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[no](flashback) les décombres d'une vie passée | Raven + Bunny

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Hot Bunny
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Avatar Kuroo Tetsurou (Haikyuu!) + Miguel Bernardeau (irl)
Bunny
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Jeu 2 Avr - 23:35

les décombres
bunny & raven
Bunny en ces lieux sordides avait le sentiment de faire face à des tombes. Il n'y avait là que des bougies et des fleurs, un paquet de niaiseries apporté par ceux rongés par le passé. Certaines photos étaient encadrées et des enveloppes témoignaient de deuils encore inachevés ; des textes larmoyants et aveugles de toute raison. Les regrets, Bunny les laissait à d'autres.

Il avait toujours été fasciné par cet endroit, et particulièrement par les gens qui y apportaient leur loyauté. Chaque fois qu'il avait posé un pied sur cette place, il y avait vu une dame qui avait certainement l'air plus âgée qu'elle ne l'était vraiment, le dos recroquevillé près des bouquets de chrysanthèmes qu'elle apportait. La fidélité avait ce quelque chose d'effrayant qu'elle pouvait assassiner une femme en la laissant vivre.

Il se tenait debout, les mains dans les poches de son pantalon cargo noir, devant un bouquet de marguerites qui commençait à faner et trois bougies qui l'entouraient. Il avait levé les yeux sur la photo encadrée sur l'estrade de pierre.

Elle était encore en vie, avant la tempête.

* * *

L'appartement était spacieux, et lumineux. Il s'agissait là d'un autre étalage de la richesse de leurs parents - celle qui lui avait été refusée et dont il profitait à leurs dépens. Ses affaires étaient entreposées ici et là et il avait réquisitionné la seconde chambre qui aurait du servir à une colocataire qu'ils avaient inventée pour la santé morale de Papa qui aurait sûrement fait un arrêt cardiaque s'il savait que son fils ingrat empiétait encore dans le quotidien de sa fille parfaite.

Il avait regardé l'horloge au-dessus de la table au moins une dizaine de fois. C'est qu'Alistair n'était pas quelqu'un de ponctuel, mais qu'il pouvait faire des efforts. Elizabeth devait être en chemin pour rentrer, et il lui restait encore la moitié de la pâte à crêpes à écouler dans la poêle. Il flottait dans l'appartement une odeur de biscuit et de cannelle qui ne manquait à aucun mercredi après-midi depuis qu'il habitait avec elle. Dans ses écouteurs qu'il avait réglé au volume maximum, il écoutait Tom Jones lorsque le grésillement commença à le gêner plus que d'habitude.

Il avait retiré ses écouteurs, l'air circonspect, et releva les yeux vers la baie vitrée. Il éteignit rapidement la taque sous la poêle et s'approcha de la fenêtre, hypnotisé par ce qu'il voyait.

La tempête avait commencé à ravager la ville.
Que pouvait-on faire, lorsque le ciel semblait avoir décidé de notre heure ? Que pouvait-on faire, face à ce genre de cataclysmes ?
Alistair était resté figé, muet, et sa dernière pensée alla à Elizabeth, et à un Dieu auquel il ne croyait pas, l'implorant de la garder en vie.

* * *

La douleur était insoutenable. Alistair semblait recouvrer la vue petit à petit, mais tout était trouble autour de lui. Il sentait le poids des décombres sur ses jambes et la poussière lui remplir les poumons. Dans un effort miraculeux - une pulsion de vie hystérique qui hurlait à l'intérieur de lui - il s'était extirpé de l'essor du béton et des carrelages, du verre planté dans des plaies ici et là sur sa peau salie par le reste.

Il voyait flou et la tête lui tournait, mais il s'était planté sur ses deux jambes, un air paniqué accroché à son visage. Il lui sembla que son cœur menaçait de rompre tant il tambourinait dans sa poitrine et que son cerveau allait exploser sous son crâne.

Il était vivant.
Mais il n'eut le temps pour aucune réjouissance. L'adrénaline et la panique avaient joué leur rôle pour le faire hurler un seul nom.

« LIZZIE ?! »

Il s'était mis à courir, le visage souillé par une traînée de sang et de poussières, les muscles bandés mais à vif.

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Ven 3 Avr - 2:40

redonne-moi, redonne-moi l'autre bout de moi;
parce qu'aujourd'hui, on est bancale, on tient pied parce qu'on a de nouveau un cadre, mais rien ne se ressemble, rien n'est plus comme avant.

c'est qu'on se sent vide, surtout ici. Pas complètement parce qu'il est là, avec nous, mais on ressent de nouveau le vide et la détresse à laquelle on a fait face lors de la tempête. Les sentiments nous tiennent au corps, au cœur, c'est là qu'on sait qu'on s'en rappellera certainement toute sa vie. La Place des Souvenirs n'est destinée qu'à être qu'un trou béant dans notre cœur.

alors on jette des coups d’œil; en retrait, on n'est décidément pas à l'aise, c'est trop récent; la plaie saigne encore abondamment.

mais on prend le temps de respirer quelques instants;


ça avait été clément comme journée; avec le club de badminton vous aviez joué en plein air jusqu'à ce que les poumons brûlent et que le cœur ne cesse de crier à l'agonie et au repos.

ça avait été drôle; les fous rires habituels de l'équipe, les loupés quand l'un tombe parce qu'il s'est entremêlé les pieds.

on avait vraiment rien vu venir, ni nous ni eux.
vous vous êtes quittés sur vos rires, éreintés et heureux de vivre.

elle était bien la vie ici, on avait tout ce dont on avait besoin : des études qui nous plaisaient et dans lesquelles on s'en sortait plus que bien, un groupe d'amis de la fac, l'équipe du club de badminton (on admet qu'on était pas la meilleure, mais qu'on était loin d'être la pire aussi); et lorsqu'on rentrait, on savait qu'on retrouverait Alistair.

tout était stable, tout était chronométré pour nous, tout clair, tout tracé.

alors on rentrait, souriante, confiante pour l'avenir;
on prenait le chemin du retour, impatiente,
il nous tardait de retrouver l'odeur spécifique de ces mercredis.

jusqu'à ce que l'air s'alourdisse.
on a d'abord commencé à prendre la pluie, alors on s'est empressé de trouver un endroit où s'abriter durant quelques minutes;
puis on a commencé à se rendre compte que le vent se levait,
plus fort que nous.

on s'est dit qu'on pourrait peut-être sprinter jusqu'à l'appartement; mais cette pensée n'a pas durée plus de trois secondes avant que l'on sache que c'était une mauvaise idée.

qu'est-ce qu'on fait ?
on trouve l'endroit le plus proche d'ouvert.
et sur le coup, ça avait été une maison.
on toque, on tambourine, on frappe;
parce que tout devient plus fort.
le cœur panique, la respiration se fait plus rapide.
il est hors de question de rester dehors.

à force de frapper, la porte s'est ouverte;
on s'est engouffré, et eux ont très très vite refermés;
de la porte, jusqu'aux fenêtres et aux rideaux (comme si ça allait changer quelque chose).

et on a attendu, avec eux et leurs murs tremblants.
on a attendu, en pleurant silencieusement.

parce qu'on ne voulait pas mourir loin d'Alistair.


quand tout s'est arrêté :
décombres, débris, verre, sang;
malgré le choc émotionnel, on a vite réalisé que l'on était vivante et entière.

contrecoup du choc;
on est trop secouée pour savoir si eux vont bien.
on ne regarde même pas, quand le vent a déposé les armes,
on s'est levé brusquement, tremblante, flanchante;
on est tombée une première fois,
puis on s'est relevé, parce qu'il fallait savoir

on continue de pleurer;
Alistair es-tu toujours là ?
es-tu parti ? perdu ? blessé ? ou pire encore.
on pousse les débris, on pousse le bois,
on traverse le verre, on se coupe,
on se cogne, mais on ne s'arrête pas;
parce qu'à ce moment là c'est lui qui te maintient debout;
c'est Alistair partout, c'est Alistair maintenant.

on marche, péniblement; on se contrefout de l'extérieur, on continue son chemin vers l'appartement; le chemin est plus long, plus difficile, on entend pleurer, on entend ceux qui se cherchent, on entend les blessés;
on entend ceux qui pleurent les perdus.
mais on s'avance, toujours tremblante, on marchera péniblement jusqu'au devant de l'appartement.


devant l'appartement, on lâche un sanglot.
parce qu'on capte vraiment
on capte la folie,
ce qu'il s'est produit.
alors on redouble de tremblements,
et de sanglots.
il faut qu'Alistair se trouve quelque part part-là, et qu'il soit vivant.

on pleure
et on hurle;
un dernier cri d'espoir avant de se laisser s'effondrer :
ALI ?!
on le crie, longuement,
on jette des coup d'oeil partout,
et on recommence;

ALI ! on reprend son souffle, RÉPONDS-MOI ALISTAIR

on continue de chercher du regard;
et on se laisse tomber genoux au sol.
on a du mal à respirer mais on prend le temps de se dire;
pitié pitié pitié Alistair pitié pitié pitié.

aujourd'hui, rien que cette fois, on se met à croire en tous ces Dieux qu'habituellement on ne croit pas.


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Ven 3 Avr - 3:21

les décombres
bunny & raven
Chaque pas qu'il faisait lui semblait être un pas de plus vers sa tombe. Les douleurs assaillaient chacun de ses muscles comme un choc électrique qui empêchait à sa conscience de déserter totalement son corps. Le goût du sang venait à se pointer au bout de ses lèvres. Les rues se ressemblaient toutes, il ne reconnaissait aucune des impasses dans lesquelles il avait passé les dernières années. Il n'y avait là plus qu'un désastre sans nom où les corps malades titubaient. Il avait vu une enfant pleurer sur le corps de sa mère. Il avait vu un garçon haut d'un mètre à peine découvrir qu'il lui manquait un bras. Il avait vu une chevelure blonde dépasser des débris de la maison d'en face. Il avait vu mais il n'avait rien retenu et tout éludé. Il avait vu mais il n'y avait rien à voir, tant qu'il ne l'avait pas trouvée.

« LIZZIE ! »

Quand bien-même l'effort sur-humain qu'il devait faire pour hurler ; il hurlait à s'en détruire la gorge, à en cracher ses poumons. Tant qu'il n'avait pas trouvé son cadavre, il ne croirait pas à ces pensées parasites qui lui disaient d'abandonner. Il continuerait.

« LIII-ZZIIE ! »

Comme un écho à son propre cri, une once de lumière dans les ténèbres, il distingua sa voix, lointaine, qui hurlait elle aussi, et soudain le monde s'arrêta. Il se figea net, fit stopper son souffle qui parasitait son audition et tendit l'oreille. Il l'entendit une seconde fois, et se remit en route, détalant de toute la vitesse dont il était encore capable.

Sa pensée le torturait, lui faisait croire qu'elle n'était qu'une hallucination, et puisqu'il ne voyait presque plus rien d'un œil gonflé par le sang et l'autre gêné par la poussière, l'idée d'halluciner n'était pas totalement absurde. Mais c'était elle. Il le fallait.

Il l'avait trouvée.
Il avait repris son souffle quelques secondes en l'apercevant, s'assura qu'il avait les pensées claires et qu'il ne s'agissait pas d'une illusion. Mais la pensée s'assurerait plus tard ; il se remit à courir pour se jeter sur elle, l'enveloppant de toute sa grandeur, de ses bras autour de ses épaules qui la gardaient tout contre.

Il la serrait si fort qu'il l'aurait brisée si elle ne l'était pas déjà.

« Liz liz, liz-... »

Des larmes avait joint sa panique, et son souffle commença à mourir au bord de ses lèvres. Elle était là. Elle était là ; il pouvait baisser les bras désormais.

Il avait levé la tête vers le ciel, fermé les yeux et serré les mâchoires. Il remerciait Dieu de ne pas lui avoir pris sa sœur ; sa Lizzie.

Elle était là ; elle était là.

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Ven 3 Avr - 12:07

peu importe aujourd'hui, peu importe les autres peu importe les blessures du corps, peu importe l'avenir,
tout ce qui compte aujourd'hui c'est le cœur;

alors Ali
faut que tu reviennes faut que tu sois là quelque part parce que nous on sait qu'on tiendra pas sinon si on a plus rien; on sait qu'on le fera pas dans un monde où tu n'existes pas;

on est prête à tout donner on donne sa vie entière contre la tienne
on l'échangerait mille fois sans une once d'hésitation non aucune parce qu'un monde sans toi Alistair ce n'est plus un monde.

on ne veut pas aller là où tu ne seras pas on ne veut pas connaître les bonheurs que tu ne connaîtras pas on ne veut pas dire adieu à nos mercredis si précieux on ne veut pas enterrer nos souvenirs nos joies nos peines; on ne veut rien perdre de toi.

on a mal au crâne on a mal aux yeux on a mal au corps on a mal au cœur; on panique on suffoque on sanglote.

ça sent l'horreur ici dehors, ça sent la mort;
on ne supporte pas on enfouit notre tête dans nos bras et on continue de prier mentalement de soi à soi.

là on se dit qu'on peut mourir;
parce que la perte de son unique frère est la plus terrible des tempêtes;
parce que la perte d'un être cher déchaîne bien plus que la pierre, le bois et le verre,
elle détruit le cœur des hommes et tourmente nos êtres;
c'est sans appel, aucun cataclysme n'est aussi destructeur qu'un cœur brisé par le deuil.

tandis que notre crâne bourdonne
(ça crie ça tape ça gratte au fond du crâne)
on se retrouve entouré de ses bras.

au début, on n'y croit pas;
c'est pas réel, c'est l'illusion,
c'est une protection de l'esprit, une manipulation
pour ne pas se laisser tomber, sombrer.

mais c'est que l'illusion serre un peu trop fort, pour ne pas être réelle; alors on se retourne doucement, sans vraiment réaliser que c'est lui, toujours les genoux posés au sol;
et on s'agrippe à ce corps;
plus on s'agrippe plus on se rend compte que c'est réel,
plus on se rend compte que c'est réel plus on se laisse porter par ses bras;
plus on se laisse tomber dans ses bras plus on pleure,
de soulagement.

on articule, douloureusement;
Ali, c'est toi, c'est bien toi..

on s'accroche.
l'un à l'autre;
ça a toujours été Ali et Lizzie,
jamais l'un sans l'autre.

j'ai eu peur j'étais pas là j'ai vu les gens sur mon chemin j'ai vu la terreur partout j'ai eu peur que tu sois perdu toi aussi j'ai eu peur de ne pas te retrouver que tu sois-
on parle vite parce qu'on voudrait dire mille choses mais on s'arrête parce que c'est douloureux de dire les mots.

on se contente de s'accrocher encore un peu plus fort et de se laisser pleurer dans son épaule;
on ne pense pas encore aux plaies ouvertes, au sang et à la douleur d'Alistair.


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Sam 4 Avr - 2:13

les décombres
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Il la tenait contre lui comme on s'accrochait à un espoir. Il n'avait pas relâché son emprise, à peine s'il l'avait resserrée, comme s'il avait peur qu'elle fane - disparaisse - et le quitte. Il se berçait de sa voix comme on écoutait une berceuse, fermant les yeux et recroquevillant petit à petit son dos, la gardant au creux de lui.

Une main, raidie par l'adrénaline qui descendait, s'était posée à l'arrière de sa tête, y appuyait légèrement pour garder le contact ; la sentir contre lui ; la sentir en vie.

« Non. »

Sa voix était ferme, sans appel. Il avait parlé comme on donnait un ordre. Certaines qualités de Alistair ne se révélaient qu'en état de crise ; que lorsqu'il avait cru tout perdre. Et perdre Elizabeth était comme perdre tout le reste - pire encore.

« On a rien vu. »

Il avait encore resserré son emprise, l'enfermait dans une sécurité qui n'était régie que par lui. Il la protégerait ; de la tempête de tout le reste ; de toute l'horreur qui était là dehors. Tant pis pour les cris les pleurs les sanglots, tant pis pour les cadavres les théâtres à vomir.

« On a rien vu. Écoute-moi, Lizzie. On a rien vu, rien entendu. Il y a eu la tempête, et puis il y a maintenant. C'est tout. »

La poussière et le sang.

« Dors. Quand tu te réveilleras je serai là. Je serai toujours là. »

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Sam 4 Avr - 22:43
on boit ses paroles comme si l'on mourrait de soif depuis trop longtemps déjà.
On se sent lourde; on se sent trop vide,
ou trop pleine,
on sait pas trop.

les paupières lourdes, on se laisse respirer quelques secondes, en silence.
ici, en cet instant, on est protégé de toutes les tempêtes.
rien ne nous atteindra, dans les bras d'Alistair.

alors on respire,
le plus dur est fait, le plus dur est passé;
le plus dur se retrouvera bientôt derrière nous.

qu'importe les cœurs et les corps restants,
tant pis pour ceux qu'on laisse à l'abandon,
tant pis pour les mères, tant pis pour les enfants,
tant pis pour les fratries, tant pis pour les bandes d'amis;
ça n'a aucune importance à présent.

ode à nos âmes brisées,
tout ce qu'il nous reste à faire, c'est de se lever
et de recommencer à vivre.
plus rien ne nous attend à présent,
il ne reste que nos vies,
pas le temps de faiblir, ni de mourir.

on se desserre, légèrement;
s'éloigner pour mieux revenir;
on se desserre de l'étreinte pour le voir,
de ses propres yeux, sans les mains.
on le scrute, l'observe, un check-up vite fait;
on sourit, faiblement;
on pose notre front contre le sien,
et on ferme les yeux encore une fois.

je suis contente que tu sois là.

parce qu'on se rend compte de la chance que l'on a, de ne pas être seule;
on nous a laissé ce que nous avons de plus cher,
il nous faut chérir en retour.

on ne se laissera pas avoir par les ténèbres, ni toi ni moi.

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