Aussi loin qu'elle se souvienne, Mylendra s'était toujours plu à mémoriser les dates importantes de sa vie, ou de celles des personnes qu'elle aimait. Elle avait toujours démontré de grandes facilités à associer les souvenirs aux dates, si bien que ceux-ci lui réapparaissaient chronologiquement depuis la perte de sa mémoire. À chaque jour presque, un souvenir qui remontait d'entre les années perdues dans la tempête. C'est en comprenant ceci qu'elle s'était mise à tenir le compte du temps qui passait et avait finit par recommencer à écrire dans un journal de bord. Elle prenait toujours soin de le garder caché dans la doublure de sa besaces de cuir, au cas où une personne trop curieuse aurait tenu à s'informer de ses états d'âme - et les Dieux seuls voulaient savoir à quel point elle pouvait être tourmentée. Lorsque ce matin-là, elle avait ouvert son petit carnet jaune flétri pour y inscrire la date du jour, une pensée pour son ami Barry s'était introduite dans son esprit sans qu'elle n'ait pu la contrôler. Elle était toutefois parvenue la saisir en plein vol, et à se souvenir qu'elle avait un jour rendu visite à la famille Lightfield alors que le jeune garçon fêtait son anniversaire. Les yeux de la sorcière s'était mis à briller à cette pensée. Si longtemps qu'elle n'avait connu un jour de fête ! Elle avait immédiatement sauté dans ses vêtements et enfilé ses chaussures pour courir à la ville. Par chance, elle avait été réveillée par les premiers rayons du soleil, et la journée s'annonçait longue, lui offrant assez de temps pour trouver un cadeau dans leur vaste monde dévasté. Elle avait passé la moitié de la matinée à se promener dans les décombres des boutiques à la recherche d'une perle rare qui ne semblait pas exister, avant d'avoir un éclair de génie en trouvant un sweatshirt qui faisait trois fois sa taille. Un peu sale, troué par endroits, et elle avait dû déchirer l'extrémité d'une manche pour le réussir à le sortir de sous le morceau de béton qui s'était écroulé sur le sol, mais elle l'avait épousseté avec fierté pour le ranger dans son sac. Elle avait passé le reste du matin déjà chaleureux à chercher de la peinture à tissu et un modèle du dessin qu'elle cherchait, avec la conviction qu'elle allait en trouver car personne ne cherchait à se procurer ce genre d'objets après l'apocalypse. Et peut-être l'Univers avait-il entendu son appel enthousiaste car elle avait fini par trouver ce qu'elle cherchait. Et elle avait passé le reste de la journée à fabriquer son cadeau. Elle n'avait jamais été particulièrement douée en dessin, mais ses reproductions de cristaux dans son spellbook lui avaient appris à recopier une image de façon plutôt réaliste. Ainsi, après quelques heures à peindre et quelques heures à faire sécher l'œuvre au soleil, elle avait terminé par emballer soigneusement le tout dans un grand morceau de tissu blanc qui avait jusqu'alors fait office de rideau pour sa petite chambre. Et lorsque, finalement, elle parvint à la chambre de son ami, l'après-midi touchait déjà à sa fin. Elle frappa quelques coups à la porte de bois en priant pour qu'il soit chez lui, et sauta intérieurement de joie lorsqu'elle vit la poignée tourner pour permettre à la porte de s'ouvrir sur le visage de Bobtail.
"Barry, salut ! Joyeux anniversaire !! Comment vas-tu en cette belle journée ensoleillée ?"
Tout en parlant, elle le prit dans ses bras quelques secondes pour lui témoigner son affection énergique avant de s'écarter pour lui sourire.
"Ça te fait combien maintenant, dix-neuf, vingt ans ?"
Difficile de se souvenir de l'âge exact du jeune homme. Elle le savait plus jeune qu'elle, puisqu'elle sa grande sœur avait été une copine de lycée quand lui était encore au collège, mais il lui était tout de même impossible de déterminer le nombre d'année qui les séparaient.
- Hummy a souvent des flash de ses souvenirs oubliés lorsqu'elle apprend la date du jour, genre des flashs de trucs qui sont arrivés le même jour mais une ou plusieurs années avant - Elle se souvient que c'est l'anniv de Bobby du coup - Elle passe la journée à lui faire un cadeau (avoue t'es trop curiosité de savoir ce que c'est ) - Elle arrive finalement chez lui en fi de journée - J'ai assumé qu'il était là pour plus de simplicité, j'espère c'est ok uwu - Elle déborde d'énergie et d'amour à la Hummingbird en arrivant, lui souhaite son anniv, essaie de deviner quel âge il a, se plante parce qu'elle se souvient plus qu'elle a sauté des classes et que du coup elle est pas si vieille que ça comparé à lui - voilà quoi, du Myllie en puissance hein, que dire de plus
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
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Bobtail
Lun 7 Sep - 12:52
Hey pretty shining people
Il y a des jours où je n’ai juste plus envie de rien. Des moments de profonds désarroi. Des jours où rien ne pourrait calmer ma tristesse, ma peur, mon appréhension. Aujourd’hui est l’un d’entre eux. La découverte d’un corps surnaturel m’empêche de me reposer sur mes deux oreilles. La peur me tiraille l’estomac. Je ne parviens plus à dormir depuis plusieurs jours. Pire, cette nouvelle étrange capacité me joue des tours. Si parfois je rétrécis, j’ai remarqué que certaines parties de mon corps pouvaient parfois être plus grandes. C’est arrivé avec l’un de mes doigts, une fois. A un autre moment, mes jambes ne parvenaient plus à supporter le poids de mon corps car elles étaient devenues toutes petites. Ce corps qui ne m’a jamais convenu semble encore se jouer de moi, comme pour me mettre dans des situations inextricables. Pour m’humilier un peu plus.
Je ne sais pas vraiment quelles sont les personnes qui sont au courant de ces drôles de capacités. Je n’en ai parlé à personne. Surtout pas aux policiers. Je ne veux pas qu’ils voient en moi un instrument pour faire… je ne sais quoi. Rien que d’y penser, j’en ai des frissons partout. Malheureusement, la découverte de mes capacités n’est peut-être pas passée inaperçue. Je ne suis pas à l’abri que l’un des Agriculteurs en présence s’en soit rendu compte et l’ait signalé à… je ne sais qui.
Ces lourdes problématiques me pèsent sur l’esprit. Je devrais en parler. Je passe en revue les personnes avec qui je pourrais partager ce secret. En reparler avec Capharnaüm ? Ce drôle de personnage qui a vu l’action ? Non, il n’a rien d’empathique et ne saurais pas me rassurer… Rafaël, peut-être ? L’évidence s’impose à mon esprit : les Chevaliers seraient bien plus à l’écoute que toutes les personnes de mon entourage chez les Greens.
Je soupire et me retourne sur ma couche. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir un bras plus court que l’autre, que ma tête est lourde et que mes pieds sont plus poilus. Je n’ose même pas affronter mon regard dans une glace, de peur de ce que je pourrais y trouver. Déjà qu’avant, ce n’était pas reluisant. Alors, je cherche à m’endormir, à me reposer. La faim me tenaille, comme toujours. Je me sens faible et impuissant, comme souvent. Un peu triste, aussi. Si j’ai connu des moments de joies, ce n’était que rarement au sein du campement des Greens.
Puis, aujourd’hui… aujourd’hui. C’est spécial. Mon corps, mon esprit. Ils le savent. Mon anniversaire. Prendre une année. Pour la première fois depuis la tempête. C’est tout drôle. Bien sûr, il n’y a personne pour me le souhaiter, je ne sais pas dans quel univers je pourrais espérer cela. Mais, ça ajoute aux diverses émotions qui me pèsent.
Un bruit contre ma porte me fait sursauter. Vraiment ? Qui peut venir me déranger maintenant ? Une alerte des policiers ? Un problème ? Avec un soupire, je me laisse glisser contre le sol et m’avance jusqu’à la porte de la cahute. J’ouvre. Avec surprise, c’est un visage familier et étonnamment réconfortant qui se jette à mon cou sans même prendre le temps d’observer ma dégaine d’outre-tombe, déformée par le destin et le drôle de pouvoir qui m’incombe. Elle me salue aussi naturellement qu’avant la tempête, avec cette joie de vivre qui lui sied tant, avec cette expressivité que j’envie.
« _ Beuh… euh ? Je cligne plusieurs fois des yeux, essayant de remettre mes idées en place. Salut… euh… son prénom m’échappe une seconde. Ce qui est purement idiot puisqu’on se connaît depuis des années. Mon cerveau mouline et lâche. Mylendra. J’essaye d’avoir l’air moins déboussolé que je ne le suis vraiment. Je-... vais bien ? Je crois ? Ça va, toi ? Instinctivement, je me mets sur la défensive. Je cache mes bras derrière mon corps pour qu’elle ne remarque pas leur dimension étrange. Pour le reste, j’ose espérer qu’elle n’y fasse pas attention. Et… euh… merci. J’ai… mon cerveau entre dans une nouvelle réflexion intense. Je crois que j’ai… bien… 21 ans. Rien n’est moins sûr dans mon cerveau. Mais, on s’en fiche pas mal. Je me sens soulagé de la voir. Comme si c’était bel et bien la personne dont j’avais besoin à ce moment là. »
Je soupire et, dans un élan d’affection que je ne comprends moi-même pas, la reprend dans mes bras. Tout compte fait, c’est peut-être la personne qui me connaît le mieux, ici, depuis la tempête. Je sens l’émotion me submerger. Une larme roule le long de ma joue.
« _ Merci… Mylen, merci. »
Je reste comme ça, à la serrer entre mes bras démesurés, sans me rendre compte que je la serre peut-être trop fort. Ni même penser que je porte ce sweet depuis quelques jours, jours d’enfermement et d’isolement, il est fort probable que je ne sent pas la rose.
• Bobby vient de découvrir son pouvoir. Il est en PLS depuis. • Ses membres n’en font qu’à leur tête et changent de taille tout le temps • Il broie du noir, ne sait pas à qui en parler, se pose plein de questions métaphysiques. • Il bug totalement à l’arrivée d’Hummingbird. • Il bégaye et n’arrive plus vraiment à parler. • Finalement, il l’a reprend dans ses bras et la remercie profondément et sincèrement, il lâche même la petite larmichette. • Mais, maladroit qu’il est, il ne se rend ni compte de sa force, oublie ses bras qui ne font pas la même taille et oublie qu’il… pue ?
Il fallu quelques instant à Mylendra pour comprendre que son ami ne semblait pas être en phase avec le jour supposément heureux que devait être son anniversaire. Son entrain innocemment joyeux avait pris le dessus sur l'instinct maternel dont elle savait naturellement faire preuve à l'égar des êtres humains, et elle ne remarqua pas pas tout de suite l'état compromis du blondinet lorsqu'il la serra une autre fois contre lui.
"Avec plaisir !" son sourire se tordi malgré elle "...Ah, tu... tu me sers un peu fort Barry." et finit par s'évanouir lorsque le jeune homme la lâcha "... Est-ce que tout va bien ?"
La fatigue et l'inquiétude rongeaient son visage, qui semblait lui-même... Différent ? À le voir de plus près, son corps tout entier semblait différent. Hétérogène ? Surnaturel. Cette pensée gifla sont esprit. Barry avait-il lui aussi été frappé par la malédiction dont elle était victime ? Elle posa une main rassurante sur la joue de son ami pour sécher la larme qui y roulait larme.
"Y a-t-il quelque chose dont tu voudrais parler ? Je suis un très bon journal intime humain, tu sais."
Son visage se fendit d'un sourire doux. Si elle n'avait jamais eu de petite sœur ou de petit frère, elle connaissait le besoin de fraternité en étant le plus jeune, même en étant adulte. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait souhaité se réfugier dans les bras de son grand frère et écouter ses conseils et ses sermonts autour d'une tasse de chocolat chaud, depuis son arrivée dans cet enfer. Mais l'Univers en avait décidé autrement et elle avait décidé que si elle ne pouvait plus être la petite sœur dont on prend soin, c'était elle qui prendrait soin des autres.
- Birdie est lente à la détente et comprend pas toute de suite que Bobtail est pas au top de sa forme - elle se fait littéralement écraser par son calin - finit par remarquer qu'il va pas super bien quand même - fait le lien dans sa tête entre le corps un peu déformé (pardon) de Bobtail et sa transformation quelques semaines plus tôt - est giga maternelle avec Bobby et lui demande s'il veut discuter
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
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Bobtail
Ven 19 Fév - 8:26
Hey pretty shining people
Je l’écrase. Oh non ! Oups. Je desserre tout à coup mes bras pour laisser Mylenda respirer et éviter de la plonger dans une situation que je ne saurais pas gérer. S’occuper de moi n’est déjà pas une mince affaire, si je dois en plus prendre soin des autres, je n’ai pas fini de m’inquiéter ni de me fatiguer. Mais, elle, l’incroyable Mylenda, elle arrive à gérer tout ça, elle est si forte. Elle vient même récolter la larme qui roule sur ma joue afin d’éviter que d’autres n’en dégringolent.
« _ Je… j-je ne sais plus ce qui va ou ce qui ne va pas… tu sais. Je sais ce qui est bien et ce qui est mal. Ca, c’est facile. Mais de là à savoir comment je me sens… c’est… difficile… »
Dans la petite pièce exiguë, il y a quand même un bureau et deux chaises. J’en désigne une pour mon invitée et m’écrase sur l’autre. Je ne sais pas par quelle magie ses chaises ne se sont jamais brisées sous mon poids et, pourtant, elles sont toujours là, robustes et fidèles à leur utilité. Mon attention retombe sur la jeune fille. Elle est rayonnante, mais, soucieuse, aussi. Un portrait d’elle que j’avais déjà l’habitude de voir. Elle s’en est soucié, de ma petite sœur. C’est certain. Je prends une inspiration pour lui demander ce qui l’inquiète, mais, elle me prend de vitesse et m’assure être un excellent journal intime humain. Cette pensée me fait sourire car, je n’en ai pas le moindre doute, son affirmation est sincère et criante de vérité.
Je regarde mes mains, observe mes doigts, même pour moi, ils me semblent disproportionnés. Ils sont trop grands, mal ajustés à mon buste. Je penche ma tête en avant pour regarder mon tronc. Ou bien est-ce mon tronc qui est tout à fait plus petit ? Impossible à savoir. Je lève les jambes en équerre et admire ma gambette droite plus longue de cinq bons centimètres que ma gauche, cela me fait lever un sourcil. Je soupire longuement.
« _ Nan… mais… sérieux… il y a pas un truc bizarre, là, chez moi, tout de suite ? »
J’écarte tous les membres de mon corps pour lui prouver leur disparités. Rien que ce geste me fait presque perdre l’équilibre sur ma chaise et je tangue à droite. Usé. Je suis fatigué d’essayer de compenser chaque jour les aberrations d’un corps qui… semble être vivant. Par lui-même. Pas de mon fait.
« _ Regarde… s’il te plait… avoue que… que… c’est pas normal, hein ? »
Je la dévisage avec un air de chien battu. Je n’y suis pour rien, elle non plus. Ce n’est pas juste de lui jeter mes déboires à la figure, sans cérémonie alors qu’elle passait juste me souhaiter mon anniversaire...
• Bobby admire de ouf Humming parce qu’elle est trop forte et sait s’occuper des autres. • Bien / mal, ça ça va, c’est un super héros après tout…. mais le reste, cépafacile. • Il s’assoit et propose une chaise à son amie • Il repense à l’amitié qu’avait sa soeur et elle. JPP JE SAIS PLUS CE QU’ON AVAIT DECIDE AU SUJET DU PASSE ? MDR Tu me dis si je me trompe • Et là c’est la débandade, il fait l’étoile sur sa chaise pour prouver à Mylen que… son corps n’est pas cohérent. Il a des bras plus longs et gros qu’à la normale, son buste est plus boudiné, et il a une jambe plus grande que l’autre. Franchement, ça se voit, on peut pas dire “non tout va bien, ok” • Il essaye de trouver du soutien mais a peur de l’accabler de ses problèmes...
Une fois de plus, Mylendra avait aisément percu le mal-être de son ami ; la scène qui suivit le lui confirma sans mal. Barry l'invita à entrer dans son cocon sombre et désordonné, lui offrit gentiment une petite chaise qu'elle accepta dans un remerciement doux. L'oiseau le regardait s'agiter en tremblant, tanguer d'un pied sur l'autre comme s'il souhaiter valser avec son tourment. Elle se sentait peinée de le voir ainsi ; se tenait attentive au premier son qu'il émettrait, à la première hésitation sur un choix de mot qu'elle pourrait entendre dans sa voix, pour tenter de comprendre au mieux sa douleur. Et lorsqu'il commença enfin à mettre des mots sur ses pensées, un pincement embrasa le cœur de la sorcière. L'incertitude résonnait dans le discours de son ami pour aller se mêler à ses propres questions. La malédiction. Elle observa le corps de Barry, depuis la racine de ses cheveux blonds, jusqu'au bout de ses chaussettes trouées, hocha la tête ; il avait définitivement raison. Quelque chose semblait casser l'harmonie de sa silhouette. Ses yeux s'écarquillaient à mesure que son regard s'attardait sur les membres disproportionnés de son ami.
"Tes bras, ils semblent... beaucoup plus larges." l'incompréhension flottait dans ses iris bleutés "Tes jambes aussi... plus grandes."
Un frisson se mit à courir le long de sa nuque. Elle ne pouvait ignorer ce sentiment de déjà-vu qui lui broyait les pensées, cette petite voix qui lui murmurait en boucle que Barry était victime d'un mal semblable au sien. Elle déglutit difficilement pour relever les yeux vers son compagnon, lui adressa un sourire compatissant et inspira doucement.
"Barry, je... je ne sais pas trop comment en parler mais..." c'était difficile, de trouver les mots justes pour expliquer ce qu'elle avait en tête "Je crois que je vis quelque chose de semblable. Ça a commencé il y a environ deux semaines... Un soir, j'étais sortie aux Nébuleuse, j'ai rencontré... quelqu'un."
Elle préféra éviter de l'appeler par son prénom - si toutefois iel avait daigné lui donner sa véritable identité. Cette histoire - cette erreur - demeurait bien trop récente pour qu'elle ne s'en sente réellement capable. Peinant à ne pas se s'égarer entre ses propres tourments intérieurs, elle reprit :
"Nous discutions et tout à coup, je me suis transformée en... en Sam. J'avais son accent, son look, sa coupe de cheveux, ses mains et-" elle du marquer une pause, avaler sa salive, calmer sa respiration - retenir une larme ? - pour faire redescendre la pression qui écrasait sa poitrine "ça n'a duré qu'une minute, je n'ai pas pu me voir dans un miroir... Mais je ne l'ai pas rêvé ! Iel l'a vu aussi et ça l'a perturbé, je l'ai senti. Ça m'est arrivé une autre fois depuis, je plantais des fleurs à l'église avec un jardinier et ça a recommencé... mais cette fois je n'ai pas reconnu en qui je me suis changée"
Rien ne semblait plus pourvu de sens. Elle regarda son ami d'un oeil luisant et termina de s'expliquer dans l'ultime espoir qu'il ne la pense pas folle à lier.
"J'ai cru être maudite. Et maintenant que je te vois, je me dis que je ne suis peut-être pas la seule à vivre cet enfer. Je sais bien, ça n'a pas l'air d'être exactement pareil, mais je me demande... Se pourrait-il que plusieurs d'entre nous soyons atteints de la même chose ? Comme une espèce de... maladie, qui changerait notre physique ?"
Ça semblait peut-être encore plus fou une fois dit tout haut. Barry allait évidemment se moquer de son raisonnement ; il aurait probablement raison. Elle lui offrit un sourire gêné.
"Désolée, oublie ça... Je ne sais pas ce que je dis. On vit des choses difficiles, depuis quelques mois. Moi aussi, j'ai l'impression de devenir folle."
Et c'était peu dire. Elle entendait les arbres lui parler et elle avait des visions fantomatiques.
"Mais... Je crois que si on se sent tous un peu fous... alors plus aucun de nous ne l'est réellement."
- Myllie capte enfin pour de vrai qu'il y a un pb avec le corps de Bobby elle hallucine mdr - Elle essaie de le rassurer en lui racontant ce qui lui est arrivé à elle, parle du soir où elle a rencontré Bloody Mary et où son pouvoir s’est déclaré, elle a pris l'apparence d'un crush à BM qui ressemble à la fiancée de Birdie (Sam, que je mentionne dans le rp et que Bobby connait surement de avant la tempête ou bien Birdie lui a parlé d'elle) - elle se rend compte que finalement lui dire ça c peut etre pas la meilleure façon de le consoler et qu'elle passe surement juste pour une folle - donc elle essaie de se rattraper mais bon, voilà quoi hein c pas fameux - faudra attendre le prochain tour pour avoir de nouveau une Myllie fonctionnelle du coup pardon mdrr
Bobtail
Hodor,... Hodor ?
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Bobtail
Mer 21 Avr - 15:51
Hey pretty shining people
Hummingbird ne met pas très longtemps à comprendre. Elle annonce ma réalité à voix haute, des membres désordonnés, un corps difforme et des bouts de chaires plus grands que d’autres. C’est pourtant ce qu’elle m’explique ensuite qui m’intéresse énormément, je prête une oreille très attentive. Une sortie aux Nébuleuses, une rencontre, le retour de Sam, un moment perturbant, autant pour elle que pour la personne avec qui elle était. Je me sens pris d’un nouvel élan d’affection pour Myllie, cette amie qui ne m’a jamais laissé tomber et qui vit des choses toutes aussi troublantes que les miennes. Sauf que je ne suis pas venue la rassurer, moi. Et je m’en veux.
J’écoute attentivement la suite de son récit, sa malédiction à elle lui est tombée dessus une autre fois, sans pour autant qu’elle ne soit capable de reconnaître la personne en qui elle avait cette fois-ci été changée. Les pièces s’imbriquent difficilement dans mon esprit. Cela paraît fou, complètement insensé, pourtant, je le vis quotidiennement et je fais une confiance aveugle dans ce que me raconte Myllie. Mon cerveau tourne à mille à l’heure mais il n’y a aucune cohérence scientifique, rien d’exploitable. La seule explication : nous sommes atteint de quelque chose. Une chose qu’on ne sait contrôler, qui nous tombe dessus sans crier gare.
Je fronce les sourcils et essaye de faire la part des choses dans mon esprit. Je me rappelle de Sam, la fiancée de Myllie… mais ça, c’était avant la tempête. C’est un sujet que nous n’avons que peu abordé ensuite… sûrement parce que je suis un mauvais ami.
« _ Si on est fou, on est au moins autant atteint l’un que l’autre… C’est vraiment chelou. Vraiment, vraiment, bizarre. Je… j’avoue que ça me fait grave flipper. Et ton histoire à toi est encore plus creepy… tu… te rends compte… tu prends l’apparence d’autres gens ?! Et… euh… ahem… je sais même pas quoi dire… quand je dis que c’est encore plus creepy… j’veux dire que… enfin, voilà, je sais pas ce qui est pire entre changer de taille de manière incontrôlée ou de visage tous les quatre matins… bref… euh… voilà… »
Je me sens rougir de nouveau. La situation est tellement absurde que mon esprit n’est plus bien capable de faire la part des choses. Je continue donc de me confier.
« Tu vois j’ai peur qu’un jour je sois si petit qu’on me perde. Ou que je sois si grand que je casse tout… J’aime pas attirer l’attention, j’en ai parlé à personne… sauf… euh… Capharnaüm, tu sais le grand mec aux cheveux rouge. C’est la première fois que ça m’est arrivé, je suis devenu tout petit et il m’a plus ou moins mis à l’abri… c’est à peine si j’ose sortir de là. T’imagine les dégâts si je n’arrive plus à contrôler mon corps ? »
Une idée germe enfin au creux de mon cerveau.
« _ Toi… moi… et si… et si… on était pas seuls ? » Mon esprit s’échauffe à nouveau. Si on est pas seuls, c’est qu’il y a d’autres dangers, ou alors… « Ou alors… certains savent mais ne le disent pas aux autres ? On va peut-être devenir comme les Avengers ? Ou alors… je sais pas. Il faut en parler à Phaner. Euh… enfin, je ne suis pas sûr ? Je te crois parce que je vis la même chose, mais il n’y a rien pour prouver qu’on est pas seuls. Raaaaah. Je ne sais pas ! »
Ma tête surchauffe, mes neurones sont en ébullition et mon flot de paroles n’arrive pas à se tarir. Soudainement, ma tête grossit d’un coup et mon crâne transperce le plafond. Mes bras sont incapables d’atteindre ma tête et mes yeux voient désormais l'extérieur du bâtiment.
« _ Putain putain putain ! Redevient normal, corps tout pourrit ! »
• Bobby est flippé mais encore plus intrigué par ce que raconte Myllie. • Il devient un moulin à parole et échafaude des théories. • Il se sent en sécurité affective avec Myllie et a une confiance totale en elle. • Il dit plein de trucs maladroits, genre que le pouvoir de Myllie est creepy. • Bobby raconte l’apparition de son pouvoir, aussi. • Il s’imagine rejoindre les Avengers, laissez-le dans son délire • Il réfléchit tellement que sa tête finit par… percer le plafond, littéralement… oups.