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Come closer and see See into the trees Find the girl While you can - Metailurini

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Jeu 11 Mar - 21:43

Come closer and see See into the trees Find the girl While you can - Metailurini Source

Come closer and see See into the trees Find the girl While you can

Dans la forêt, il y avait ces arbres qui se suivaient, ces individus qui tous se ressemblaient. Les arbres en parti faisaient les morts, tandis que les autres, la pinède ne subissait ne le même sort. Body faisait parti des leur, ce n'était qu'un végétal dans la société. Body n'était rien d'autres qu'un individu si peu particulier. Elle se sentait à l'aise, elle n'avait rien à prouver. Dans le reste des feuilles mortes ses pieds longeait le chemin. Bien qu'Edison connaissait les distance, elle n'avait pas l'impression qu'il y avait  jamais de fin. Dans son sac à dos, encore des feuilles, encore des parchemins, encore de quoi lire les traces de la ville et de son confus destin. Il y avait un peu de vent, mais pas de quoi lui glacer le sang. Seulement la tranquillité, pas trop de travail, il n'y avait pas de quoi se précipiter dans cette zone. La température hivernale était bonne. Tout était agréable, rien n'était négociable. Malgré la saison, sortir en cette journée était plus que rentable. C'est ce qu'elle se chantait pour rassurer. Edison se serait presque crue en été...

Puis un mirage, un voyage dans le passé.
Il n'y a qu'elle qui commence à tout renversé.
L'amitié vient de nouveau de fleurir sous son né,
Une fleur du printemps refait part de son assiduité.

Body la voit, pour la première fois depuis des mois, une année. Elle revoit les images du passé, les rires, les embouteillages, ses cheveux blancs, son minois. Était-ce un ange ? Était-ce les premières images de la mort, ou bien encore un de ses lieux étranges ? Avant, la tempête a frappé, les jeunes femmes ne sont jamais plus croisées. Avant, que tout soit emporté, Body pouvait encore la voir, jouir de sa présence à ses côtés. Dans ses songes, s'entremêler l’assassinat de son visage, de leur belle amitié qu'elle avait gravé dans la peau. Cependant, aujourd'hui, sur cette dernière il n'y avait plus que les traces du fléau.

La dernière fois qu'elle devait se retrouver, c'était à Halloween, et son corps était tombé. Il n'en restait plus qu'un squelette qui gisait, sans nom, ni parole, ni personnalité. Alors que ce jour là les bouts de verre avait traversé sa peau à l'exception de sa poitrine, elle avait l'impression que le verre faisait son apparition dans cette zone, comme un tas d'épines. Sa main vint rejoindre cette zone, pour  vérifier, mais il n'y avait rien d'autre qu'une émotion, un sentiment trop oublié. La douleur était présente, Body se sentait exister. Sa mâchoire se laisse tomber. Edison ne veut l'abandonner, elle veut juste effacer cette perte, tout raviver.

C'est la fatigue qui commence à m'épuiser.
Elle ne peut pas être là, elle peut pas encore exister.

- Ce n'est pas possible. Jules...

Sa voix sort cette phrase sur un ton affirmé.

Dans le déni, elle préfère prévenir, elle préfère s'avertir,
Se prouver que son corps commence à fatiguer, à mourir.
Alors, pour ne plus subir les souvenirs, le reste de ses pensées,
Elle se baisse pour attraper un petit cailloux, un gros gravier.
Edison le fait tourner, puis le stabilise entre quatre de ses doigts,
Avant de lui jeter à la figure, sans air narquois.

Un petit cri sort de sa bouche et c'est la musique de the cure qui revient dans ses pensées, le groupe avec lequel Edison est décédé.

Suddenly I stop
But I know it's too late
I'm lost in a forest
All alone
The girl was never there
It's always the same
I'm running towards nothing
Again and again and again and again...






RESUME:
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Jeu 11 Mar - 23:47

we used to be giants

when did we stop

Feat @Body


The hope and the hurt


Has lived inside of me


But there's gold in the dirt


I never took the time to see


ailleurs et ici, là-bas et nul part
Jules t'es partout à la fois, tu poses un pied devant l'autre sans regarder où tout ça te mène, t'étais là pour chasser mais ça t'es complètement sortie de la tête que tu avais un but pour aujourd'hui
t'as vu les rosées du matin perler sur les arbres et tu t'es arrêtée sous ceux-là pour sentir les fraicheurs des gouttes s'éclater contre ta peau pâle
  et tu t'es remise en route sans regarder derrière toi sans prêter plus attention à tout ça
tu as juste continuer ton chemin comme tu en as tant l'habitude Jules
un pied devant l'autre, la voix qui marmonne de vieilles chansons qui te rappellent la vie d'antan, celle où tes pieds foulaient les sentiers rocailleux des montagnes, les chemins boueux des forêts et les hautes herbes des grandes plaines
 
   rien n'a vraiment changé aujourd'hui et tu montes sur un rocher, t'inspires le vent frais qui soulève ta chevelure qui finit par s'entremêler jusqu'à s'écraser contre ton visage Jules, t'aimes pas ça quand les mèches viennent chatouiller ton visage c'est désagréable alors tu plaques tes phalanges contre tes oreilles, le visage fermé
 et tu t'apprêtes à hurler depuis ton rocher pour entendre une énième fois l'écho de ta voix qui résonne entre les feuillages ternis par l'hiver

     aucun son ne s'extirpe  de tes lèvres marbrées par le temps, simplement un coup qui te fait vaciller, qui te manque de te faire t'écraser sur le sol
Jules t'as du bol, le pied qui s'accroche dans le creux du rocher, tu tournes la tête la mâchoire serrée, prête à s'écraser sous la colère
encore un de ces emmerdeurs qui te dérangent pendant que tu rêvasses -parce  qu'il y en a ils ont bien compris que t'étais un peu bizarre, un peu à l'ouest, un peu ailleurs
pas ici
loin de là

mais c'est tes mains qui fléchissent et ta jambe qui craque sous le poids des regrets -un visage trop familier pour être un rêve mais trop loin pour être réel
alors tu suffoques, tu t'étouffes et tu manques de t'étrangler parce que ta respiration passe pas
t'en oublies la petite plaie sur ta tête qui tâche ta chevelure immaculée parce que sur le moment il n'y a rien que toi et cette silhouette reconnaissable parmi toutes
celle que tu as trop aimé trop détesté trop jalousé trop laissé
 alors Jules tu descends de ton piédestal et t'approches un peu, pas sûr de toi
parce que peut-être que tu te trompes, que ta tête se joue de toi, qu'à force d'aller voir les tombes les esprits ont décidés de te faire des farces

alors t'es là et quand t'es face à elle tu peux rien dire, tu ne fais que la regarder
rien

juste toi et elle
elle et toi



la salive qui glisse difficilement, ta main gauche attrape le visage de la fille plus petite que toi et tu serres, tu serres aussi fort que tu le peux pour être sûr qu'elle est bien là que c'est bien elle
  et tu lâches
tu recules

Putain Edison.... Pourquoi t'as jeté un caillou ? T'es toujours aussi tarée...

un sourire qui se dessine  sur ton visage Jules, tes bras viennent s'enrouler autour d'elle et tu l'étreints comme si ça ne s'était jamais produit, comme si vous vous étiez quitté la veille
comme tu avais l'habitude de la prendre contre toi parce que t'es comme ça, t'as besoin de savoir que les autres t'aimes pour t'aimer toi
bah jules elle voulait juste chasser à la base mais bon elle est vraiment toujours ailleurs du coup elle perd de vue son objectif et ho elle se prend un vilain caillou dans la tête ! elle était prête à taper du mormon mais finalement c'est sa vieille copine qui refait surface donc Jules elle est trop contente même si on dirait pas au début
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Ven 12 Mar - 21:04

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Come closer and see See into the trees Find the girl While you can

La pierre ne la traverse pas, seul le sang sur le haut de son crane pâle provoque une averse. Body ne bouge pas, elle attend sur la place qu'elle s'est donnée, que l'autre déploie ses deux bras. Le silence est terriblement long. Du moins, Edison n'entendait plus aucun seul son. Il n'y avait que les siens, et sa respiration. Le reste n'existait plus, comme une grande obsession... Ses yeux ne lâche la proie, la cible localisée, son combat est tombé, sa boussole a cessé de fonctionner. Le fantôme du passé s'avance, les bouts de verre encore dans sa poitrine dansent. Plus rien n'a l'air d'exister, comme si tout n'était plus réel, comme si tout ce qu'elle croyait cessait.

Était-elle morte ? La fatigue la rendait sotte.

Une fois sa main contre le minois, c'est body qui ne la lâche plus des yeux, qui ne cesse d'arrêter de la contempler. Il n'y avait pas plus belle chose en ces lieux. Edison ne savait pas où placer ses mains, son visage relevé vers le siens. Ses iris bruns ambrés ne cessaient de croiser les siens qu'elle avait arrêté de chercher. Elle ne se souvenait même plus de ces actions passées, trop ancrée dans l'instant présent jusqu'à ce qu'elle lui rappelle ce qu'elle avait fait. La brune secoue le crâne et se mord la lèvre, mais ne se ronge dans rien. Après tout, le lieu aurait pu tout fausser. Quand elle a reculé, c'est le corps qui veut avancer. Un pas est fait pour de nouveau ne rien laisser partir, elle n'a plus l'envie que Jules ne soit qu'un simple souvenir. Ça bat dans sa poitrine, mais sa gorge reste pour l'instant mutine, jusqu'à ce la première phrase résonne.

- C'était pour voir si tu te souvenais de mon nom de famille.

Stone, Edison Stone.

Ses lèvres s'élargissent pour dégager un sourire. Edison pouvait faire part de son humour en toute impunité, elle connaissait trop bien Jules, elle savait qu'elle ne lui en voudrait pas, certainement jusqu'à ce qu'elle fasse tomber de rage Arcadia. Edison en a vu des choses étranges, mais elle ne s'est jamais réellement posée pour les étudier, alors plus sérieusement elle posa le son de sa voix lorsque son corps ne fit plus qu'un avec l'autre jeune fille.

- Je suppose que tu vas trouver ça absurde.  J'ai aussi cru que nous n'étions plus vivants. Ou que tu n'existais pas. J'ai du mal à voir clair avec tout ce qu'il se passe dans cet étrange univers.

Elle carbure, elle charbonne.


Ses bras peuvent enfin la serrer plus fort contre elle, pour ne plus les séparer. Deux aimants collés, elles ne formaient plus qu'une même entité. La pâleur et la pureté, tandis que l'autre s'approchait du noir, du vice à l'opposé. L'une des mains de Body caresse doucement le dos de son amie, comme pour la rassurer, comme pour lui chanter qu'elle ne partirait.

Ce que les femmes ne savaient, c'est qu'elle n'avaient pas la même vie, le même groupe, et qu'elles seraient séparées. Alors que Metail eut besoin de trouver des personnes, Body de la civilisation s'est éloignée pour n'être qu'une seule et même entité. Qu'un corps à la dérive, qu'un mort qui tente de survivre. Pourtant, son âme l'a déjà quittée il y a de cela des mois, mais elle a de l'espoir, de nouveau, quand elle respire son odeur, quand elle la touche, quand elle la voit. C'est toute une partie d'elle qui revient, un morceau de son aura.




RESUME:
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Mar 16 Mar - 7:19

we used to be giants

when did we stop

Feat @Body


The hope and the hurt


Has lived inside of me


But there's gold in the dirt


I never took the time to see


toujours contre Edison, Jules tu souris et t'agites d'un pied à l'autre, la regardant alors, te rappelant chaque petits détails de son visage
le matin tu te réveillais souvent en sueur, l'estomac retourné parce que les souvenirs remontaient et t'arrivais pas à mettre le mot dessus -pourquoi tout revenait d'un coup comme si t'avais pris une mauvaise cuite et que tu t'en remettais plus
mais toi Jules tu crois au destin, tu crois aux fils de la vie qui lient les gens entre eux, qui font d'eux ce qu'ils sont et t'as du mal à croire que là, le destin il voulait pas que vous soyez à nouveau ensembles
comme à vos seize ans, puis à vos vingt ans jusque aujourd'hui
c'est un signe qui trompe pas de se retrouver
comme d'anciens amoureux
de vieux amis
comme les films à la télé à travers vents et marais, les héros se retrouvent toujours les protagonistes parviennent à s'en sortir et à s'enticher de cette personne là

Oh, ouai. J'aurais préféré oublier, toi et ton humour de merde... La vache.

Jules tu fais les gros yeux en souriant et sous la pression du corps d'Edison contre le tien, tu laisses faire et ta paume vient s'appuyer contre sa nuque tandis que tes autres phalanges se glissent sur son dos que tu caresses, que t'essaies de sentir à travers la couche de vêtements qu'elle a
 toi comme d'habitude tu t'habilles légèrement -légèrement mais chaudement, c'est le principal
garder le style même quand tu chasses !
 finalement tu t'écartes, tu commences à étouffer -parce qu'Edison elle serre peut-être trop fort, ou pas assez t'en sait rien Jules
pour toi c'est pas assez, si Edison elle avait assez serré vous ne feriez plus qu'une, mais là t'es toujours face à elle, à chercher les mots, à balayer les vieux fragments dans ta tête
t'es pas du genre à ressasser le passé toi tu préfères aller de l'avant, créer de nouvelles choses

à te faire de nouveaux souvenirs, de nouveaux espoirs

C'est toi l'amish ou c'est moi là dit donc... On dirait tu sors d'une secte à parler comme ça. Ressaisis-toi ma vieille, on est en vie.

Jules tu ramènes tes mains vers ses joues, t'encadres son visage entre tes longs doigts glacés par la température ambiante et tu secoues sa jolie frimousse sans ne cesser de la regarder
 parfois t'es bien contente de pas être aveugle, parce qu'Edison elle est sacrément belle
t'as jamais eu l'impression d'être morte dans cette apocalypse, on t'a déjà dit que ça arriverait ce genre de truc alors honnêtement, t'es juste passé au dessus
t'as fait avec la solitude au départ -du mieux que t'as pu mais Jules t'es pas faite pour ça, tu t'es mise à chercher les corps chauds des mortels et quand t'en a eu marre tu t'es retirée auprès de ceux qui sont froids, couchés dans leurs tombes à déposer des fleurs tous les jours
à boire ce que t'arrivais à te procurer et à trinquer avec la mort
mais aujourd'hui t'as l'impression que tu ne seras plus seule à aller sur la tombe de ces gens
à trinquer seule et ça te fait plaisir, ça te fait aimer un peu plus tout ça
t'aimes un peu plus Edison

Je suis sûre que tu n'as rejoints aucun groupe. Têtue et solitaire comme tu es... Tu devrais me rejoindre. Ou au moins passé la nuit avec moi, ou moi je viens avec toi. Ils se rendront pas compte que j'ai oublié les loups.

tu ris et tu roules des yeux, la pression qui se relâche sur le visage d'Edison
un pied derrière et l'autre qui suit, tu tournoies un peu sur toi-même avant de pencher la tête en arrière tout en écartant tes bras, absorbant la plus grosse bouffée d'air frais que tu puisses
comme si t'avais arrêté de respirer et que soudainement
t'en avais à nouveau la possibilité

Ediles, Judison...  Tu gribouilles toujours des cartes ?

t'es surexcitée et ça se ressent, tu tiens pas en place et t'as envie de tirer Edison par les poignets jusqu'aux falaises pour lui parler des choses que t'aperçois lors de tes chasses, des personnes qui se voient en secret et ceux qui sont seuls
t'as envie de tout partager avec elle
jules trop heureuse de voir Edison elle lui parle -trop- et propose même de passer la nuit ensemble (à parler évidemment)
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Ven 19 Mar - 9:45

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Come closer and see See into the trees Find the girl While you can

Body sourit. Elle est contente de retrouver son amie. Elle lui est chère, malgré que son corps semble figé comme la pierre. C'est rassurant, c'est réconfortant. Edison approuve au fond ce moment, car il n'y en avait pas de plus bon depuis si longtemps... Ses lèvres sont entravées par la simplicité du présent. S'échapper de ses bras, elle ne le veut pas, elle ne veut plus la quitter, peu importe si elle arrive encore à respirer. Ces quelques instants sont agréables, mais tellement pas suffisant. Cependant, elle n'allait pas quémander plus que ce que l'autre pouvait lui offrir, elle ne peut se permettre dans l'attente de mourir.

Edison ne parle pas, elle se contente de la toucher, de toujours plus se rapprocher avec l'envie de ne faire qu'une avec l'autre moitié. Or, elle sait bien que cette union n'est possible sans étouffer, sans que l'autre à moment ne veuille se remettre à respirer. Le temps d'un instant, alors qu'elle sent les doigts froids sur sa peau foncée, marquée, Body a peur de dévoiler ce corps, de lui montrer les ravages que le temps a fait. Elle a bien conscience que son amie n'osera pas, que c'est quelque chose de trop malsain, de trop froid. Néanmoins l'image de ce corps ravagés par les entailles est une de ses propres failles. Ce n'est qu'à ce moment que Jules s'éloigne, c'est la distance encore qui gagne.

Body découvre qu’elle a une carence.

Quand son amie lui fait la remarque sur les amish… Body ne réplique pas, elle a accepté depuis un moment que pour elle : c’est terminé. Il n’a pas d’autres échappatoires, et Jules est son exutoire. Faudrait-il encore qu’elle sache s’y prendre pour tout lui raconter, pour faire jaillir ses mots encore ecchymosés. Elle se contente de hausser les épaules, comme si elle ne prenait pas au sérieux ce qu’elle avait raconté, comme s’il n’y avait rien d’autres que de la simplicité. Alors que quand on creuse, les jeux d’échelles sont bien compliqués, les données se superposent pour ne former qu’un ensemble complexe et organisé. Il n’est pas question de secte, de religion. Ca n’a jamais été le cas, et Edison n’y pense pas. Il y a simplement trop de complications.

Quand Jules est proche d’elle, Body n’est plus là. C’est le sort d’Edison qui bout, il y a le cœur d’Edison qui bat. Elle sent cette fraicheur qui la réveille de son long, de son terrible sommeil. Et ses yeux divaguent dans les siens, sans jamais trouver la fin. Dans sa tête, les lignes du visage de la jeune femme sont cartographiées, les courbes du coin de ses lèvres, les arrêtes de son nez, ses cils dans un blanc immaculé. Edison se perd sur les chemins de sa candeur, de sa pureté, de sa beauté, seulement pendant quelques secondes, pendant des temps qu’elle ne saurait compter. La brune n’est que douée avec l’espace, le temps est une matière trop fluide pour être étudier correctement..

L’important pour Edison, à ce moment là, c’est qu’elle est enfin là.

- Bien sûr que oui. C’était si évident que ça ? Quand à toi, c’est obligé que tu ais rejoins les greens. Toujours dans la verdure, toujours dans la nature, à fourrer ton nez dans les herbes, les plantes, à courser les animaux sans jamais te lasser de la beauté de l’environnement… D’ailleurs, quel nom d’animal on t’a donné ?

Quand elle lui propose de venir à ses côtés. Body se demande dans un premier temps si c’est pour rejoindre les green ou si c’est seulement temporaire. Heureusement, tout va bien, rien ne va de travers. Cela ne serait que pour une nuit… A y réfléchir, autant se rendre sur le territoire végétal pour mieux mémoriser les routes, les tracés, pour potentiellement arriver à faire quelque chose de correct quand à leur territoire.

- Je suis cartographe… Je crois que je suis seule à faire ça pour les commerçants et ceux qui en ont le besoin. C’était proche de l’urbanisme, mais ça n’a rien à voir… C’est qu’un outil. Et toi, qu’est ce que tu voulais faire avec les loups ? Les chasser ?

Puis ses doigts osent s'avancer vers son crâne pour essuyer la rivière qui commencent à bien ruisseler. Sans trop appuyer, elle glisse doucement sur la surface non blessée, pour essuyer le surplus qui comment l'inonder. Body ne veut pas que son amie soit à ce point embourbée. Elle cligne des yeux une fois, et se remet à parler.

- J'espère que tu n'as pas trop mal... Si jamais tu te sens mal on entrera. Je préfère aller poser un coup d'oeil chez les greens plutôt que de rentrer chez moi.

Edison ne peut s’empêcher de continuer à sourire. Son visage est passible d’un emprisonnement dans la joie, et elle ne veut partir. Son autre main touche le revers de son sac à dos, tandis que son corps joue au balancier, il s’amuse à aller de l’avant vers l’arrière.



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Jeu 25 Mar - 21:44

we used to be giants

when did we stop

Feat @Body


The hope and the hurt


Has lived inside of me


But there's gold in the dirt


I never took the time to see


tu poses tes yeux sur Edison et tu restes muette pendant quelques secondes, le temps d'encadrer toujours mieux les détails de ce fantôme du passé
et puis des souvenirs d'une vie antérieure, d'une vie où Jules tu passais tes nuits à vagabonder dans l'épaisse forêt de la ville, à parcourir les sentiers jusque s'écrouler les soirs de pleine lune, les yeux rivés vers le ciel orné d'étoiles
de ces mirages fantasques que Jules voudrait toucher du bout des doigts, sentir exploser entre ses doigts jusqu'à désamorcer la bombe dans son cœur
 et c'est des sensations qui reviennent, comme une épine qu'on enlève de son doigt mais qui cette fois, s'enfonce jusqu'à s'implanter dans les recoins de la peau, sous l'épiderme encore fraîche de notre être en vie
jusqu'à riper nos os pour mieux nous détruire, nous faire sentir qu'on a beau être en vie
parfois ça ne suffit pas
Jules tu n'as jamais sentie la tristesse glisser dans ta gorge pour prendre place dans ton ventre, t'as toujours su t'extirper de ces sentiments acerbes jusqu'à que tes poignets n'arrivent plus à supporter ton propre poids et que tu t'écroules, nageant au milieu de ta propre colère, ta propre vanité et de tes désirs trop longtemps enfouis
de ce que t'as refoulé comme des indésirables et qui aujourd'hui reprennent peu à peu possession de la chair qui sont à eux
alors tu soupires Jules, t'inspires longuement en regardant devant toi, les mains qui viennent se nicher entre tes cuisses

Un vrai génie celle-là.... J'ai hésité avec les petits chevaliers là je t'avoue. Mais bon, chez les mordus de la nature c'est mieux. -Jules marque une pause, elle cligne des yeux avant d'essayer de se rappeler de la signification de son nom, puis un éclair de génie- Ah ! Metailurini ! C'est sympa non ? C'est les tigres aux grosses dents tu sais, pendant le jurassique ou je sais pas quoi.

tu as un grand sourire aux lèvres, comme si ce que tu venais d'énoncer était la révélation du siècle, que t'avais attendue trop longtemps pour balancer ce que ce surnom voulait vraiment dire
pour toi il n'a pas vraiment de signification, ni de sens, toi t'aimes tes prénoms Silke et Jules, c'est beaux et uniques
c'est rafraîchissant et t'aimes entendre l'écho de leurs voix dans la nuit, les entendre t'appeler de l'autre côté de la rive pendant que toi
tu t'échappes comme s'il n'y avait plus de lendemain, ni d'hier et certainement pas d'aujourd'hui
comme si tout n'était qu'illusion et que tu vivais dans un espèce de monde où le temps n'avait pas sa place, que tout était statique et qu'il n'y avait que toi
rien que toi

Cartographe ce que c'est nul comme nom... Mais bon, si ça t'amuses de grabouiller des trucs bizarres sur du papier. -Jules se relève de son rocher, lisse son débardeur et agite doucement son couteau sous le nez de sa vieille amie, en tapant frénétiquement sa semelle en cuir sur le sol- Les retrouver pour le zoo. Même si honnêtement je vois pas comment les attraper... J'en ai vu un hier, je l'ai pisté jusqu'ici mais il a traversé la rivière plus loin, pas moyen de remettre la patte dessus... Quel enfoiré. Je devrais l'égorger et m'en faire un gilet...

tu laisses pas le temps à Edison de toucher ta plaie parce que tu t'écartes, tu tournes sur toi même avant d'enfoncer ton couteau dans l'écorce d'un arbre, laissant la plaie sur ta tête couler le long de ton apparence immaculé jusqu'à venir tâcher ta tempe
Jules tu vas bien, tu vas bien parce qu'Edison est là et que les nuits seront moins ternes, moins moroses à présent
tu reviens vers Edison, tu la regardes quelques secondes qui paraissent être une éternité et avances ton visage vers le sien pour embrasser sa joue
tu répètes plusieurs fois ce geste puis tu la prends à nouveau contre toi les cœurs en harmonie
les doigts qui serrent sa nuque et ta poitrine contre la sienne, les paupières qui se referment lentement

Tu m'as vraiment manqué tu sais, Edison. Les autres c'était pas grave, mais toi...

tu recules ton visage un peu, pas de trop pour te permettre d'appuyer ton front contre le sien, de caresser sa nuque et puis ton échine revient droite -Edison elle est pas très grande, faut l'admettre
mais elle est toujours aussi jolie
une beauté que Jules elle a jalousé d'une certaine manière
et que peut-être au fond elle jalouse encore
parce que dans le cœur de Jules
dans les tripes de Jules
évoquer Edison ça fait toujours bizarre
ça remue d'une façon étrange
bah jules elle fait des poutous à edi paskelle est contente
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Dim 28 Mar - 21:39

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Come closer and see See into the trees Find the girl While you can


C'est vrai, Jules aurait pu faire parti des chevaliers, mais pour Ediosn, elle avait plus l'air d'une grande chasseresse. Bien qu'elle aime l'attention, bien qu'elle déborde de tendresse. Elle ne la voyait pas au milieu des enfants à longueur de journée, plus à profiter de la nature luxuriante, de toujours courir, de vivre sa vie avec sa positivé débordante. Quand elle lui dit son nouveau surnom, Edison fronça les sourcils... Elle n'avait pas retenu le nom de l'animal : il lui été passé par dessus la tête. Pour elle, cela ressemblait plus à un nom de pattes qu'à un félidé : de toute façon, elle utilisera les noms, les procédés du passé. Jules était déjà parfait.


De toute façon, ça restera Jules pour moi.


Parce qu'il est trop difficile de changer ce qui est forgé dans la peau, parce qu'il est difficile d'attribuer sans aucun sens un simple mot. Edison ne prononça pas le nom de Body : elle l'apprendra quand le temps viendra. Elle n'en étais pas forcément fière, c'était à la fois un jeu de mot de drôle, et un douloureux retour en arrière. La brune se contente de lui sourire en retour, sans folie, ni détour. C'est simple, et à la fois trop compliqué pour expliquer. C'est trop long et elle ne veut pas que l'instant s'évapore dans les tourments. Autant rester dans le présent.


Quand Jules émét une critique sur son métier. C'est Body qui hausse les épaules. Elle sait qu'elle ne peut pas comprendre, et elle n'a pas forcément la volonté de lui apprendre. Tant de personnes ne se doutent pas à quel point ce monde est palpitant, à quel point il est géant, parce la majorité de la population ne sait lire une carte, ne sait voir les détails dans les feuilles de papier. Ils n'y connaissent rien, n'y voit pas l'utilité.

Jules, elle ne comprend pas, elle ne sait pas libre le papier comme toi…

Une carte raconte une histoire. Elle renferme des secrets, sont comme un vieux grimoire. Chaque carte peut être une représentation de l’espace à un temps donné. En elle, il est possible de se projeter dans le passé, pour relire l’organisation qui s’est avec le temps évaporée. Une carte c’est aussi un outil pour faire la guerre. Elle permet de choisir la position la plus sécuritaire. Puis elle permet aussi de prévoir, de faire des choix, des stratégies, et d’attaquer en conséquences. Elle permet aux politiques de choisir, de laisser aller leur volonté de régence. Une carte sert aussi à se repérer. C’est un outil pratique pour se diriger, pour trouver son chemin ou simplement pour chercher une information. Peut-être que si ça te tient tant à cœur, c’est parce que tu en as besoin Edison. Cependant, peu importe les cartes que tu as dessiné, peu importe les itinéraires, les relevés topographiques, peu importe… Tous les chemins mènent à Jules, à sa vitalité… A son entrain qu’elle a toujours, alors que depuis déjà deux pas elle t’a dépassée.


Cependant, le corps ne se bat pas. Il accepte les points de vue, il n'envisage pas un discours qui paraîtrait rasoir, de trop, superflu...


Et si tu mettais des pièges ? Je ne sais pas si vous avez des filets, des cordes, ou ce genre de chose... Cependant, ça doit bien exister. J'imagine que ça dépend de la proie que tu voulais.

Body n'y connaît pas grand chose. Elle propose une solution. Elle n'ose agir, elle reste force de proposition.


Quand Jules esquive ses doigts, c'est la brune qui s'inquiète. Elle veut que l’hémorragie cesse : elle ne veut pas voir le rouge sur n'importe quel corps, et encore moins sur le sommet de sa tête. Ses yeux suivent le couteau, puis elle retrouve encore le visage de son amie : il est beau.  Il s'approche dangereusement après un temps qui semble être aussi long que celui passé sans sa compagnie pour que sa joue soit enfin accompagnée . Un baiser. L'affection ne lui avait pas forcément manqué, mais elle se délecte de ce qu'elle lui donne, sans rechigner. Elle apprécie le geste, les gestes reproduits. C'est que de plus en plus, elle sourit. Ses deux mains passent dans le dos de la plus pâle pour l'étreindre tendrement de manière amicale. Il y avait la chaleur, sa pâleur, et surtout sa douceur.
Toi aussi tu m'as manquée... Ce n'était pas pareil sans toi. J'ai recroisé quelques personnes du passé, mais c'est tellement différent... Ils n'ont jamais pu remplacer le lien que nous avons construit.
Puis c'est l'impact, le front contre le sien, les visages à proximité, et les mains dans les caresses, dans le contact. Body ne peut s'empêcher de la regarder. Elle ne sait pas comment elle fait pour garder son authenticité. Elle n'a pas l'air d'avoir changé, elle n'a pas l'air d'avoir bouger. C'est toujours la même personne avec qui il est possible de rester des heures durant, avec qui passer le temps, avec qui compter des histoires et pousser les ragots sur tous les champs. Il n'y avait personne comme elle, pour Body.  Cependant, à cette proximité, il est trop dur d'y voir clair, il est peu aisé de respirer le même air... Alors Body veut s'échapper sans pour autant se stopper, elle veut continuer de la couver. Un peu plus fort, elle la serre contre elle.

Au milieu de ces bois, la tête de la brune se pose contre son épaule. Elle se referme totalement contre son corps, contre soi.

Parce qu'il n'y a personne comme elle.
Parce qu'il n'y a personne comme toi.
Et dans sa peau, elle sent la chaleur,
Passionnée, elle aboie.

- Tout simplement parce que tu restes incomparable.


Ses mains suivent la longueur de son dos, elles longent sa colonne vertébrale pour finalement saisir les deux omoplates de la femme, pour s'accrocher à ses os, pour continuer de l'avoir dans la peau.


- Rien ne nous séparera, maintenant.



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Come closer and see See into the trees Find the girl While you can - Metailurini
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