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[Recherche] Décombres et Dream Team • PV Leon, Diva & Angantyr

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Mer 24 Juin - 10:07
[Recherche] Décombres et Dream Team

Encore une nuit sans sommeil. Je me tire de la couchette. Geste habituel et pourtant toujours aussi difficile. Ou bien plus difficile que la veille ? J’essaye de ne pas y penser. Ni de me projeter au jour où je serais incapable de m’en extirper. J’avale mon thé, nourris les bêtes et sors au grand air. Il manque les cris habituels des oiseaux, le roulis des vagues. Malgré la marée haute, l’océan reste d’huile. Ce n’est pas l’étendue bleue que je connais. Celle-ci est factice. Et ça me brise le coeur. Je repose ma tasse, les mains tremblantes. L’association des commerçants m’a contacté. Des jeunes ont disparu suite à une nuit mouvementée. Je suis en colère contre ces garnements qui ne pensent qu’à s’amuser en nuisant à autrui. J’en toucherai quelques mots aux pirates que je connais. Cette guerre inutile doit cesser. Elle n’a aucun sens. Ils ne connaissent pas la guerre, ils n’ont pas à la connaître, je ne veux pas les voir brisés plus que cela. J’adresse une prière silencieuse en levant les yeux au ciel. Au moins, Phaner a pris le contrôle des Greens, je pense qu’avec lui, ils seront sur la bonne voie. En attendant, nous devons retrouvés les personnes portées disparues. Je regarde la liste de l’on m’a confié. Aucun des noms qui y figure ne me parle. Ce n’est pas une raison pour ne pas partir à leur recherche.

Je m’habille de vêtements pratiques. Puis, je mets à l’eau le canot, invite Cousteau à y monter et grimpe moi-même dessus. Ainsi pris par la marée haute, mon habitation ne craint pas grand chose. Le plus difficile va être de rejoindre la côte. J’inspire longuement avant d’activer les rames. Je mets une bonne demie-heure à parcourir l’étendue d’eau et à amarrer ma barque sur la plage. Agile de mes mains, j’attache de quelques noeuds solides l’embarcation afin d’être certaine de la retrouver ce soir. J’observe du côté du feu de camp des Pirates mais nulle trace de ces vils agresseurs. Je me mets en route, traînant mes trois pattes à la vitesse d’un limaçon. D’après la recommandation papier que j’ai reçu, je suis attendue devant l’ancien supermarché. Le chemin n’est pas bien long mais cela m’essouffle tout de même. Cousteau veille en partant à droite et à gauche, la queue haute et la truffe à l'affût.

Je reconnais la devanture de l’ancien magasin, aujourd’hui en ruine. Je ne sais pas comment nous allons réussir à rechercher des gens là-dedans, mais j’espère qu’un professionnel sera là pour nous guider, sinon, c’est peine perdu. Essoufflée, je prends place sur un banc qui fait face à la baie. Je vois mon bateau, au loin. L’endroit et calme, silencieux et désolé. Je dois être un peu en avance à la vue du soleil. Je sors un livre de l’une de mes grande poche et parcours quelques lignes, les yeux plissés. Cousteau renifle les gravats et s’éloigne de temps en temps, je le laisse s’amuser. Une longue journée m’attends et, pourtant, je me sens lasse. Je ne comprends pas ces querelles, je ne veux pas en faire partie, mais, je suis là. J’ai passé tant de temps et d’énergie à essayer de leur faire comprendre. A les faire parler, les aiguiller, les aider. Au final, ils semblent tous sourds.

Et voilà où nous en sommes.
Des disparus.
Comme si les morts n’avaient pas suffit.

Parfois, j’ai l’impression que la guerre était hier. Comme aujourd’hui. Sauf, qu’ici, ils ne peuvent pas fuire. La sécurité est nulle part. Ils sont condamnés par la connerie de certains. Par ce Bones. Celui-ci… si je l’attrape…

Je suis tirée de ma rêverie par un bruit assez grand pour que je sois capable de l’entendre. Cousteau revient près de mois et je m’accroche à ma canne, sur le qui-vive. Probablement l’un des membres de l’expédition, rien de certain, néamoins.
Super market - Leon, Diva et Angantyr - 13 Mai 2020




Résumé:
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Sam 27 Juin - 17:30
une course sans chemin
dans les sous-sol du temps
et je t'ai perdu dans
la paume de ma main
Quitter les choses des yeux peut s’avérer bien dangereux. Il ne s’est fallu que de bien peu de temps – juste assez pour entretenir cette habitude toute animale de se cacher aux yeux du monde pour profiter de sa subsistance – pour avoir retrouvé le voile de la réalité parsemé d’accrocs, sans bien être sûr de savoir quelles circonstances ni quels ongles les ont tracés, tant les récits de ces sombres heures ont tout de la rumeur trop manipulée.

Tout se veut fait et vérité, s’entrechoquant au bord de bon nombre de lèvres dans un grand désordre de certitudes parcellaires et d’accents tantôt effarés, tantôt sévères. Mais rien n’est clair, si ce n’est que les éclats de ce qui a été brisé cette nuit-là ont été rassemblés trop hâtivement : des âmes manquent, sans qu’on sache réellement ce qui leur est arrivé.

Là où Angantýr n’aurait offert qu’un haussement d’épaules peu concerné, seulement intéressé par ce qu’une absence définitive pourrait lui permettre de récupérer, le seul nom qu’il connaît parmi ceux des disparus a suscité chez lui une sollicitude toute sélective. Ses recherches ne se feront que pour lui, mais elles se feront, même si ce n’est pas tout à fait pour les bonnes raisons ; car la perspective de perdre ce soutien tacite, cette compassion pudique qui n’est jamais restée qu’au creux des yeux, il ne veut pas la considérer.

Il progresse donc nonchalamment vers l’endroit indiqué par le message qui a réussi à le trouver, en se frottant la joue du bout de sa manche défraîchie pour chasser les dernières traces du sommeil qui lui embrument encore l’esprit.

Devoir procéder à plusieurs n’est d’ordinaire pas pour lui plaire. Il craint d’être ralenti, tiré en arrière là où il pourrait (et voudrait) avoir déjà retourné tous les coins de bitume par lesquels il n’est pas encore passé. L’appréhension que la multitude diminue leurs chances est toutefois quelque peu amoindrie par une présence connue, et appréciée – qu’il aperçoit d’ailleurs au loin, interpellée par la bruyante plainte de la plaque de tôle qu’il vient de piétiner pour approcher.

C’est la chienne qui vient à sa rencontre en première, et genou à terre, il enfouit ses doigts accidentés dans sa fourrure avec un enthousiasme presque enfantin, la saluant dans un murmure qu'elle sera la seule à entendre.

Ūetta er sætur hvutti.

Puis il se relève pour avancer vers Atlantide, tout en rajustant son chapeau pour se protéger de la lumière matinale. La bouffée d'affection qu'il sent poindre est toutefois teintée d'inquiétude, et il ne réfléchit pas vraiment avant de s'exprimer, quitte à vexer.

Tu es sûre que c’est bien prudent ?


Résumé :
Noel
Gandalf 2.0
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Noel
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Dim 28 Juin - 14:00
Décombres
Ft. La Dream Team
@Atlantide ; @Angantýr ; @Diva
Des petits ronds de fumée s’envolent dans le ciel, elles sont bien agréables ces feuilles de tabac qu’il aura réussi à trouver et à bourrer dans sa pipe. Assis à même le trottoir devant le garage qui lui sert désormais de logement, il a encore les yeux trop embués de sommeil sous ce soleil matinal, et c’est d’une main absente qu’il frotte doucement la fourrure de ce petit chien shiba qu’il aura trouvé près de deux mois plus tôt au milieu des ruines. Il fixe d’un regard fatigué ce bout de papier qu’on aura épinglé sur sa porte, de la part de l’association des commerçants y est-il noté, une soirée et une nuit agitées quelques jours plus tôt et aujourd’hui des disparus dont les noms inconnus peuplent la feuille grossièrement griffonnée. Il se frotte les yeux sous ses lunettes au verre gauche brisé, à la fois fatigué et agacé, mais également bienheureux de ne pas en faire partie, bienheureux que ce ne soit pas son nom qui y soit inscrit. Et c’est dans cette pensée toute égoïste qu’il songe qu’il a finalement bien fait de ne rejoindre personne, parce que des conflits, il préfère en être spectateur plutôt qu’acteur.

Pourtant il se lève et s’étire, les bras passé derrière son cou et à ses pieds, le shiba qui lui-aussi s’agite. Il hésite quelques minutes à le faire venir, le temps de passer des vêtements pratiques et sobres, bien loin de son habituel excentrisme, de ses nœuds papillon et de ses bretelles. Il fourre d’une main protectrice son appareil photo dans son étui et l’étui dans son sac à dos aux côtés de ses deux objectifs, jamais il ne s’en irait sans les avoir avec lui parce que des biens qu’il aura réussi à conserver, il s’agit des quelques uns les plus précieux. Et c’est finalement d’un geste rapide qu’il appelle auprès de lui Pepperoni le chien shiba-inu avant de laisser ses pas le traîner lentement vers le centre commercial où il est désormais attendu.

Il ne lui faut pas bien longtemps avant d’y arriver à pied, quelques dizaines de minutes tout au plus, l’envie de tabac dans le creux du ventre ravivée par la nicotine dans le sang. Il renifle et se frotte le nez, ailleurs et sans réellement savoir ce qu’il fait ici, poids parmi les poids lui qui ne connaît ni la ville ni ce centre commercial en ruine. Il pourrait bien faire demi-tour, partir d’ici pour retourner vaquer à ses habituelles occupations, mais pourtant il songe qu’une paire d’yeux supplémentaire n’est jamais de trop, aussi mauvaise soit-elle malgré un sens de l’observation tout de même aiguisé. Après tout, n’a-t-il pas les yeux constamment en mouvement derrière ses lunettes pour repérer le moindre petit insecte ou animal volant, afin de l’enregistrer dans le creux de son viseur ?

Il tente ainsi de se rassurer à l’approche de sa destination, le petit chien à ses pieds apercevant déjà au loin un compagnon canin et lui une figure vaguement connue, l’image d’une petite femme résonnant dans sa mémoire saturée et grésillante de souvenirs fuyants. Il y a bien quelques mots et quelques paroles qui lui reviennent, qu’elle aura probablement prononcés lorsqu’elle l’eut retrouvé sur la plage deux jours après la tempête, la moitié du visage en sang de s’être pris un projectile sur la tempe, incapable de se souvenir jusqu’à son nom et surtout incapable de prononcer autre chose que de simples sons informes, bloqués par le choc dans le fond de sa gorge. Alors que Pepperoni part saluer l’immense terre-neuve ici présent, Leon, lui, lâche bien l’un de ses immenses sourires tranquilles à la vieille femme tout en se faisant violence pour tenter de faire remonter son prénom dans sa mémoire morcelée.

- Marina, c’est ça ? lui demande-t-il dans sa toute innocence, sans lui-même être parfaitement convaincu d’avoir réussi à retrouver le prénom de celle qui l’aura sorti de la torpeur dans laquelle il était bloqué mais qu’il n’aura depuis jamais encore revue. Désolé si je me trompe : ma mémoire me fait encore des siennes...

Il renifle et se frotte le crâne, un air désolé dans le regard avant de tourner les yeux vers un homme jeune à la limite de la maigreur et aux impressionnantes cernes sous les yeux. Il le salue d’une main levée au loin, comprenant seulement qu’il s’agit là d’une partie du groupe avec lequel il va cheminer.

- Leonhardt mais vous pouvez abréger en Leon, se présente-t-il succinctement avant de pointer ses pieds pour désigner le shiba sagement assis à ses côtés. Et lui, c’est Pepperoni.


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Dim 28 Juin - 14:40

Décombres et Dream Team

ft. @Angantýr @Leon @Atlantide

Une mission de recherches pour quatre personnes pas forcément les plus adaptés à la situation...

Comme a ton habitude, tu te réveillais assez tôt. Tu te levas et sortit de ta chambre pour descendre les escaliers qui menaient jusqu'à la cuisine.
D'habitude tu ne déjeunais jamais. Tu mangeais vraiment un minimum quand il le fallait et que ton estomac te faisais la remarque qu'il aimerait bien que tu manges un truc…

Mais la tu ne te rendais pas à la morgue ce matin, tu allais avoir besoin de te nourrir un peu…. tu cherchais chez toi ce qui pouvait bien te rester, mais ce n'était pas folichon. Tu allais bientôt plus rien n'avoir chez toi…. Tu pris une boîte de gâteaux secs qui restaient. L'avantage de ces trucs c'est que ça se périme jamais. Ou alors après plusieurs années.

Tu te pris un café rapidement avant de partir. Toi qui buvait qu'un café par ci par las. Tes stocks de café avait bien tenu. Tu observa la tasse avec du marc dedans et fit semblant d'y lire l'avenir, retournant la tasse un instant. Puis la remettant droite .

Que veux tu, tu t'amuses comme tu peux.

" Vous allez tous mouriiiiiiir, on ne trouvera jamais la solution à tout ceci, les greens vont dominer le mooooonde", marmonna tu pour toi tout seul avec une voix clichée, sans même avoir jeté un œil au contenu.

Tu soupira. Des conneries tout ceci. Pourtant si tu avais fais attention, tu aurais vu beaucoup de symboles que tu n'aurais pas su décrypter et une croix noire. Rien de bonne augure pour ceux qui y croyaient.

Tu te prépara donc pour aller à la recherches des disparus, ayant reçu un papier glissé par dessous la porte d'entrée. Ça ne changeais pas grand chose pour toi, si tu pouvais aider en cherchant des disparus tant mieux.
Tu alla donc avant te laver un minimum avec l'eau de pluie récupérée et honnêtement tu allais éviter de porter tes talons. Tu allais faire comme quand tu cherchais les corps pour la morgue simplement que la… Tu Cherchais des vivants.

Tu mis donc tes baskets mais  bien sûr, fidèle a toi même, tu portais une robe tout de même. Une simple robe noire. Tu nettoya ton visage et ne mit rien dessus à part un léger fard. Le maquillage et ton apparence n'était clairement pas ta priorité aujourd'hui. Il fallait retrouver les disparus. Tu devais te rendre au niveau de l'ancien supermarché. Pauvre lieu sous les décombres.

Tu te dirigea donc dans cette direction. Tu devrais y retrouver Léon normalement qui ferait la recherche avec toi, et deux autres personnes que tu ne connaissais pas. Tu te rendit à pieds jusqu'à la bas, tu avais l'habitude de marcher ça ne te gênait plus, ton esprit vagabonda pendant que te rendit a l'ancien supermarché. Te questionnant sur comment allait finir toute cette histoire. C'était bien trop compliqué, d'être ainsi coupé du monde, avec des gangs, groupes pardons, formés. Digne d'un scénario catastrophe.

Une fois que tu y étais et que tu vis la troupe… Comment dire… ta fausse divination te revint en tête. On pouvait avoir peur vu de qui était composé la troupe.

Entre toi qui était  en robe, clairement pas le plus simple pour effectuer des recherches, ton ami Léon qui avait un sens de l'orientation proche de moins mille.. Une mamie ? Qui avait l'air certes adorable mais qui allait certainement avoir du mal à se frayer un chemin dans le supermarché et autour, Et… Une personne amaigri, se cachant du soleil par un énorme chapeau et ayant des cernes plus grande que l'envie d'un vrai thé anglais pour Léon. (ce qui était tout de même un exploit) Bon…. Ah oui et les deux chiens aussi. Certainement eux qui seraient les plus utiles dans l'histoire.

Tu salua chaque personne avec un geste de la main et tu souris à Leon avec un petit geste de la tête. Tu t'adressa donc à eux.

" Bonjour, à part Léon je ne crois connaître personne. Oui si on s'est déjà croisé désolé de ne pas m'en souvenir… Je ne prête pas attention aux gens généralement. Je m'appelle Diva, et avant que des questions gênantes se fassent… oui je porte une robe mais oui vous pouvez me genrer comme un homme si vous voulez "

Bon, tu espérais avoir été assez clair sans avoir été trop brusque. Tu souris et te frotta la nuque doucement. Tu avais précisé pour comment te genrer pour la petite mamie, elle n'avait pas l'air méchante mais c'était toujours plus compliqué pour les personnes d'un certain âge de comprendre ce qu'était l'identité de genre.

Tu regarda le groupe puis le vieux magasin defrechi et presque en ruine.

" Le groupe est complet normalement, est-ce que certains d'entre vous on déjà effectué des recherches ? Il faut savoir que… Ils ne peuvent pas forcément répondre. Crier à en perdre la voix peut être utile mais il ne faut pas oublier que… Qu'ils peuvent être inconscient par exemple ou qu'ils peuvent s'être réfugiés dans des endroits improbables. Il faut… Bien fouiller du coup. "

Tu déglutis et baissa la tête. Tu détestais parler ainsi et être le centre de l'attention. Enfin, être le centre de l'attention pour tes tenues pourquoi pas. Mais pour tes propos… C'était bien plus gênant…
Tu te dirigea alors en direction de magasin, observant les portes, ainsi que le toit à moitié cassé. Il faudrait faire très attention…

The walker
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The walker
The walker
Dim 28 Juin - 17:41
INTERVENTION
Vous n'avez pas besoin de lever les yeux au ciel pour voir que celui ci s'assombrie dangereusement. Le décor perd en couleur et la température baisse d'un coup, arrachant à certains un frison. Il y a sentiment étrange, quelque chose de menaçant dans l'air, la journée ne s'annonce pas vraiment bonne, cela semble soudainement une certitude.


Allez, on est tipar les enfants. On pose l'ambiance, bisous.
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Lun 29 Juin - 11:23
[Recherche] Décombres et Dream Team

De ma vue à demie-assombrie ne peut pas se tromper sur ce coup là. Ce grand chapeau, ce garçon à peine adulte amaigri et terriblement fatigué. Aucun doute, il s’agit d’Angantyr. C’est Cousteau qui part le saluer en première, immédiatement, il la caresse et se redresse pour s’approcher de moi. Il s’inquiète à mon sujet. M’appuyant fortement sur ma canne, je me redresse de toute ma hauteur. Face à ce grand dadet, je ne suis pas bien grande. Je me fends d’un sourire rassurant.

« _ J’en ai vu d’autres, ne t’en fait pas pour moi. Je m’approche de son visage fatigué. Toi, par contre, tu devrais faire attention. Je lui donne un petit coup de canne au niveau du flanc et le fixe de mes yeux écarquillés. Je ne sais pas exactement par quel mal Angantyr est rongé, mais, c’est une saloperie. Un truc qui ne le sauvera pas, c’est certain. Je m’éloigne de lui, retrouvant mon air doux et aimable. Revenant au précédent sujet, j’ajoute. Et j’ai Cousteau, nul doute qu’elle sera plus efficace que moi. »

C’est en parlant de toutous que j’en invoque un nouveau. Une petite taille, un poil ambré et une queue en tire bouchon, voici un petit shiba-inu qui s’approche gaiement de Cousteau. Je n’ai qu’à lever les yeux pour reconnaître son propriétaire. Je ne savais pas que Leon avait adopté un chien, ou alors j’ai oublié. Je ne crois pas l’avoir revu depuis son sauvetage sur la plage. J’ai l’impression que cet évènement remonte à des années. Fiou. Il me salue, se trompant joliment dans mon prénom. Ce n’est pas grave. Un autre garçon perdu. Celui-ci, si j’ai bien compris, a perdu une partie de sa mémoire suite au choc. Je me retiens de soupirer et réponds chaleureusement.

« _ Heureuse de te revoir en forme, Leon. Enchantée de te rencontrer Pepperoni. Où l’as-tu trouvé ? Il est superbe. »

Je déchante à l’arrivée de la dernière personne du groupe. Un homme portant une robe se dirige vers nous. Il semble dépravé, défoncé et complètement à côté de ses pompes. Je fronce instinctivement mes sourcils. Il ne m’inspire rien de bon et sa manière de parler, de se surnommer Diva me rebute dès le premier instant. J’interroge Leon du regard, l’air de dire, tu le connais ?! “Genrer” ? Qu’est-ce qu’il me chante ? A ce niveau, je ne suis même pas sûre de lui adresser la parole. En plus, il prend les devants et demande si on a déjà fait des recherches. Pour un garnement en robe, il a du cran. Je le laisse déblatérer sans vraiment l’écouter, il semble énoncer des évidences qui ne m’intéressent guère.

Je me détourne du groupe pour m’avancer vers les restes de murs. Je lève les yeux vers le ciel, c’est soudainement menaçant. Je porte ma main en visière pour observer les nuages. Du vent. C’est plutôt rare depuis la catastrophe. Les nuages sont-ils capables de traverser le dôme ? La paroi influe-t-elle sur les conditions atmosphérique dedans et même dehors ? S’il y a encore un dehors ? Des questions vouées à rester sans réponses, pour le moment.

« _ Dépêchons, si on ne veut pas terminer trempés. Cousteau, en avant. »

Sur mon ordre, ma terre neuve saute avec agilité par dessus les décombres et active son flaire. Sans être dressée pour cela, elle a vite compris que la tempête avait fait des blessés, voir des morts. C’est elle qui m’a averti de la présence de Leon, évanoui, sur la plage. C’est aussi elle qui a retrouvé Janvi. Bref, je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle peut être efficace pour trouver les disparus. Et si elle montre l’exemple, Pepperoni en fera peut-être de même.
Je m’appuie sur ma canne et m’avance avec immense précaution vers l'intérieur du magasin.

« _ Allez les garçons, on s’active. Essayons d’avancer en ligne pour ne rien rater. Après, on se dispersera suivant ce qu’on trouve. J’en profite pour défier du regard le déviant en robe, comme pour voir s’il est capable de remettre mes ordres en question. On va qui sera la personne la plus suivie dans ce groupe. »

Je m’affirme sur ma canne et je mets à fixer avec intensité les décombres, espérant y repérer un quelconque indice.
Super market - Leon, Diva et Angantyr - 13 Mai 2020


Résumé:
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Jeu 2 Juil - 21:31
une course sans chemin
dans les sous-sol du temps
et je t'ai perdu dans
la paume de ma main
Atlantide est de ces personnes qui savent lui rappeler, de temps à autre, qu’il n’a pas complètement oublié comment sourire. Sa sollicitude le touche, et il relève une de ses commissures dans un geste asymétrique mais sincère, bien qu’il soit suffisamment lucide pour savoir que rien de tout cela n’amoindrira le mal – mais ça, elle n’a aucun besoin de le savoir. C’est avec sa facilité toute naturelle pour l’acte qu’il hoche la tête comme un enfant sage, portant la main là où la cane l’a heurté.

Promis, qu’il lui murmure. Le mensonge est petit, blanc, destiné à faire plaisir, mais un mensonge néanmoins.

Le reste de la petite équipe de recherche achève de se rassembler, amenant un renfort canin supplémentaire qui lui apparaît comme rassurant. Tout ce qui peut décupler leurs chances de trouver quelque chose – mieux, quelqu’un – est bon à prendre.

L’animal farouche qu’il est manque de hérisser le poil devant le manège des présentations. Ce genre de formalités lui est bien égal, en vérité ; en particulier lorsque sa nuit lui tangue encore dans les tempes, lui pulse toujours derrière les paupières, et que le sang lui racle les veines à chaque passage. Il demeure muet, mais pas moins curieux, à promener des yeux mi-clos sur les traits, les gestes, les démarches – mais surtout sur cette silhouette longiligne et ce drapé féminin avec une attention certes honnête, bien qu’un peu trop appuyée.

Aux recommandations avisées qui leur sont adressées, il sent le creux de son estomac se fendre d’un pli désagréable. Crier le nom d’Anakin au milieu des gravats était tout à fait ce que lui et sa détermination simpliste avaient prévu de faire, et la perspective de tomber sur un corps inanimé les met à mal.

C’est des objets que j’ai l’habitude de chercher, pas des personnes. Sa manière de faire savoir qu’il tient davantage du pilleur que du sauveteur, comme d’exprimer une certaine reconnaissance pour cette marche à suivre plus juste que ce qu’il aurait pu concevoir seul.

La manière dont sa grand-mère de cœur pince les lèvres ne lui échappe pas. Il suit diligemment ses directives et s’enfonce dans le cadavre du supermarché, nettement plus à l’aise dans l’obscurité. Les décombres environnants le font se sentir un peu plus dans son élément, se faisant suffisamment encourageants pour qu’il se risque à hasarder quelques pas auprès de Diva.

Elle est pas méchante, tu sais, il chuchote. Je pense surtout qu’elle comprend pas.


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Noel
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Noel
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Ven 3 Juil - 13:22
Décombres
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@Atlantide ; @Angantýr ; @Diva
Il sourit tranquillement aux paroles de Marina, ce prénom qui si elle ne l’a pas repris doit par conséquent être le bon, bien qu’une petite voix lui souffle qu’il y a là une erreur, mais il préfère ne pas s’en occuper, Leon. Il tourne plutôt son esprit vers le chien à ses pieds, ce petit Pepperoni recueilli peu de temps avant.

- Je l’ai trouvé près des ruines d’un quartier résidentiel, lui apprend-il, la voix pleine de sollicitude à cette pensée. J’imagine qu’il appartenait à quelqu’un mais que... bon... Il toussote légèrement, toujours aussi peu à l'aise avec l'idée de la mort. Du coup, je l’ai pris avec moi.

Et c’est ainsi qu’il ne remarque même pas que la troisième personne ici présente reste parfaitement muette, l’esprit entièrement dédié à ce petit chien assis à ses pieds, alors occupé à fixer de son regard foncé cet autre canidé infiniment plus imposant que lui. Le dernier membre du groupe arrive peu après, et il s’agit de Diva qu’il connaît bien, et il sait que malgré sa robe et ses allures perdues, il sera ici un partenaire de recherche efficace. Car n’a-t-il pas l’habitude, Diva, de rechercher des disparus parmi les ruines et à travers la ville, bien que ces derniers ne soient pas forcément en vie ? Il lui sourit et le salut de loin, c'est qu'il est bien peu tactile, mais c’est d’une oreille attentive qu’il l’écoute se présenter et éluder rapidement les questions sur la robe et le genre desquelles Leon est bien évidemment déjà au courant. Mais il voit du coin de l’œil Marina pincer les lèvres et fixer d’un regard suspicieux celui qu’elle doit voir comme un drôle d’énergumène, et brusquement il se sent pris entre deux feux, dans une position qui ne lui plaît guère en plus d’être improductive pour ce type de recherches.

Il se contente de hausser les épaules suites aux paroles du dernier partenaire dont le nom lui est toujours inconnu, parce qu’il imagine bien qu’il ne fut pas le seul à aller fouiller les maisons en ruine, Leon lui-même l’a fait pour trouver les quelques articles qui meublent ce garage qui désormais lui sert d’abri. Et alors que le temps se gâte soudainement et que le ciel se couvre brusquement, il suit à retardement le reste du groupe, après quelques secondes les yeux levés vers le haut, sourcils froncés et lèvres pincées. Il fait avancer devant lui Pepperoni, qui d’ailleurs rejoint sa nouvelle copine canine, truffe au sol et regard vif, avant de s’engouffrer dans le bâtiment à sa suite. Il ne lui faut que quelques enjambées pour rejoindre Marina, tandis qu’il refait rapidement sa queue de cheval pour dégager de devant ses yeux quelques mèches de cheveux folles.

- Il travaille à la morgue, Diva, lui murmure-t-il, le large élastique pour ses cheveux entre les dents et ses mains s’agitant dans sa tignasse pour la tirer en arrière. Il a l’habitude de conduire des recherches et il connaît bien les lieux.

Il n’espère pas tant lui faire comprendre le concept d’identité de genre, mais c’est dans un haussement d’épaule et avec ces quelques mots qu’il tente de la rassurer, qu’il tente de lui expliquer que Diva ne sera pas un boulet et que peut-être même sera-t-il l’un des plus calés. Bien plus que Leon, en tout cas, qui ne voit que d’un œil à travers son verre brisé.

- J’ai le gros objectif de mon appareil photo avec moi, apprend-il au reste du groupe alors qu’il sent les deux kilogrammes du dit-objectif peser légèrement dans son sac à dos. Si jamais on a besoin de voir au loin, ça peut toujours servir.


Résumé:
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Ven 3 Juil - 13:50

Décombres et Dream Team

ft. @Angantýr @Leon @Atlantide

Une mission de recherches pour quatre personnes pas forcément les plus adaptés à la situation...

C'est alors que le temps se couvre,  n’augurant rien de bon du tout. Un orage se préparait, le temps se rafraichissait . Tu frémis quand la température baissa, ça te rappelait les corps froids de la morgue que tu côtoyait chaque jour. Et tu espérais que ce n'était pas.. Un mauvais signe ?

Mais après t'être présenté, la mamie te lance un regard noir, entre incompréhension et méfiance … tu pouvais comprendre… Ce n'était pas évident de te comprendre, surtout pour une personne âgée. Mais cela te fit tellement mal.

Aucun commentaire méchant ou de question déplacée, juste un regard noir et le fait d'être ignoré. Tu déglutis. Même pas elle ne se présenta à toi, alors tu continuerais de l'appeler mamie dans ton esprit… Elle avait l'air énervée, et tu ne savais même pas pourquoi. Pour ton existence ? Voilà un retour à tes pires années…

Tu essaya de te moquer de ça, elle donna des directives sans même écouter les conseils que tu avais donné. Certes elle avait l'expérience de l'âge, mais toi Diva tu étais habitué.e aux recherches… Tu baissa la tête, ne voulant pas faire de vague.  Tu te sentais mal, tu avais envie de vomir mais tu souffla très légèrement et discrètement, essayant de te calmer.

Tu regarde alors Léon et hausse les épaules, comme pour indiquer que ce n’est pas grave, tu avais l’habitude des jugements… juste que tu en avait moins subi depuis la tempête, car tout le monde se foutait de tout désormais.

Tu baissa les yeux et suivit, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait la grand mère, tu suivais donc, légèrement derrière les autres, bien qu’en ligne, le plus loin possible de la grand mère, les larmes aux yeux et te retenant.

Zen diva, tu es fort.e ce n’est rien, ce n’est que de l'incompréhension, elle ne te veux pas de mal.

Vous observez tous les décombres, l’homme qui devait être a peine plus jeune que toi expliqua qu’il savait plus chercher des objets que des corps dans les décombres… un pilleur ? c’était une façon comme une autre de s’en sortir.

Alors que vous vous enfoncez dans des débris, tu mis un petit temps a ce que tes yeux s'habituent a l’obscurité environnante. Il faudrait faire très attention. Tu observa autour de toi, un peu en arrière. Cherchant a gauche, a droite, sous diverses structures renversées qui auraient pu emporter un être humain avec elles. Mais soudain, le jeune au chapeau vint te voir. Tu relevas la tête un instant vers lui . Il te murmura donc doucement que la grand-mère n’était pas méchante, et que comme tu pensais c’était de l’incompréhension. Tu hochas la tête entendu envers lui, avec un léger sourire.

Oui, je m’en doute un peu, ne t’en fais pas ”, répondis-tu dans un murmure également.   “ Merci de venir te soucier de ça, t'en fais pas j'ai l'habitude de ce genre de réactions ”, expliquait-tu comme pour dire que ça ne t'atteignais plus

Et pendant que vous discutiez tous les deux, tu n’avais même pas vu que ton ami Léon était en train d’essayer d’expliquer a Atlantide que tu n’étais pas un bon à rien en robe un peu folle.

C’est alors que Léon se retourna vers vous pour indiquer qu’il avait son appareil photo avec lui, ça ne t’ettonnait pas, il l’emmenait tout le temps avec lui, mais c'est vrai que ça pourrait être utile pour voir à  des endroits inaccessibles.

Tu hochas la tête en direction de ton ami, sans trop vouloir parler. Tu faisais partit de ces gens qui suivaient les ordres plutôt que de donner des directives. Tu connaissais le terrain, tu donnerais ton avis sur certains sujets mais pour l’instant tu voulais suivre bien gentiment la mamie.

C’est noté Léon, merci de l’info… on en aura ptet besoin

Tu hausses les épaules et t’enfonça dans les décombres, cherchant autour de toi, soulevant certains débris pour voir plus loin et voir si des corps s’y trouvaient. Suivant tout de même le groupe pour ne pas les perdre, mais essayant d’effectuer bien tes recherches.



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Lun 13 Juil - 14:08
INTERVENTION
A l’intérieur du centre commercial la lumière semble plus absente encore, on pourrait pensé que la nuit pointe le bout de son nez bien plus tôt que prévu et les rayons de lumière semble se glisser avec contrainte dans ce grand édifice. A peine vous avancez vous dans ces vestiges de lieu propre à la consommation que c'est vos pas que l'on peut entendre résonner, se répercuter sur les murs. Seulement, dans ces échos provoqués par vos voix et vos chaussures, c'est un rythme supplémentaire qui vient s'ajouter aux vôtres. Ca semble courir, s’arrêter, puis courir de nouveau. Le son vient clairement de l'étage.


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Lun 20 Juil - 10:27
[Recherche] Décombres et Dream Team

Ayant décroché la promesse -et un sourire- de la part d’Angantyr, je m’estime à la fois heureuse et comblée. Néanmoins, je ne suis pas au bout de mes surprises. J’apprends que Leon a adopté Pepperoni pas bien longtemps avant et j'acquiesce silencieusement quand il cherche à me faire comprendre que ses maîtres sont probablement morts. C’est ainsi. C’est le désastre. La tempête. Le destin. J’adresse une caresse affectueuse au petit toutou sans être capable de me préparer à la dernière rencontre. La Diva. Un étrange personnage que je ne souhaite même pas comprendre. Je vois bien qu’un malaise se crée au sein du groupe. Je sens bien que ma réaction inappropriée tend les muscles de mes compagnons. Mais que suis-je censée faire ? Laisser ce drôle de gars prendre les devants alors que je ne connais rien de lui que qu’il ne m’inspire en aucun cas confiance ? Cela me fait renifler. Certainement pas. Et, d’ailleurs, je n’ai pas besoin de l’approbation d’Angantyr ou de Leon pour prendre mes propres décisions. Je suis la matriarche, ici. Je le vois se rétracter, cette Diva. Il baisse les yeux, retourne dans sa niche. Bien, il ne fera pas plus de vagues.

Et, pourtant, pourtant… alors que j’avance vers le bâtiment après avoir donné mes propres ordres, je vois Leon s’approcher de moi. Il m’apprend que Diva travaille à la morgue. Qu’il a l’habitude des corps, des personnes perdues, disparues. Je regard en biais dans sa direction, alors qu’il a la tête baissée pendant qu’Angantyr semble lui parler. Sa mine de chiot abattue me serre le cœur. Qui suis-je pour le traiter ainsi ? Peut-être porte-t-il une robe mais il ne semble pas plus inutile qu’un drogué ou qu’un moitié myope. Et encore moins qu’une grand-mère à peine capable de suivre le rythme. Cela me fait trembler. J’en ai vu des gosses. Celui-ci n’est peut-être pas celui auquel je m’attendais. Mais il fait parti des nôtres. Garçon ou fille. Robe ou jean. Je soupire.
J’ai pourtant vécu ces années folles. Ces libérations. Des libertés qui se sont renfermées dans des carcans et autres idioties genrées. Je pose une main sur l’épaule de Leon. Il a raison. Je lui adresse un petit sourire et clopine jusqu’au second duo. Je me racle la gorge et cherche le regard ombragé de Diva. Ne pas le brusquer. Ne pas le déranger. Ne pas être maladroite.

« _ Pardonne-moi, Diva. La fatigue, l’angoisse, l’émotion. Tu sembles en savoir plus que moi, prend les devants, je t’en prie. Un peu rustre. Un peu rauque. Peu avenante. Trop droite. Pas de sourire. Des sourcils à peine arqués. La confiance ne peut pas encore être là, mais, je fais de mon mieux. Parce que Leon semble le connaître et qu’il doit être un bon gars. Je n’ai juste pas le droit de le juger trop précipitamment. Je cligne des paupières et lui fait un signe de main pour qu’il prenne l’avant du groupe. »

Alors que les discussions prennent fin, les deux nouveaux compagnons à quatre pattes ont la truffe collée au sol mais ne semblent pas trouver la moindre trace. A peine sommes-nous entrés dans les décombres du supermarché que la luminosité a drastiquement baissé, mettent à rude épreuve ma vue abîmée. J’ai beau plisser les yeux, c’est un véritable floue artistique. Leon annonce qu’il a l’objectif de son appareil photo, j’approuve sa prévenance d’un mouvement de tête. Puis, je sors moi-même une lampe à dynamo. Quelques tours de manivelle plus tard, voilà qu’elle éclaire mon chemin. Je ne peux pas dire que j’y vois clair, mais, c’est mieux que rien.

Un évènement semble m’échapper. Mes compagnons d’infortune réagissent à quelque chose. C’est surtout Cousteau qui s’agite brusquement. Elle lève le museau vers le plafond. Agite la queue, fait bouger ses naseaux dans le noir. Jappe à plusieurs reprise. Je dirige mon regard vers le haut, tend l’oreille, mais rien.

« _ Cousteau ? Que se passe-t-il ? Ma question est autant destiné à ma chienne incapable de répondre qu’aux trois autres gaillards. Je n’aime pas être mise de côté. La terre-neuve bondit à mes pieds et reste attentive, comme si elle était prête à me protéger. Je tends la lampe dans plusieurs directions, à la recherche du moindre indice. Ma faible perception de l’environnement me laisse sans nouvel indice. »
Super market - Leon, Diva et Angantyr - 13 Mai 2020


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Dim 23 Aoû - 11:59
une course sans chemin
dans les sous-sol du temps
et je t'ai perdu dans
la paume de ma main
Au creux de ces entrailles de béton et de ferraille, la noirceur est telle qu’il ne suffirait à Angantýr que d’un faux-pas de conscience, juste un, pour replonger dans la nuit qu’il vient à peine de quitter, dont il ne s’est pas encore tout à fait extirpé – même si cette fois, il s’agirait de l’arpenter seul, sans morsure dans l’avant-bras pour lui promettre la salvatrice étreinte de l’héroïne.

Puisqu’il n’y a désormais plus de lumière pour le faire souffrir, le réflexe de plisser les yeux s’estompe, laissant une main aux doigts sales écarter les mèches de cheveux qui lui obstruent la vue et incliner le chapeau vers l’arrière avant de hocher du chef à l’adresse de Diva, sans rien dire, dans ces silences qui laissent les regards s’attarder. Les mots ont quelque chose de familier : lui-même sait que l’habitude sert surtout aux apparences, sans pour autant s’accompagner de résilience.

Il s’éloigne afin de s’enfoncer dans les décombres à son tour, à l’écart des autres mais pas hors de vue pour autant, dans une vaine tentative d’aborder les choses comme elles lui apparaissent habituellement lors de ses pillages dans les ruines des habitations. Mais cette fois ce n’est pas de recherche d’objets dont il est question, et cela suffit à le troubler assez pour l’empêcher d’oser trop remuer les gravats, préférant les parcourir du regard en tendant l’oreille à tout, excepté – sans grand succès – ces sombres chuchotis qui attisent le doute sur ses chances de trouver la trace d’Anakin.

Soudainement, un bruit singulier se fait entendre. Il lève brusquement le nez au plafond, pareil aux deux chiens, cessant même de respirer le temps d’un instant pour mieux entendre. Le phénomène se reproduit : les échos d’une cavalcade résonnent au niveau supérieur. Ça se met à cogner contre ses côtes, et la réalisation lui jette le cœur au bord des lèvres – il y a quelqu’un d’autre ici.

Sans un mot, sans égard pour qui que ce soit, comme s’il était de nouveau seul, il se jette vers la source du bruit au pas de course. Les restes d’un escalator accidenté finissent par lui apparaître, à quelques mètres, et il s’y élance précipitamment, déterminé à gagner l’étage d’au-dessus le plus rapidement possible.


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Noel
Gandalf 2.0
Gandalf 2.0
Métier Livreur en carton
Avatar OC par Hatteeho - IRL Dev Patel
Noel
Noel
Mar 25 Aoû - 13:27
Décombres
Ft. La Dream Team
@Atlantide ; @Angantýr ; @Diva
Petit soupire soulagé lorsqu’il voit que Marina part discuter avec Diva, en terrain neutre et après une tape sur sa propre épaule. Soupire soulagé de voir que la tension baisse aussi rapidement après avoir monté plus tôt, crevé le plafond selon Leon qui déteste ce genre de situation. Il ne dit rien alors qu’il regarde du coin de l’œil une conversation qu’il ne peut entendre ou plutôt dans laquelle il ne veut s’interposer. Il s’éloigne un peu dans le creux et l’obscurité des ruines, Pepperoni à ses côtés, étonné de voir le chien si bien lui obéir alors qu’il ne marche à ses côtés que depuis bien peu de temps.

La lumière de la lampe dynamo de Marina éclaire un moment les décombres, alors qu’à nouveau le silence s’étale et les recherches continuent. Il traîne des yeux partout et nulle part à la fois, Leon, à la recherche de la moindre trace de vie ou du moindre indice quant aux disparus, suivant le faisceau de la lampe qui lèche le sol et les murs. Il y a là comme un moment de flottement alors que soudainement les deux chiens redressent la truffe vers le haut, regardant quelque chose d’invisible à travers le plafond. Avant qu’enfin, le bruit ne parvienne aux humains.

Des pas. Des pas qui s’arrêtent puis reprennent puis s’arrêtent à nouveau.A l’étage. Comme un réflexe commun, il lève à son tour son regard vers le haut, écoutant d’une oreille attentive dans le silence que ce son aura jeté au milieu de l’assemblée.

- Des bruits de pas, souffle-t-il à Marina avant de pointer son doigt vers le ciel, suivant comme il le peut la marche qui résonne au-dessus d’eux. Par là.

Il plisse des yeux derrière son verre brisé alors qu’à nouveau les pas se font entendre. Il détourne un instant le regard, afin de trouver un moyen de monter à l’étage. Car si des pas y résonnent, c’est qu’il y a forcément quelqu’un au-dessus d’eux et il est bien tenté d’appeler, Leon. D’élever la voix, de faire savoir qu’il y a des gens en bas. Mais il préfère se taire, garder pour lui appel. Mauvais pressentiment probablement qui s’insinue dans ses veines et son esprit.

Un mauvais pressentiment qui ne semble pas être partagé par le plus jeune du groupe au nom toujours inconnu, qui se précipite vers l’étage au moyen d’un escalator en piteux état. Il l’arrête alors d’une main serré autour de son bras, avant de le lâcher tout aussi rapidement qu’il l’aura attrapé.

- Pas si vite, lui enjoint-il fermement. On va trouver un autre moyen de monter, moins dangereux.

Il souffle toujours, Leon, il fait le moins de bruit possible alors que résonnent toujours les bruits de pas. On sent bien aisément le malaise qui suinte de ses pores et c’est finalement la réflexion qu’il se fait depuis quelques minutes qui s’échappent des ses lèvres.

- Si c’est vraiment l’un des disparus, pourquoi on leur aurait laissé autant de liberté de mouvement ? fait-il en pointant à nouveau au-dessus de lui. Restons prudent.


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[Recherche] Décombres et Dream Team • PV Leon, Diva & Angantyr
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