire.
Écouté les excuses, les raisons, les explications.
Peut-être qu’il a du mal, à tout saisir, mais le puzzle s’assemble petit à petit. L’image est nette mais il reste des zones d’ombres. Il n’a pas besoin de tout savoir pour comprendre.
Comprendre les aveux.
Mahalia. Ça fait si longtemps. Il a l’impression que ça fait une éternité.
Pourquoi ne pas lui avoir dit avant.
Non. Il sait très bien pourquoi.
Il ne te fera pas l’affront de nier.

Tout lui semble si évident, d’un coup. Mum se demande— comment il n’a pas pu remarquer les signes, les détails, plus tôt. Même aujourd’hui. Ou bien faisait-il simplement semblant de ne rien voir.
Les yeux se baissent. La main aussi.
Les sourcils se froncent, un instant. Comme s’il se rendait compte, de tout ce que ça impliquait.
Comme s’il se rendait compte, de la douleur au beau milieu de sa poitrine.
Comme s’il
comme s’il n’arrivait— pas—
comme s’il n’arrivait pas à se sentir assez important pour avoir mérité un tel échange.

Est-ce que ça valait vraiment le coup, dis.


Bien sûr, Mahalia. Bien sûr qu’il allait s’en vouloir.
Après tout, n’est-ce pas de sa faute, depuis le début ?
Parce que d’un coup, ça ne concerne plus uniquement lui. Parce que d’un coup, il y a eu d’autres dommages collatéraux. Parce que d’un coup il pensait
avoir fait ce qu’il fallait faire,
et il ne savait pas il ne savait pas il ne savait pas.
Pourquoi tu ne lui as pas dit. Pourquoi tu ne lui as pas dit. Pourquoi tu ne lui as pas dit.
Qui t’a donné le droit de souffrir en silence aussi longtemps.
Qui.
Tu n’as pas le droit de faire ça, pas quand tu l’incites, à trouver ses propres mots.
Tu n’avais pas le droit. De tout garder pour toi.

Il est capable, de passer outre tes actions. De les comprendre. De se dire qu’il n’a pas le droit de te contredire alors que lui aussi a fauté.
Mais pas ça.
Pas ça.
Pas les silences.
Ça fait si longtemps, Mahalia, pourquoi pourquoi pourquoi.

Pourtant—
pourtant il—
il ne peut pas il ne peut vraiment pas————
ne pas avoir mal si mal Mahalia il a vraiment mal.

Alors tu vois. Il a laissé la serviette sur la table.
Il s’est penché.
Posé la tête sur ton épaule.
(Les doigts effleurent ton bras, légèrement si légèrement qu’il n’est pas sûr de t’avoir touchée.)

Et ce n’est qu’un murmure. « Qu’est-ce que tu racontes. »

Qu’est-ce que tu racontes.
Arrête.
Tout fait si mal.
Tout fait déjà si mal.

« Tu ne recommenceras pas parce qu’il n’y aura pas à recommencer. Ça n’arrivera plus. Ce n’est pas ce qu’on s’est dit, aussi ? »

Et
et il se dit.
Mum se dit.
Peu importe comment. Peu importe si c’est possible ou non (qu’est-ce qui n’est pas possible à Arcadia Bay—). Peu importe ce que lui doit donner en échange.
Il le récupérera.
Il pourrait te le promettre mais il sait, très bien. Il sait, tellement, que ce n’est pas possible. Que ça dépasse tout ce qu’il peut imaginer. Que tu n'approuveras pas, jamais jamais jamais.
Il ne se fait pas d’illusion.
Il sait qu’il n’y arrivera pas...
Mais il veut essayer. De réparer tout ce qu’il a causé.

Et pourtant il sait qu’il en est incapable.


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Jeu 4 Mar - 21:16

Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi

24 SEPTEMBRE

Les mots ont été si durs à prononcer qu’ils en brûleraient presque la gorge.
Il y a ton visage qui se décompose et c’est son cœur à elle qui se brise un peu plus.
A force de vous briser en tant de morceaux, il ne va rester que des miettes.

Lorsque tu poses la tête sur son épaule, elle ne bouge pas.
Lorsque tu l'effleures, elle ne bouge pas.
Qu’est ce qu’elle doit faire Mum, de cet espace entre elle et toi.

La douleur que tu ressens, celle dont elle avait voulu te protéger, elle le ressent jusque dans le bout de tes doigts.
On a toujours souffert ensemble.
Comme une évidence.
Un moyen de tenir.
Quand aujourd’hui tu viens t'échouer contre son corps, elle ne sait comment te rattraper pour que tu ne sombres pas.
Elle laisse tes paroles se perdre sur sa peau, comme tes gestes.
Les écouter sans les entendre vraiment.
Le vide est si grand en elle à cet instant.
Comme si tout ce qui l'agitait ne laisse rien sortir des flammes de ses tourments.

Et puis le geste se fait machinalement.
C’est trop.
Ca fait mal lorsqu’elle ressert ses bras autour de toi.
Ça n'a jamais fait aussi mal.
Elle a envie de partir si loin.
C’est pourtant contre elle qu’elle te sert.
Il n’y a dans l'étreinte pas une once de force.
Elle n’en a plus.

-Oui, c’est ce que l’on s’est dit.

La main qui vient trouver la naissance de tes cheveux, pour empêcher ta tête de se relever.
De la regarder.
Elle a peur, elle a peur que tu ne sondes les abysses qui la gagne.
Peur que tu ne comprennes qu’elle s’y abandonne, résolue.

Est ce que l’on arrivera toujours a se relever Mum ?
Est ce qu’il n’y aura pas une fois de trop ?
Est ce que tu seras toujours à ses côtés ?
Et dans nos élans d'égoïsme que l’on dédie à l’autre, réussira-t-on toujours à se pardonner.

Ca va aller.
Je suis là.
Je ne pars pas.


Ces phrases comme une solution miracle que l’on a prononcé de si nombreuses fois.
Qui sont devenu notre tout.
On a tant voulu se persuadé.

Elle n’arrive pas à les dire de nouveau.
Elle a peur de mentir.
Une fois, c'était déjà de trop.

C’est une idiote.
Une incapable.
Une cheffe pitoyable.

Et elle sait, elle sait que les reproches qu’il faudrait lui adresser, tu es en train de les penser pour toi.

C’est bien pour ça, qu’elle n’est pas à la hauteur.

Elle n’a pas envie de t’entendre la contredire.
Elle n’a pas envie d'être rassurée.

Elle reste simplement là.
Tout semble un peu plus mort en ce jour qui a suivi la pluie.


Mum
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Ven 5 Mar - 22:28


ce que tu attends de moi

Combien de fois encore, vas-tu devoir le sauver.
Doit-il te remercier ou bien s’en excuser. Et il ne s’en sent même pas légitime.

Mum se demande, simplement, à quel point sommes-nous capable de nous sacrifier. Quels morceaux de nous allons-nous offrir aux autres, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, jusqu’à ce qu’il soit trop tard, jusqu’à ce qu’on ait donné trop gros.
À quel point, tu donnerais pour lui. Serait-ce plus, ou moins, que ce qu’il donnerait pour toi ?
Il connaît la réponse.
Il veut l’ignorer.
Il sait que tu ne veux pas l’entendre non plus.

La véritable question qu’il se pose, tu sais, ce n’est pas, pourquoi as-tu fais ça.
C’est, pourquoi as-tu fait ça pour lui.

Il.
Ne.
Voulait.
Pas.
Ça.
Peut-être est-ce hypocrite mais il a toujours refusé— que le moindre d’entre vous le prenne en exemple ou tente de l’imiter. Autant dans ses silences sans fin que dans ses gestes qui le mettent un peu trop en danger. Il refuse d’avoir l’impression d’être en face d’un miroir devant toi.
Il refuse.
Que tu aies mal.
(Par sa faute.) (Par la faute de n’importe qui.)

Pourtant parfois,
il faut.
Il faut se laisser aller à la douleur et aux ombres de l’esprit. Baisser les bras, un peu, s’abandonner pour mieux se relever. C’est ce qu’il se dit, lorsqu’il sent comme rien ne va, comme rien n’est à sa place, rien qu’à la façon dont tes bras l’entourent.
Arrêter de se battre pour reculer et trouver de meilleures manières d’attaquer.
En ressortir, plus fort encore.

Il ne sait pas combien de temps il reste là, sans bouger. Juste là, sur ton épaule, à respirer. Peut-être trop longtemps, peut-être pas assez. Il sait qu’il faut se lever, faire ce café, retrouver les enfants. Il n’a pas envie mais il doit s’y résigner.
Et tu vois, il ne saurait te prononcer tous ses mots rassurants.
Car il sait tant, qu’ils auraient l’effet inverse. Qu’ils sonneraient comme des mensonges. Qu’aujourd’hui, ce n’est que le silence qui te rassurera.

Alors peut-être vaut-il mieux laisser les rideaux fermés et la radio éteinte.


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