Tout ce qu'il faut savoir sur ce p'tit bout :
• Marcabru est un conteur. Des histoires, il en connait des tas, il en déforme souvent les contours, et arrange les choses à sa sauce pour que les fins soient plus à son gout, ou plus agréables pour la personne à qui il les raconte. Marcabru s'adapte toujours à la personne qu'il a en face de lui.
• C'est peut être cette passion pour les histoires qui a donné sa manière de tout amplifier. Lorsqu'il te le raconte, même le petit déjeuné prend des allures épiques. On fait la vie plus passionnante, plus jolie. Rajoute de la couleur, pour repeindre ce monde si gris.
• Il n'est pas radin sur les sourires et s’enthousiasme rapidement même pour des petites choses. ( Souvent, il en fait même un peu trop, là aussi. Toujours un peu dans l’excès, car c'est comme ça que ça fonctionne, un enfant pas vrai ? Il parait.) Théâtrale, il s'amuse souvent à jouer des personnages. Il y en a un qu'il joue bien mieux que les autres Isaac. Il joue si bien à être Marcabru, l'enfant naïf, perdu dans son imaginaire.
• Il est là le vrai problème de Marcabru. Jouer à cache cache avec les adultes au quotidien, pour ne pas montrer que le monde des enfants, on l'a quitté le premier novembre. Les grands jouent les chevaliers, Marcabru lui joue les enfants.
Et puis des fois, il ne joue pas vraiment, simplement coincé entre petit et grand.
• Si son imaginaire est vaste, il est bien plus noir depuis la tempête, seulement les dessins et les chansons que l'on imagine depuis ce jour, on les cache aux yeux des autres. Parce qu'on ne veut pas rajouter du poids sur les épaules de ceux qui nous entoure. Il y a déjà tant à faire. Il y a tellement plus malheureux. Alors jamais Marcabru ne se plaint. S'il pleure parfois, c'est lorsqu'il est assez loin du château. Prétextant d'un grand sourire, qu'il s'aventure pour accomplir sa mission de troubadour.
• Il y a une personne plus que n'importe qui, pour qui il ne veut être une charge supplémentaire. Et il s'agit d'Arthur. Si il lui en voulait autrefois de ses absences et de ce rôle de mère qu'elle n'arrivait pas à accomplir comme il le fallait, si il lui en voulait d'être présente pour tout le monde, sauf pour lui, ce n'est plus le cas depuis que le vent à tout balayé. Admiratif de cette façon dont elle a sauver, et sauve encore tous ceux dans le besoin. Encore marqué profondément, de cette manière dont elle l'a protégé corps et âme, il s'est rendu compte que n'importe quel héro de ses histoires, ne seraient jamais aussi fort que sa mère.
• C'est lui qui l'a associé au nom d'Arthur, les récits des chevaliers étant autrefois ses préférés. Il préfère toutefois bien plus les chevaliers qu'il connait aujourd'hui.
• Quand Arthur partait avec les survivants pour essayer de trouver d'autres personnes dans le besoin, Marcabru lui partait raconter a tous ceux qu'il croisait combien ils étaient forts, ces chevaliers sans armures, combien ils étaient grands.
• Le surnom des chevaliers, il en est clairement à l'origine.
• Son père lui manque, mais ça non plus, il n'en parle pas vraiment. Il sait qu'ici on fait déjà ce que l'on peut pour sortir.
• C'est son père qui avait sa garde et il venait passer régulièrement des week end chez sa mère, il n'aimait toute fois pas vraiment venir.
• Quand il joue avec les autres enfants, Marcabru joue souvent le rôle du méchant, il laisse toujours gagner les autres. Parce que c'est comme ça, les méchants, ca ne gagne jamais. Alors lorsqu'il se maquille en proclamant qu'il est Bones, le vilain pirate, il se laisse volontairement mettre à terre. C'est qu'il ne l'aime pas vraiment, Bones. On ne lui a pas expliqué tout ce qui s'est réellement passé à l'attaque pirate ( voir event ) ni ce qui en a vraiment découlé, mais il est certain qu'un jour, il fera payer à celui ci, ce qu'il a fait à sa mère. A sa famille.
Ce qu'il/elle veut le plus au monde, consciemment ou non, c'est quoi ? Facultatif, peut être laissé au choix.
