AccueilMembresGroupesDernières imagesTimelineCarteConnexionS'enregistrerFAQRechercherCalendrier
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Partagez
Invité
Invité
Invité
avatar
Jeu 18 Mar - 15:23
ombres
les mains qui balaient les ombres
enquête surnaturelle — mars 2021

Le soleil s'abaisse dans le ciel, trempe l'horizon dans une couleur orangée. Cette information aurait pu donner une estimation de l'heure pour Sokar, s'il n'avait pas déjà fabriqué un cadran solaire avec une tige métallique plantée dans une planche de bois — il
a découvert la méthode dans un livre de la bibliothèque de la ville. Il possède aussi une montre, qu'il laisse sous son matelas, et dont il a retiré les piles de peur de les user. Sokar est ce genre de pragmatique, qui préfère ne pas utiliser plutôt qu'user. Le cadran solaire suffit, bien que l'imprécision et l'incertitude ont la poigne dure autour du torse de l'enquêteur à chaque fois qu'il pense peut-être être en retard. La présence rassurante d'une montre aurait pu lui faire du bien, il aurait apprécié pouvoir poser le pied au lieu de rendez-vous à l'instant où l'aiguille rencontre le chiffre prévu.

Le début de soirée teinte la vallée des paradoxes d'une couleur qui la rend mystique, un peu plus encore. Les talons de Sokar écrasent des feuilles déjà mortes alors qu'il longe l'orée de la forêt, avant de pénétrer dans le poumon végétal de la vallée. La pointe de ses pieds fourmille, pour une raison ou une autre, ce genre d'ambiance lui donne envie d'étendre ses membres, de toucher un point invisible du bout des doigts, de plier son corps et de l'allonger dans des arabesques. Mais le temps n'est pas à la danse, et il se contente de parcourir la forêt, enjambant des branches tombées suites aux intempéries de février. La forêt intrigue Sokar, il se souvient des bruissements des feuilles au printemps de l'an passé, mais à cette époque de l'année, il entend surtout les troncs qui craquent. Ses doigts épousent la forme d'un tronc alors qu'il passe à côté, il se questionne sur les intentions de la forêt à son égard, à l'égard de la population d'Arcadia Bay, mais il est certain qu'il n'aura pas de réponses aujourd'hui non plus.

Pourtant, l'optimisme le pousse, précipite ses pas. Il suit le chemin qu'il connaît bien, à force de repérages, et rejoint bientôt la brume du cimetière de totems. L'endroit est curieux, aux yeux de Sokar. Un oiseau passe en volant, brise le silence d'un chant presque lugubre et le malaise du chevalier s'intensifie. Paradoxalement, c'est un malaise dont il raffole. La sensation de son cœur qui est pris par la panique, sa tête qui se relève sans même qu'il ait pensé au geste, ses oreilles qui recueillent chaque bruit comme s'il avait une importance capitale, porteur d'une information à ne pas manquer. L'adrénaline des enquêtes est différente de ce qu'elle qu'il ressent (ressentait) sur scène, et elle est la bienvenue pour réveiller son corps qui se meurt dans le tombeau qu'est devenu Arcadia Bay pour lui.

Jupiter n'est pas encore là. Il fait face à un totem, plante son regard dans celui du totem, comme s'il espérait y déceler quelque chose. Ses mains s'enfoncent dans les poches de son manteau long en laine noire — d'aucuns diraient qu'on a pas d'idée de partir sur le terrain en s'habillant comme pour aller en ville, mais Sokar est confortable dans ces tenues. Il a chaussé des mocassins en cuir, un pantalon raide en tissu beige. C'est comme s'il refusait de s'adapter totalement à la vie à Arcadia Bay, comme s'il disait aux autres « je ne reste pas longtemps ». Mais le totem face à lui reste muet, ne lui livre aucun secret. L'homme finit par tourner le dos. Jupiter n'est pas encore là, mais elle ne devrait pas tarder, il est arrivé un peu plus tôt que prévu. Ses mains se referment sur la branche épaisse d'un platane, il prend une inspiration et se hisse, non sans mal, pour s'asseoir sur la branche. Elle est basse, offre un siège naturel que Sokar a appris à utiliser sans peur à force de passer ses jours et ses nuits dehors. Son estomac gourmand lui rappelle l'heure, et il profite de ce petit moment de solitude pour sortir une pomme de sa poche et croquer dedans avec faim.  

dans les poches de son manteau : un carnet, un stylo, une lampe de poche minuscule et une pomme

C y a l a n a


Invité
Invité
Invité
avatar
Jeu 18 Mar - 19:55

les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter Giphy

Les mains qui balaient les ombres

La dernière exploration en groupe a été un fléau.
Celle-ceux n'a pas mieux terminé...
J'espère seulement que cette fois, les choses finiront mieux pour moi.
Cependant, quand je suis accompagnée par ce chevalier,
Je ne me sens pas aussi isolé, j'ai l'impression pour une fois, que tout peut fonctionner.



Jupiter n’est pas encore arrivée. Elle avait oublié quelque chose, un objet qui était sacré. Dans le fond de sac, pourtant, il y avait longtemps qu’il n’avait vibré : le téléphone portable. Il lui avait occasionnellement servi, mais elle n’était plus trop fonctionnelle, la batterie. Elle descend vite, rapidement, et pour se recharger c’est de plus en plus compliqué apparemment. Caché dans les repertoires, s’affichant à l’écran, il est possible de retrouver des vieux selfies de la jeune fille avec ces anciens amis, des photographies plus esthétiques de son ancienne activité sportive, des photos des visages écrasés après la tempête, et quelques photographies d’Arcadia : les lieux emblématiques pour les enquêteurs. Cependant, il n’y a pas de temps à perdre, bien qu’aujourd’hui, elle ne compte plus, affichée sur l’écran, l’heure.

Il reste 99 % de batterie.

Sur le chemin allé, il fait sombre et les couleurs chaudes et brûlantes de la fin de journée vont bientôt se transformer en une épaisse noirceur. Et ce pour de nombreuses heures. La fille approchant de la vingtaine n’arrivait pas à déterminer ce qu’ils pourraient trouver. Néanmoins, sa seule venue en ces lieux avait été rapide, et ne pas y retourner aurait été stupide. Les enquêteurs du surnaturel doivent éviter de traîner avec les autres : les greens. Alors, il faut privilégier les sorties nocturnes, en pleine nuit, ils ne peuvent pas venir espionner, contrôler. Les tignasses sombres peuvent faire le défiler entre les grands visages élancés, entre les tombes de secrets cachés.

Après avoir longtemps marché, la jeune fille arrive à destination. Alors, Jupiter avance vers son allié qu'elle peut voir assis sur une surface en bois, une branche, un tronc. Peu importe, elle vient directement se mettre à ses côtés, constatant qu'il est en pleine consommation. Elle lève un sourcil, puis ses billes marrons se redressent pour aller vers le ciel. Ce n'était pas le moment d'entrer en pleine digestion et rien que dans son attitude, elle faisait savoir son mécontentement. Il était suivi d'un sourire, d'un certain amusement.

- Tu penses vraiment que c'est le temps de manger ? Allez dépêche toi ! Nous avons pleins de choses à faire !

Jupiter sait que les garçons ont de larges mâchoires, ont de grandes bouches si bien que quand ils croquent une pomme, ils peuvent la terminer en seulement quelques bouchées. Elle, elle ne peut pas manger aussi rapidement. Il va plus vite qu'elle le temps, il n'est pas patient. Il n'attend pas les enquêteurs, il défile si vite, qu'elle ne peut le rattraper, qu'il finit par tout avaler, par tout mouiller. Il est aussi puissant que l'espace qui reste à la fois si limité et à la fois qui ne semble jamais se terminer. Jessie insiste alors, sans pour autant le maudire, elle apprécie seulement la querelle familière, la querelle amicale. Contrairement à beaucoup de fois, elle ne s'amuse pas de façon à l'écraser, il n'y a rien d'animal.

- J'espère que tu auras terminé avant que la nuit soit tombée... A ce rythme là, le soleil sera levé quand tu l'auras finit.

Son sourire baigne sur ses lèvres tandis qu'elle le regarde de sa hauteur avant de jeter un œil aux silhouettes. Elle ne lui font pas peur et la brune s'approche pour toucher un des totems. Ses doigts fins et recouverts par les bagues métalliques exploitent les totem pour en déterminer la matière. Elle n'attend pas vraiment Sokar... Il n'y a pas de temps à perdre, il est déjà tard.




RESUME:
Invité
Invité
Invité
avatar
Sam 20 Mar - 13:01
ombres
les mains qui balaient les ombres
enquête surnaturelle — mars 2021

Elle arrive. Il ne la voit pas, mais il entend les pas se rapprocher, et il devine — ils ont passé assez de temps ensemble — au rythme de ses pas que c'est elle. Mais son corps ne réagit pas tout de suite, et ses dents se plantent à nouveau dans la pomme, en décrochent un morceau. La brune est là, elle se plante aux côtés de l'arbre. Sokar pose son regard de charbon sur elle, et le feu ne s'y allume pas mais ses yeux se plissent dans un sourire nonchalant. Ses paupières semblent traîner un peu, comme si elles étaient toujours écrasées par le poids du sommeil, mais l'enquêteur n'est pas fatigué malgré l'air ailleurs que lui donne son regard. Il ne se formalise pas de la remarque de sa co-équipière, croque même à nouveau dans la pomme, encore plus bruyamment cette fois.

Et le poids de ses semelles aplati une touffe d'herbe. Le danseur vient de mettre pieds à terre avec agilité. Le trognon de la pomme trouve sa place dans la poche de son manteau, il veut le garder pour le composter, bien que l'idée que le trognon pourrisse au fond de sa poche jusqu'à son retour à la maison ne l'enchante pas. (le retour à la maison sonne faux, la maison est ailleurs)
— Tu parles beaucoup pour quelqu'un que j'attends depuis dix minutes. Il lui lance un regard, son ton monotone pourrait être synonyme d'agression pour les susceptibles mais il sait que ce ne sera pas le cas pour Jupiter — il aurait parlé de la même façon quand bien même. Sa voix est plutôt grave mais douce, elle contraste légèrement avec la monotonie de son intonation, comme si elle était destinée à être plus chaleureuse (mais elle ne l'est pas, la chaleur de Sokar s'est éteinte depuis longtemps).

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que Jupiter est déjà au travail ; il apprécie ce point chez sa collègue. Elle va au cœur des choses, ne tourne pas autour du pot. Sokar est plus mesuré dans son approche, comme s'il répugnait à l'idée qu'on puisse deviner de l'enthousiasme à travers son langage corporel. Son regard est attiré par les bagues de Jupiter un instant, puis il s'approche d'un autre totem. Il en fait le tour, hésite, s'approche, s'éloigne, revient sur ses pas pour s'accroupir face au totem, et ses sourcils se froncent.
— Qu'est-ce que vous nous cachez ? (Son ton s'élève un peu, il s'adresse cette fois à la brune, alors que ses doigts tâtonnent) J'imaginais peut-être la présence d'un mécanisme, ou quelque chose comme ça. Ou un effet particulier avec le soleil, à une certaine heure de la journée, comme un cadran solaire. « Tourne toi vers le soleil, et l'ombre sera derrière toi. » L'intonation de sa voix fluctue cette fois, elle se voile parfois, quand la réflexion prend le pas sur sa conscience de soi. Elle reprend sa solidité habituelle quand il prononce le proverbe maori, qu'il se souvient avoir lu dans un livre illustré aux illustrations abstraites et colorées. Il se lève, se positionne en face de tous les totems, mais son dos n'est accueilli par aucune chaleur, aucun rayon de soleil et les totems ne possèdent aucune ombre. La brume fait barrière, il fixe le brouillard du regard, la main sous le menton comme s'il espérait trouver un moyen de balayer l'obstacle. L'idée est mauvaise, ses phalanges retrouvent le totem qu'il examinait auparavant. Les genoux appuyés contre le sol, il se met à chercher sous les reliefs du totem, un bouton, un trou, quelque chose qui pourrait s'apparenter à un mécanisme. L'acte accentue son malaise, l'œil du totem est juste devant lui et il a l'impression que l'être de bois s'apprête à le maudire pour l'empêcher d'aller jusqu'au bout de sa quête.
— C'est beaucoup trop glauque. les mots murmurés se cognent contre le bois du totem, Sokar n'est même pas certain que Jupiter l'ait entendu.


résumé:
C y a l a n a


Invité
Invité
Invité
avatar
Sam 20 Mar - 20:31

les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter Giphy

Les mains qui balaient les ombres

Jupiter n'est pas vexée. Entre elle et Sokar, c'est de bonne guerre. C'est comme une vieille bagarre. Celle amical, celle qui ne fait pas mal. Cette qui lui permet de rester éveillée, celle qui permet à la jeune fille d'avoir un peu d'humour, de ne pas rester que dans la négativité. Elle sait très bien que n'est jamais sérieux, que bien qu'il y ait une part de vérité, elle ne pas le prendre pour acquis. C'est une rare personne avec qui elle arrive à prendre les choses ainsi. Jupiter vole au dessus de la complexité, elle vole au dessus des tensions, comme si l'autre danseur arrivait à la portée, mais qu'à bout de souffle leur danse les poussait à une fausse querelle, injustifiée.


Quand Jupiter touche tout, elle n'est pas prête d'arriver au bout. Elle ne fait pas attention au garçon. Elle écoute seulement ses paroles, alors qu'elle tourne, elle vire. Il n'y a rien à faire autour de ce premier totem, alors elle finit par lui soutirer.

- J'imagine que les totems doivent bien cacher quelques choses... Ou êtres maudits. C'est peut-être une malédiction déclenchée par ces derniers qui a pu créer la tempête et toutes ces difformités. Cependant, ça serait trop simple.

Jupiter observe un autre totem avec attention. Elle se mord la lèvre... Elle est tentée par une petite obsession. Cela ne faisait pas longtemps qu'elle avait grimpé. La dernière fois, sa jambe fut bien blessée. Il ne serait pas raisonnable d'y aller... Cela ne fait que quelques jours, les cicatrices n'ont pas tendance à s’effacer. Pourtant, ses bras et jambes la démangent. L'envie de monter, d'aller au sommet est si présente qu'elle se connaît : elle va céder.  

- Je suis plutôt d'accord avec toi, il doit bien y avoir quelque chose là. Peut-être qu'ils gardent simplement un secret. Si ce n'est pas un mécanisme, c'est peut-être une forme, quelque chose qui manque ou bien c'est un cimetière de créatures étranges... Ou d'individus spéciaux. Tout est possible...


Puis la jeune fille commence à monter en haut d'une figure gravée. Quand elle grimpe, elle s'aide des formes diverses et variées. Elle pose ses basket dans les trous qu'elle arrive à trouver. Ses mains fines arrivent à trouver de quoi monter sans trop de difficulté. Elle ne peut pas faire confiance à une de ses cuisses pour se maintenir. Cependant, sa condition physique générale est plutôt gâtée. Elle peut voir un renard, un ours, une créature indéterminée, des formes étranges, et au sommet une sorte de cheval. A ce stade, elle essaie de rester accrochée. En l'air, au sommet, elle se sent un peu respirée. La brume n'est pas totalement dissipée, mais elle arrive mieux à distinguer les formes. Jessie prend le téléphone et prend une photographie avec leflash, pour rapidement le ranger, afin de ne pas glisser.

Il reste 93% de batterie.

- Il est super moche ce totem. On dirait Phaner. En tout cas, ils n'ont pas de particularités on dirait. Peut-être que la taille définit quelque chose de spécial, comme un titre, ou une légende. Sinon, il faut trouver le plus beau, ou le plus louche... J'imagine.


Après avoir parlé au sommet de la tour lugubre, Jupiter n'attend pas. Elle est pressée... Elle aurait bien aimée restée là haut, comme dans le passé. Cela faisait rêver la jeune fille qui devait pour autant se laisser tomber doucement jusqu'en bas pour ne pas réitérer les blessures commises avec Némo, sur une plage abandonnée. Une fois en bas, elle cherche Sokar dans l'ombre et crie en le voyant pas :

- JAI PRIS UNE PHOTO DEN HAUT, SI TU VEUX ME DIRE CE QUE TU EN PENSES.





RESUME:
Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 21 Mar - 18:23
ombres
les mains qui balaient les ombres
enquête surnaturelle — mars 2021

Le mot malédiction suspend le mouvement de ses doigts pendant quelques secondes. L'idée ne l'enchante pas ; peut-être que toucher les totems est déjà un danger pour eux. Sa mâchoire se contracte. Il en porte déjà une, une malédiction profondément ancrée en lui, dont il a essayé de se départir sans succès. Une flamme qui lui brûle la gorge quand il déglutit alors que son regard croise le regard d'un autre. Et le dégoût qui s'en suit, parce qu'il est comme ça. L'idée de devoir vivre avec une autre malédiction lui noue l'estomac et pendant un instant, lâche, il se dit qu'il ferait mieux de s'en aller, de ne pas toucher à ces totems qui pourraient le plonger un peu plus loin dans l'abysse de sa haine pour lui. En Sokar, il existe tant de paradoxes, et sa croyance pour des entités supérieures qui le puniraient pour ce qu'il est côtoie son pragmatisme.

Silence dans l'esprit de l'enquêteur. Il a fermé les yeux l'espace d'un instant, dans lequel il éradique ces pensées importunes. L'heure est à l'enquête, il enferme Cian au fond de lui et Sokar, l'enquêteur de surnaturel, reprend le contrôle. Le sentiment de malaise ne le quitte pas, mais il attribue cette sensation à la brume et aux totems qui rendent le lieu si sinistre. La voix de Jupiter lui parvient mais ses lèvres restent scellées tandis qu'il sort le carnet et son stylo. La mine ne crache d'abord qu'un filet invisible sur le papier, refuse d'offrir la couleur que Sokar attend. Après quelques essais, il peut enfin s'atteler à son dessin. Son entreprise lui demande de tourner autour du totem, pour le dessiner de plusieurs perspectives différentes. Le bois, les dessins, tous les éléments des totems lui paraissent si vieux qu'il se dit qu'ils ne sont que la création d'hommes superstitieux, et qu'ils n'ont rien à voir avec la tempête. Mais la présence de la brume le rappelle à toutes ses interrogations.
Du mouvement attire son attention, un primate répondant au nom de Jupiter grimpe en haut de son perchoir. L'acte tend les muscles de Sokar, il est inquiet.
(Il faut taire ces pensées, Sokar ne s'inquiète pour personne)

L'homme tourne le dos, foulées lentes avalent quelques mètres, le poussent dans la brume, et il observe le brouillard comme s'il allait lui murmurer les réponses à toutes ses questions. Naïvement, sa main s'avance, essaie de saisir l'imprenable. (Est-ce que tu caches quelque chose ?, il murmure à la brume, la muette, l'égoïste qui ne veut lui offrir aucun secret.)
Parasite ; la voix de Jupiter lui parvient. Elle crie, il est juste derrière, étend la jambe pour poser son pied dans le bas du dos de la jeune fille et la pousser doucement.
— Je suis juste là et tu me casses les oreilles, débile, malgré ses plaintes, il s'approche de la jeune femme. Tu vois un élément qui vaut la peine d'être mentionné, dans ta photo ? Mais il ne regarde qu'à peine la photo. Inspiré, il s'approche du totem à son tour, enfonce ses doigts dans les crevasses, puis la pointe de ses pieds alors qu'il grimpe, s'accroche aux reliefs. Accroupi sur la tête du totem, les yeux plissés pour mieux percevoir, il balaie les environs du regard. On est mieux servi que par soi-même, et il a plus de confiance en sa vision des choses qu'en la vision de l'appareil photo d'un téléphone portable — la plupart ne savent même pas rendre justice à la beauté de la lune.
— Qu'est-ce que vous nous cachez, totems ? Il vous faut une formule magique pour vous éveiller ? Les questions sont rhétoriques, mais elles portent loin alors qu'il élève la voix, l'entend résonner puis se perdre dans la brume. Sokar veut danser, il veut danser, danser, sortir d'ici, danser, jouer son rôle du fils parfait qui va se marier, danser, danser. La tête baissée vers l'endroit où se tient Jupiter, il interroge :
— Peut-être que ça se passe sous la terre ? Quelque chose sous les totems, comme les racines des plantes. Imagine, des racines qui filtrent la magie ou les ondes contenues dans la terre. Ils expulsent ensuite cette sorte de magie, ce qui fait de la brume qui se dissipe ensuite et... s'il laisse libre cour à ses pensées au travers de ses paroles, le brun finit par pincer ses lèvres entre elles. Il n'aide pas, à proposer des hypothèses qui ne pourraient être vérifiées, mais l'idée de revenir sur les lieux avec une pelle reste logée dans son esprit.

résumé:


C y a l a n a


Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 21 Mar - 21:15

les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter Giphy

Les mains qui balaient les ombres

Quand le jeune dit qu'il est là, Jessie se permet de lui rire au nez. Alors elle surenchérie directement, sans laisser de trêve, sans laisser un moment de paix. Toujours la langue pendue, elle se peut s'empêcher de jouer les fortes têtes, elle garde toujours des répliques, sans avoir besoin de jouer à des casse-têtes.

- Pendant un moment j'ai cru que tu étais parti... T'es vraiment lent pour un danseur, c'est étonnant. J'espère que sur scène, t'es plus dans le mouvement, tu me ferais bailler d'ennui.


Elle mime pour s'amuser un bâillement. Il fait de plus en plus nuit, et il fait sombre. Petit à petit se couche se soleil pour que se réveille la nuit. La brune le téléphone tendu vers lui n'a aucune idée de ce que pourrait être la vérité... Peut-être qu'il n'y a rien ici, peut-être que ce n'est qu'un piège, ou peut-être qu'ils ne sont pas assez dégourdi. Peut-être qu'ils n'avaient pas la spécialité nécessaire pour débloquer le secret caché, ou peut-être qu'il y avait quelque chose à prouver. Néanmoins, elle n'avait pas grand chose à prouver avec Sokar, elle n'avait le besoin de grimper au sommet à ses côtés. Il était son égal. Il n'y avait pas de haine viscérale, juste des échanges taquins, à bon entendeur cordial. Elle tord sa langue dans sa bouche avant de lui dire.

- Je m'en vais vers le plus grand totem visible... Peut-être qu'il est le maître des lieux, ou quelque chose comme ça... Peut-être qu'il saura nous parler, ou que l'on devra danser pour parvenir à ce qu'il nous dise quelque chose. Enfin, la danse du soleil c'était quand même bien plus gore il me semble... Je file !

Et Jupiter s'avance dans la brume, pas si loin que ça du garçon. Elle se plante dedans celui-ci et fait de même. Elle commence à dessiner, à errer autour comme une simple bohème. Pendant ce temps, Jupiter réagit à ce que le garçon émet, ils n'ont rien donc tout est possible sur cette maudit terre. Ses baskets blanches et usées commencent à tracer sur le sol des arcs de cercles. Elle tente de voir s'il y a des racines, autre chose... Cependant, elle n'a pas idée de ce qu'il faut faire. Autour du plus grand totem elle s'arrête donc et prend une photo par le bas. Elle se sent si petite face à lui, alors qu'il se tient droit. C'est celui que la tempête a le moins tapé, alors que beaucoup d'autres sont des cadavres, amochés, il ne reste pour certains que la base, amochée.

- En tout cas... Celui-ci n'a pas eu grand chose. Imagine si à travers ces créatures, quelqu'un pouvait nous voir... Ça serait flippant.

C'est ce qu'elle se disait Jupiter... Elle avait cependant une mauvaise impression. Comme si dans cette brume se cachait une étrange tension, comme si tous les yeux du totem se tournaient dans sa direction. Ce lieu bien que mystique n'avait rien de rassurant, et plus elle restait, plus l'ambiance en elle grandissait. Néanmoins, elle continue de fouiller, de chercher, de passer ses doigts où elle le peut. La jeune fille essaie de pousser le totem, de voir les entailles, les failles... Mais il n'y a rien. Ces statues savent garder leurs secrets, mais ils sont bien décidés à les faire parler.

Il reste 92% de batterie.





RESUME:
Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 22 Mar - 17:54
ombres
les mains qui balaient les ombres
enquête surnaturelle — mars 2021

Les pupilles du brun disparaissent presque sous ses paupières tant il lève les yeux au ciel dans un geste exagéré. Lui vient l'envie de rappeler que la danse n'est pas qu'une question d'agilité, mais elle s'estompe aussitôt et il préfère se taire — les répliques ne lui apparaissent plus si légères quand il s'agit de sa passion et il hait les préjugés que les ignorants régurgitent mais Jupiter est jeune, Jupiter est supportable et il se contente de répondre à son propre agacement par de l'indifférence. Son regard suit la jeune insolente alors qu'elle mime un bâillement puis il brise le contact visuel.

— Fais donc ça, ouvre la communication avec le grand manitou des totems. Il accompagne ses mots d'un bras tendu vers le totem, indiquant la direction à la jeune femme. L'enquête le décourage un peu, au fond, il sent qu'il faut être quelqu'un de spécial pour pouvoir découvrir le mystère de ces lieux et il est certain qu'il n'est pas ce quelqu'un là. Les mots de Jupiter l'intriguent, il arrondit le dos, se penche vers l'œil du totem et essaie d'y voir un petit trou, une surface d'un matériau différent qui pourrait laisser penser qu'il y a quelque chose derrière le bois, mais rien.
— Ils ont plutôt de la chance, si c'est le cas, c'est pas donné à tout le monde de voir mon visage d'aussi proche. Il fanfaronne, joue les confiants, fait un signe de la main à l'œil avant de se redresser. Sa concentration se fissure, et il hèle Jupiter d'un « hey, regarde » alors qu'il s'accroche de nouveau au totem, descend le long de celui-ci, avant d'ancrer ses bras autour du bois. À l'instar d'un danseur de pole dance, il gaine son corps et tente d'étendre son corps à l'horizontale pour réaliser la figure du drapeau. Mais la prise qu'il a sur le totem n'est pas stable et, à bout de force, son corps s'écrase lourdement contre le totem, avec un « ouf » qui brise pour de bon le charisme de Sokar. Dans un saut, il rejoint la terre ferme et pose ses mains sur ses hanches, tourne sur lui-même lentement pour balayer le cimetière du regard.

— Je veux réellement revenir avec une pelle pour voir ce qu'il y a sous les totems, mais j'ai peur que ça puisse fâcher des entités ou des esprits. Et je tiens vraiment pas à ce qu'on termine maudit. Les sourcils froncés, lentement, il se met à errer dans le cimetière, frotte légèrement ses semelles contre le sol à certains endroits pour essayer de trouver des indices dans le sol — mais l'entreprise paraît encore vaine.

résumé:
C y a l a n a


Invité
Invité
Invité
avatar
Mer 24 Mar - 9:16

les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter Giphy

Les mains qui balaient les ombres

Jupiter est fière, sa langue est pendue au superflu. La jeune fille n'a conscience de ce qu'il ressent, mais elle sait d'avance ce qu'est la réalité du monde dansant. Elle se moque de lui avec les préjugés, ceux qu’elle a parfois l’habitude d’entendre, de ne pas accepter, ceux qu’elle a déjà bien ingéré. Cependant, elle sait que c’est danser, elle sait que c’est que d’avoir la souplesse. Il n’était pas question de se comparer, ils n’étaient pas nés dans le même monde. Dans les spectacles, ils ne faisaient pas parti de la même ronde. Alors que le garçon vole de manière légère, qu’il vole comme un oiseau : Jupiter est une panthère. Dans la souplesse et dans l’agressivité, elle se hisse au dessus des autres pour toujours retomber sur ses pattes, avec ses multiples partenaires… Il y a aussi les pirouettes, le chants, les cris, et les sourires sur leurs gueules exacerbées, c’est toujours exagéré. Quand Jupiter y repense quelques secondes, elle ne sait pas ce qu’il lui manque le plus… Serait-ce l’envie d’être en hauteur, ou simplement de pouvoir dominer une troupe ? Serait-ce l’envie d’être vue par son propre père venant dans le public pour une autre adolescente, ou bien pour avoir la sensation de mériter l’amour de tous ? Pendant quelques secondes, son esprit s’égare et rapidement revient le malaise environnement, celui qui ne quittent pas leurs pas, celle qui restent ancrée là.

Quand il finit par lui proposer d’ouvrir la communication avec le grand manitou des totems, elle lève les yeux au ciel. Elle se doute que cette soirée n’est pas éternelle, mais il n’y a pas l’ombre d’un lieu particulier, l’ombre d’un autel… Pas de discours, pas de syntagme , Jessie passe à la trappe tous les vilains mots qui de sa bouche souvent s’échappe. Jusqu’à ce que le garçon commence à montrer son orgueil. Jupiter fait alors de même, balançant aux totem un étrange coup d’œil.  

- Je pense que si c’était vrai, ils seraient trop troublé par la beauté… C’est certainement pour cela que nous n’avons pas de réponse de leur part… Ils ne peuvent nous rencontrer, ils sont dans le désespoir…

De l’humour pour apaiser les tensions, pour apaiser la situation. Au milieu de cette disgracieuse exposions, pas de douleur, simplement toujours cette vague impression de peur. Les jeunes gens tournent la situation en dérision… Rien n’avait l’air d’être un danger, ils ne perdaient rien à s’amuser, à plaisanter sur ses lieux qui ne semblaient qu’une farce. Jessie se doutait bien d’une chose : il leur manquer des informations pour récupérer les secrets de ce lieu, mais il n’y avait pas de quoi se changer en mars. Quand elle le voit utiliser le totem comme une barre de pole danse, la brune sort son téléphone et prend une photo. Elle ne peut s’en empêcher. Sur son visage, que de l’amusement, pas de mot. Jupiter est pour quelques instants apaisée et laisse son téléphone dans sa poche.

Quand Sokar lui émet son idée, elle hausse les épaules et lui extrait les reflets de ses pensées.

- Est ce qu’on a le choix ? Je ne sais pas s’il y a une malédiction ici… Ça semble trop calme pour l’instant. En plus, c’est pas comme si nous avions une autre piste…

Elle passe une main sur son menton, et commence à pousser un totem. Elle se lèche la lèvre supérieure, cependant, il ne bouge pas d’un poil. Elle ne rencontre pas de rival…

- Peut-être qu’il y a un mécanisme dessous et qu’il faut les pousser… Ce que je te propose, c’est de chercher une pelle, tandis que je les pousse.

Jessie pense aux films, pense aux séries. Elle ne sait pas comment elle pourrait s’y prendre, il doit bien y avoir quelque chose à gagner : mais le résultat n’est pas même visible, tous leurs efforts tombent en cendres.

Il reste 80% de batterie.





RESUME:
Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 5 Avr - 17:35
ombres
les mains qui balaient les ombres
enquête surnaturelle — mars 2021

La réaction de Jupiter face à ses bêtises ne tarde pas, mais le photographié n'a pas le temps de contrôler son expression faciale et il est certain d'être tout à fait affreux sur le cliché. Heureusement pour lui et pour les yeux de la population d'Arcadia Bay, la photographie ne ressortira probablement plus jamais des fichiers du téléphone de sa collègue, se retrouvera enterrée sous des tonnes d'autres fichiers et personne n'y aura jamais accès — mais Sokar connaît ces périodes où rien ne semble pouvoir le toucher, pas même le regard des autres sur son physique, qui lui paraissait si acéré quelques semaines plus tôt.
Le sourcil de l'homme s'arque d'un air contrarié quand Jupiter lui demande d'aller chercher une pelle — pourquoi pas elle ? Mais sa fierté l'empêche de rétorquer, lui impose de ne pas déléguer cette tâche. Jupiter est plus jeune, il se sentirait si inutile à l'idée de la pousser à faire cet aller-retour. Alors il hausse les épaules, comme pour en retirer le poids de la fénéantise, et adresse un rapide signe de main à Jupiter avant de s'éclipser avec hâte. L'enquête piétine. Ses attentes ont probablement excédé les possibilités de leur réalité ; le surnaturel n'est pas un papillon qu'on attrape en brandissant un filet à insectes, en le secouant dans tous les sens. C'est quelque chose qui se glisse entre nos doigts quand on ne s'y attend pas, qu'on peut saisir quand lui le veut. L'envie prend place dans les pensées du danseur, parce que le surnaturel ne semble pas s'intéresser à lui. Son intérêt unilatéral l'interroge, il se demande s'il manque de quelque chose, s'il n'est pas assez.

◊◊◊

Les feuilles craquent, annonçant son retour dans le lieu mystique, voilé par l'obscurité de la nuit. Mais cette fois, il n'est pas à pied. C'est un vélo qui le porte, les ronces lui mordillent l'os de la cheville. La respiration erratique qui soulève sa poitrine est le témoin de sa course folle, et le sourire qui découvre ses dents, celui de son euphorie. Le vent l'a galvanisé, son nez est froid mais la chaleur du trajet l'enveloppe encore. Ses pieds touchent la terre et il laisse le vélo s'allonger au sol dans un fracas métallique. Il pénètre les lieux en faisant tourner une pelle dans sa main, tel un cowboy qui tente d'intimider les résidents d'une ville en faisant tournoyer son pistolet au doigt. Cependant son charisme n'atteint personne, pas même Jupiter, qui tiendrait plutôt de la barmaid au regard noir. Son regard se pose sur la brune, du moins sa silhouette qu'li devine à travers la brume alors qu'il braque sa torche dessus, et ses pas se font nonchalants tandis qu'il s'approche d'elle.
— Votre livraison est arrivée à bon port. Je vous présente notre nouvelle DETERRANTE 2031, la pelle tout terrain. Avec son détecteur de surnaturel intégré, elle saura être votre compagne idéale pour vos enquêtes à la recherche d'un autre monde. Sa tête chercheuse vous guide elle-même vers les meilleurs endroits à creuser. Il présente son produit, la voix robotique d'une personne qui a mémorisé un texte auquel elle ne croit pas, et ponctue sa publicité en enfonçant la pelle dans le sol pour la faire tenir debout entre sa camarade d'enquête et lui-même.
« Okay, c'est pas vrai. C'est juste une pelle. Sans aucune option intégrée. Mais c'est une pelle, et c'est ce qu'on voulait. Je te dis, si on trouve pas des escaliers qui nous mènent à une salle mystique avec ça, c'est qu'on s'y prend mal. Sa langue se délie, plus bavard que souvent, il sent l'énergie pulser dans ses veines. La nuit tombe, mais le sommeil n'alourdit pas ses paupières. La nuit, les rayons de la lune qui semblent baigner les alentours, étrangement, l'enveloppe d'une impression de grandeur, et l'espace d'un moment, il sent qu'ils pourraient être les instigateurs de la plus grande trouvaille de l'année. Et, comme un enfant excité, il éblouit Jupiter avec le faisceau lumineux de sa lampe torche.



résumé:
C y a l a n a


Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 6 Avr - 16:39

les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter Giphy

Les mains qui balaient les ombres

Jupiter chercher une pelle ? Et puis à quoi bon se forcer, elle mérite bien un effort de la population. Elle n'a pas besoin de ce genre de leçon. Pendant ce temps, Jupiter vague entre les totems, plus elle est seule, plus elle se sent éloignée de la réalité. Il fait de plus en plus froid, et la nuit tombe sur la brume qui a l'air plus épaisse que jamais. Dans la noirceur, dans la pénombre, elle est de moins en moins rassurée, les angoisses remontent à sa gorge paisiblement, comme le cauchemar vécu avec Calico. Cependant, elle n'en fait part à personne, seule. Elle s'inquiète progressivement car le temps passe, et il ne revient pas encore jusque là. Peut-être qu'il y a une sortie à un endroit, peut-être que c'est ici que l'on sortirait d'Arcadia. Cependant, l’inquiétude et la peur de Jupiter l'empêche de bien chercher, de mieux saisir ses pensées.

Le temps s'est écoulé, et Jupiter n'a pas trouvé quand grand choses. Le bout des ses doigts à froler le sol plusieurs fois. Devant tous les visages déformés, assombris qui semblent toujours la fixer, elle se sent jugée. C'est accroupie qu'elle entend des sons, des bruits. Elle espère que ce n'est pas une attaque, ou une personne mal intentionnée. Jupiter se redresse alors et se prépare potentiellement à taper. Peut-être même courir. Elle ne sait pas, elle agira comme bon lui semblera, dans le chaos permanent.

Heureusement, ce n'est que Sokar qui fait son retour avec une attitude quelque peu déconcertante. Jessie arque un sourcil vers le haut. A quoi il joue ? Fait-il le beau ? Quand elle commence à entendre ses phrases, elle s'en amuse. Elle lui répond ensuite pour entrer dans le jeu :

- Oh quelle belle pelle magnifique, je vous la prends immédiatement. Je mettrai 5 étoiles sur pelladvisor.

Peut-être que les enquêteurs avaient tord, peut-être qu'ils avaient raison. En attendant, il faut creuser. Il ne faut pas attendre qu'un green à leur duo vienne s'ajouter. La jeune vient la prendre et commence à planter le bout de métal au milieu de ce qu'elle considère être le centre de la zone. Elle n'attend pas d'ordre et commence à creuser. Jupiter est plus autonome qu'il n'y paraît, et ils vont devoir se relayer la tâche pour ne pas trop vite s'épuiser. Premiers coups de pelles sous les totems, on cherche un trou, une cavité, des escaliers, un temple potentiel, une sortie cachée...

- Ou c'est simplement qu'il n'y a rien. Ce qui serait extrêmement frustrant. On aura perdu notre temps. J'espère qu'on va trouver un truc, et rapidement.

Jupiter est une jeune fille plutôt impatiente. Cependant, elle a décidé de prendre les choses en main cette fois. Peut-être parce qu'elle ne voulait pas qu'on l'abandonne là, qu'on lui reproche quoi que ce soit. Jupiter ne voulait pas dépendre totalement d'un homme cette fois. Alors elle n'attend pas, elle creuse, elle appuie son pieds sur la pelle pour fendre un peu plus le sol à chaque fois. Un trésor ou autre chose se cache peut-être là, à moins que la vérité se cache au dessus de leurs taquins minois.

Il reste 76% de batterie. [/u]




RESUME:
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
 
les mains qui balaient les ombres ⋄ ft. jupiter
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Jupiter et Minerve -Athena et Jupiter-
» Se rassembler dans les ombres
» (FB) entre les ombres ϟ Diva
» (où es-tu ? tes mains me manquent, et moi, j'y crois encore) ϟ Mum
» ❝house of cards❞ ❀ Jupiter - 15/10
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: