Draw a big circle and paint it red Maybe when there's enough colour then I will not every cry
AKN
TWIZZLERS
les pieds dans l'eau ethan essaie de croitre son endurance et il compte dans sa tête les secondes qui défilent sur l'horizon couchant parce que le temps est frais mais que l'eau est un véritable tombeau gelé une vraie ballade mortelle pour quiconque s'y plonge mais ça n'arrête pas le grand blondinet il doit tenir ethan ne peut pas faire ça en vain et finalement il finit par reculer et dans un long râle il agrippe ses genoux le dos courbé vers l'avant à haleter légèrement
parce que son corps le brûle ses jambes lui hurlent leur douleur et il ne peut qu'écouter impuissant
ses pieds qui ont virés bleu presque violet une couleur franchement désagréable à la vue va t-il perdre ses pieds ? et sans songer à une réponse, ethan enfile ses chaussettes et une autre paire parce que le froid se fait trop insistant
Vivement l'été vivement l'été...
et ethan s'avance sur le sable où se dessine des choses qu'il ne comprend pas des écritures toutes aussi grandes les unes que les autres presque majestueuses et qui doivent en intriguer plus d'un et quand il continu de s'avancer, ethan il voit l'un d'eux un type accroupi à la chevelure presque cendré par ce temps et sans dire un mot le pas traînant dans les grains il s'approche et il se penche derrière lui pour essayer de déchiffrer à son tour ce qui se dit
Tu comprends ce qu'il y a écrit ? Si c'est le cas chapeau.
peut-être que c'est le sable qui communique avec les éléments autour de lui qui implore la clémence des vagues qui viennent bien trop souvent s'écraser sur lui du vent qui ne fait que l’endoctriner dans ses tourbillons et la chaleur de cet astre solaire qui vient le brûler en fait ethan n'en sait trop rien il ne se fait que des idées parce que c'est ce qu'il fait toujours occuper ses pensées pour éviter de penser à l'ennui qui grippe qui colle et qui râcle qui tâche et qui le poignarde avec sa solitude qui l'entraîne dans les tréfonds des abîmes des abîmes dans lesquelles les laminaires s'enroulent autour de vous des attaches impérissables
sans trop attendre une réponse ethan le rejoint à ses côtés un genou sur le sol pour tenir son menton qui est lourd il n'a toujours pas dormi mais la nuit est bien trop belle pour qu'il se couche
alors il reste jusqu'à que la lune ce si joli caprice s'en aille pour laisser place à son antonyme de chaleur
et d'ordinaire si peu chaleureux ethan n'a aujourd'hui pas la foi de repousser quiconque
depuis sa nuit avec Bloody Mary il se sent bizarre et le rouquin a fait renaître en lui un souvenir douloureux en même temps si chaud et empli d'espoir un espoir qui finit toujours par s'échapper
et c'est peut-être mieux comme ça
On dirait un pigeon là.
l'air étonné ethan il dépose ses longues phalanges dans les grains dorés qu'il serre entre ses doigts pour en sentir l'humidité et il pointe de son autre main la forme intéressante qui ressemble à... un oiseau ! puis ethan se décide à regarder le jeune homme à ses côtés
aux traits plus fins qu'ethan mais aux yeux similaires aussi profonds et pénétrants mais à l'allure fatigués et esseulés et puis un de ses sourcils se surélève
mais il ne s'attarde pas plus sur le visage du blond à ses côtés c'est bizarre de plonger son regard dans celui des autres ethan n'aime pas ça devoir affronter les regards
J'm'appelle Ethan au fait.
par tous les saints ! ethan il cligne des yeux presque ébahi et il frappe sa main sur l'écriture
il y voit un espèce de signe un truc bête mais qui lui rappelle de vieux souvenirs
T'as connu les trolls ? On dirait un troll. Le jouet avec les gros cheveux.. Tu vois ou pas ?..
puis la bouille d'ethan devient soudainement si sérieuse étonné qu'un troll puisse faire une apparition ici ! dans ces écrits si mystérieux..
et puis pour aujourd'hui, Ethan se permet un peu de légèreté il en a tant besoin
○je suis ready à voir deux dumbass perso ○ ethan est toujours à l'ouest par rapport à sa relation d'1 nuit avec bm donc il vient se rafraichir les idées avec les pieds dans l'eau glacée ○ et il croise Twizzlers et les drôles d'écrits pour lesquels il éprouve soudainement de l'intérêt et dieu sait que c rare !
Lieutenant Gestionnaire des stocks ─ Petite bitch qui regarde la Terre tourner sur elle-même
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Twizzlers
Sam 17 Oct - 15:49
&
Je voulais plus d'air, plus de distance
J'en ai juste
un peu trop mis
ft. AKN
La tête tourne et il voudrait quitter la Terre, les yeux au sol et l’âme en berne. Il regarde l’océan de ses yeux d’horizon, sous ses pupilles un vide et beaucoup de rien, un peu de tout. Sur les grains il y a ces formes, qu’il ne comprend pas, peu être parce qu’il est trop bête, peu être parce qu’il ne sait pas où regarder. Il retrace de ses doigts les ovales et les courbes qui ne font aucun sens, il sent sous son épiderme les grains qui roulent et l’humidité froide qui le saisit au cœur, accroupi comme un enfant dans une flaque d’eau. Il ne peut pas comprendre, c’est trop grand pour lui. Alors il retrace, il caresse ce qui ressemble trop à des dessins et pas assez à des lettres. Il se redresse presque pour y voir plus clair, pour décoller et s’envoler, enfin. Il ne l’a pas vu, il l’entend à peine derrière lui, les oreilles pleines de vent, pleines d’écume, il est là pourtant et d’un seul coup, il le regarde, cet autre qui brille dans le soleil d’Octobre et qui le glace de ses yeux trop bleus et pas assez mouillés pour coller au lieu.
Il ne lui sourit pas, il lui fait de la place se décalant presque comme on laisse approcher un trésor d’un autre, il voudrait savoir si lui aussi, il ne voit rien, si lui non plus, il ne comprend pas. Et ses paroles tombent comme la pluie, il se serait pensé soulagé, il en tire juste une satisfaction personnelle, comme on se rend compte qu’on est pas aussi idiot qu’on le pensait. Il se gratte la naissance de cheveux sur sa nuque, en haussant les épaules tandis que le sable sur ses mains s’enfonce dans ses poches au passage des unes dans les autres.
— Rien du tout, et apparemment toi non plus.
Ça paraît craché, c’est à peine murmuré. Il n’y a pas de fierté qui se cache entre l’autre, lui et l’eau, les traces, le froid mordant et le vent puissant. Son reflet s’efface dans l’eau, les marques restent et l’oiseau est dessiné sous les traits que son visiteur voit dans les dessins du sable. Il lui semble reconnaître une ombre de lui-même en le regardant, cet être solaire qui s’ignore aussi bien qu’il s’isole sans savoir qu’il éclaire ce qu’il touche, même si c’est quelques instants, même si c’es juste du sable, même si ça reste entre eux deux et qu’il ne lui dira pas.
— C’est pas un pigeon, c’est une tourterelle.
Il n’en sait rien. Il ne connaît pas les oiseaux, et il s’en fiche un peu, il a juste envie de le bousculer un peu, juste pour voir s’il brille plus fort lorsqu’il tombe. Neoephee saurait, lui, si c’est un pigeon, une tourterelle ou juste deux cons qui ne savent pas voir ce qu’ils ont sous les yeux. Il écoute son nom, le fait rouler dans sa bouche, sur sa langue sans le répéter, il sent le sel sur ses papilles qui découvrent un nouveau nom à donner, alors qu’il préfère oublier le sien. Alors il ne lui donne pas, comme à personne, comme pour tout le monde.
— Et moi Twizzlers, t’en veux un d’ailleurs ?
Il sort de sa poche de jean un paquet rouge fraise, à l’image du bâton de sucre qu’il met dans sa bouche avant d’en tendre un au visiteur aux cheveux de soleil et aux yeux de mer. Et enfin, le sourire apparaît et s’illumine, derrière ses yeux, dans ses souvenirs, il y a ces figurines aux couleurs de cheveux criardes, aux visages en grimaces, qui le font acquiescer.
— Ouais, je vois. Enfin, j’vois pas dans ce que tu montres, mais je vois de quoi tu parles. T’as du pas mal jouer avec ces trucs parce que pour en voir un là…
Et c’est peu être son visiteur qui a raison, c’est peut-être toi, Ethan, qui a raison, c’est peut-être lui, qui manque d’enfance à raconter, d’illusions à se donner.
Comme on peut le voir, Twizzlers et vachement doué pour sympathiser avec les gens
Il voit que dalle, pas un pigeon, pas un troll mais il fait genre il sait de quoi il parle.
Il en sait rien du tout.
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Sam 17 Oct - 16:39
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AKN
TWIZZLERS
T'es ornithologue ?
et ethan contemple une dernière fois ce qui lui semble être bel et bien un pigeon vraisemblablement il ne sait pas de quoi il parle pour y voir une tourterelle mais pour être honnête être franc
ethan ne sait pas vraiment non plus il ne distingue que ce qu'il veut voir et s'il lève un peu les yeux il pourrait y voir écrit des souvenirs des mémoires datées d'antan des choses qu'on oublie mais qui refont surface lorsque les vagues s'écartent et qu'elles nous laisse le champ libre pour y décrypter ce qu'on veut y voir et puis ethan retire ses doigts du sable pour les frotter contre son jeans délavé par le temps et cale son menton dans le creux de sa paume regardant dans le vague ces fantasmes tout en écoutant la voix monotone de ce fameux
Twizzlers
un nom de bonbon qui ne semble pas coller à sa personnalité mais ethan ne préfère rien dire, il ne le connaît pas peut-être qu'en réalité il est fantasque il est déluré incroyablement brillant qu'il en brûle les pupilles ethan ne sait pas
Sympa. Merci.
le bonbon vient se faufiler entre ses doigts glacés par la bourrasque fraîche et il le glisse entre ses lèvres, où il prend le temps de le déguster parce qu'ethan n'est pas très sucré mais de la douceur par des temps pareils, c'est ce qu'il faut
et des souvenirs lui remontent le long de l'échine jusqu'à se glisser dans son gosier et puis dans sa tête ça remonte ses veines dans tous ses membres dans tout son corps et il y pense à cette enfance pas si malheureuse mais pas non plus inoubliable et puis il se souvient d'elle encore et ce que c'est douloureux de se souvenir d'elle ici
dans un endroit où il pourrait à tout moment se jeter jusqu'à s'y laisser couler au fond tout au fond à toucher les fonds marins qui le serreraient si fort à lui en faire trembler la mâchoire à l'en étouffer à chaque passage de l'eau s'écrasant dans sa gorge
Pas particulièrement, mais ça s'oublie pas les Trolls. C'est trop emblématique comme jouets...
en accord avec lui-même ethan hoche la tête parce qu'il sait qu'il a raison ! les trolls ça s'oublie pas comme ça et pourtant s'il n'avait pas vu le coquillage coloré enfoncé dans le sable sous ce trait indélébile ethan n'est pas sûr qu'il s'en serait souvenu de ce souvenir si "inoubliable"
parce que pour être honnête qui veut se souvenir de mémoires amers et âcres
Regarde, Twizzlers.
et ethan se redresse de toute sa longueur ses pattes longilignes enjambent les encondages pour se diriger vers ceux plus loin et y posant le bout de son pied il regarde enfin twizzlers droit dans les yeux un léger sourire au visage
Tu vois, j'ai fait des études de lettre pendant un an. Là, y a écrit "C'était bien un pigeon avant et pas une tourterelle".
et ethan avec son pied fait suivre ses paroles pour que le blond lunaire ne perde pas un mot de ce qu'il raconte et quand ethan le regarde il a l'impression de se voir là comme s'ils étaient la face du soleil et de la lune qu'ils étaient une complémentarité encore inconnu qu'à deux ils briseraient des étoiles des galaxies
et peut-être plus à traverser les océans jusqu'à se perdre dans la renaissance que le soleil nous offre chaque jours et le répit que la lune nous accorde avec clémence
il n'en sait trop rien mais ethan sait que là il n'est pas si seul parce que leur solitude à deux s'écrase si fort avec tant de violence qu'elle se disperse
pour les laisser finalement tranquille l'espace de quelques instants même si elle finira par revenir
cette solitude mortelle si égoïste
mais pour cette nuit elle les laisserait en paix avec seulement le bruit des vagues l'astre de la nuit
Lieutenant Gestionnaire des stocks ─ Petite bitch qui regarde la Terre tourner sur elle-même
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Twizzlers
Sam 17 Oct - 23:11
&
Mais j'ai vu qu'il avait mal sous le plexus
Et mes excuses n'avaient plus
un seul effet
ft. AKN
Le sourire éclairait finalement ses traits, étirait ses lèvres dans une demi lune presque pleine, creusant des cratères dans ses joues et jouant de ses canines un peu décalées. Son sourire qui disparaissait si rapidement dans une éclipse d’ombres qu’on pensait souvent avoir rêvé l’avoir vu l’éclairer. Mais il le faisait sourire, parce que pour être ornithologue il fallait être un spécialiste, et l’ironie était là, il n’était le spécialiste de rien. Sous le ciel vide il souriait du rien qui l’habitait, du gouffre infini qui remplissait ce qui le constituait. Il n’y avait rien qui le définissait, rien qui le différenciait.
Il ne brillait pas Twizzlers, jamais. Être composé d’ombres et de lumières à peine levées, la nuit sur lui semblait éternelle et la remarque d’Ethan avait suffi à illuminer son sourire, simplement parce qu’il y avait sur ses lèvres et sur son ton tout le sel marin qui s’accumulait depuis que les minutes entre eux s’égrenaient. Il secouait la tête d’une dénégation d’étoile filante, de gauche à droite comme on sort d’un rêve qu’on fait éveillé, il avait raison, le ton d’Ethan, c’était si facile de le voir et de le sentir, le vertige qui le prenait à la gorge et dont il ne parlait pas.
Alors il en souriait de toutes ses forces parce qu’il n’y avait que ça à faire, devant l’immensité des traces au sol qu’il ne comprenait pas, devant cet inconnu qui devenait à chaque instant un peu plus connu qui avait au moins encore assez d’imagination et de rêve en lui pour que les dessins prennent vie sous les paroles qu’il soufflait au vent. Alors sous ses dents craque le sucre à la fraise qui explose ses papilles et parfument son palais, dans ses poches s’agitent les mains tandis qu’au ciel se haussent les épaules, s’élève le menton pour regarder un autre bleu que celui de la mer, celui de leurs yeux.
Il ne sait pas bien, ce qui est emblématique, tout simplement parce qu’il y a trop longtemps qu’il a essayé de se souvenir de ces choses là, parce que les souvenirs lui font mal, parce qu’ils sont flous d’avoir trop longtemps été refoulés, relégués au second plan d’une existence qu’on met au second plan. Parce que dans le présent il a l’impression de pouvoir respirer, parce qu’à lui, les trolls restent de jolies choses qu’il fallait partager avec ceux qu’on méprise, ceux qu’on veut oublier, ceux en face de qui il s’est senti écrasé.
Alors il sourit, parce qu’il n’y a que ça à faire.
— Non tu as raison, ça ne s’oublie pas, les trolls. D’ailleurs si tu regardes bien, à côté il y a une Barbie.
Alors il dit n’importe quoi pour éviter de ne pas le regarder, au contraire il le regarde peut être un peu trop fort, celui qui brille trop loin. Et il entend son nom et ça l’interpelle, ça le réveille des poussières qui menaçaient de l’ensevelir un peu trop loin, il regarde, il ne voit pas et le son rauque monte, de sa poitrine à sa gorge le rire s’arrache et s’imprime dans l’air bardé d’écume. Il fait semblant de voir, d’un air appréciateur qui ne trompe personne mais qui suffit à faire illusion.
— Ah c’est sûr alors si monsieur « j’ai-fait-des-études-de-lettres » le dit, ça doit être un pigeon.
Et il abandonne ses baskets, les deux pieds dans un sable froid, un sable terne, il apprécie la sensation des grains qui s’entassent sous sa peau, se glissent entre ses orteils tandis qu’il avance vers l’eau jusqu’à se glacer les pieds et faire mine d’en envoyer sur l’inconnu un peu plus connu.
— N’empêche que moi, j’ai vu une tourterelle ! Et d’abord, c’est quoi la différence ?
Il ment, mais il l’oublie un instant. Il n’a rien vu et pourtant, pourtant les deux pieds dans l’eau il oublie qu’il ne voit rien, qu’il gèle et que sous le ciel, aucune étoile ne brille jamais vraiment pour lui.
En son fort intérieur Twizz sait qu'il est juste une grosse brelle qui ne reconnaît rien mais il fait genre, et il lance de l'eau sur Ethan par pure gaminerie
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Dim 18 Oct - 0:17
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AKN
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le voilà qu'il se surprend à sourire un peu plus à chaque fois qu'il dépose ses saphirs dans ceux de twizzlers dans cette personne qui semble finalement bien porter son nom et ethan par réflexe bien chevrauné sa tête se lève pour regarder les cieux
ces cieux si merveilleux dans lesquels il se plonge chaque nuits les morceaux si brillants dans ce ciel si immense dans lequel il serait si plaisant de s'endormir de voler de jouer et de crier
crier aussi fort qu'on le peut
mais les rouages sont engrainés ils déraillent et dans leur défaillance ils emportent tout tous ces espoirs durement acquis et si facilement périssables
des choses qu'à main nu on peut briser
des choses qu'on peut aisément écraser sous les pieds d'ethan
alors ethan il laisse les écrous rouiller il ne met plus la machine en route mais aujourd'hui elle a pris les devants et il sent que dans son intérieur ça bouillonne comme si tout était à nouveau à sa place les espoirs défaillant qui l'animent les regrets remplis d'amertume et les sentiments débordants
Ah ouai, t'es fort.
et il acquiesce comme s'il avait aperçu ce qu'il lui disait mais ethan n'a rien vu alors il n'a pas cherché plus loin il s'est plutôt intéressé au ciel qui s'est rapidement noircit et aux vagues qui viennent mollement s'écraser contre le bord du sable et il divague ce que la mer est belle ! et ça rappelle des souvenirs d'été
aux odeurs d'embruns sur les rochers d'écumes qui s'amassent et puis il enlève ses chaussettes toujours songeur
cet été là il est sorti avec elle et ethan à passé la meilleure nuit de savie à jongler entre les rires et les crampes abdominales le goût salé de ses larmes et de la mer il n'a jamais su différencier les deux c'était beau et agréable touchant et abordable
il rêve de pouvoir recommencer à se faire des souvenirs d'été à avoir des coups de soleil à avoir des coups de je t'aime
un rire sort de son gosier un rire automatique il n'aurait pas pu le retenir parce que ça a écartelé ses cordes vocal et il s'est approché de twizzlers recevant sans broncher l'eau sur ses vêtements
La différence ? Elle est flagrante. Si un jour tu vois un pigeon tu le sauras, mais une tourterelle, c'est gros, comme un aigle. TU vois c'est quoi un aigle ? C'est une sous-espèce.
toujours le même sourire sur tes lèvres ce vieux sourire que tu portais tous les jours parce que la vie était facile qu'elle était aimante avec toi et qu'elle t'a tant offert pour au final tout te reprendre sans se soucier de ce que tu devenais de ce que tu deviendrais
elle t'a montré la triste vérité
que tu ne serais jamais heureux que chaque jours tu serais l'ombre de quelqu'un que tu ne serais pas important
que tu n'étais r i e n
J'ai étais dans l'eau tout à l'heure elle était gelée...
et dans l'élan il retire son énorme pull et remonte son vieux jeans et il se plonge à son tour dans l'amas d'eau qui s’abat sur les chevilles frissonnant des orteils jusqu'à la tête du bout des ongles en passant par son échine ce que l'eau est froide si froide ça le fait revivre pour cette nuit
Ethan était en vie Ethan était heureux d'avoir trouvé quelqu'un comme lui enroulé dans sa solitude qui se lisait à des kilomètres parce qu'Ethan a appris à reconnaître ces gens si seuls à qui ils sont similaires et qui ne demandent rien que de passer une nuit avec lui les pieds dans l'eau à reconnaître les oiseaux
Ouai, elle est glaciale... Regarde, y a un oursin.
l'air suspicieux, ethan abaisse son dos jusqu'à pouvoir enfoncer une main dans l'eau ramasser l'oursin et s'approcher de twizzlers pour lui fourrer la petite créature sous le nez les sourcils haussés ethan a toujours aimé la mer
parce que la mer c'est une immensité indéfinissable qui s'étend à perte de vue dans laquelle on peut s'enfouir dans les tréfonds et ne plus jamais revenir
qui nous y trouvera ? personne ce sera notre tombeau à tout jamais enchaîné au fond tout au fond !
il réfléchit une seconde et ethan il se décide à poser l'oursin sur la tête de twizzlers
Lieutenant Gestionnaire des stocks ─ Petite bitch qui regarde la Terre tourner sur elle-même
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Twizzlers
Dim 25 Oct - 21:25
&
Pas de vengeance, pas de sourires forcés
Ses yeux disent
le contraire
ft. AKN
Ethan il ne suffit pas de le voir, il faut le regarder dérouler ses bras et ses yeux vers le ciel. Il faut sentir sa force dans ses paroles, et percevoir la terre gronder sous ses pas pourtant légers. Il existe si fort, Ethan, qu’il lui fait mal aux yeux. Il n’y a pas de souvenirs sous ses paupières, il n’y a pas de moments partagés et qui remontent à la surface comme des bulles dans un verre assez grand pour s’y noyer. Noyer le poisson qui continue de nager entre deux eaux pour ne pas se faire attraper. Il ne veut pas se faire connaître, il ne veut pas que tu le voies, pas comme ça. Alors il pousse si fort sur ses pieds, pour s’ancrer au plus profond du sol, se donner la stabilité qui lui manque. Etoile tombée du ciel qui ne brille que pour lui-même sans savoir se regarder pour autant, tu l’éclaires de tes éclats quand tu le regardes, quand tu lui parles comme ça. Alors le sourire s’imprime dans des joues vides de tout sens.
Tu as raison Ethan, il y a des choses qu’on ne peut briser à mains nues, il y a des choses qu’on ne brise tout simplement pas malgré tous les efforts qu’on y emploie. Et il y a ces choses qui semblent se casser rien que parce qu’on les a trop regardées. Et dans ta peine, dans ta détresse et dans ta solitude à peine voilée, il y a de ça en toi Ethan, quelqu’un qu’on a simplement trop regardé après avoir ressenti ne l’être jamais assez. Et il ne te dira pas qu’il comprend, parce que ce n’est pas vrai, il ne comprend pas, il ne sait pas ce que c’est, ce changement là, cette faille qu’il y a en toi. Et enfant solitaire qui t’accompagne sur le chemin de sable et d’embruns, il patauge dans les eaux troubles et glaciales de novembre, il t’envoie autant de gouttes qu’il en faut pour te sauver de la noyade, celle qui déborde de tes yeux.
— Je sais, j’ai toujours eu un sens artistique très développé.
Qu’il te dit avec l’air de celui perdu dans l’atmosphère, parce qu’il ment, comme toujours. En lui tu sais, il n’y a rien d’artistique, il n’y a à la limite que le sens du beau qu’il ne cultive pas, qu’il trouve chez les autres et jalouse, qu’il enferme en lui comme une perle dans une huître. Ses pieds changent de couleur, ils deviennent cette masse de blanc flou qui se mélange à l’écume et il se demande vaguement s’il va se consumer là, dans l’eau de mer comme un cachet d’aspirine qu’on a oublié dans un fond de verre. Mais tu le rejoins et les couleurs se diluent, s’ajoutent au tableau lorsque ton rire tombe. Il sonne a ses oreilles comme un carillon dans le vent alors que ce que tu lui dis ne fait pas sens, ne s’imprime pas dans la logique implacable de ce qu’il sait. Parce tu sais Ethan, il ne connaît pas les tourterelles mais il connaît les aigles, un peu. Et pourtant son sourire ne se couche pas, ses yeux s’allument presque.
— Ouais, j’vois à peu près l’aigle, ouais. Pause dramatique d’un degré atmosphérique, vertige optique.
— Mais je ne savais que la tourterelle, c’était une sous espèce. Et un instant il se donne tellement la force de croire en ce que tu lui dis alors qu’il connaît la vérité, qu’il tremble de la tête aux pieds.
Et pour ce sortir de la torpeur dans la quelle il s’engourdit, les glaçons en lesquels se forment ses orteils envoient à présent des vagues de froid le long de ses jambes, il réprime un frisson, excuse de sa voix douce les mots et étouffe ses lèvres agitées de chuchotis. La main plonge dans l’onde et perce la surface de l’eau, remonte la chair de poule sur son bras découvert pour ne pas mouiller ses vêtements mais tu es plus rapide et il se penche sur toi, pour le regarder, comme un trésor ce que tu as trouvé et que tu déposes sur sa tête. Couronne de coraux et de cristaux qu’on imagine, tu tends déjà la main pour lui reprendre.
Alors l’air outré et le sourire au bord des lèvres, il s’éloigne de toi, faussement blessé, main sur le cœur.
— Les chapeaux masquent ma beauté naturelle, tu me l’as donné il est à moi. Qu’il te dit alors que pourtant, sa main vient cueillir le couvre-chef que tu décries tant, qu’il sentait comme un petit être au dessus de son crâne, petit être qu’il n’hésite pas à te lancer quand son poids semble trop lui peser.
— Tiens attrape si tu veux à tel point le récupérer !
Il gèle les deux pieds dans la flotte mais il pense même pas à sortir.
Parce qu'il est con.
Et parce qu'il est con, il lance l'oursin à/sur AKN, mérité
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Jeu 29 Oct - 22:26
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AKN
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ethan il regarde le bonbon en face de lui s'agiter, se mouvoir dans l'eau et faire remonter les vagues au dessus de ses chevilles qui congèlent la fraîcheur de l'eau parcours son l'échine et ça fait frémir tout son corps svelte qu'il plit légèrement pour s'enrouler vers l'avant et frictionner ses genoux entre ses doigts qui commencent à trembler et là ethan il plonge ses yeux dans l'eau, dans l'eau qui est clair comme la roche qui s'abat contre eux avec violence et pourtant avec tant de douceur et là ethan il déploie sa cage thoracique pour inspirer l'odeur des embruns et de la mer et il se redresse pour s'afficher devant twizzlers, être plus imposant
C'est pas grave, on a tous des points forts, mais toi les oiseaux c'est pas le tient.
un sourire, des dents qui s'affichent, ethan il recule de quelques pas, il faut qu'il bouge sinon il va rester piéger dans ce tombeau frigorifique et il tourne autour de twizzlers tout en l'écoutant et de ses yeux évasifs, il recherche dans l'eau un coquillage ou un petit être marin quelque chose d'intéressant mais il se reçoit un truc piquant sur la tête et ça se coince dans ses cheveux
merde, ça pique un oursin ! mais ça le fait rire ethan, alors avec ses doigts si délicats il l'enlève et le soulève pour le faire monter jusqu'aux cieux, il doit plisser les yeux, voir carrément en fermer un le soleil tape même s'il est caché derrière les faisceaux blancs et puis il descend le regard pour voir twizzlers deux êtres si différents et pourtant ils sont là pas si différents au final deux gars solitaires qu'on croirait que tout oppose mais finalement
Les chapeaux te vont pas, faut pas se voiler la face, alors que moi...
et ethan dépose sur sa tête le fameux oursin et il se rapproche de twizzlers tout en s'abaissant
ethan t'as pas beaucoup de prestance même avec un putain d'oursin comme couronne sur la tête c'est pathétique t'as cinq ans ou quoi ? ce mec il t'aime même pas un peu bien tu le connais pas, pourquoi tu le colle ?
et c'est là qu'ethan il hésite, il le voit, il le comprend qu'il est trop proche alors sa gorge, il la racle et s'écarte, parce que d'un coup il se sent gêné, de s'être immiscé dans son espace personnel à lui dans son espace intime ethan il aime pas quand on l'envahit, et là il fait pareil ça le dégoûte presque alors un relent qu'il ravale et il s'enfonce dans l'eau un peu plus loin puis son dos se courbe pour enfoncer ses doigts dans le bleu de l'océan, laissant l'oursin glisser pour retourner dans ce lieu familier dans sa niche et ethan il sait plus où elle est sa place quand il regarde la mer, il a envie qu'elle soit ici, sa place, que tout s'arrête à l'intérieur des vagues qu'elles l'enlacent et finissent par l'écraser sous la pression la puissance
Tu sais nager ? J'sais pas nager, ça fout la honte un peu à mon âge..
une grimace se faufile sur sa frimousse, c'est honteux parce qu'ethan il a peur de l'eau et de ses profondeurs et pourtant il pourrait passer des journées à observer depuis les falaises la mer les amas d'eau s'écraser contre les rocs les embruns se coller et s'éclater parce que c'est rassurant de voir quelque chose de si beau et si effrayant à la fois peut-être qu'en apprenant à nager il en aurait moins peur mais pour être honnête il n'y a jamais pensé il n'a jamais cherché à le faire parce qu'il a eu d'autres problèmes des trucs plus grave que la brasse
L'eau te fait pas mal aux pieds ? J'ai l'impression que je vais mourir si j'reste là...
et pourtant tu bouges pas ethan quand tu dis ses mots les pieds solidement ancrés dans le sable le déferlement qui te fait mouvoir et qui pourtant ne te déterre pas de ton attache
tu regardes encore une fois twizzlers, t'as besoin d'attention ethan hein ? ça te manque, qu'on soit gentil avec toi ça te manque, qu'on soit tendre et attentionné elle te manque, hein ? mais c'est pas lui qui va t'aider, ou n'importe qui ethan tu vas être seul c'est ton destin ta vie elle n'a même pas commencé qu'elle est déjà terminée, tu le sais pourquoi tu t'acharnes ?
alors ethan il lâche un râle bruyant et il retire son tee-shirt, l'air sûr de lui, les sourcils froncés aujourd'hui il serait pas lâche aujourd'hui il ferait de son mieux aujourd'hui il aurait de la compagnie, pour certainement une journée seulement
Apprends moi à nager, si tu sais. J'en ai marre de pas savoir.
et le souffle court, ethan il se dirige vers le bord pour jeter son tee-shirt et rattaché sa chevelure en un grand chignon et il en profite pour dégager son visage d'ange un visage qu'il cache trop souvent parce qu'il le déteste parce qu'elle elle l'aimait et ça le tue
Alors on commence par quoi mh ?
ethan revient vers son nouveau compagnie astrale, et ses bras se croisent contre sa poitrine si son cœur ne cède pas dans l'eau, ce sera un malheureux chanceux et ehtan il stresse un peu, son estomac commence à se retourner et à hurler c'est certainement une idée pitoyable mais à quoi bon attendre les jours heureux quand on peut les faire soi-même
○dsl je refuse de croire qu'ils ont pas prit du crack ○ ethan il veut APPRENDRE A NAGER ○ alors il demander à twizzlers, mais sous ses airs rassurés il l'est pas
Lieutenant Gestionnaire des stocks ─ Petite bitch qui regarde la Terre tourner sur elle-même
Originaux par Re°
Twizzlers
Mer 11 Nov - 23:36
&
L'image de soi-même, c'est précieux
Quelques doutes et mes
démons revenaient
ft. AKN
Parfois tu sais, il a l’impression de se noyer, de laisser l’écume l’étouffer et il ne fait rien pour lutter, rien pour se débattre, rien pour se sortir les pieds de l’eau trop gelée. Parce que dans ces moments, l’eau dans ses poumons, la glace dans ses veines lui semblent aussi primordiales que le reste, parce qu’il n’y a que dans ces moments là qu’il se sent vivre, qu’il se sent exister sans avoir à dépendre du monde, sans avoir à compter sur les centaines d’étoiles de qui il aimerait être regardé. Cette eau qui stagne, cette eau qui le glace remplit le vide en lui qui ne fait que s’agrandir le reste du temps.
Et il n’y a pas de malheur dans ses yeux quand tu le regardes Ethan, il n’y a rien que les instants qu’il vit comme vient la pluie, il prend ce qui lui vient comme une opportunité d’avancer. Parce que le reste du temps il fait du sur-place, le reste du temps il ne fait que respirer sans à peine exister. Et il te regarde faire des ronds, tourner autour de lui, il fixe ses yeux sur tes ondulations, tes vagues, celles que tu crées et qui viennent se fracasser contre ses chevilles mouillées. Alors il se demande comment tu fais pour ne pas te voir exister à ce point, il se demande comment tu fais, vraiment.
Et il étouffe un rire bas et sourd qui roule dans sa gorge quand tu énumères l’évidence qui n’est qu’un demi-mensonge, quand il étire les bras si loin au-dessus de sa tête, si loin que sa tire sur sa colonne et qu’il se déplie à son tour sans t’atteindre pour autant. Et tu sais Ethan, il a beau avoir froid, sentir la température de son corps chuter lentement, sans bouger, il souhaiterait presque pouvoir fondre au soleil, lentement se mêler à l’immensité bleue et se laisser emporter, alors que pourtant il aime tellement exister, se sentir vivre au travers de ton rire. Et tu ne te rends pas compte encore, juste à quel point il ne te suffit de rien, rien de plus un rien de trop peut-être, pour exploser comme un soleil qui existe enfin. Mais il ne t’en dira rien, il se contente de hausser un sourcil à tes remarques.
— Les chapeaux ruinent ma coupe, c’est sûr que pour toi c’est pas un problème à ce niveau là.
Un coin unique de sourire se lève à l’est de son visage, se fait complice pourtant. Parce qu’il ne faut pas que tu croies qu’il ne sait faire que glisser sur ce que tu lui dis, parce que tu as raison, les chapeaux ne lui vont pas et il n’y connaît rien en oiseaux, parce qu’il est seul et qu’il regarde la mer avec toi, parce qu’il patauge et qu’il n’a jamais vraiment su pourquoi. Et tu sais Ethan, tu aurais pu lui marcher sur les pieds, qu’il t’aurait même pas dégagé parce que pour lui, le principe même de personnel n’existe pas, parce qu’il est habitué à être bousculé, à être habité par les autres. Parce que les autres il les a dans la peau, il en a besoin pour exister, alors il te laisse aussi bien t’approcher que t’éloigner, parce que tu sais mieux ce que tu fais que lui, que lui qui ne fait qu’exister.
— Clairement ça te va mieux qu’à moi, c’est plus facile quand on ressemble à une princesse Disney aussi.
Une grande princesse Disney, faudrait il préciser, il ne le fait pas. Et il t’écoute et te regarde encore une fois, voiler ton éclat. Parce que tu vois Ethan, il n’y a jamais d’âge pour apprendre ou pour savoir, parce que lui tu vois, il ne sait pas faire grand-chose et il ne le saura probablement jamais, et c’est comme ça qu’au fond il sent quelque chose gonfler quand il se dit qu’on peut apprendre de lui, juste un peu, même si ce n’est presque rien, parce qu’il ne pensait pas avoir quelque chose à donner. Et il penche la tête, il te regarde de côté comme si tu étais une sorte de curiosité sortie de l’océan lui-même. Et les mots sortent avant qu’il ne puisse y réfléchir, sans qu’il ne le veuille vraiment.
— - Mmmh je sais nager, j’savais juste pas qu’il y avait un âge auquel c’était la honte de pas savoir.
Et tu commences peut-être à comprendre Ethan, à quel point il s’en fout des normes, à quel point il tient pas compte des carcans dans lesquels on enferme les gens. Il s’écorche sur l’avis des gens, il le subit et pourtant rien ne semble l’atteindre, parce qu’en lui-même il sait bien où il est, ce qu’il vaut. Il sait que ce n’est rien, que ça se rapproche de zéro et ça lui va et pourtant il aime pas t’entendre dire ça, sur toi. Et les épaules rejoignent les étoiles dans un haussement de géant, parce que l’eau lui fait mal, et le soleil lui fait mal, à cet instant respirer est une corvée qu’il exécute sans rien demander de plus.
— J’crois que j’en suis arrivé au point où je ne sens même plus mes pieds, mais c’est cool j’aurais peut être l’impression de les sentir deux fois plus en sortant.
Et le sourire revient, celui qui ne veut rien dire de plus que ce que ta spontanéité amuse chez lui, développe ses sens aiguisés tandis qu’un second rire s’échappe, avec toi les choses ne sont pas faites à moitié et ça aussi, ça le fait vivre. Alors il te laisse décider, vaguement conscient du besoin de bouger pour faire circuler le sang qui semble s’épaissir dans ses veines, pulser lentement dans son corps qu’il déploie à son tour pour venir lancer sur le sable pantalon et t-shirt qu’il ne voudrait surtout pas abîmer, vestiges du temps où tout était plus simple, ou tout était moins flou, où tout était moins beau, peut-être.
— T’iras pas te plaindre si je t’apprends plus à couler, on commence par la leçon principale, pour nager il faut être dans l’eau plus qu’aux chevilles.
Et il s’avance avant toi vers le large, ayant l’impression d’être avalé et transpercé de milliers d’aiguilles de glace, t’invitant à le suivre d’un mouvement de bras nu sur lequel l’eau semble noyer l’encre, d’un bras sur lequel le froid renferme sa prise lui tirant de lents frissons tandis qu’en lui raisonne la folie de ce que vous faites, sans que pour autant il ne recule.
Il reste dans la flotte, il se moque un peu mais en même temps il accepte totalement sa présence et il essaie même de lui dire que c pas grave de pas savoir nager ok.
Et genre il se dit pas à un seul moment que c'est pas la saison pour un cours magistral dans le grand bain de la nature, il retire juste ses fringues oklm style lets do this on va t'apprendre à nager le 300 mètres papillon nage libre yakoi.
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Sam 23 Jan - 18:24
LOOK BEFORE YOU STEER THIS LIFE INTO DUST
Draw a big circle and paint it red Maybe when there's enough colour then I will not every cry
AKN
TWIZZLERS
des chapeaux des chapeaux des chapeaux Ethan adore les bonnets et il ne va pas lui mentir ça lui va bien Twizz' il est mieux les cheveux à l'air ça lui scie mieux au teint à sa gestuelle c'est un tout qui s'harmonise pas besoin de truc futile comme un chapeau et puis il ouvre la bouche ce garçon une princesse disney, et puis quoi encore mais malgré tout ça fait sourire Ethan ce que lui raconte ce petit bonbon hyperactif il sourit et soupire bruyamment parce que le froid commence à l'engourdir à brûler ses pieds et il sent que tout à l'intérieur de lui bouillonne mais pas de la bonne façon et puis ethan hausse ses épaules avec mollesse, il n'y a pas d'âge c'est vrai pour lui ne pas savoir un truc aussi primordial c'est honteux c'est une chose qu'on raconte pas qu'on dit pas qu'on garde pour soi parce que ça nous fout la honte quand les autres racontent des choses incroyables et que nous on sait pas qu'on est ignare et peut-être lâche trop lâche pour essayer trop défaitiste puis Ethan il passe un peu d'eau sur sa nuque et ça le fait frissonner jusqu'aux tripes il souffle et tremblote et là il se demande comment toi t'as l'air de t'en foutre autant Twizz', alors que tous les deux sont gelés prêt à faire qu'un avec la mer, l'océan et toute son étendu les algues qui s'accrochent aux pieds les poissons qui s'extirpent d'entre les coquillages
et vous deux là à patauger comme si vous aviez cinq ans comme si tout était comme avant comme si rien de plus n'existait qu'un monde où il n'y a que vous deux astres différents rayonnants et pourtant si lointain
Ethan il regarde son nouvel ami s'enfoncer dans l'eau lui dire que tout va bien et pourtant il sent que dans le fond ça ne va pas Ethan qu'être ici dans un tombeau glaciale c'est mauvais il va y penser trop y penser et le soleil qui tape contre sa peau blanche dans ses yeux presque aveuglés par toute cette lumière
Le premier qui coule a perdu de toute façon.
un sourire bancal un sourire fastidieux qui en dit long sur ce que tu en penses ce sera toi le perdant Ethan mais pas aujourd'hui aujourd'hui tu t'avances doucement dans l'eau et tu laisses le bleu des vagues te cogner te frapper de leur amertume de leur colère tu ne peux rien faire que continuer d'avancer jusqu'au nombril et tu t'arrêtes un peu tu regardes Twizzler et tu te penches vers lui en souriant sourire moqueur cette fois sourire amusé qui en dit long sur ce que tu penses là maintenant
T'as déjà presque plus pied ? Tu veux que je te porte sur mes épaules ?
les sourcils qui se haussent, la bouche qui s'ouvre Ethan se redresse et tapote ses propres épaules en gloussant, c'est plus fort que lui de se moquer -gentiment de son petit copain lunaire parce qu'il le fait rire qu'ils se ressemblent malgré tant de différences que ça lui fait du bien d'empiéter sur l'intimité de quelqu'un qui lui est inconnu qui lui est mystérieux et insoupçonné
Je sais faire la planche, si ça peut aider.
Il hésite Ethan mais finalement, il s'avance dans l'eau un peu plus et s'y enfonce jusqu'au clavicules et il tremble toujours autant il a l'impression que son coeur va s'arrêter tant il bat vite le sentir jusque dans sa gorge ça en dit long sur l'état dans lequel il est et pourtant il ne bouge pas et Ethan bouge un peu finalement sa tête s'enfonce sous l'eau ses paupières se serrent et il sort de l'eau en expirant longuement secoue la tête et regarde son ami en souriant l'eau se réchauffe certainement dans sa tête certainement dans son corps un truc qu'il se dit pour éviter de vriller mais ils savent que lorsqu'ils s'extirperont des bras ouverts que la mer leur offre ils vont crever de froid à essayer de sécher grâce à la douceur que le soleil projettera et certainement tomber malades mais ça c'était prévisible depuis le premier pied poser dans l'eau et la demande d'Ethan
Elle commence à se réchauffer, par contre le sel ça va ruiner mes cheveux.
Une main qui passe sur son chignon Ethan grommelle un peu il y tient à ses cheveux et le sel ne va faire que les ronger les emmêler les rendre ternes et secs alors il râle un peu et puis s'approche de Twizzler, appuie ses deux mains sur ses épaules et sourit
Après t'essaies de monter sur mes épaules et on marchera pour voir jusqu'à où on s'enfonce. Mais me noie pas, j'aimerais garder ça pour moi.
Blague sur lui-même ou peut-être pas tant une blague Ethan il s'écarte et penche la tête en arrière pour laisser le soleil chauffer sa peau -il attend que Twizz' lui donne des instructions sur quoi faire parce que Ethan il a séché tous les cours de piscines de l'école ceux que Daphne essayait de lui donner parce que l'eau ça l'a toujours effrayé il n'arrive pas bien comprendre pourquoi ni comment ça a pu commencer mais il sait que l'eau sera son salut le dos qui s'allonge sur l'eau Ethan s'étire et se laisse porter par les flots tout en surveillant du coin de l'œil son nouveau professeur la mer est calme elle n'est pas très agitée et pourtant il a l'impression qu'elle hurle qu'on la laisse tranquille qu'on s'en aille que ce n'est pas le jour que ce n'est pas son jour
○ethan entre avec twizz' dans l'eau ○ IL FAIT FROID et ethan a l'impression que son coeur va sauter mais trql il est tjrs là ○ il propose des trucs stupides à twizz pour s'amuser parce que c'est pas souvent qu'il se baigne ethan et il réfléchit à des tas de trucs comme d'habitude ça change pas
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Twizzlers
Mer 27 Jan - 22:05
&
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démons revenaient
ft. AKN
Il y a sur le dessus de son crâne une épaisse couche de cheveux fins qui partent un peu dans tous les sens. Et parfois on ne dirait pas, mais il en prend plus soin que presque tout le reste. Sur le dessus de sa tête se trouvent des milliers de cheveux blancs qui semblent parfois se battre pour atteindre le ciel, alors que sur les côtés et sur sa nuque ils sont bien plus courts. Tu vois Ethan, même sur ça vous ne vous ressemblez pas et pourtant ça ne l’effraie pas, parce qu’il y a en toi malgré tout quelque chose qu’il reconnaît, qu’il sent presque inconsciemment. Et lui tu sais il n’aime pas ça les bonnets, il leur préfère ses larges capuches sous lesquelles il disparaît en éclipse. Et franchement, il ne doute pas non plus que tu saches parfaitement de quoi tu parles, pour lui le style et la conscience de ce qui lui va ou pas est proche de zéro, il porte ce qu’il aime sans se soucier de s’il y a encore des choses à mettre en valeur chez lui. L’ironie de la situation lui tire un gloussement grave , parce qu’il trouve ça drôle que vous soyez là à parler de fringues alors que vous venez d’enlever les vôtres et qu’au final vous n’être rien de plus que deux garçon à moitié nus dans les eaux froides d’un océan de mois de novembre.
Alors il inspire fort souvent pour mieux sentir le froid de l’air s’infiltrer dans ses poumons et répondre à celui des particules d’eau qui l’entourent et le glacent un peu plus à chaque minute passée là, et il ne s’extirpe pas, il t’attend et il te regarde avancer. Sur lui aussi les frissons glissent et les tremblement s’agitent un peu et malgré tout quand l’eau atteint ce point si sensible du ventre il se stoppe complètement, laissant les vagues venir à sa rencontre et mouiller là ou lui n’ose plus aller, plus avancer. L’air est recraché par ses narines brusquement sous l’effet d’un rire qu’il ne contrôle pas et qui fait réaction à la tienne.
— J’aime pas me vanter mais tu sais aussi bien que moi que le perdant ça sera toi.
Et il t’échange une œillade complice, pour te faire comprendre que ce n’est pas de la moquerie, tout juste de la taquinerie, parce que tu vois, s’il te laisse le bousculer un peu, s’il te laisse empiéter sur son intimité ça ne veut pas dire qu’il ne sait pas riposter.
— Mais t’en fais pas, j’irai te chercher au fond.
Tu deviendras peut-être le nouveau trésor enfoui à récupérer en tant de mer déchaînée et comme tout bon marin entraîné ne résiste pas au chant des sirènes, tout pirate qui se respecte ne laisse pas un trésor lui échapper.
Il ricane en finissant d’avancer pour que l’eau arrive au dessus de son nombril.
— T’as raison avec moi sur les épaules tu couleras plus vite, c’est pas bête comme idée.
Et malgré tout ce qu’on pourrait penser, même s’il a l’impression de toujours tout prendre à la légère il a regardé un peu comment tu te comportes dans l’eau et il voit peut-être la peur mais il voit aussi l’audace alors d’un mouvement brusque de la main il se permet de t’arroser copieusement en vengeance, c’est pas de sa faute s’il habite un nouveau monde rempli de gens trop grands.
— Ça aide mais d’abord va falloir mettre la tête sous l’eau princesse, pour qu’on soit sûrs que tu le supportes, tant pis pour ton brushing il était déjà pas très bien réussi de toute manière.
Et sur ces paroles c’est lui qui après une brève aspiration laisse ses jambes se dérober sous lui et enfonce sa tête brusquement sous la masse sombre de la mer qui se balance. Peut-être pour te montrer l’exemple, peut-être pour se couper du monde un bref instant, peut-être pour ne pas te laisser le temps de riposter. Il lorsqu’il ressort après quelques secondes sa respiration est rapide et les gouttes ruissellent de ses cheveux et de son visage qu’il essuie de ses mains tout aussi mouillées.
— Je monterai sur tes épaules et on ira ou tu voudras quand tu auras mis ta tête sous l’eau et qu’on aura vu les bases de la nage !
Et il note que de toi-même tu la fais déjà très bien la planche et que finalement il n’y aura pas tant à t’apprendre plus que d’avoir confiance en lui et en toi. Parce qu’au fond est ce que toi, tu ne saurais pas déjà, tout ce qu’il faut faire et qu’il ne te manquerait juste pas, quelqu’un avec toi.