[Groupe 8] C'est pas Jojo.

C'est pas jojo

Groupe 8

@Calico • @Nemo • @Luci • @Leon • @Silverfish

Nous sommes le 1er Avril, c'est depuis le centre ville que Bones a décidé de passer son appel radio. Dans le but d'encourager les gens à montrer qui ils sont vraiment, et faire bouger le postérieur de Phaner jusqu'à lui, Bones et plusieurs pirates se sont dispersés au sein d'Arcadia Bay, usant de leurs pouvoirs et cherchant à faire le plus de bruit possible.

Il est environ 14h43, alors que nombreux sont ceux à s'être dirigés vers le centre ville, c'est en territoire Greens que vous vous trouvez. Peu importe les raisons qui vous ont fait rester ou venir ici, ce sont les branches des arbres que vous avez vu tanguer, les pots de fleurs que vous avez vu trembler. Et alors que la secousse ne semblait qu'être minime, celle qui a suivi se fit bien plus violente. Tant que c'est la terre qui s'est déchirée du coté d'Atlantide.

Calico, tu as reçu des instructions très claires, protéger le territoire. Inquiet que certains aient l'idée de manifester leurs pouvoirs à l'intérieur de ce foyer endommagé, Phaner t'a confié la charge de surveiller que rien ne mette en danger votre groupe en son absence. C'est avec cette confiance qu'il t'a donné que tes sens sont en éveil et lorsque le sol s'est mis à trembler, tu n'as sans doute pas pu faire autrement que d'essayer de voir les dégâts, et si il s'agissait du pouvoir de quelqu'un ?

Nemo, c'est en ayant pleinement conscience des dommages reçus à la fête du renouveau qu'il a été choisi que tu resterais présent sur le territoire. Si blessé il devait y avoir parmi vous, il faudrait que tu puisses être présent pour t'occuper d'eux. Tu es aujourd'hui sous les ordres de Calico et c'est peut être en la suivant pour ses inspections que tu as vécu le tremblement de terre avec elle.

Tu n'avais pas vraiment prévu que ta visite chez les greens se passerait de la sorte, Luci, pourquoi étais-tu présent déjà ? Est ce que tu voulais donner un coup de main aux réparations encore si importantes, ou bien étais-tu venu marchander ? Perdu au milieu de ces arbres qui tremblent tu parais si petit.

Tu avais fini ta livraison Leon. Tu étais avec Nugget jusqu'à il y a encore plus d'une heure, effectuant les livraisons à deux, pourtant celle-ci s'est enfuit peu de temps après les premières rumeurs sur le fameux discours, prétextant une vague excuse. Il ne te restait plus qu'à rentrer, seulement la terre en a décidé autrement. Si il vous faut travailler à la poste qu'importe les éléments extérieurs, il faut bien avouer que tu ne t'attendais pas à ça. C'est sûrement la peur d'une réplique qui t'empêche de reprendre ta course.

On ne sait pas vraiment ce que tu faisais, Silverfish. Dans ta forge, occupé à travailler, as-tu entendu le discours ? As-tu eu vent de l'agitation des troupes Greens et des ordres de Phaner ? Sais-tu ce qu'il se trame en ville ? Une chose est sûre : tu l'as bien senti, le tremblement de terre. C'est même peut-être ce qui t'a fait sorti de ta forge et constater les dégâts dehors, aux alentours, un peu plus loin.

INFORMATION

• Nous sommes donc le 1er Avril, au beau milieu du territoire Green. Mais vous, vous êtes pourtant au milieu de ce territoire verdoyant.

• Bones n'a jamais encouragé à la violence, mais libre à vous d'avoir interprété son message (si vous l'avez entendu, comme bon vous semble.)

• Il y a eu un tremblement de terre, d'abord une première une secousse, puis une plus forte. Celle-ci a ouvert la terre du coté d'Atlantide et impossible de voir jusqu'où porte cette entrée vers ailleurs, soudainement apparue, pourrait mener sans l'explorer par vous même.

• Les indications qui vous sont destinées plus hauts sont des bases pour vos réponses, si cela ne vous convient pas, n'hésitez pas à changer, cela reste principalement des pistes, nous avons essayé de les laisser volontairement très libres pour que vous restiez maîtres de vos actions.

• Ce tour sert principalement à vous rassembler, j'ouvre les hostilités quand nous aurons fini ce tour.

• Vous avez maximum 4 jours pour répondre quand c'est votre tour, même si le staff essayera d'être réactif pour vous poker quand c'est à vous, essayez de rester réactif de votre coté également.

• Faites-vous plaisir sur vos réponses. N'oubliez juste pas de parler entre vous si vous avez des doutes par rapport à une action. LA COMMUNICATION C'EST LA BASE. Ça serait dommage que ca vire en Hunger games. ~~Trop vite.~~.

• Si vous vous sentez bloqué, si vous avez besoin d'informations, n'hésitez-pas à en parler entre vous, ou à questionner le staff. Je me tiens dispo sur @Bones

• Amusez vous bien ~

• Pour votre réponse, privilégiez des rps courts ! N'oubliez pas de mettre un petit résumé de vos actions en spoiler, pour qu'on ne s'embrouille pas.

Ça va mal finir pas vrai?

Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.

La terre trembla, mais pas sous la volonté du titan. C'était assez pour l'enrager, déjà la montagne hurlait et s'échauffait pour vomir milles braises. Marteau toujours en main, et faisant dépasser un taser artisanal d'une poche de son futal, le grand Silverfish quittait son antre maudite, puant la sueur et le fer, pour passer sa colère sur quiconque allait être tenu pour responsable.

Puis il vit Calico, au milieu d'un groupe de petits ridicules. Il ne lui fallait pas d'autre bouc émissaire. Tombant aussi rapidement que la foudre d'un cieux trop haut, il se plantait devant elle dans toute sa splendeur et écumait.

"Je peux savoir ce qu'il se passe, exactement?"

La réponse allait devoir lui plaire.

J'ai perdu le compte, résumé: Jean-colère quitte sa maison en colère et interroge Cali :clown:

C'est pas jojo

Event

Nugget est partie, Nugget s’est enfuie.
Le voilà seul, seul.
Seul.

Oh ce qu’il déteste être seul, les mots sont toujours coincés dans le fond de sa gorge, parfois il parvient à parler, chuchotis qui sortent de ses lèvres, monosyllabes et phrases terriblement courtes. Quelle excuse a-t-elle prétexté, déjà ? Il ne sait pas, il ne sait plus, tout ce qu’il sait, c’est qu’il est seul. Seul, seul, seul. Pas tant en vérité, c’est une tête poilue sous sa main qui le lui rappelle à sa conscience atrophiée. Ginger est là, Ginger est toujours là. Elle non plus ne dit plus rien, elle non plus n’aboie plus. Mais il n’est pas seul, finalement.

Alors il voulait bien rentrer à la poste, revenir dans un lieu de confiance. Qu’a-t-il livré ici, déjà ? Il ne sait plus non plus, peut-être des planches de bois pour aider à la reconstruction de Babylone ? Pourquoi est-il venu ici, déjà ? Il ne sait plus, il ne sait pas, un détour demandé dans un caprice bien à lui - on lui a dit oui parce qu’on lui dit toujours oui ces dernières semaines.

Et la terre tremble, tremble tremble et s’ouvre sous ses pieds.
Et la crainte dans le fond de ses tripes.
Que tout reprenne et recommence.

Alors il va trouver le groupe, de ses pas perdus et le chien à ses côtés qui l’y guide et l’y mène. Et il se plante à leur côté, sans un mot de plus fort, outre un long hm... qui sort du fond de sa gorge.

Putain, il ne sait plus parler.

Résumé:

sismique

il y a toujours des choses à faire, chez les green
ils portent bien leur nom, il faut croire ; ce sont des abeilles infatigables, des fourmis bien organisées, des animaux grégaires fondant leur propre société et
parfois, je me demande ce que ça ferait d'être parmi leur rang, juste un peu
de se retrouver le soir autour du feu
entourés de gens que j'ai envie de croire, à qui je veux
faire confiance, et peut-être alors, renouer avec Dieu.
il y a parfois des choix à faire qui ne sont pas si faciles et moi,
ça fait longtemps que je me sens seul
alors peut-être qu'abandonner sa mémoire suffira pour pouvoir se projeter dans l'avenir
peut-être.
mais pour le moment, je ne suis là qu'en tant qu'invité ; j'aide un peu à porter les bouts de bois, à atteindre les hautes endroits, à chauffer sur fer pour en faire des clous
le travail rend le temps court, et il passe sans demander son reste
pacifique, presque paisible
et le calme annonce l'orage.
la terre tremble.
moi je m'en rends compte quand mes genoux touchent le sol, et que mes mains me rattrapent
quand l'eau remue jusqu'à mes pieds, puis s'en va
quand les morceaux de bois semblent trop prêts à s'effondrer
on se relève entre nous (mais moi je ne fais pas partie du groupe)
et on va voir, ailleurs, autre-part
loin des travaux pas fini, et d'autres choses qui peuvent tomber
ai-je envie de savoir ce qu'il se passe ? (non)
ai-je envie d'aller aider ? (ah.)
est-ce un signe ? (pitié.)
et à peine sorti du chantier, (moi j'ai l'air presque normal, mon sac sur le dos et mes os à peine debout), vous voilà
cali ! un mouvement de la main, et de longues jambes qui courent (mon pantalon est sale et mouillé) l'eau vient de se dégager d'atlantide ! le tremblement de terre a dû débloquer quelque chose ! dis-moi oui
qu'on revienne dans le réel
je me retourne, déjà prêt à aller voir
maintenant que d'autres savent.

Spoiler:

Nemo, pauvre petit poisson prisonnier de ton aquarium. Il y avait quelque chose de paradoxal dans les sentiments que te conférait l’ordre donné par Phaner. D’un côté, tu te sentais utile. Tu sentais que ta présence avait du sens, que dans cette situation, tu devenais important, tu étais vital. Te sentir indispensable, ça gonflait ton égo, comme une caresse dans le sens du poil, tu pourrais presque ronronner, Berlioz. Mais voilà, d’un autre côté, il y avait cette liberté. Tu étais pourtant du genre dépendant, du genre à t’accrocher à la sécurité, à t’enfermer toi-même dans un cocon sans danger. Mais voilà, depuis quelque temps, il y avait cette envie de nager un peu plus loin dans l’océan, juste assez pour en constater la profondeur. ((Juste assez pour le voir danser)).

Les secousses font claquer tes os entre eux, instinctivement tu t’es rapproché de Calico que tu suivais déjà à la trace la seconde d’avant. T’es comme un petit enfant qui s’accroche aux manches de sa maman, les yeux craintifs mais le dos droit, faire semblant d’être courageux alors que tu ne l’es pas. A la place, tu tends la main à ceux, celles qui en ont besoin, en contrôlant de toutes tes forces les tremblements qui menacent le bout de tes doigts. C’est qu’une question de temps, ça passera. ((Tu croies ?)).

Les cils de Calico ont à peine le temps de battre qu’un groupe se forme autour d’elle, tu te retrouves noyé dans ce rassemblement, tes yeux se perdent un instant avant de s’abattre sur … un chien. T’étais pas vraiment un amoureux des animaux. Fallait dire qu’ils étaient souvent sales, bruyants et désordonnés, un peu ton opposé. Mais bon, il était quand même mignon, ce chien. Finalement, ton regard remonte jusqu’à son maître à qui tu adresses un sourire qui se veut rassurant, tes mots s’adressent à tout le petit rassemblement qui s’est formé. « Personne n’est blessé ? ». ((Donnez moi une utilité)).

Recap:

C'est pas jojo

La terre qui tremble. Un mauvais souvenir.
Atlantide, son ennemie.
Bien sûr que ça devait se passer là, bien sûr que l'eau devait arracher le sol.
Quel autre endroit maudit l'aurait-il permis ?

Nemo près d'elle, puis Luci, et Silverfish, et le gars de la poste avec son chien. Un regard en biais en direction du forgeron – il vaut mieux ne pas provoquer les démons quand ceux du sol s'en donnent à pleine joie.

« J'aimerais bien le savoir moi aussi. »

Elle s'approche, doucement, du bord de la terre, jette un coup d'œil sur le type d'enfer que l'on leur réserve.

Personne à l'épicentre, tiens c'est étrange.

Elle se retourne, regarde ses compagnons de fortune, au-dessus de leur épaule.

« Gardez l'œil ouvert. »

Tout est suspect.
Tous sont suspects.

« Ce n'est peut-être pas la fin… »

Groupe 81er avrilAtlantide

VAC

résumé de la mort qui tue:

INTERVENTION

Vous êtes tous là, si vous saviez comme il est heureux de vous voir tous présents. La terre a tremblé et l'eau a fui sous ses pas et devant vos yeux à présent le brouillard se lève et vous entoure. Oh il ne vous touche pas ou si peu, comme à regrets. Il n'est pas partout, il s'enroule autour, à l'extérieur pour mieux vous garder avec lui. Afin qu'enfin il n'y ait plus que vous et lui sans que vous ne cessiez de chercher une échappatoire, que vous ne cherchiez à vous enfuir en cherchant une sortie.

Le ciel est haut pourtant et vous y voyiez devant vous, vous vous distinguez distinctement et il semblerait que le brouillard n'ait pas encore gagné la parcelle nouvellement ouverte d'Atlantide. La crevasse laisse passer la lumière alors que peu à peu la brume continue de se lever comme semblant venir de la terre elle même.

Au cœur de cette ouverture nouvelle il y a beaucoup de racines et au fond un résidu d'eau claire à peine assez profonde pour dépasser vos semelles si d'aventure vous vous y rendiez. Et peut-être est-ce parce que vous regardiez de plus près les dégâts, peut-être souhaitiez-vous simplement comprendre, mais il vous semble apercevoir une haute silhouette aux contours rendus flous par la brume. Et même de loin vous ne sauriez dire si elle vous paraît totalement inconnue ou si au contraire vous pensez l'avoir déjà croisée. Peut-être est-ce un pirate qui s'est glissé jusqu'ici, et vous le voyez bien entrer dans l'ouverture, vous l'imaginez très bien se glisser sous la terre de vos maisons, de vos réserves. Votre imagination fertile sait très bien vous laisser entrevoir tous les dégâts qu'il pourrait y faire.

Et peut-être est-ce l'idée même qu'il n'ait pas semblé essayé de se cacher qui vous fait bouillir, peut-être est-ce simplement également qu'à présent autour de vous le brouillard est si épais qu'il ne vous est possible de discerner correctement que cette plaie béante que le tremblement vous a laissé en souvenir.

• La terre ne tremble plus mais délicatement le brouillard se lève.
• Il semble venir de la terre elle-même et vous entoure progressivement jusqu'à ce vous ne sachiez plus vers où vous diriger si vous voulez vous éloigner.
• Soudain dans les brumes vous apercevez une silhouette que vous ne reconnaissez pas et qui n'est pas identifiable mais vous la voyez clairement s'enfoncer dans la crevasse.

silhouette

la bouche un peu sèche, l'air qui passe trop vite (emporte tout sur son passage, les mots et la salive)
j'ai pas fermé mes lèvres ; j'ai pas la tête à chercher à contrôler mon corps quand tant de choses arrivent déjà dans mon cerveau
on est là, tous
(et j'aimerais dire que c'est bien mais la vérité c'est que je n'arrive plus à croire les gens avec tout mon coeur, j'ai juste des restes de bienveillance (ceux que je m'enlève à moi-même) que je balance parfois, et cali je te sais dame de fer, le mot est ton chapelet mais depuis que le ciel est gris j'ai peur que tu m'aies maudit ; et les autres ah des green probablement, il n'y a que moi qui soit poisson hors de
l'eau)
l'eau
partie
comme le panthalassa laissa sa place à d'autres (océan disparu)
la brume se lève ; ou est-ce l'écume ? la mer revient-elle ? (alors que l'eau l'a déjà prise, ma mère)
je crois que le flou ne vient pas que de la courbe de rosée que la pression franchi
mes yeux aussi ils peinent un peu
et pourtant ! pourtant hé, là ! il y a quelqu'un
et moi, et mes genoux bleuis, et mon pantalon sale, et mes chaussettes mouillées
on s'élance
on y réfléchit pas
(peut-être que là-bas
on se sentira moins étranger)

Spoiler:

On va souffrir non?

Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.

Bien évidemment, elle n'avait aucune réponse à donner. Silverfish ne savait même pas pourquoi il avait demandé au final.

"Navré d'avoir assumé que tu pourrais être utile pour une fois."

C'était assez court et cinglant pour lui plaire, aussi il se retournait pour lui exposer seulement un dos large et insensible à toute réponse, n'écoutant pas même ses petits ordres de cheffe autoproclamée.

Depuis quand étaient-ils aussi nombreux? Cela importait peu, il était plus important de remarquer qu'une sorte de spaghetti humaine se mettait à courir vers la brume en criant. Pris d'un accès de bonté qui le caractérisait presque (non), Viktor tenta d'abattre sa main sur l'épaule du fugitif pour le retenir. Trop tard hélas, le rat quittait le navire. Les bras ayant failli, les jambes venaient danser pour le suivre dans sa folie

"Reviens ici pauvre taré! Tu crois aller où exactement?"

Que voulez-vous? Ses yeux n'étaient plus ce qu'ils étaient, lui n'avait rien vu sinon les pas d'un homme aventureux insipidement.

J'ai perdu le compte, résumé: Jean-méchant met un dos à Cali, et poursuit Luci en croyant qu'il part se perdre dans la brume pour le fun :clown:

:

C'est pas jojo

Event

La terre a tremblé, ouvert une crevasse vers le centre de la terre, situation qu’il aurait d’ordinaire couvert de son appareil et de ses clichés mais cette fois, son objectif est resté à la poste, voilà des semaines qu’il ne l’a pas porté - comme s’il oubliait chaque matin une partie de lui-même. Le groupe s’est rassemblé sans que l’on ne sache ni comment nu pourquoi, les gens causent et parlent entre eux alors que lui, il reste définitivement en retrait, les mots coincés dans le fond de sa gorge, les mots qui ne se débloquent pourtant qu’en présence de ces quelques gens de confiance avec qui il vit.

Et le chien a déjà repéré les autres, fait le tour des odeurs, la truffe collée sur vos jambes pour tenter de vous repérer et de vous caractériser. Oh, et elle est tombée amoureuse de toi, homme au masque car elle reste à tes pieds et attend gentiment une caresse que tu ne lui donnes pas.

Et d’un regard jeté vers le trou béant, il remarque derrière son verre pété une longue silhouette fusiforme cachée par le brouillard, silhouette qui s’enfonce lentement dans la plaie. Un long bruit de gorge sort de ses lèvres, quelques mots lancés au ciel, murmurés comme il n’est désormais plus capable de le faire.

- Il y a quelqu’un...

Quelques mots seulement avant que le plus jeune de la troupe ne se décide soudainement à le suivre, suivi de près par le nouvel ami de Ginger. Leon observe d’un regard paniqué son chien courir à son tour vers le centre de la terre, aux trousses de celui pour laquelle elle s’est entichée. Vous savez, il ne supporterait pas de la perdre à son tour.

Il considère avoir déjà bien trop donné.
Avoir déjà bien trop perdu.

- GINGER !

Parfois il hurle, cette fois il gueule le nom de son chien pour qu’elle revienne, mais sans attendre de réponse, le voilà qui à son tour se met à la suivre. Hors de question qu’il l’abandonne ici.

Résumé:

Tu n’aimais pas le brouillard. Il fallait que les choses soient claires, bien en ordre, bien visible, rien de flou, rien de brouillon, que tout soit sous contrôle. Alors quand la brume se lève et s'épaissit tout autour de toi, tu sens déjà le malaise raidir tes muscles. Les paroles de Calico se perdent dans l’air, tes yeux tentent vainement de s’habituer à la nouvelle atmosphère. Tu n’aimes pas ça, tu n’aimes pas ça, tu n’aimes pas ça. Du. Tout. Alors, à l’abri des regards, tu fronces un peu les sourcils, tu te délestes de ton masque imaginaire, une moue hautaine se forme au bout de tes lèvres. Tu es agacé. Oui. Ce n’est même plus une question de peur -tu es mort de trouille mais ton ego est plus fort-, tu es agacé parce que les choses ne se passent pas comme toi tu le voudrais.

Mais l’air innocent revient dès l’instant où des voix éclatent dans l’air. Ça se bouscule, ça se suit, un par un, devant ton air bourré d’incompréhension. Mais qu’est-ce qu’ils foutent ? « A-Attendez ! Revenez ! ». Tu as à peine eu le temps de voir cette silhouette fantomatique fuir, elle fut immédiatement suivie par Silverfish et les deux autres personnes qui t’étaient inconnues. Ta main tendue se perd dans les nuages terrestres mais tes pieds restent cloués au sol. Tu es incapable de les suivre. ((Tu as trop peur)). Alors, comme à chaque fois que tu sens le fossé se creuser sous tes pas, tu appelles à l’aide. « Calico ? Calico, où es-tu ? ».

Les hommes sont bêtes, tu es le premier à l’admettre. Il n’y a que sur les femmes que tu pouvais compter, que les femmes pour te protéger, te tendre la main, que les femmes pour te rassurer.

~~Et avec tout ça, tu arrives encore à douter de tes mommy issues.~~

« Calico, qu'est-ce qu'on fait pour Silver et les autres ? »

Recap:

C'est pas jojo

« LUCI ! »

Qu'est-ce qu'il lui prend ? Ne venait-elle pas de dire de rester sur leurs gardes ? Et cette silhouette… Un frisson d'horreur parcourt son échine, et la colère lui fait serrer les dents alors qu'elle voit les autres foncer, droit dans le danger.

Du bout des lèvres, on pourrait presque l'entendre jurer.

Il n'y a que Nemo, le pauvre Nemo encore près d'elle – oh, ne sais-tu pas que c'est une mauvaise idée de rester près du chat lorsqu'il se met à feuler ? Ses yeux mauvais se plissent, distinguent ta forme dans le brouillard. Ses griffes enserrent son poignet alors qu'elle reprend au pas de charge :

« Qu'est-ce que tu crois ?! On ne peut pas les laisser, ils vont se tuer ! »

Pas que ça la dérangerait pour Silver.
Mais Luci….

Direction droit devant, là elle croit avoir aperçu la crevasse.

Groupe 81er avrilAtlantide

VAC

résumé de la mort qui tue:

INTERVENTION

Le brouillard continue de s’épaissir et désormais forme d’épais rideaux de brume qui vous perdraient à coup sûr si vous vous enfonciez dedans, qui vous laisserait errants et désorientés jusqu’à ce que quelqu’un vous retrouve enfin, vous ou ce qui en resterait. Alors la direction prise tout bien réfléchi ne semble pas être si mauvaise. La brume ne semble pas pénétrer dans la crevasse et le réseau étroit de galeries qui se trouvent juste derrière et même s’il est donc plus facile d’y voir clair, plus vous vous enfoncez et moins la lumière du jour se fait présente si bien qu’à peine plus de quelques mètres après l’entrée vous vous retrouvez dans une semi pénombre.

Le plafond à cet endroit est bas et il y fait très humide quoique relativement chaud, vous pataugez dans quelques centimètres d’eau, résidus de ce qui se trouvait avant en ce lieu. La silhouette a disparu mais vous entendez clairement ses pas qui résonnent sur le sol moins meuble que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Bien que ça soit tentant il ne vous est plus possible à présent de faire marche arrière, le brouillard s’étend jusqu’à l’entrée de la crevasse et s’il semble s’y arrêter mystérieusement il n’en demeure pas moins une chape impénétrable qui bouche l’entrée ou dans votre cas, la sortie.

La silhouette semble quand à elle, au rythme où vont ses pas, savoir où elle va et il représente peut-être pour vous le seul et unique moyen de sortir de ces galeries. Peut-être cependant est-elle là pour vous perdre davantage, étant donné que le chemin qu’elle a emprunté semble descendre dans les entrailles de la terre plutôt que de monter, toujours est-il que le luxe de la réflexion vous est compté car bientôt vous ne serez plus en mesure d’entendre ses pas.

• Maintenant que vous êtes tous rentrés dans la crevasse, derrière vous le brouillard s'est refermé et s'arrête à l'entrée, mais vous ne pouvez plus sortir.
• Il y a globalement assez peu de luminosité, vous êtes libres d'y remédier comme vous le pouvez, prenez-garde cependant, le temps presse.
• Vous ne voyez plus la silhouette mais vous pouvez entendre ses pas, et ils s'éloignent.

On va souffrir non?

Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.

Ils étaient perdus. Évidemment. Lui qui avait aveuglement suivi un inconscient ne pouvait pas blâmer le chien à ses trousses, mais tempêtait plutôt:

"J'espère que t'es fier de toi, le rat."

Tentait-il de compromettre les bonnes relations entre Greens et Vagabonds? Pas volontairement, mais dites-lui que c'était ce qui se jouait là et il le ferait avec plus d'entrain encore. L'obscurité étant un grave problème, Silverfish cherchait une solution rationnelle et simple. Le taser en poche et les mains encore gantées, il lui vint une épiphanie.

"Quelqu'un à un bout de tungstène sur soi? Ou simplement du métal qu'on peut chauffer sans trop de risques?"

Réinventer l'eau chaude n'était pas bien compliqué, mais l'ampoule? Viktor comptait se jeter des fleurs en les sauvant de ce trou obscur, puisqu'ils ne le feraient sûrement pas.

J'ai perdu le compte, résumé: Jean-colère réprimande Luci l'inconscient et demande à la tournée si ils ont pas du métal pour faire une ampoule avec le taser :clown:

ghosts

j'ai avancé si vite que ma raison n'a pas eu le temps de faire obéir mon corps
mais quelle idée, luci ?
depuis tout petit on m'a dit de ne pas suivre les étrangers (encore moi et mon nom pas assez américain), et voilà que maintenant je trace des ombres sans traits ?
oui.
et je continue
jusqu'à ce que la lumière manque, et que les autres fassent trop de bruits
et je vais encore continuer, ne vous inquiétez pas
je crois que c'est une forme de révolte
de quoi prouver à moi-même que je suis capable de faire quelque chose d'autre que avoir du mal à respirer
qu'importe les insultes ; je ne répondrais pas à ce paternalisme sorti de nul part : personne ne l'a forcé à me suivre. il n'a pas à m'inculper de ses propres tords ; n'est-ce pas la faute de sa supposée gentillesse ? en est-ce vraiment, de la gentillesse, si sa finalité est de me réduire à un être inintelligent, immature, incapable ?
et, dans cette violence tranquille, je décidais de mettre de côté ce chaos-là.
je voulais en tuer d'autres d'abord (celui des ombres, et celui des silhouettes).
le métal, c'est mon truc, alors évidemment j'ai ça. je ne garde le tungstène que pour ceux qui peuvent bien payer ; c'est que c'est du travail, que d'en trouver et d'en faire des fils les plus fins possibles. mon sac revient sur le devant, mes doigts connaissent par coeur les poches qui s'y trouvent. lorsque ma main ressort, elle tient deux fils. ça suffira pour commencer.
(peut-être que dans le métal on sent ma colère froide, celle qui donne envie de s'en aller en courant pour se retrouver seul, qu'importe si c'est au fin fond de la terre, et celle qui, une fois qu'on n'aura plus personne, se transformera chaude détestation)
maintenant qu'on est là, autant continuer. vous entendez ? il faut le retrouver. taisez-vous. et je me tais, j'écoute
j'entends presque plus
mon cœur battre

Spoiler:

C'est pas jojo

Event

Oh l’obscurité chérie, celle dans laquelle il s’est réfugié bien des semaines voilà un temps maintenant, l’obscurité qui les envahit et les embrasse, le brouillard se fait dense, l’entrée se bloque derrière eux et vous voilà désormais piégé au centre de la terre. Leon a récupéré son chien, objet de ses tourmentes alors pour lui, tout va bien - ou presque, rien ne va plus depuis des semaines maintenant, il est comme bloqué, muet, amorphe. Et vos mots ne l’atteignent pas, juste accroupi aux côtés de son chien à lui murmurer de ne plus recommencer, s’il te plaît il ne veut pas te perdre toi-aussi.

Et alors que l’obscurité finit par vous engloutir, le voilà qui fouille dans son sac après une dernière caresse à Ginger. En sortir une lampe à dynamo - toujours en avoir une sur soi, dans le fond du sac à dos, à la poste elles sont toutes mises à disposition lorsque l’on sort faire des livraisons. Et il la tourne - désolé pour le bruit, mais les lampes à piles, on a appris à ne plus s’en servir. Éclaire le chemin.

Qu’est-ce que vous comptiez faire avec un bout de métal et un taser ?
Il ne sait pas, Leon, probablement trop compliqué pour lui.

Et il n’aime pas le taser, comme il n’aime aucune arme. Le regard qu’il lui lance ne laisse que peu de place au doute, il est vrai. Mais qu’importe. Range ça, s’il te plaît, tu pourrais blesser quelqu’un. Mais il ne le dit pas, il en est encore incapable. Eclaire le chemin, direction les bruits de pas qu’il entend - oh, il ne veut pas les suivre, mais c’est le réflexe qui parle, on éclaire là où on entend du bruit, et l’entrée derrière vous s’est refermée depuis. Et petit comme une puce et muet comme une tombe, le voilà qui pointe sans l’ombre d’une hésitation la direction d’où viennent les pas, malgré les échos sur les parois et la résonance de la terre.

Vous pouvez lui faire confiance sur ce point.
Il a une bonne ouïe. A défaut d’avoir de bons yeux.

Et le chien a regard figé dans la direction de ses doigts, oreilles vers l’avant et air attentif. Quelques pas, il ne lui faut que quelques pas à entendre, à écouter. Quelques pas et le voilà qui s’élance.

Résumé:

A cet instant, tu n’aurais jamais cru pouvoir détester autant Calico qu’au moment où elle t’a saisi le poignet. Mais tu n’as pas le temps de pester, elle t'entraîne dans la chaîne infernale qu’a formée cet hasardeux petit groupe. Tu ne peux pas t’empêcher de jeter un regard en arrière, l’air défaitiste. Tu aurais été plus utile dehors que dans cette grotte. ((On ne brille pas sous terre)). Mais maintenant, il semble impossible de faire marche arrière, il faut que tu l’acceptes, Nemo.

Le groupe se reforme maladroitement, les esprits ont du mal à se coordonner. Entre Silverfish qui ne cesse de réprimander les autres, ce garçon impulsif qui commence sérieusement à te taper sur le système avec ses élans chevaleresques et le second jeune homme qui n’a d’yeux que pour son chien, tu commençais à perdre espoir de t’en sortir vivant, à ce stade.

La lumière se forme à petit feu, la lampe du muet, bien que bruyante, brise efficacement l’obscurité. Tu fouilles tes poches pour en sortir un vieux briquet qui, après quelques coups de pouce contre la roulette, forme une petite flamme suffisante pour distinguer les visages. Ce n’est qu’une maigre contribution, mais c’est mieux que rien. Puis au moins, en tant qu' ex-fumeur en manque de nicotine, ça donnait une utilité à ce briquet qui prenait la poussière.

Les pas commencent à s’éloigner, tout comme le maître et son chien, tu tires légèrement sur la manche de Calico. « Dépêchons-nous ! ». Tu suis les pas de Léon, pressé de retrouver la lumière. ((Comment pouvait-on t’admirer si on ne pouvait même pas te voir ?)). Bien que tes pas se fassent rapides, tu prends le temps de regarder en arrière pour vérifier que le groupe reste soudé.

Recap:

Hors RP:

C'est pas jojo

Le brouillard se fait opaque. On ne voit rien dans cette caverne. Cali déteste ça. Aussitôt elle saisit la lampe torche à sa taille – merci équipement policier. Mais entre ses mains, la lumière ne jaillit que quelques misérables secondes avant de s'éteindre définitivement. Les dents se serrent. Merci équipement policier.

Elle déteste ça, l'impression d'être coincée et dépendante de ces bonhommes qui font jaillir la lumière comme ils le peuvent. Elle déteste les initiatives que prend soudainement Luci, les remarques de Silverfish (mais ça ce n'est pas nouveau). Pourtant sur ce coup, elle prend sur elle, pressentant peut-être l'urgence de la situation.

Alors elle se tait, emboîte le pas à Leon et à Nemo
elle se tait mais elle n'oubliera rien.

Groupe 81er avrilAtlantide

VAC

résumé de la mort qui tue:

INTERVENTION

La rapidité est à votre avantage et vous semblez l’avoir parfaitement compris, la lumière jaillit devant toi, Léon et éclaire suffisamment les tunnels qui vous entoure pour que vous ne risquiez plus de tomber dans un ravin, simplement de vous tordre une cheville. Comme il avait pu vous sembler de prime abord, l’étrange brouillard ne vous suit pas et ne semble presque pas vouloir s’y aventurer plus, vous ne risquez plus rien à ce niveau là. La lueur vous permet aussi de remarquer une chose plus clairement, vous descendez, assurément.

A vos oreilles les pas résonnent à nouveau distinctement et la cadence de votre visiteur mystère semble ralentir sans s’arrêter totalement. Le désavantage cependant de votre source de lumière, c’est qu’elle creuse les ombres sur les parois de la cavité et paraît les faire danser, les faire grandir. Sous vos pieds il n’y a plus de trace d’eau, sans qu’on ne sache dire si elle a été absorbée par le sol meuble ou bien si elle s’est tout simplement évaporée.

Une chose est sûre également, plus vous descendez, et plus vous avez chaud.

• Je vous présente toutes mes excuses, je suis mortifiée j'aurais du passer bien avant mais j'ai eu pas mal de contretemps jzklefqkld.
• MIRACLE ! La lampe de Leon fonction, MOINS MIRACLE celle de Cali semble avoir quelques soucis d'ordre technique, franchement c'est de la camelote les équipements greens, scandaleux.
• Vous entendez de nouveau distinctement les pas qui ralentissent et vous pouvez voir qu'il n'y a plus une trace d'eau sous vos pieds, par contre félicitations, vous êtes sûrement en train de transpirer.

On va souffrir non?

Sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, Où je puisse toujours me retirer! Tu as résolu de me sauver, Car tu es mon rocher et ma forteresse.

Il y avait donc une lampe qui fonctionnait. Viktor contemplait ses fils de métal, et voyait son plan de génie s'écrouler sous sa propre inutilité. Tant pis, il sauverait le monde une autre fois, comme il le faisait au quotidien de toute manière.

Il avait senti toute la rage, toute la frustration du précédent propriétaire de son tungstène. Il ne comprenait pas son origine, son but, ne savait pas la comprendre, alors il se contentait de blâmer les circonstances particulières de la scène pour expliquer tel saut d'humeur. Puis, en fixant de manière méchante le ferrailleur, il les fourrait dans sa poche. Il n'avait qu'à se plaindre, s'il osait...

Voyant le groupe le fuir, Silverfish se pressait de les suivre. La chaleur ne lui pesait pour l'instant que très peu, mais il la sentait. Flairant le danger, il s'imposait avec gravité.

"Il y a quelque chose d'anormal ici. La température ne me fait rien, file-moi ta lampe et laisse-moi passer quelques mètres devant vous."

Le jeunot pouvait bien refuser et courir à sa perte en théorie, mais Viktor n'aurait pas parié dessus.

J'ai perdu le compte, résumé: Jean-inutile garde le métal UwU, et tente de passer devant parce qu'il craint 0 la chaleur.

C'est pas jojo

Event

Et finalement le groupe suit, lentement à s’enfoncer dans les entrailles de la terre et de la chaleur qui monte. Parfois, il recharge sa lampe, rare bruit qui résonne ici-bas, outre le bruit de leur pas et de ceux de leur cible, qui ralentit à mesure qu’ils s’avancent et le rattrapent. Les ombres dansent sur les parois de la grotte, sous la lumière vacillante et clignotante de l’unique lampe et du briquet à la flamme tremblotante.

Et toujours la chaleur qui monte
Et qui monte. Encore un peu plus.

Ce sont les halètements de son chien qui finalement l’arrête, à écouter sa propre respiration qui siffle et souffle et se fait courte à mesure que passent les minutes, que la surface s’éloigne, que la chaleur ne cesse de monter. Et brusquement le voilà qui se rend compte, de la sueur dans les yeux et de cheveux qui collent, de sa main qui essuie son regard, qui tremble et qui tente encore de tourner la lampe - unique source de lumière ici-bas. Ginger désormais reste à ses pieds, derrière ses jambes à le suivre de près, truffe au sol pour chercher la moindre d’eau - elle est partie elle-aussi - qu’elle ne peut trouver, rester ici à mourir de soif et de chaleur.

Chaleur, chaleur.
Qui monte et monte.

Le couinement de Ginger.
Qui brûle, brûle des coussinets.

Qu’est-ce qu’il fait ici ?

Et c’est ta voix qui finalement le ramène sur terre, l’homme au masque pour qui Ginger s’est entichée. Il avale alors sa salive, difficilement et en raclant le fond de sa gorge. Tourne de ses mains moites la lampe, une dernière fois avant de te la tendre.

- Qu’est-ce que ça change...?

Qu’est-ce que ça changera dans tous les cas, qu’il te la prête ou pas ?
Parce que c’est ensemble qu’ils vont rester là.
A étouffer sous la chaleur du centre de la terre.

Résumé:

ok boomer

j'ai le corps cassé en deux, comme une allumette qu'on a mal allumée (crac)
le plafond est trop bas pour mon corps ; ça dit presque "pourquoi t'es venu ? on veut pas de toi"
mais je me tais, ça reste seulement pour ma tête tout ça, il y a le chien et l'homme (presque loup) qui avancent oh ils ont l'air si sûrs d'eux, c'est que c'est sûrement par là
les ombres dansent sur les murs
et on n'y voit pas le reflet de l'eau
le sol est sec, et la brume lointaine
cet endroit a-t-il été immergé un jour ?
mais au lieu des bruits de goutte d'eau, on entend les pas
les uns après les autres
(pas les nôtres
de nous, on entend surtout les souffles)
il fait chaud
on dirait
un voyage vers les enfers.
ah. était-ce pour ça que j'y suis si vite allé ? (n'est-ce pas ma place ?)
je regarde le pseudo-héroïsme de l'ancien avec des yeux vides
pas figés -toujours bien vivants, mais dénué de toutes émotions
prêt à ne pas être préparé à ce qui va arriver
parce que ça va arriver, non ?

Spoiler:

Le groupe avance tant bien que mal, les tensions planent encore dans l’air. Parfois, tu avais honte d’être un homme uniquement à cause de cet espèce d’égo macho qui habitait la plupart de ces individus. Laissez-moi faire, je suis un homme fort et courageux, hoho ! ((Tu en roulerais presque des yeux)). Comme si c’était une tare d’être plus prudent que les autres. De toute façon, les mecs braves, ils sont forcément stupides et toi, tu préfères être intelligent. ((On se rassure comme on peut, Nemo ?)). Si ça tenait qu’à toi, c’est Calico qui serait en tête de file.

Les pas résonnent, se mélangent entre eux, les échos se confondent mais pas assez pour vous détournez de votre cheminement sonore. Ton regard se glisse entre les silhouettes qui te précèdent, tes yeux visent la trajectoire comme la cible d’une flèche prête à être décochée. Tu veux sortir, tu veux sortir, tu veux. ((Sortir)). Mais à mesure que tu avances, ton pas perd légèrement de son aplomb. Tu crois voir des choses, des ombres un peu trop grandes, un peu trop vivantes. Mais tout ça, c’est dans ta tête, non ? ((Tout ça, c’est dans ta tête, Nemo.))

Vous continuez d’avancer, encore et encore, vous vous enfoncez dans la cavité sans fin. Ta mâchoire se tend alors que tu sens la trajectoire aléatoire d’une larme de sueur glisser le long de ta colonne. Ca t’arrache un petit rire -presque nerveux mais tu le caches bien-, tu ne peux t’empêcher de remarquer, léger sur les lèvres, inquiet dans ta tête. « Il commence à faire chaud, dis-donc ... ». Tu te racles la gorge. Haha.

Est-ce que c’est ça, le supplice d’Orphée ?
Est-ce que c’est ça traverser les enfers ?
En espérant que la folie ne vous gagnera pas si vous vous retournez.

Recap:

C'est pas jojo

Dans sa rumination, Cali demeure attentive au reste du groupe. Le petit échange que propose Silvefish ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde. Vite, elle intervient, posant la main sur la lampe torche de Leon.

« Pour que tu files en douce et qu'on soit privé de lumière ? Hors de question. »

Malgré l'obscurité, l'éclat de colère – contenue, elle fait des efforts – est bien visible dans le regard qu'elle adresse au forgeron. Elle prendra les devants si les autres sont trop poltrons pour le faire. Qu'est-ce que ça change avait admis l'autre. Ce n'est pas comme s'ils avaient le choix, n'est-ce pas ?

« On reste ensemble. » Elle appuie le mot, au cas où ce n'était pas encore assez clair pour le reste du groupe – et tout particulièrement Luci qui les a un peu menés dans cette merde, n'est-ce pas ?

Elle soupire, repousse d'un geste rageur les cheveux qui collent maintenant à son front. Ouais, bravo Sherlock Holmes, il fait extrêmement chaud.
Et elle prie, silencieusement, que ce ne sont pas les portes de l'enfer qui s'ouvriront devant eux.

Groupe 81er avrilAtlantide

VAC

résumé de la mort qui tue:

INTERVENTION

La discorde sonne entre vous comme des trompettes à ses oreilles et soudain la température se stabilise, elle ne monte plus mais elle ne descend pas pour autant et elle semble s’être fixée sur une moyenne qui laisse tout de même de larges gouttes de sueur s’échapper des pores à présent dilatés de votre peau. Le bruit de pas cesse, il ne résonne plus le long des parois, dans le sol et dans la terre, il n’y a plus que le bruit de vos respirations et des larmes d”humidité qui tombent dans les flaques ambiantes de l’eau qui s’est retirée. Un peu plus loin devant vous la galerie s’ouvre un peu plus, à peine plus haute mais peu à peu plus large.

Il y fait également légèrement plus clair grâce à de multiples minuscules crevasses des mètres au-dessus de vous qui s’ouvrent sur un ciel que vous ne pouvez pas distinguer malgré tout, les ouvertures étant trop fines. L’air n’y est peut-être pas plus chaud mais l’humidité y est doublée et tout les sons résonnent d’autant plus dans cette cavité dont le fond malgré tout s’enfonce dans une pénombre épaisse mais où débouche probablement un ou plusieurs autres tunnels à en juger par le léger vent qui vous provient de face, qui vient de son dos.

Il s’est arrêté, vous l’avez entendu et pourtant vous êtes encore trop loins pour le distinguer, il n’y a guère que ses chaussures que vous pouvez voir, de belles chaussures cirées sur lesquelles l’eau de pluie accumulée au sol ne semble pas adhérer, vous renvoyant de multiples éclats, petits reflets de lumière, de celle des cieux aussi bien que de vos rayons.

• Bon ok c'est pas une immense surprise mais OH SURPRISE il y a quelqu'un et ce quelqu'un s'est arrêté.
• Ce sont ses pas que vous suiviez et c'est sa silhouette que vous avez vu s'enfoncer dans la crevasse à l'entrée, et il semble vous attendre.
• La température se stabilise mais pas l'humidité et vous débouchez sur une caverne sous terraine très haute de plafond où il y a des ouvertures, vous y voyez plus clair.
• Le fond reste tout noir et de votre mystérieux individu vous ne distinguez que les chaussures et les chevilles.

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