I'm Mr. Loverman Oh and I miss my lover The ways in which you talk to me Have me wishin' I were gone The ways that you say my name Have me runnin' on and on Oh, your love for them won't last long
AKN
CHESHIRE
le vagabond déambules dans les décombres de ces immeubles vieux souvenirs d'une vie terne mais drôlement agréable ah ethan se souvient de ces bains chauds et il donnerait sa vie pour avoir là tout de suite le corps au chaud avec du savon au lait et au miel, accompagné de sa tablette à regarder des animés mais il ne veut pas penser à ça pour le moment il doit fouiller et trouver des choses à troquer ethan a besoin d'outils pour coudre et rafistoler tout ce qu'on lui dépose mais ses dernières aiguilles ont cassées et il ne sait pas quoi faire ni où chercher alors il est revenu là où il habitait auparavant avec daphne à chercher sa vieille boîte
pleine de souvenirs le temps des amours celui où lui et daphne s'amusaient tant à s'occuper l'un de l'autre peut-être même que daphne était plus présente qu'ethan qui se laissait aller à se perdre dans sa solitude qui le rongeait et pourtant il faisait son possible pour être entièrement là
mais c'était si dur de se montrer complètement quand la moitié de votre être se perdait dans les sentiers de la solitude et de la tristesse et il n'avait pas envie de mentir à daphne de se forcer et elle l'a toujours compris c'est peut-être pour ça qu'au final leur complémentarité ne se brisera jamais malgré la distance les hauts et les bas les non dits ce qu'on voudrait se dire mais qu'on ose pas
parce que Ethan et Daphne ne sont qu'une et seule même personne et que si l'un d'eux s'éteint ça sera la fin de l'autre
alors ethan il continu d'avancer c'est la fin de l'après-midi et le coucher de soleil se fait pressant mais si beau ! alors ethan il grimpe jusqu'au cinquième étages d'un immeuble et il observe l'horizon qui s'étend à perte de vue et pour une fois son regard ne se dirige pas sur le sol parce que là il ne pense pas à ça
il ne pense qu'aux choses futurs à ce qu'il a envie de faire
mais la respiration de quelque chose lui fait faire une trêve et il tourne la tête pour regarder qui va là un type plus petit que lui et ethan recule un peu il ne le connaît pas et il se méfie par pur réflexe plus que par réel inquiétude parce qu'il faut se méfier de tout le monde on ne connaît jamais les gens et
il ne faut pas s'attacher
.... T'as besoin d'un truc ?
ses sourcils se haussent et il s'approche un peu de seulement quelques pas intrigué par ce type à l'air fatigué et pourtant si joyeux il a l'impression de voir Daphne lorsqu'elle prend ces foutus trucs illicites et ça l'agace
lui qui est virge de ces drôles de subtances qu'il rejette toujours en boucle mais à quoi bon peut-être devrait-il simplement se laisser aller et ethan finit par se perdre dans ces faux airs d'été dans le ciel par ce temps si clément et ces cieux si doux si tendres puis il regarde le type à la longue chevelure plus courte que la sienne
Tu viens faire quoi dans cet immeuble mh ?
son immeuble dans lequel il vivait autrefois avec daphne que ça lui manque les bonnes odeurs que ça lui manque les douces embrassades et son dos vient se coller délicatement à l'un des murs porteurs sans lâcher l'inconnu des yeux avec ses grands yeux bleus dans lesquels on se perd avec aisance qui sont si rassurants
parce qu'ethan dégage une telle aura une aura si docile
« Fleurbageons, les rhododendroves Gyraient et gigamblaient dans les vabes; On frimait vers les pétunioves, Et les momerathes engrabent. »
Fut un temps où sourire n'était pas un obstacle infranchissable. Cette barrière immense qui me bloque. Cette cage dans laquelle je suis fait prisonnier. Ce cercle vicieux qui m'empêche de trouver la clef me permettant de sortir de cet état misérable. Les jours passent, mais rien ne change. Je ne fais que m'accrocher de façon bien minable au moindre objectif pour ne pas me laisser mourir. Ce n'est qu'un instinct de survie, je le sais. L'envie n'est pas là. Elle n'est plus là. Peut-être ne l'a-t-elle jamais été ? Je n'en sais trop rien. Ma mémoire est distordue et floue, comme cette ville. Mon esprit vacille. Ou bien est-ce mes jambes ? Aucune idée. Tout ce dont j'ai conscience, c'est que je m'effondre, de façon bien ridicule vois-tu... N'y a-t-il donc au final rien qui me retiendra plus longtemps si ce n'est cette bulle invisible ? Moi-même je me vois sombrer et je ne viens pas m'aider. N'est-ce donc pas là le symptôme principal du pathétisme ? Ne suis-je donc pas devenu un être faible qui tente vainement de rire à de ses propres malheurs ? Mais, je crois que je n'en ai plus la force. Le sourire de Cheshire est lourd à porté. Il devient de plus en plus dur à étirer. Je rouille de la même façon que les voitures dans lesquelles nous dormons, nous pirates.
Mais je n'ai rien d'un pirate si ce n'est la crasse et l'alcoolisme. Je n'ai ni la force ni le courage. La puissance ne réside en moi qu'à travers les mots et les connaissances. Le courage n'est là que lorsqu'il s'agit d'affronter la mort en face. Oh oui... Je la fixe droit dans les yeux, la Faucheuse. Sans crainte. Je ne tremble pas face à elle. Mais ce n'est guère du courage, c'est simplement de l'impatience. Depuis combien de temps j'attends donc ainsi qu'elle pose sur mon son doigt glacial ? Sans aucun doute depuis ce premier novembre. Je ne suis pas celui qui pose le mot « bien » ou « mal » voire qui décide du « juste » ou « injuste ». Mais cette tempête est d'une injustice machiavélique faite pour me faire souffrir. Qu'ais-je bien pu faire ? J'ai consacré ma vie à en sauver d'autres, cela n'est-il donc pas suffisant pour camoufler mes horribles péchés ? Ooh Faucheuse, même toi tu me trouves bien cruel. Je ne sais pas ce qui m'a rendu ainsi. Je n'en ai aucune idée. Peut-être est-ce le fait que personne n'ait voulu me tendre la main ? Ou bien peut-être est-ce parce que j'ai continuellement refusé toute aide par fierté ?
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Je plonge dans une mer de fiel, me noyant dans ma propre création. Je sombre. Je ne distingue plus la lumière. Je ne vois plus mes propres mains. Ma respiration se coupe. Je m'étouffe. La pression se fait si forte. Ma poitrine se compresse. Et je comprends que cet océan salé ne représente que les larmes que j'ai gardé tout au fond de moi dans l'espoir vain d'immerger mes soucis pour que je puisse les oublier. Mais effacer de ma mémoire mes problèmes ne fait que retarder l'instant où il émergeront à nouveau, plus hargneux qu'auparavant. Mais que puis-je faire d'autre ? Je te l'ai déjà dis. Je n'ai ni courage ni force. Je ne peux pas les affronter. Être face à eux me gèle. Je préfère de loin côtoyer la mort tous les jours plutôt que de leur faire face. Ils m'effraient. Ils sont trop puissants. Ils sont un brasier immense. Des flammes qui dévorent tout, qui déchirent et consument tout ce qui pourrait les bloquer. Dis moi, toi qui ne souhaite pas m'aider, dis moi au moins ce que je peux faire pour contenir cet incendie intérieur ? Je ne te demande pas la solution pour l'éteindre, simplement permet moi de le calmer. Je sais très bien que je ne réussirai jamais à le faire disparaître. Il est là, il brûle de rage en moi, sans que je ne puisse rien y faire.
Je n'ai plus d'espoir. Je n'ai jamais rien eu d'autre que le désespoir pour m'accompagner. Mon espoir s'est envolé. Il a brisé sa chrysalide, le beau papillon, il a déployé ses grandes ailes turquoises et s'en est allé, me glissant entre les doigts. Oui... c'est l'Effet Papillon. J'ai bien dû faire quelque chose pour qu'on en arrive à cet ouragan de sentiments. J'ai tendance à me dire que cette supposition est fausse et infondée. Que le monde est peiné. Que cette peine agit comme un virus. Elle se transmet d'Homme à Homme. Ainsi, que faire pour retrouver l'espoir ? Suis-je censé résoudre une énigme ? Dois-je mourir ? Je n'en savais rien, autrefois. Dorénavant, j'ai la vérité. Je l'ai saisi et l'ai exposé au monde. L'Espoir se trouve dans un petit atelier miteux au fin fond d'une décharge qui transpire l'alcool et le désarroi. Là, mon Espoir est né. Là, l'Espoir revint en moi. Il me fit re-découvrir le monde, encore une fois. Il me montra ô combien les couleurs peuvent être sublimes. Mais n'est-ce donc pas égoïste de ne pas faire profiter du vaccin aux autres ? Oui... Propager le virus et vendre le vaccin. Là est l'idée.
Galopant joyeusement à travers une ville me semblant tout à fait banale, je pénètre dans l'enceinte d'un splendide immeuble plus neuf que jamais. Sa peinture fraîche, ses escaliers en parfait état, sa superbe grandeur. Et puis, au fond d'un couloir, je te vois. Tu es là. Je ne pensais guère te trouver en ces lieux. Mais comme quoi... nous sommes fait l'un pour l'autre. Je serai toujours là pour toi, Belle. Quoique tu puisses faire, peu importe où tu puisses bien être, je suis là. Et regarde, je ne mens pas, je suis ici, près de toi. J'entends ta voix, sans l'entendre. Elle est étouffée par le bruit de ma respiration. Mon visage triste, feignant une joie artificielle, te fixe jolie blonde. Et je m'avance, te souriant comme j'ai toujours eu l'habitude de le faire. Le sourire du chat te plaît, je le sais. Et moi, ce sont tes mèches platine qui me plaisent. Ma voix raisonne à travers le couloir tandis qu'enfin je m'adresse à toi en m'approchant doucement :
« Belle ! On ne s'est pas croisé ces derniers jours... tu vas bien ? Tu as l'air fatiguée, surtout n'oublie pas de prendre soin de toi ma beauté ! Je sais combien tu aimes être jolie, alors ne gâche pas ça et dort correctement. Si tu as besoin, je te concocterai de quoi t'endormir plus facilement, d'accord ? »
Oh non, tu n'es pas Belle, mais je ne m'en rends pas encore compte. Ma vision est floue, elle est changée. Alors ne m'en veux pas, mais à mes yeux pour l'instant tu es ma Bellamy.
Spoiler:
chesh est sous hope, pour changer, et alors qu'il part dans l'immeuble dans l'espoir de vendre hope à quelqu'un il tombe sur ethan et il le confond avec daphne...
I'm Mr. Loverman Oh and I miss my lover The ways in which you talk to me Have me wishin' I were gone The ways that you say my name Have me runnin' on and on Oh, your love for them won't last long
AKN
CHESHIRE
les sourcils qui se froncent et ses yeux dans les tiens, ethan il ne comprend pas ce que tu racontes mon grand alors il réfléchit un peu, il essaie de déchiffrer ce donc tu parles et lorsqu'il comprend, il roule des yeux il s'approche de toi, implante son visge en face du tient en s'abaissant et il te regarde, il détaille ton visage aux traits fatigués, tes yeux rougit certainement par la drogue ethan il aime pas ça, les alcooliques et les drogués d'une façon ou d'une autre ils t'emmènent dans leurs problèmes et après c'est un bourbier infâme ethan auparavant il n'aurait pas eu de pitié pour toi, il t'aurait envoyé valser, t'aurait bousculé et t'aurait dit d'aller te faire foutre mais aujourd'hui il n'a plus la foi, alors il souffle par le nez pour exprimer un espèce d'agacement
lui et daphne se ressemblent énormément après tout ils sont jumeaux même caractériellement ils ne sont pas si différents mais la taille et la longueur capillaire les trahis trop facilement comment tu peux les confondre ?
Tu parles de Daphne là ? Tu confonds mec, j'suis Ethan, son jumeau...
et sans rien dire ethan se redresse, surveille les alentours que rien ne s'effondre il n'a pas envie de crever avec un mec sous coke tu vois ! alors ethan il étire ses bras derrière lui, faisant craquer ses vertèbres jusqu'à te contourner pour ramasser la boîte qui lui faisait finalement de l’œil ! il va pouvoir se remettre au travail ! mais là tout de suite, il pense à ce mec et ça l'agace parce qu'il vient d'avouer les tares de daphne, cette espèce de drogue qu'elle prend et qui l'énerve parce qu'il veut pas qu'elle devienne comme ça une espèce d'ombre qui se ravage puis si il te laissait là ethan, il aurait peur que tu rates une marche et que tu t'écrases dans les décombres en bas alors il reste ethan et il te regarde de haut en bas t'es pas très grand t'es pas très épais
T'es qui toi ? T'es capable de réfléchir correctement ou pas ?
il a pas envie d'être agréable ethan, de toute façon t'es complètement ailleurs mec, donc s'il te pousse tu vas juste tomber et te relever comme si rien ne s'était passé c'est ça ? ses phalanges se posent sur ton épaule et il te force à avancer pour s'extirper des hauteurs du bâtiment, il préfère être vers les premiers étages au moins si tu trébuches tu risques pas de finir en pièces
T'as l'air complètement raide au fait.
un léger sourire aux lèvres, ethan il te tient toujours fermement t'as pas le choix que de descendre ! et il fait attention, il est doux et tendre dans ses gestes puis il s'arrête au deuxième et te laisse gambader ethan lui il s'installe en tailleur et il vérifie le contenu de la boîte tant recherché des aiguilles des fils un peu de tissu et des boutons, c'est mignon ça sera sympa les clients vont être contents et là ethan il relève les yeux vers cet inconnu aux airs louches il réfléchit à quoi dire parce que c'est bien de discuter mais surtout, il veut savoir c'est quoi ton lien avec daphne ce que tu lui veux et t'es qui pour elle
○ ethan a trouvé sa boîte mais aussi un crackhead ○ il dit à Cheshire qu'il se trompe, que lui c'est le jumeau de daphne ○ et il décide de l'emmener à quelques étages plus bas parce que en hauteur ça craint ○ CRACK CRAKC SORS LE CRCK