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Ce soir j'suis pas là J'suis partie, j'me balade • Mum (end)

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Arthur
Père d'une grande famille
Père d'une grande famille
Métier Cheffe des chevaliers
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Arthur
Arthur
Dim 27 Sep - 16:39

Ce soir j'suis pas là.
J'suis partie, j'me balade

6 JUILLET

Elle a passé la journée dehors Arthur.
Il avait fait appelle a elle.
Elle n’avait pas refuser.
Elle ne lui refuse pas grand chose.
Il a tant aidé.
Tant soutenu.
Et encore maintenant, dans la demande qu’il avait formulée, elle a eut l’impression que c’est lui qui l’a faisait simplement sortir, pour se changer les idées.
Il n’oublie jamais personne.
Elle a toujours trouvé que c'était sa force a lui.
Balayer les aprioris.
Chercher toujours le meilleur, en chacun.
Occulter le mal sans jamais l’oublier.
Il se débrouille bien, George.
Tant qu’avec lui, on a l’impression que l’apocalypse n’est jamais passé.
Il est devenu responsable d’un petit foyer accueillant ou l’on distribue le courrier.
Ca y crie parfois. Fort.
C’est comme au château.
Il y a ce côtés rassurant, dans les banalités.

Elle n’arrive pas Arthur, peut être qu’elle est trop bloqué.
Trop à l'affût.
N’arrive pas à imaginer les moments de calmes autrement, que comme des avis de tempête.
Mais il n’y a rien. Et malgré le décor en morceaux, les choses semblaient bien allait.
Elle n’arrive jamais vraiment a respirer.
Ne reste pas la tête dans ton château, avait-il dit.
Et à l'arrière du vélo à franges, on avait fait le tour de la ville, craignant les chutes sur les chemins déformé.
Ils n'étaient pas tombé une seule fois.
Il avait fendu le ciel et la terre.
Délivrer les lettres et les sourires.
Et puis le temps d’une pause, il avait fait escale près de la mer, le regard s'était perdu au loin.
Une seconde, comme une fissure bien caché.
Et puis plus rien, il avait offert le café, les pieds dans le sable et le cœur ailleurs.
Elle avait formuler les retours, et il avait seulement acquiescé de la tête, ne bougeant pas d’un cil. Il sait qu’elle a a faire Arthur, il sait que ce n’est pas un voyage à vélo qui changera les encre enfoncé dans les abîmes de son coeur.

Elle était parti avec un sourire pourtant.

La journée était passé un vite, un peu trop.
Elle n’arrive pas a se dire que c'est tant mieux.
Commence a imaginer ce qu’elle doit rattraper.
Culpabilité qui retombe en un souffle sur les épaules.
Ca sonne comme ses nuits ou elle est rentré trop tard.
C’est nuit ou il dormait déjà.
Celles ou l’on osait faire du bruit en ouvrant la porte du foyer.
Le simple mouvement des clefs alors, comme amplifié.
Elle est rentré.

Pardon, pour l’absence.

Traverse les couloirs sans un mot. Veille à ce que le pas ne soit pas trop lourd.
Ouvre les portes, et les referme en une seconde.

Le château endormie.

Pourtant lorsqu’elle ouvre celle ou il se trouve, le corps s’avance, esquive les pièges laissés par les plus petits au sol.
Elle espere que ses rêves sont doux.
Un baisé sur le front et deja tourne les talons.

Prend la directions des cuisines, allume la lumière d'appoint et visionne les montagnes de vaisselles laissé par le repas du soir.
C’est le souci des grandes familles.

Alors sur une des chaises encore fonctionnel, elle a déposé la veste en cuir, remonté les manches, et attrapé un des sauts à disposition pour remplir les petits bacs.
Elle n’avait pas sommeil, de toute façon.
Elle n’a jamais sommeil, de toute façon.

Mum
Mère d'une grande famille
Mère d'une grande famille
Métier sous-chef + nounou.
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Mum
Mum
Dim 27 Sep - 18:14


ce ⠀⠀⠀soir
j'suis pas là
C’est la journée qui se termine doucement,
aussi doucement qu’elle a commencé.
Une de ses journées qu’on ne pourrait conter plus tard tant elle fut normale. Une de ses journées qui semble pourtant si rare et qu’on souhaiterait retrouver dès le lendemain.

Une de ses journées qui lui a tant manqué.

On accompagne les enfants dans les lits, on les borde, on leur assure qu’aucun monstre ne se cache sous les matelas, on laisse les bougies s’éteindre pendant les dernières histoires qu’on raconte. Et puis bonne nuit et faites de beaux rêves.


C’est le château qui s’endort.
Mum aussi, bientôt, ne va pas tarder à baisser le rideau et à quitter la scène.


Les batteries s’épuisent. Comme tous les soirs. Pourtant, ce soir, elles peuvent durer un peu plus longtemps. Allonger davantage cette journée pour espérer accomplir quelques tâches avant de retrouver ces vieilles habitudes. C’est devenu si rare, ces derniers temps, qu’il espère en profiter.
Profiter de ces jours où tout va bien.
Réellement.
À son échelle.
À leur échelle.
C’est relatif.
On se réconforte comme on peut. Dans ses petits détails qui n’avaient aucune importance avant. On se rend un peu plus utile comme on peut.

Et ce soir, il faut faire un peu de rangement.
Remettre
la maison
en ordre.

Il laisse les salles de jeu et les couloirs où les jouets sont abandonnés, aux nounous. Il garde pour lui les tâches un peu plus ingrates. Les tâches de chef de famille.
Parce qu’il a déjà tant l’habitude. Parce que les nounous s’occupent des enfants mais pas des tâches ménagères.
(Lui, ce n’est pas pareil. Il n’est pas une nounou.
Il est
un⠀⠀⠀
papa.)⠀⠀⠀⠀

Il faisait déjà froid, dehors, lorsqu’on a récupéré les chiffons et les serviettes étendus sur le fil. Et quand on a pris le chemin de la cuisine, Mum n’a pas été surpris d'y voir la lumière déjà allumée. Il n’est pas surpris et il sait déjà qui se trouve ici.
Bien sûr que c’est toi.
Qui d’autre ?
Un léger sourire qui s’inscrit lorsqu’il se rapproche, remarque que tu es déjà au travail, Arthur, qu'il décide que donner un coup de main n’est peut-être pas une mauvaise idée en voyant tout ce qu’il y a à faire.
Tout ce qu'il y a toujours à faire.
Ça n'en finit jamais.

(Tu semblais avoir disparue, aujourd’hui.
Peut-être que c’est mieux, pour une fois.)

Il dépose les chiffons et les serviettes, décide qu’il les rangera plus tard, retrousse lui aussi ses manches avant de chercher après les éponges qui arrivent toujours à survivre et le savon offert par l’hôpital.

C’est la tête dans les placards qu’il t’adresse finalement quelques mots. « Je ne t’ai pas vue, aujourd’hui, » j’espère que tu vas bien, il veut dire.

Et il n’y a rien d’accusateur. Aucun reproche.
Même s’il s’est inquiété, même s’il lui arrivait de lancer des rapides coups d’œil en direction des barrières colorées qui marquent l’entrée du château. Tu sais, il serait le premier à t’inciter à sortir, à te reposer, à oublier ce poids sur tes épaules, même pour une journée.

Alors, c’est un nouveau sourire qui accompagne le mouvement lorsqu’il sort la tête des placards.

j'suis partie, j'me balade


Résumé:
Arthur
Père d'une grande famille
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Arthur
Arthur
Lun 28 Sep - 12:59

Ce soir j'suis pas là.
J'suis partie, j'me balade

6 JUILLET

Les tâches ingrates, il faut bien les réaliser.
Et aussi peu organisé que l’on soit.
Aussi bordélique que l’on nous décrive.
On s’en sort.
On s’en sort toujours.
On l'espère.
On fait ce que l’on peut. Chacun à notre façon.
On est pas les plus solides, on est pas les plus efficaces.

Ca ne fait aucun doute.

Mais il y a de quoi être fier.
Il y a de quoi garder la tête haute.
Lorsqu’elle regarde les membres de cette familles si nombreuse.
Elle n’a pas à rougir Arthur.
Lorsqu’elle voit la façon dont chacun défend celui à ses côtés.
Cette famille recomposé.
Ces personnes en lambeaux et les moitié qu'on essai de récoler.

Elle se sentirait presque honoré.
Honoré de son titre.
Honoré de son nom.
Celui que vous lui avez donné, sans vraiment vous concerter.
Bien sur, les doutes sont toujours la.
Bien sur les jours les amplifient.
Bien sur on ne se sent toujours pas à la hauteur.
Ca n’arrivera surement jamais.
Mais l’envie d'être digne de vous, elle ne fait que grandir.
Alors forcément, le poids aussi.

Tu peux être fier, toi aussi.
Toi aussi, tu peux être honoré du nom donné.
Toi aussi tu sais, tu fais tant.
Tant pour eux.
Tant pour elle.

Toi aussi Mum, tu n’as pas à rougir.
Aussi bancale que l’on soit.
Ensemble, peut être que l’on arrivera à ce que plus rien ne tremble.

Elle a entendu ton pas arriver.
De loin.
Elle l’a reconnu.
Immédiatement.

Elle n’a pas levé la tête.
A continué les mains dans la mousse, a frotter une assiette de plus.
Elle t’a laissé venir.
Comme on compose habituellement, lorsque l’on vit sous le même toit.
On s'acclimate des rythmes.
On s’habitue des caractères de chacun.
On sait qu’il est un peu tard, pour toi, cependant.
Mais ta présence réchauffe alors que l’eau est froide.

-J’ai fait un petit tour d'horizon.

Pas un regard. Et pourtant la tendresse, on la souligne dans les habitudes. Les gestes que l’on compose à deux. On anticipe, se décale.
Laisse de la place.
De la place pour toi. A ses côtés.
Si tu souhaite la rejoindre.
Mais on se rejoint toujours pas vrai, Mum.

On ne t’incite plus, a te recoucher.
On sait que tu ne le fais jamais.
On ne souhaite pas te voir partir non plus.

- Je me suis fait postière pour une journée. Je ne pensais pas que les gens s'écrivaient tant.

Trempe dans l’eau et dépose sur le côté, une seconde en suspend lorsque vers toi on pose un regard.

-Est ce que ca a été pour toi ?

Est ce que les choses se sont bien passé au château.
Est ce que mon absence n'était pas de trop.


Mum
Mère d'une grande famille
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Mum
Mum
Lun 28 Sep - 17:03


ce ⠀⠀⠀soir
j'suis pas là
On trie d’abord la vaisselle. Il n’a jamais eu d’ordre particulier, Mum, mais on lui a toujours dit le plus propre d’abord alors il l’a suivi un peu bêtement, sans se poser de question. Puis, on prend place à tes côtés et on plonge les mains dans l’eau glacée.
C’est aussi froid que dehors.
Au moins, il y a de l’eau. C’est mieux que rien. Il n’est pas difficile, Mum, de toute manière.

Il espère, tu sais— il espère que cette journée loin du château t’aura changé les idées, au moins un peu. Que cette journée t’aura aidé à soulager le poids sur tes épaules. Il espère, tellement. « On ne peut que faire ça, après tout. S’écrire. »

(Il se rappelle des lettres qu’il écrivait, lui, il y a si longtemps.
Ne voit pas ses mains cachées dans la mousse. C’est mieux ainsi.)

Le geste est presque automatique.
Attrape l’assiette, frotte en évitant de trop insister sur les petites fissures, te la tend pour que tu la poses sur le côté et puis on recommence.

Une hésitation lorsque tu lui poses la question.

Aujourd’hui, c’était—
—une journée normale, en famille, où il ne se passe rien.

Ces journées, qu’auparavant, on tentait à tout prix d’éviter car on avait trop d’idées, car on ne tenait pas en place. (C’est différent maintenant. Ce n’est plus possible, quand on arrête de réfléchir. Quand on ne souhaite que souffler un peu.)

C’était
une journée

où tout s’est bien passé.

Presque de retour à la normale.
(La normalité qu’on a réussi à se créer dans cette bulle.)
Bien qu’on soit toujours plus vigilant qu’avant.
Bien qu’on s’enfuit encore de temps en temps.
Bien que sa main gauche ne lui appartienne toujours pas.

Il ne faut pas penser à tout ça.
Il ne faut plus penser à tout ça.
Il ne faut plus penser à tout ça.
Il ne faut plus penser à tout ça.
(Il ne saurait vraiment te l’expliquer, de toute manière.)

« C’était… tranquille. Plus tranquille que d’habitude, » par tranquille, il ne parle pas des enfants ou bien de l’ambiance du château – avec une famille aussi grande, jamais une journée ne pourra être tranquille.

(Non, il parle plutôt de ce sentiment déjà trop vieux.
Celui des dimanches après-midis où on s’ennuie parce qu’il n’y a rien à la télé et que tout le monde est occupé.
Un sourire un peu nostalgique.)

Il plonge d’autres assiettes dans l’eau. « Les enfants sont contents du retour des beaux jours. Ils demandent une piscine rien que pour eux, ici au château, mais je pense que ce sera compliqué… » et les amener jusqu’à la plage n’est pas une très bonne idée. Entre les nuages d’oiseaux et les baleines qui volent, qui sait ce qu’il s’y cache encore (qui serait trop dangereux pour eux).

(On répète le geste.
Mécanique.
On plonge,
on nettoie,
on replonge,
on donne,
on plonge,
on nettoie,
on replonge,
on donne.)

Et ce ne sont pas les assiettes qu’il regarde.
C’est toi.

« Et toi, qu’as-tu appris d’intéressant en allant livrer les lettres ? »

Parce que ce n’est qu’un réflexe.
Le réflexe de demander à sa famille comment sa journée s’est passée. Écouter et aider à se sentir chez soi.

Mais toi, Arthur, tu te sens déjà chez toi, pas vrai ?


j'suis partie, j'me balade


Résumé:
Arthur
Père d'une grande famille
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Arthur
Arthur
Lun 28 Sep - 18:02

Ce soir j'suis pas là.
J'suis partie, j'me balade

6 JUILLET

Gestes automatique et mécanique bien huilée.
Enchaines les mouvements entre elle et toi.
Sans réellement s’interrompre.
On tient tout juste à deux, devant les bacs.
Comme si il y avait ta place. La sienne.
Comme si c'était la votre.
Espace réduit et routine familiale.
Les épaules elles se touchent parfois, et si c'était auparavant avec pudeur et remise en place quelque peu gêné. On n’y fait désormais plus vraiment attention.
On s’est tant habitué, à ce que tu sois là.
Alors lorsque viennent les absences. C’est la panique qui s’installe.

On ne peut plus faire que ça, s'écrire.

C’est un des derniers liens qui nous reste.
C’est ce qu’il a comprit bien avant tout le monde.
C’est ce qu’il comprend mieux que les autres encore.
Divisé n’a jamais été la solution pour s’en sortir.
Ce n’est pas ce qu’elle a voulu Arthur, dans sa démarche.
Mais les choses ont été si vite, et aujourd’hui l’on se range sous des bannières différentes pendant qu’il traverse la ville seul en s’obstinant à ne jamais laisser personne de côtés.
C’est peut être là où elle a échoué Arthur.
C'est peut être ça qui fait qu’elle doute parfois.
Parce qu’elle se rend bien compte tu sais, qu’elle a perdu une part de son objectivité.
Elle sait qu’elle vous ferez toujours passé, avant les autres.
Elle est devenue une bien mauvaise pompier.
Mais peut être est elle devenu une bien meilleure mère.
On s’est endurci, il le fallait. Pour défendre le foyer.

C’est vrai, elle était si tranquille cette journée.
Tant mieux si la tienne l'était également, elle s’en serait voulu d’apprendre qu’en son absence, le désordre se serait glissé.
Tu enchaines sur une question et le geste se bloque un peu, une seconde, avant de reprendre.

Mum, est ce que tu crois toi, à ces jours paisibles ?
Elle, elle n’y arrive pas vraiment.
Et peut être il a t-il des raisons de crain des des nouveaux départs de feu.
N'a t-elle pas semer la poudre, préparer le terrains pour ses futurs étincelles.

Elle hésite Arthur.

Ce n’est pas qu’elle souhaite te cacher des choses. Pourtant. Pourtant. Pourtant.
C’est juste que tout est si tranquille, si paisible aujourd’hui.
Elle se dit que ça peut surement attendre demain.
Que peut être on a le droit de rester un moment comme ça, à simplement faire la vaisselle, comme deux parents venant de border les enfants et se retrouvant avant de chercher le sommeil.
On a le droit, tu crois Mum, à ça?

-Je me suis rendu compte que la ville était bien plus vaste que je ne le pensais.

Elle l’avait oublié Arthur.

-Et George doit définitivement avoir des mollets extrêmement musclés pour délivrer toutes ces lettres. Je ne sais pas comment il fait pour être partout ainsi. Il doit être exténué à la fin de ses journées.
Lui aussi.

Dépose les assiettes que tu lui donnes.
La pile commence à être haute.
Alors elle en commence une autre.
On apprend des leçons, à tes côtés.

-Ca se trouve sous son costume impeccable se cache une montagne de muscle énorme. Je suis bien contente de ne mettre jamais mise notre cher postier à dos. Ne le défi jamais au bras de fer, on sait jamais...

Elle a un petit rire et un regard rapide vers toi.
Parce que c’est drôle d’un coup, de faire des théories ou l’on ne prévoit pas de catastrophe.
Elle se surprend même à imaginer. A laisser l’esprit vagabonder.
A croire que le château commence a agir de bien des façon sur elle.

-Tu crois que tu pourrais me battre, moi ?

On jouait souvent à ça, à la caserne.
Ca ne ressemblait à rien tu sais.
Mais l’ambiance y était similaire.
Elle les aimait beaucoup.
Et pourtant le seul qu’elle a retrouvé de cette famille étrange, elle l’a envoyer loin d’elle.
Elle fait ce qu’elle peut Mum, pour ne pas douter.


Mum
Mère d'une grande famille
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Mum
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Jeu 1 Oct - 10:11


ce ⠀⠀⠀soir
j'suis pas là
Alors, il écoute.
Écoute cette journée que tu as passé loin d’eux, écoute cette journée qui a semblé si légère à première vue. Dans tes mots, Mum y voit l’hésitation mais finalement, tout est si vite dissimulé. (Il ne sait pas s’il doit s’en inquiéter. Ou bien le voir comme une envie de ne pas en parler, une envie de garder la soirée telle qu’elle l’est et ne pas dérailler vers d’autres chemins glissants.
Il se dit que si tu veux parler, tu parleras.
C’est toujours ainsi qu’on a fonctionné, n’est-ce pas ?)

(Il plonge les verres dans l’eau. Les couverts aussi.) « Il doit avoir du courage, surtout, » il en faut. « Et beaucoup de mérite. »

Il a toujours fait ça, tu sais. Aussi longtemps qu'il l'a connu. Il s'est toujours dévoué pour notre ville, George, aussi loin dans ses souvenirs, il a toujours été là.
Toujours été le même.
Toujours été souriant et serviable.
Heureusement qu'il est là.
Heureusement qu'il a gardé les mêmes principes.
Il espère, Mum, qu’ils prennent le temps de le remercier. De lui dire qu’on a de la chance qu’il soit là pour nous servir. De l’aider, aussi.

Et c’est lui qui rit, à son tour. En écho au tien. « Qui sait ? »

On continue, automate, on plonge, on nettoie, on replonge, on donne.
On plonge, on nettoie—
Tu demandes.
On replonge. On se stoppe.
On te regarde.
Hausse un sourcil.

Ne sait pas si tu plaisantes ou si tu es sérieuse.

Arthur.
Tu ne peux pas être sérieuse.
(Tu t’es vue, comparé à lui ?
Tu as vu, ce que tu as déjà porté, ce que tu as déjà soulevé, quand il fallait fouiller sous les débris ?
Lui, il ne porte plus que les enfants.)

« Quoi ? Moi ? Te battre au bras de fer ? » ça le fait rire, un peu, peut-être même qu'il prend le temps d'y réfléchir. Il reprend là où il avait arrêté le geste— on donne. « Honnêtement. Je ne pense pas. »

C’est évident, tu ne trouves pas ?
Tu sais, Mum n’a jamais été de ses garçons qui roulent des mécaniques pour impressionner les jolies filles. Alors, les bras de fer qui animaient les pauses de midi, celles où on voulait se faire bien voir, il n’y a jamais participé. (Il n’avait pas besoin de ça.)
Et puis, il sait déjà de quoi tu es capable.
Tu l’as désarmé. Il y a déjà si longtemps.
Il t’a accompagné. Parfois, quand il fallait chercher dans les débris.

Il sait de quoi tu es capable.
Et il est sûr que toi aussi, tu sais de quoi tu es capable.

Alors, la question ne se pose même pas.
Pourtant, c’est tout de même un nouveau sourire qui se dessine.


« Tu veux qu’on essaie ? »


La proposition n’est pas vraiment sérieuse. Ou bien, peut-être qu’elle l’est réellement. On ne sait même pas et on ne cherche pas à savoir.
Peut-être que ce soir, on cesse d’être sérieux.
Peut-être que ce soir, on pourra se moquer de nous-même.
Ça fait si longtemps qu’on ne l’a pas fait.

On sort déjà les mains de l’eau.
Abandonne le geste mécanique.
(Tu le sais déjà, Arthur, pas vrai ?
Qu’il va te laisser gagner.
De toute manière, ce n’est pas comme s’il avait un autre choix.)

j'suis partie, j'me balade


Résumé:
Arthur
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Arthur
Arthur
Jeu 1 Oct - 11:06

Ce soir j'suis pas là.
J'suis partie, j'me balade

6 JUILLET

Surement que l’on oublie un peu, de vivre.
Peut être que l’on a chassé l’idée si loin a force d’exister pour les autres.
Vous êtes les mêmes sur ce plans là.
Et les grands débats qui vous anime ne sont toujours venu que de là. Têtu. Irrécupérable.
Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre. Mais épaule contre épaule, les mains dans la mousse et l’eau que l’on terni, on essaye de se convaincre que l’on vaut quelque chose. De croire ce qu’ils laissent transparaître à votre égards. On essaie de les croire.
Et c’est bien pour ça, que l’on s’oublie un peu plus encore.
Parce qu’ils comptent désormais plus que tout.

L’air semble un peu plus léger ce soir.
A tes cotés sans être quelqu’un d’autre.
Il y a un peu plus de Mahalia.
Un peu moins d’Arthur.
Des souvenirs et des rires qui semblent si lointains.
Ces rires disparus et qui pèsent habituellement.
Qui porte ce soir, comme pour pousser à s’accorder une pause.
Juste un temps.
Un instant.
Dessine les sourires d’autrefois.

Elle se souvient des premières fois, et des airs moqueurs. Elle se souvient des remarques qui taquines. Est resté dans les anales les fois ou elle a collé le dos des mains sur le comptoire affichant qu’elle faisait parti des leurs, que la sous estimé ne saurait être un bon choix.

Avec toi, c’est toujours l’inverse Mum.
Dans tes geste, tes actions. Tes choix. ( ceux que l’on arrive pas encore, à accepter.)
Tu la portes si haut en estime qu’elle en aurait le vertige.
Remet les mains dans l’eau. Avant que tu ne rajoutes. Avant que tu ne la surprennes.

-Pourquoi pas ?

Les pupilles ont les fixent longtemps dans les tiennes comme pour chercher l'approbation.
Balayer la culpabilité.
Se dire que l’on a bien droit de tout stopper, si tu nous accompagnes.
Peut être que c’est ce qu’il nous manque Mum.
Des moments hors du temps. Hors de tout.
Hors d’ici et de la vie compliqué que ça implique.
Peut être qu’il faudrait Mum, que l’on s'accorde le droit de poser cette pression qui pèse si lourd sur nos épaules.
Soutiens l'échange de regard encore un peu.
Ne veut rien faire, ne rien se permettre si tu ne l’accompagnes pas dans cette derive.
C’est fou comme c’est dur, dur de lâcher prise.

Elle fait le premier pas.
Tire la chaise où elle avait posé sa veste.
Fait de même avec la table la plus proche.

Reviens trouver tes yeux.

-Si tu me laisses gagner par contre, je me vengerais Mum. Ce n’est pas comme cela que ça se joue

On doit glisser les mains l’une dans l’autre.
Et on doit tout donner.
Ce n’est pas autrement.

Elle se doute, pourtant, que tu n'essayeras pas vraiment.

Mum
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Mum
Jeu 1 Oct - 12:03


ce ⠀⠀⠀soir
j'suis pas là
C’est le regard qu’on soutient.
Finalement, on est devenu plus sérieux qu’on aurait voulu.
Finalement, on se demande si ce n’est pas absurde, tout ça. On se demande si on ne va pas trop loin,
si on a
le droit.
Mais qui viendra nous faire une remarque ? Nous sommes seuls, ici, ce soir. Ce sont nous, les chefs, personne ne nous dira quoi que ce soit. Alors, autant laisser tomber ce qui nous compose tant dans le regard des autres.
Être un peu plus vrai.

Ce soir, c’est plus simple, de sourire.

Et tu sais, Arthur, si tu savais comme il s’est si souvent demandé,
a-t'on le droit de vivre,
a-t'on le droit de vivre,
a-t'on le droit de vivre
,
depuis que tu lui as tendu la main. Combien de fois il se le répète alors qu’il ose sourire, rire, alors qu’il ose s’occuper les pensées avec autre chose, alors qu’il ose se sentir un peu plus léger. Si tu savais comme il se le demande encore.
Ce soir non plus, il n’aura pas la réponse.
Il ne l’aura peut-être jamais.

Mais ce soir.
Ce soir, on peut juste—
—ignorer la question.
Ignorer le reste. Tirer à son tour la chaise. Ignorer la question lorsqu’il retrouve ton regard.

Ce n’est pas du jeu.
Tu le connais trop bien.
Ce n’est pas du jeu.

Relève le menton. Très bien, on va jouer à ça. On va jouer à ça, Arthur, on peut y jouer toute la nuit si tu veux. Aucun de nous deux ne gagnera, sûrement. Trop têtus l'un pour l'autre.
Glisse sa main dans la tienne. Sensation familière. Pose le coude sur la table. Serre les doigts.

C’est un hochement de tête qui marque le début.

Il a fait un effort, quand même, Mum. Pendant une ou deux secondes, il n'en sait rien. Il a fait un effort pour faire semblant, pour te faire croire que tes mots l’ont convaincu, pour s'imaginer qu'il n'est pas du genre borné.
Puis il abandonne.
Le dos de sa main retrouve bien rapidement le bois de la table, peut-être même que c’est lui qui a tiré ta main et non toi qui as poussé la sienne.
Tout ça en ne te quittant pas du regard.
(Presque provocateur.)


Et c’est Darell qui sourit. « Tu as gagné. »


Ou bien peut-être que tu as perdu.
Un jeu pourtant si simple mais on enfreint quand même les règles. Tu sais, malgré tout, la fatigue reste présente, toujours là dans les petits recoins, même si ce soir c’est plus facile de lutter contre. Elle reste toujours là et c’est une raison de plus de se laisser faire. Laisser la statique dans les doigts et l’engourdissement des muscles.
Ce n’est pas du jeu, à cette heure.
(À n’importe quelle heure, en réalité.)

Et puis alors, il attend.
Fais lui voir comment tu sais bien te venger, Arthur.

j'suis partie, j'me balade


Résumé:
Arthur
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Arthur
Arthur
Jeu 1 Oct - 12:21

Ce soir j'suis pas là.
J'suis partie, j'me balade

6 JUILLET

Elle commence à bien te connaitre Mum.
Elle sait comme tu composes.
Elle sait les combats que tu fuis.
Elle sait pourquoi tu ne vois des jours que la moitié.
Elle sait que tu es celui qui reste en retrait.
Elle sait que tu es celui que l’on retrouve dans les détails.
Elle sait que tu n’attends jamais les merci.
Elle sait que tu ne penses pas les mériter.
Elle sait que tu les mérites plus que quiconque.

Elle te connait Mum.

Elle connaît tes principes. Tes valeurs.
Vous portez les mêmes couleurs.

Ce n’est pas difficile de savoir comment vont se dérouler les prochaines minutes.
Lorsqu’elle s’installe, attrape ta main. C’est l’action qu’elle pourrait anticiper.
Pourtant on mêle les doigts et si la prise est forte, ce n’est que pour te tenir un instant.
Ajuste sa force à la tienne.
Tu vois, elle triches, elle aussi.
Mais tu attires dans la chute et le poids des mains lorsqu’il s'écrase sur la surface n’est due qu'à ta simple attraction. Qu’à ton envie de perdre. Elle a lâché toute pression. Elle s’est laissé tombé avec toi.
Tu ne lâche pas du regard. Elle fait de même.
Si c’est ton choix Mum. Alors ca sera le sien.
Elle n’a pas gagné.
Et tu n’as pas perdu.
On a triché ensemble.
On est tombé, tombé, ensemble.
On te suivra toujours, dans la chute.
C’est ce que tu ne vois pas encore Mum.
Tu ne vois pas que si tu te laisses sombrer, elle éteindra toutes les lumières que vous avez allumé ensemble pour te retrouver dans l’obscurité.
Elle t’a déjà entendu parler des étoiles au plus jeunes. Compter les histoires de ces veilleuses qui scintillent pour que l’on n’est jamais à avoir peur lorsque la nuit tombe.
Chacun au château comme une lueur qui ramène toujours à bon port.
Toujours à la maison.
Tu brilles d’un éclat si triste Mum, toujours entouré de ce voile si sombre.
Mais pour elle tu sais, tu brilles si fort.
Elle pourrait te retrouver à travers tous les nuages du ciel.
Et cela même si les fuseaux horaires qui dirigent vos vies ne vous accordent que trop peu de temps passé ensemble.
Au crépuscules comme à l’aube, on se retrouve.

Les paumes sont encore ensemble, elle les redresse, y remet la volonté que tu as laissé s'envoler.
Balance de l’autre côté en un geste, avant d’ajouter aux mains renversés celle qu’elle gardait en retrait.
Elle attrape et elle serre et pourtant, il n’y a rien de douloureux, ou peut être un peu, caché loin dans le cœur.

-On a qu’a dire que l’on est ex aequo.

Elle glisse le pouce sur la peau de tes mains encore moites, fini par se relever mais ne détache pas le contacte, se rapproche simplement de toi avant d’enfoncer ton bonnet sur ton visage du poids de sa paume libre.
Chuchotement à ton oreille.

-Moi aussi je peux tricher Darell.

Le bras qu’elle tire en arrière pour te forcer à la suivre.
Il faudra pourtant laisser se détacher les doigts lorsque vous reprendrez votre ouvrage.

-Il nous reste de la vaisselle.

Mum
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Mum
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Jeu 1 Oct - 14:01


ce ⠀⠀⠀soir
j'suis pas là

Tu n’as pas gagné longtemps, Arthur.
Les mains ont fini de l’autre côté, il s’est laissé faire, Mum, il n’avait pas vraiment la force de résister non plus. Pourquoi ça t’embête tant que tu aies gagné, Arthur ?
Est-ce que finalement, nous ne serions pas devenus plus sérieux que l’on aurait voulu ? Est-ce que finalement, autre chose s’est immiscé dans les sourires et les mots ? Un peu trop fatigué ce soir pour le remarquer. Ça recommence à peser sur les épaules.

Alors ce n’est qu’un sourire qu’il esquisse. « Si tu veux. »

Peut-être que c’est mieux ainsi. Peut-être que c’est mieux qu’il n’ait aucun vainqueur.
Après tout, ne sommes-nous pas sur le même pied d’égalité, Arthur ? Ne sommes-nous pas les mêmes au fond ? (Même s’il ne peut que penser le contraire, avec toi ?)
Alors peut-être que c’est mieux que nous ayons tous les deux perdus ou tous les deux gagnés.

Ensemble,
c’est ce qu’on avait dit.
Ensemble on avance ou ensemble on chute.
Il l’a bien compris.
(Il a retenu la leçon.)
Mais ça ne l’a pas empêché de te laisser passer en priorité, encore une fois.
(Encore combien de fois ?)
Serre un peu les mains.

Peut-être qu’il est désolé, finalement.

On ne se laisse pas le temps d’y penser lorsque tu t’approches et que tu l’aveugles. Ce n’est pas du jeu, Arthur, si on triche. Mais au fond, les règles, on s’en fiche, non ?
Cette ville les a toutes réécrites. Alors, nous aussi, on peut le faire.
(Ça fait si longtemps que tu l’as appelé comme ça...)
Alors, ce n’est que la langue qu’il te tire en guise de réponse lorsqu’il redresse le bonnet, parce que c’était devenu trop sérieux, Arthur. Ce soir, on avait moins envie d’être sérieux.
Ce soir, peut-être que pour une fois,
ce n’est pas pour fuir
qu’on ira dormir.

« On la finira demain. »

Parce que les piles sont à plat et il sait que ça ne sert à rien de lutter.
Il est déjà resté plus tard que d’habitude, ce soir. Pour différentes raisons que les autres fois.
(Il est toujours si fatigué, tu sais, ça s’est inscrit jusqu’au fond de l’âme, comme s’il ne pouvait être Mum s’il n’était pas fatigué.)

Pourtant, ce n’est pas pour autant qu’on laisse tout en plan. On finit les derniers verres qui trempaient toujours dans l’eau, on amorce le travail si jamais une âme demain matin souhaiterait la finir avant eux. On laisse l’eau, on a appris qu’on pouvait la réutiliser de tant de manières. Ça aussi, on s’en occupera demain.
Il est temps d’éteindre les lumières et de plonger, comme chaque soir.
On s’en occupera demain.
On a le temps, Arthur, tu sais.

Puis il laisse ses pas le guider. S’assure que tu le suis bien. (Ensemble, Arthur, pas vrai ?)
On connaît déjà la destination par cœur. N’a pas besoin de te la dire, tu la sais aussi. C'est toujours là-bas qu'on se retrouve, après tout, lorsque la nuit est tombée (et qu'on a besoin de parler). La table ronde n'a plus tant cette fonction qu'elle avait au début, juste un lieu de réunion, tu sais, ça devient plus que ça au fil des jours et Mum ne saurait l'expliquer. C'est devenu
un endroit si rassurant.
(Surtout lorsque tu t'y trouves.)

Il se laisse tomber dans le fauteuil qui a déjà trop de vécu, Mum. Pose le coude sur l’accoudoir, menton dans la paume de la main.

Le prochaine fois, Arthur.
Peut-être qu’il ne te laissera pas gagner.
Qui sait ?

j'suis partie, j'me balade


Résumé:
Arthur
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Sam 27 Fév - 15:57

Ce soir j'suis pas là.
J'suis partie, j'me balade

6 JUILLET

Il y a beaucoup de vaisselle Mum, tu sais.
Une montagne.
Lorsqu’on vient à bout de la première.
Il faut recommencer le jour suivant.
Ca n’a pas de fin.
Ca n’en aura jamais vraiment.
Parce que c’est devenu le quotidien.
On recommence les ascensions, jour après jour.
On se prépare à tous les obstacles, par peur de ne pas les voir arriver de nouveau.
On s’est habitué à se tenir à tes côtés.
On se relève l’un après l’autre, après les chutes.
Et cette nuit, lorsque tu formules que cela peut attendre demain.
Que l’on a peut être pas besoin, de lutter tous les jours.
Qu’il faudrait peut être que l’on prenne un temps pour regarder ce qui est déjà là, avant de s’engager sur de nouvelles pentes, quel soit dangereuse ou faite de porcelaine.
On se dit que tu as sans doute raison.
Est ce que ce n’est pas ce que George a essayer de lui dire, lui aussi.
Elle ne sait plus mettre les pensées à l'arrêt.
C'était agréable pourtant, la balade à vélo.
Les sourires et les impressions d’avant partagé avec toi.
Elle a peut-être le droit Mahalia, de laisser dormir Arthur un temps.
Sûrement qu’il le faut et qu’elle est la seule à ne pas reellement s’en rendre compte.

-D’accord.

Elle ne proteste pas. Fini le morceau commencé avec toi.
Accepte de te suivre pour une fois pour un morceau de nuit que l’on ne verra pas.
Fermer les yeux, c’est devenu si compliqué Mum.
Elle en aurait presque peur.
Alors elle te suit, tu vois elle fait comme les gamins.
A attendre que se soit toi qui lui fasse éteindre toutes les lumières.
Que tu rassures pour ne dire qu’il n’y a rien a craindre du noir.

Tu t’installes et elle se pose sur le canapé que vous avez installé pour elle.
Qu’elle n’utilise jamais vraiment comme il faut pourtant.

-Tu vas mal dormir si tu te t’endors dans le fauteuil.

Tu vas mal dormir.
Elle te le dit si souvent.
Dans les escaliers.
Sur une table dans les salles de classe.
Au détour des couloirs entre deux cartons.
Peut être que le fauteuil n’est pas si mal, au final.
Ce sera toujours mieux, que de te retrouver caché dans ton fameux placard à balai.

-Ca va aller ?

Elle connaît les réponses.
Alors à défaut de négocier, c’est la couverture que l’on attrape pour la déposer sur toi, bras tendus.
Rabat le corps, la tête vient trouver l'accoudoir. Laisse le silence se poser comme vous le faite.
On ne sait pas trop ou poser les yeux dans le noir.
On arrive pas non plus à les fermer tout de suite.
Plusieurs fois on ouvre la bouche.
On se ravise.
Tu as bien mérité de dormir.
On verra ça demain, pas vrai ?
Mum
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Mum
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Jeu 4 Mar - 21:44


ce ⠀⠀⠀soir
j'suis pas là

Peut-être qu’il y a un peu de surprise lorsque tes pas s’arrêtent devant le canapé au lieu de continuer jusqu’à la table ronde et y allumer les bougies. Au lieu de chercher après toutes ses notes que tu passes tant de temps à écrire, la nuit. Au lieu de redevenir le roi du château.
Un peu de surprise et
peut-être aussi du soulagement.
On espère, au fond. Que tu vas y rester longtemps, ce soir, dans le canapé.
Tu le mérites, Arthur. (Pas seulement ce soir, tu sais.)
Tu sembles si bornée à ne pas le comprendre. Ce combat, ça fait longtemps qu’on l’a abandonné avec toi. Sans que ce soit réellement une bonne idée. Mais il sait que d’autres chevaliers tentent de veiller eux aussi sur tes nuits trop courtes mais que chacun y échoue de la même manière.

Peut-être qu’on ne s’y prenait juste pas de la bonne façon.

Mum évite de te le faire remarquer. Il sait que c’est déjà assez dur ainsi.
Il apprécierait seulement penser que la soirée s’est faite plus légère pour toi aussi— mais on ne peut jamais être sûr de rien. On ne peut jamais être sûr d’espérer.

Il pourrait rire lorsque tu parles de mal dormir. Ce n’est pas de cette façon-là qu’il dort mal, tu sais. Lorsque la fatigue s’inscrit dans le corps tout entier, n’importe quel coin est confortable, bien plus confortable qu’il ne devrait. Même si le corps rechigne le lendemain matin. Même s’il serait bien mieux dans le lit qui lui a été attribué. Mais parfois, il préfère rester un peu plus proche des autres, même si ça signifie se réveiller en ayant oublié où l’on s’était endormi.
Rester un peu plus proche de toi.
Espérer voir que tu l’as rejoint dans le sommeil lorsqu’il entrouvre les yeux, parfois.
(Se rappeler que ce ne sont que des espoirs qu’il vaut mieux abandonner pour l’instant.)

Alors, il hausse les épaules, conscient que le geste passe inaperçu dans le noir. « J’ai déjà connu pire. »

(Connu les décombres et les ruines.
Connu le sol froid où le sommeil ne venait plus.
Connu les branches qui ne veulent plus laisser partir.
Connu ses endroits si étriqués qu'ils ne peuvent être confortables.)

« Pourquoi c’est moi qui ai la couverture, j’ai mon manteau, il doit être… » (il se rend compte qu’il n’a aucune idée d’où il l’a laissé,) « quelque part… »

N’a pas la force de se lever et de chercher après.
N’a pas la force d’être obstiné ce soir lorsque les gestes se font déjà plus brouillons alors qu’il remonte finalement la couverture, enfouit ses mains en dessous, étend les jambes et tente de caler la tête pour empêcher de se réveiller avec la nuque douloureuse (mais il sait déjà que c’est inévitable).
Les yeux qui piquent déjà.
Ah.
Ce soir encore, on s’abandonne.
(Toujours cette culpabilité de constamment s'endormir (fuir) si tôt—)

Et que tu dormes ou bien que tu erres encore ; « Passe une bonne nuit. »

La voix n’est déjà plus qu’un chuchotement.
Avant de se laisser doucement voguer.
Il s’est toujours endormi vite, tu sais, même avant. C’est pire lorsque la fatigue s’est faite trop grande malgré les heures qui s’accumulent (en faisant semblant de ne pas savoir que c’est là la raison-même de cette fatigue constante).

Mum aimerait que ce soit aussi simple pour toi, Arthur. Ou pour toi, Mahalia.
(Mais il sait que ce n’est pas en une soirée que tout va s’arranger.
Encore moins maintenant.)

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Ce soir j'suis pas là J'suis partie, j'me balade • Mum (end)
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