Les mauvaises fréquentations Ft. Pollywog [xx/03/2021]

Jack a été envoyé pour étudier un peu. Si ça continuait ainsi il finirait par débloquer un sous groupe chez les greens : les batraciens, les bons à rien touche à tout. Depuis son arrivée, chacun le bassinait pour apprendre avec un autre, sans jamais qu'il ne retienne rien, parce qu'il y avait de tout. Ce n'était pas suffisant de suivre les cours du collège, et ce n'était pas suffisant le fait que tout il allège. Jusqu'à présent, il n'y avait rien qui le branchait si ce n'était que de voir les adultes pratiquer. Déjà, lui n'avait pas vraiment à se fatiguer, même s'il aimait bien bouger, et en plus, il pouvait se concentrer sur autre chose des fiches écrites qu'on lui demande de réciter. Même s'il apprend, dans deux semaines c'est oublié. A quoi ça sert d'apprendre si ce n'est pour utiliser l'apprentissage à sa manière ?

Cependant, le garçon ne râlait pas, il ne s'arrête jamais de sourire, même quand on lui a dit que l'homme qu'il allait rencontrer n'a guerre une bonne réputation. Cependant, Jack est content lui et se moque bien des rumeurs que l'on raconte sur le forgeron. D'après les descriptions, il ressemble au Docteur Fatalis, donc il est certainement plus stylé que tous ceux qui ont des vilaines choses à raconter à son sujet. Déjà quand on a un goût aussi raffiné, il est difficile de déplaire à l'ado prépubère. Jack ne voulait pas se battre contre l'homme, il n'était pas un fantastique, il voulait seulement découvrir un peu du métier, ou bien comme avec chaque adulte satisfaire sa curiosité. Les greens n'osent rien lui dire, mais il connaîtra un jour touts les secrets qu'ils tentent bien de garder...

Quand Jack ouvre la porte, il entend la voix de l'homme hurler dans son antre. Il lui répond en gueulant à son tour et avance vers la direction de son aîné. Il a de la joie, il se contente admiratif de regarder les flammes danser au loin pour éclairer l'ombre qui arrive à la sculpter avec la force d'outils et de ses mains.

- Bonjour monsieur Sylverfish ! C'est Pollywog ! Je viens pour suivre le cours de métallurgie !

Il allait avancer mais entendait le cri qui l'a foudroyé, il préfère fermer la porte d'entrée. Puis il va chercher la personne avec qui il doit travailler et fait quelques pas vers la source de chaleur, la source de lumière : le soleil de l'univers. Il se sentait bien ici, admirablement étonné face à ce lieu qui l'inspirait. Peut-être que lui aussi un jour finira par devenir forgeron, ou quelque chose comme ça. Alors il s'empresse un peu plus et accélère le pas.

- Ouah... C'est trop cool chez vous m'sieur !

Jack n'y connaît rien en métallurgie. Il ne sait pas vraiment par où commencer, lui il est venu ici parce qu'il trouvait surtout ça stylé. Maintenant qu'il est face au titan, il cherche dans sa caboche vide où circule le vent. Non, il n'y avait rien si ce n'était que les héros de bandes dessinées, la collection de jolies filles qu'il avait approché, les blagues dans sa tête qu'il gardait, les étapes de décompression de plongée, et les figures de skate qu'il s'imposait. Ce n'était pas grand chose, mais c'était assez. Le reste, il avait juste besoin de l'improviser, de tester avec ses mains pour voir comment fonctionne les petites avancées.

Quand l'homme lui dicte avec bonheur à quel point ces outils avaient de la valeur, le gamin hoche la tête. Il est tout à fait d'accord avec lui. Les livres, c'était mieux sous format comics ou BD, le papier c'est pas bon pour lire des tonnes d'élucubrations. Alors il dépose ses yeux sur les multiples objets avec admiration. Il s'imagine un savant-fou, ou un maître d'arme dans les jeux-vidéos. Clairement, comme disent les jeune, il est en train de kiffé. Alors tout sourire avec sa cicatrice qui se détermine de plus en plus le long de sa joue il acquiesce :

- C'est trop ça ! Les autres greens ils veulent que j'apprenne tout par cœur sur des bouquins, mais je comprends jamais rien. C'est pas assez réel les livres, si c'est juste pour s'imaginer des choses, autant que je lise une BD ! C'est trop bien !

Le gamin aperçoit le dragon cracher des flammes au loin et il est dans un premier temps impressionné. L'homme qui doit être en charge de ça doit sacrément gérer. Alors c'est sa bouche qui tombe pour extraire un son : il est émerveillé et curieux de ce qu'il va vouloir, ou peut-être faire à ses côtés. En fait, il voulait faire quelque chose qui avait l'air aussi prenant. Peut-être que ça ne serait pas ce même métier, mais quelque chose qui le fasse autant apprécier la découverte qu'il venait de trouver. Et dire que personne ne parlait jamais de ce monsieur !

- Bah... Je sais pas trop ! Déjà, j'aimerais que vous me parliez des différents types de métaux ! J'ai un skateboard et il a des parties métallisées, mais je ne sais même pas ce que c'est ! Après on pourra voir comment et à quelle température on le fait chauffer ! Ca va être trop bien !

Et là, il lève ses deux bras vers le sommet. Énergique et exalté. Jack n'est pas vraiment le genre à se poser trop de questions, lui il veut savoir pour faire après de son côté. Cela sera difficile sans four, mais il saura un peu plus analysé ce qu'il aura sous les yeux et comment le travailler, s'il arrive à faire entrer dans sa tête ce que le plus âgé tentera de lui inculquer.

Les phrases philosophiques de Sylverfish ne font pas vraiment d’effet au jeune garçon. Il essaie de comprendre tant bien que mal, mais elles sont bien étranges ces leçons. Ce qu’il comprit était que les livres de cours c’était nul, et qu’il devait se référer à l’homme au masque d’acier. Si cela pouvait lui empêcher de subir les terribles cours avec leurs livres pas adaptés, ouais, le jeune garçon était totalement ok. Alors il hocha de manière répétitive la tête pour encourager cette idée.

- Je suis totalement d’accord avec vous ! Ces livres là… Moi j’arrive pas à travailler avec. Je trouve que c’est pas clair, ça me provoque des migraines et en plus… Ça nous met tous dans le flou moi et les plus jeunes.

Il observe attention l’homme plus âgé, le maître de la matière, celui qui sait modeler la matière. Il est puissant, est fort à pouvoir taper le fer. Le garçon garde toujours tellement d’admiration… Il se moque bien des mauvaises manière et préfère l’admiration aux propos des adultes et aux guerres. Lui aussi il se met à s’étirer, cela fait déjà trop longtemps qu’il ne bouge pas, qu’il n’avance pas. Puis il écouta les dires de son aîné. Il n’allait pas tout retenir la première fois, mais tous les aciers il les connaissait de nom. Il ne savait cependant pas encore tout reconnaître car par exemple le fer, l’acier, et le plomb sont du pareil au même pour le garçon.

- D’accord ! C’est bon à savoir !

Puis ça y est… L’homme entrait dans le vif du sujet. Il prit le petit objet en métal et commença à s’approcher de la fournaise pour le travailler. La mâchoire de Pollywog ne tenue pas pour entrouvrir ses lèvres. Sa curiosité grandit à chaque seconde pour finalement apercevoir comme un trésor… Un lingo brillant aux couleurs chaudes et colorées. Suivant des yeux les gestes précis de Sylverfish, Pollywog ne pu que s’exclamer :

- C’est gé-nial ! Ca prend combien de temps pour faire de belles pièces de métal à peu près ?

Les questions commencent à sortir de ces lèvres. La connaissance ce n’est pas quelque chose qu’il a tendance à chercher, mais il est plus intéressé par les faits. Il se demande ce que ça fait d’être toute la journée confronté à la chaleur, mais lui ça n’a pas l’air de lui faire peur. Au contraire, il a tendance à vouloir s’approcher et fait un pas de plus vers le superbe brasier.

Qu’il se trompe, qu’il n’y arrive pas n’aurait pas changé grand-chose pour Pollywog. Son estime pour le grand homme n’aurait pas changé. Il ne comprend pas vraiment ce que l’autre fait : qu’il réussie ou pas, il ne l’aurait peut-être pas remarqué. Jack est aveugle du vrai résultat, il se contente simplement de partager un peu d’enthousiasme un peu de joie.

La taille de la pièce, c’était d’une évidence certaine. Au plus l’objet était grand, au plus le travailler mettrait du temps. Pourquoi une fois cela dit il plissa les yeux : c’était pourtant évident. Ses lèvres se pincent et il cherche dans la pièce quelque chose pour surveiller l’heure… Sans se douter que dans la pièce, c’était un vrai brasier. Il se demanda comment Sylverfish pouvait tenir longtemps face à tant de chaleur, il devait souvent se déshydrater.

- D’accord ! Je vais faire ça… Vous devriez quand même boire un peu d’eau pour vous hydrater !

Le temps passe un peu avant que l’homme au masque de métal lui demande de chercher une matière première. Le garçon fonce alors pour trouver un petit bout… Il s’empara alors de ce qu’il trouva sans arriver à déterminer le type de métal que c’était. Au fond, s’il s’en moquait bien. Jack souriait, tenant toujours l’objet entre ses mains. Il l’apporta alors à côté de son aîné, attendant qu’il le saisisse pour s’en occuper : pour lui faire les yeux comme il a tendance à le souligner.

- Tenez !

Sur la route, il aperçoit le début du travail de Sylverfish et s’écrie alors en voyant le début de la forme s’ériger.


- Mais c’est trop cool ! Je vais vite vous apporter de l’eau si vous le voulez ! Ça vous fera du bien, ça a l’air super physique. Je pense qu’avez vos muscles vous pouvez faire de grandes choses ! Un jour, j'aimerais avoir les mêmes...

Le jeune garçon essuie un peu la transpiration qui suite alors sur son front. Elle est moindre, mais il n’est pas habitué à se retrouver face à une chaleur d’une si grande intensité.