Nous étions comme des Dieux à l'aube du monde // Patrocle

Garçon volage au cœur d'or, c'est peut-être la seule façon qu'il y a de décrire cette personnalité enivrante. Ton cœur qui bat si fort pour les autres, si fort pour toi même. Tu as été ce lycéen, puis cet étudiant trop connu, que tout le monde connait, que tout le monde apprécie, que tout le monde observe, que tout le monde invite en soirée. Tu étais celui que l'on appelait de loin, dans les couloirs, entre deux pièces. Hé ! Vince ! Vince viens voir ! Tu étais celui avec une fille à un bras pendant une semaine, un garçon à l'autre la semaine d'après. Et t'as vécu toute ton adolescence, tout ton début de jeune adulte de cette façon.

T'as vécu avec l'idée de ne jamais avoir de regret.
Le regard ancré sur l'horizon, sans jamais t'arrêter.

T'es solaire. T'as fait des concerts, des road-trips, des soirées. T'as étudié comme jamais et tu t'es amusé. T'as fumé tes premières cigarettes en cachette avant de t'enfuir dans les couloirs du lycée, le rire dans la gorge, les yeux couleur forêt pétillants. T'es solaire, brillant de mille feux. La vie est faite pour être croquée à pleine dent, et t'es sûrement un peu comme un serpent, à pousser les gens dans leur retranchement, parce qu'on a qu'une vie, on en a toujours eu qu'une, alors faut la vivre, la vivre jusqu'à en crever. T'es solaire, illuminant une pièce avec ton regard, avec ton rire, avec ta voix un peu trop forte, parce que quand t'es là, ah, quand t'es là, Vincent, tu fais en sorte qu'on ne puisse faire attention qu'à toi. Tu l'aimes, l'attention, tu l'as toujours aimée, adorée.


T'es solaire, et pourtant un peu lunaire. Un peu cynique, un peu violent ; t'as toujours été aimé, admiré, mais tout le monde savait qu'il fallait pas t'emmerder. C'est encore le cas, moins, peut-être. Tu sais pas trop, t'as l'impression de t'être perdu, c'est sûrement le cas. Et tu l'as été longtemps, violent, à cracher des insultes aux gens que tu n'aimais pas, à lever les yeux au ciel, à claquer ta langue contre ton palais quand l'énervement se faisait sentir.

Et puis, y'a eu... y'a eu, ah. Il est apparu. Un peu comme une providence, un peu comme le sauveur d'un univers, salvateur. Tu lui as couru après longtemps, et peut-être qu'il t'a jeté un peu trop souvent. Il t'a sorti de tes emmerdes, de ces faux-regards, de ces faux-amis, de tous ces êtres qui t'entouraient sans te connaître. Et il a été tout ton nouvel univers, entièrement, complètement, profondément. Il a bouleversé ton être. Et tu es devenu un incapable. Incapable de vivre sans lui, un peu comme t'étais incapable de vivre sans la clope, sans ta dose d'adrénaline, sans ton cœur qui battait à tout rompre. Incapable, Vincent. Incapable.



Tu joues de la guitare, tu sais fait du skate et t'as une jolie voix quand tu chantes, un peu plus grave que quand tu parles. Y'a ton être qui s'illumine au couché de soleil, et tu l'observes toujours avec un regard enfantin ; la fin d'un ancien monde, le début d'un nouveau. Tu fumes, fumais, et pas que tes Camel et tes roulés quand t'étais à la desh. Ça te manque un peu, mais tu fais avec. T'arrives toujours pas à dire son prénom, parce que pour toi, il est toujours là. Tu l'as pas trouvé, pas encore, mais il est là, t'en es persuadé. T'aimes pas les courgettes et les haricots verts, honnêtement, tu trouves ça horrible, mais les aubergines, c'est un peu ton légume péché mignon. Ça te manque, les aubergines. Qu'est-ce que tu donnerais pas pour un plat de lasagnes, aussi, franchement. Et un bon burger, celui avec le double steak et le double fromage. Ouais, ça te manque, ça aussi. T'avais une dépendance assez forte au café, et bordel qu'est-ce que tu donnerais pas pour juste, pouvoir redevenir ce mec qui buvait quatorze tasses de café par jour.  T'aimes beaucoup de choses, et y'en a encore plus que t'aimes pas. Et tu râles beaucoup. Vraiment. Beaucoup. Trop.

1Tu habites à Arcadia Bay ou tu étais juste de passage ?
T'étais juste de passage, avec ton copain, ses potes, les tiens. Petit voyage en road-trip, vous vous étiez arrêté quelques jours à Arcadia Bay, pour profiter de la ville, avant de repartir sur la route.

2Tu faisais quoi avant la tempête ?
T'étais étudiant en littérature, avec une mineure dans la musique, c'est comme ça que tu l'as rencontré, grâce à la musique. Mais vous étiez partis, pour le fun, pour vous amuser, pour penser à autre chose, pour son anniversaire, pour le fêter comme il se doit.

3Quels dégâts a-t-elle fait dans ta vie ?
Tu ne l'as pas retrouvé, t'as cherché, longtemps, tu cherches encore, mais tu ne l'as pas retrouvé. Tu ne les as pas retrouvé, et tu continues de chercher, chercher, chercher encore. Et cette tempête, cette barrière, elle a un peu fissuré ton cœur, détruit ton âme. Ça s'appelle la dépression, à ce qu'on dit, mais t'y crois pas vraiment, parce que le seul moyen de te détruire vraiment, ce serait sa disparition, totale, entière. Et il n'est pas mort. Tu n'y crois pas. Y'a pas de corps, alors y'a forcément pas de mort.

4Que faisais-tu lorsque la Tempête a frappé ?
Un truc idiot, un truc con. Tu l'as quitté si peu de temps, juste le temps de quitter l'auberge, juste le temps de rejoindre la superette, de récupérer un paquet de cloque. T'as flâné sur les étalages, t'as acheté une barre de céréales, pour lui, celle qu'il aime tellement et qu'il grignote pour la garder longtemps. T'as tout payé, t'as râlé sur le vent qui a failli te faire bouffer un journal volant. Et puis les gens, et puis les cris, et t'as été bousculé, poussé, assommé. Tu t'es réveillé, sans trop savoir ce qu'il t'était arrivé.

5Tu quitterais tout pour retrouver ta vie d'avant ? [X] OUI   [  ] NON
Oui, oui, sans hésiter, sans un seul regret, si tu pouvais le retrouver.

6Pourquoi et comment as-tu rejoint les Knights ?
T'étais perdu, sans trop savoir où aller, sans trop savoir quoi faire. T'as été embarqué, par des enfants, peut-être que ta gueule leur revenait, peut-être qu'ils avaient l'impression que t'étais pas méchant, mais ils t'ont tiré par le bras, un peu comme on tire une coquille vide ; c'était un peu ce que t'étais, un peu perdu, un peu paumé, sans trop savoir depuis combien de temps tu errais. Et t'as décidé de rester, pour protéger les gosses, pour les faire jouer, les faire rêver, pour leur chanter des chansons que tu composais, pour leur raconter des histoires, des mythes, pour narrer les grands exploits grecs, pour montrer une autre version. Et puis, et puis, c'est sûrement ce qu'il aurait fait.

7De quelles activités es-tu en charge ?
Au début, tu t'occupais des enfants. Les garder, les faire jouer, leur apprendre la littérature, et un peu la musique. Au début, ça te dérangeait pas, même si ton regard s'éloignait, dérivait, ne revenait pas toujours après t'avoir appelé une fois, deux fois, trois fois. Et puis, t'as cessé de vouloir attendre, il fallait que tu bouges, que tu fasses quelque chose ; parce qu'il faut être honnête, t'as jamais été ton self-control, c'est lui qui t'a toujours fait réfléchir, qui t'a toujours posé, toi, toi t'as toujours foncé tête baissée. Et parce que t'as voulu le recherché, t'as décidé d'explorer, d'aller chercher des ressources, parce que t'en étais capable, physiquement, déjà, et que mentalement, t'avais besoin, sinon, sinon t'allais exploser.

8Comment se passe ton intégration au sein du groupe ?
Plutôt bien, tu crois. Au début, t'avais du mal. Trop d'enfants, trop de gosses, trop de cris, trop de rires. Trop de choses que t'avais pas envie d'entendre, trop de voix que t'avais pas envie d'écouter. Et puis, au fur et à mesure, tu t'es intégré. T'es encore un peu un solitaire, mais quand tu rentres, quand tu vois les plus jeunes, y'a un sourire tendre qui vient étirer tes lèvres, et peut-être qu'avec eux, tu redeviens un enfant.

9Que penses-tu des autres groupes qui s'organisent ?
Tu n'arrives pas trop à penser à tout ça, à vrai dire, tu n'y réfléchis pas, t'as pas trop envie de réfléchir à tout ce qu'il se passe, ça te semble si proche et si lointain en même temps. Tu évites les Pirates, respectes plus ou moins les Green ; toi, t'es un peu entre les deux, à juste vouloir retrouver ta vie d'avant, à vouloir le retrouver. Toi, tu veux juste survivre le temps de pouvoir revivre. Mais, ah, qui sait, Vince, ce qu'il va se passer, quand tu vas enfin accepter que l'enfer t'a ouvert ses bras, et que t'es seul, seul, seul, et que tu le resteras.



Fils unique d'un couple pas heureux ensemble. Père absent, mère alcoolique, t'as toujours rêvé de t'enfuir, de vivre et de ne jamais revenir, tourner les talons et ne plus rendre de compte à personne. T'as voulu être regardé, être aimé, être admiré. Être tout ce que tu n'as jamais été avec ces parents dont l'absence a été ta plus grande souffrance.


Enfance de ce qu'il y a de plus basique, tu faisais même partie de ces enfants facilités par la vie. Tout te semblait si simple à comprendre, la musique dansait devant tes yeux, les nombres étaient d'une simplicité barbante, les lettres et l'écriture glissaient sur tes doigts joueurs. Adolescence sans lendemain. T'as appris à jouer de la guitare seul, celle que t'as trouvé près d'une benne à ordure ; c'est ton meilleur ami de l'époque qui t'a filé son vieux skate-board et avec lequel t'as vécu pendant longtemps, avant de pouvoir t'acheter le tien. T'as volé quelques trucs, des cordes, des bouteilles d'alcool, des cigarettes. Et t'avais une tête, ah, t'avais un cerveau, Vincent, qui t'a permis d'avoir une bourse. Alors t'es entré à l'université. Et tu l'as rencontré.


Tu l'as rencontré à l'un de tes cours, et t'as tout laissé tomber, pour lui. Les emmerdes, les soirées à ne plus de souvenir qui on est, les vols et les poussées d'adrénaline, les coups d'un soir, de deux ou de trois. T'as trouvé du boulot, du vrai, celui bien chiant, à ranger des rayons à longueur de journées, à s'occuper des clients et à prier pour pas faire le black friday. Et t'as vécu, vécu, si heureux, si heureux que t'as cru que la vie te disait que la roue tournait enfin, que t'avais payé ton karma, que maintenant, tu pouvais vivre heureux. Ah, et la vie te l'a arraché, mais tu feras tout pour le retrouver. Parce que y'a rien de pire que de retomber dans la déchéance, quand on a vécu au paradis.

COUCOU.
Il y a fort fort longtemps en janvier/février j'suis tombée sur votre forum, mais j'étais pas dans une phase rp DU TOUT, puis en mars un petit oiseau d'ici m'a dit qu'elle était là et m'a dit : "REGARDE LE IL EST COOL ET LES GENS SONT TROP PIPOUS" et du coup j'ai dit : "okay promis ce weekend je regarde !" et.... mdrr nous voici en mai.
MAIS DU COUP JE VIBE UN PEU BEAUCOUP SUR CE FORUM. Je poste la fiche pour pas la perdre et genre, j'sais pas, aimez-moi ? glkherglher aimez Patrocle/Vince aussi. Promis j'essaie de la finir dans la semaine, c'est juste que là il est TARD ET QUE SI JE COMMENCE A ECRIRE JE SAIS PAS QUAND EST CE QUE JE VAIS DORMIR. Et, le sommeil, c'est important.
Et sinon, je rp pas beaucoup en ce moment, et j'suis pas une as de l'écriture. J'suis clairement pas nouvelle dans le monde du rp mais... W E L L on se rouille très vite et moi j'suis clairement rouillée. Et euh, bah, voilà, sinon, je sais pas trop quoi dire à par :
    C'EST LA MEILLEURE CHOSE DU MONDE ? KAAMELOT MON AMOUR.
Et sinon, j'vous hug comme Joey hug Chandler :