Il marche et marche dans le sable et les grains, ça glisse sous ses semelles et dans ses chaussures mais qu’importe. Derrière lui, son chiot court pour rester à hauteur, Gingerbread dite Ginger n’aime pas vraiment marcher, ni même les balades mais elle suit tout de même : Leon a un gâteau sec entre les doigts, c’est plutôt lui que la chienne suit de loin. Il faut bien qu’il la fasse un peu marcher, n’est-ce pas ?
Alors il marcher et marche dans le sable, sur la plage maintenant qu’il a laissé derrière les chemins détournés où trop facilement il se perd - encore plus facilement qu’à l’accoutumé il est vrai. Entre ses mains il tient un talkie-walkie, on l’a aidé à se repérer, et d’ailleurs il le rallume quelques secondes, le temps de lancer ces quelques mots de sa voix enjouée.
- J’arrive bientôt, j’vois ta piaule.
Et il marche et marche dans le sable, à une petite centaine de mètre s’élève une maisonnée de bois - il est doué, le gamin, pour avoir construit ça de ses mains. Une lettre reçue plus tôt dans la journée, George la lui aura confié. J’ai fini de réparer ton téléphone, y était-il écrit alors il s’est précipité au lieu de rendez-vous donné.
Enfin, son téléphone réparé. Ses souvenirs retrouvés. Il a hâte, d’enfin l’avoir entre les mains.
Alors il marche et marche dans le sable, il arrive enfin à la maison de bois et une fois là, il donne à Ginger son gâteau sec durement mérité. Après une rapide caresse sur le haut du crâne et un large sourire lancé au chien, il se redresse de toute sa hauteur en avisant le portique, sur lequel il frappe d’un air enthousiaste - il laisse même entendre une petite mélodie de son cru. Puis il attend là, docile et excité.
Enfin son téléphone réparé. Il s’imagine déjà ce qu’il va y retrouver.
Des photos, quelques unes supplémentaires, de lui, sa femme et sa fille, sa famille et ses amis. Des messages, des vidéos. Un MMS oublié de sa mémoire, juste une photo prise quelques jours avant que la tempête ne s’abatte ici. Oh il a hâte, Leon, d’enfin tout revoir. La clé de sa mémoire seulement à quelques mètres de là. Il attend, il est impatient mais il appréhende. A quel point ça va lui faire mal de revoir tout ça. Mais il oublie, il est optimiste, Leon.
Toujours optimiste. Il veut juste retrouver ses souvenirs. Et retrouver une partie de sa vie.
Résumé:
- Leon a reçu une lettre de Mac qui lui dit que son tel est réparé - Du coup il va chez-lui sur la plage mais comme il doit passer par les chemins détournés, il se paume et Mac doit l'aider via talkie - Il y va avec son DOGGO - Il arrive sur place, il est méga impatient de retrouver son tel et ses souvenirs
PS : Vous attendez pas à un rp joyeux
MacGyver
Ma poutre et mon couteau
Expert en rafistolage
Kageyama Tobio (Haikyuu!!) / merci diva, bat et mum pour les avatars <3
MacGyver
Sam 17 Avr - 15:28
Baby we built this house on memories, take my picture now, shake it til you see it ; and when you fantasies become your legacy, promise me a place in your house of memories
Il a redouté ce moment tout le mois de janvier.
Depuis le jour ou il est parvenu à allumer l'appareil, à naviguer dans ses moindres fichiers, ses moindre messages. Il n'a pas eu la délicatesse de lui demander l'autorisation, ni la présence d'esprit de se dire qu'il pourrait y avoir des fichiers sensibles. Des choses personnelles. Non, il ne s'en est pas soucié, trop heureux d'être venu à bout du téléphone.
Cela fait longtemps qu'il remarche maintenant ; mais il a attendu tout ce temps pour enfin recontacter Leon. Lui dire la vérité. Il ne sait pas s'il voudrait la connaitre, à sa place ; il n'est pas sensible à ce genre de sujets Mac, il ne sait pas quoi en penser. Ne sait pas comment approcher la chose ; il n'est pas réputé pour avoir du tact.
Alors il a repoussé l'échéance ; et lorsque la culpabilité a surpassé sa crainte, il a rassemblé le peu de courage qu'il restait en lui pour lui envoyer une lettre.
Quand il lui ouvre la porte, tout semble s'être envolé. Il le laisse entrer malgré lui, et articule d'une voix hésitante :
– Ah, salut... ça fait un bail, entre. Tu... Veux un truc à boire ? il marque une pause, se gratte la nuque. J'ai, euh, de l'eau de pluie, et... c'est tout.
La pièce est spacieuse et illuminée, mais dans tous les coins on peut voir éparpillés des outils, des morceaux de bois, des projets en cours et des vêtements jetés à la volée. Il n'a pas pris la peine de s'occuper du désordre, il n'en a pas eu l'idée à vrai dire. À l'autre bout, caché derrière un vieux canapé usé, la truffe inquisitrice de E.T. dépasse. Il n'est jamais rassuré face à de nouvelles têtes.
L'attention d'Ashton est portée sur un autre chien, cependant : celui qui accompagne l'adulte. Il ne se souvient pas l'avoir déjà vu.
– Je savais pas que t'avais un chien.
Ashton ne s'essaie pas à caresser l'animal, par habitude d'avoir un chien craintif. Ce dernier daigne finalement sortir de sa cachette pour venir renifler l'autre animal, d'un pas hésitant, tentant de garder une distance de sécurité avec Leon.
C'est surprenant de voir le husky être aussi avenant face à quelque chose d'inconnu. En temps normal, il serait resté caché dans un coin de la pièce, ou derrière les mollets d'Ashton. Aussi ce-dernier voit-il une occasion de détourner le sujet de ce pourquoi ils se rencontrent aujourd'hui.
- C'est quoi son nom ?
Repousser l'échéance, le plus longtemps possible.
résumé:
Après un mois de janvier plutôt nul et coupé du reste du monde, Mac a décidé de recontacter Leon en février puisqu'il a fini de réparer son tel depuis un mois, mais il bad ca il a fouillé dedans donc il sait pas comment approcher le truc et tente de contourner le sujet en parlant de chiens (alors qu'il a appelé leon pour ça ptdr il est con)
Il est doux encore cet espoir qu’il touche du bout des doigts, à se dire que désormais tout va aller pour le mieux, sans savoir encore à quel point il peut être douloureux de se rappeler de ce que l’on a perdu. Mais c’est une chose à laquelle il ne songe pas - pas encore - car pour lui seuls lui importent les souvenirs perdus, retrouver un peu de sa vie d’avant, apprendre à rêver de nouveau avec elles pour mieux apprécier le jour où ils seront réunis. Oh, il est bien persuadé qu’il arrivera un jour, mais il n’ose s’imagine quand. Demain, il l’espère toujours en s’endormant les soirs mais jamais encore ce n’est arrivé.
Une fois seulement, un rêve maintenant lointain, Martin ne lui semblait pas si loin, sa voix encore vive et ses joues encore rouges. L’impression de devoir s’enfuir sans pour autant réussir et le réveil du lendemain sur le bord des falaises, à constater à nouveau les ruines et la désolation des lieux maudits par la tempête.
- Elle est chouette ta baraque, qu’il constate en y entrant, le gamin sur le palier semble mal à l’aise sans pour autant qu’il ne parvienne à le voir - bien trop enthousiaste de son côté. Mais il fait sur toi retomber son regard, ses yeux plissés de malice derrière son verre pété - la dernière fois avant bien longtemps, il semblerait. Bah va pour l’eau de pluie alors.
On a pris l’habitude de la recueillir depuis des mois, les quelques installations qu’il avait fait sur le toit du garage où il a vécu bien des mois, voilà qu’il les a maintenant déplacées sur celui de la Poste. Toujours un peu plus, l’eau est précieuse, on l’apprend bien rapidement il est vrai.
- Oh le chien ? Il sourit à sa chienne, elle commence déjà un peu à fouiller la truffe au sol, elle a déjà renifler tes jambes et son regard s’est arrêté depuis un moment sur la seconde truffe qu’elle a vu dépasser du canapé. Elle s’appelle Gingerbread. Mais elle répond qu’à Ginger.
Et l’autre chien sort finalement de sa cachette, sous le regard de Leon qui soudainement s’adoucit - oh Dieu ce qu’il adore les chiens. Un second husky, c’est marrant comme ils se multiplient ces derniers temps. Ginger et Woolf trouvées ensemble, Lily le chien de Capucine et maintenant celui-ci. Alors Leon, il s’accroupit en face du chien qui semble bien trop craintif, sans pour autant le caresser ni même faire un geste brusque - il a l’habitude Leon, des animaux qui tendent à s’enfuir. En revanche, Ginger n’est pas aussi douce ou compréhensive, puisqu’elle lui colle un gros coup de langue entre les deux yeux, remuant de la queue et invitant au jeu, quelques secondes à peine avant de s’en détourner pour aller renifler les placards. Probablement y a-t-elle senti de la nourriture, elle possède un don tout particulier pour cela.
- C’est marrant tous les husky qu’on croise ces derniers temps... se fait-il remarquer, autant pour lui que pour toi. Ginger, je l’ai trouvée pas très loin de l’Happy Hour, le soir de Noël. Il y en avait un deuxième, elle a été adoptée par Bambi, le libraire.
Et il pouffe soudainement, idée stupide mais pas tant dans le fond de l’esprit.
- Imagine s’ils sont tous frères et sœurs. Quelle idée idiote n’est-ce pas ? Pas tellement pourtant. Il s’appelle comment le tien ?
Résumé:
- L'opération détournement de sujet fonctionne à merveille (d'un autre côté, Leon et les chiens, meilleure histoire d'amour du fofo) - Il essaye d'être doux avec E.T mais Ginger est 100% bourrine, et vazy que je te lèche la gueule et que j'essaye de t'embarquer dans mes conneries - Il fait "imagine tous les husky sont frères et soeurs MDR DE L'AIR XD JPP" - Il demande le nom de E.T à Mac du coup
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Quand pleurent les souvenirs • Mac
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