[Groupe 4] C'est pas Jojo.

C'est pas jojo

Groupe 4

Nous sommes le 1er Avril, c'est depuis le centre ville que Bones a décidé de passer son appel radio. Dans le but d'encourager les gens à montrer qui ils sont vraiment, et faire bouger le postérieur de Phaner jusqu'à lui, Bones et plusieurs pirates se sont dispersés au sein d'Arcadia Bay, usant de leurs pouvoirs et cherchant à faire le plus de bruit possible.

Il est environ 14h16, en ville les choses semblent déjà bien agitées lorsque vous vous y trouvez à votre tour. Il y a eut un grand bruit sourd à l'intérieur du centre commercial, cela ne ressemblait pas à une détonation, et impossible vraiment de savoir de quoi il s'agit sans s'y rendre, c'est peut-être la raison de votre venue a vous.

Ursula peut-être faisais-tu partie de ce groupe qui a suivi Bones, ou bien étais-tu déjà dans le coin avant que tout ne commence. En tout cas, c'est sûrement à la vue de certains de tes collègues rentrant dans le centre commercial que tu as décidé de te joindre à eux. Il faut dire que c'est une bonne cachette pour foutre la merde.

Tu étais peut-être simplement ici pour essayer de trouver quelque chose d'intéressant Ashley, à moins que ça ne soit la vue de Sokar qui t'ait décidé à voir ce qui se tramait par ici. Que tu sois déjà à l'intérieur ou que tu sois rentré il y a peu, il y a de grandes chances en tout cas que tu aies pu voir des silhouettes se disperser à l'intérieur du centre commercial.

Aujourd'hui est un jour à ne pas manquer pour toi Sokar, enquêteur du surnaturel comment rester enfermé après de tels propos. Si Arthur à envoyé des chevaliers comme demandé par Phaner, tu ne fais pas partie de ces gens là. Peut être vous-êtes vous sentis mis de coté, ou bien avez-vous compris que si elle ne vous a donné aucunes indications c'était pour vous donner plus de liberté dans vos actions et décisions.

Tu n'es peut-être pas arrivée tout de suite Capucine et pour cause, c'est qu'il t'a donné une mission particulière, Phaner, avant de te laisser. Tu dois être ses yeux, c'est ce qu'il t'a dit. Essayer de prendre en photo le plus de choses que tu le pourras, pour que l'on puisse enfin réellement comprendre ce qu'il se passe.

INFORMATIONS

• Nous sommes donc le 1er Avril, au centre commercial. Il est 14h16, cela fait maintenant une heure que l'appel de Bones a été passé.

• Il n'a jamais encouragé à la violence, mais libre a vous d'avoir interprété son message (si vous l'avez entendu, comme bon vous semble.)

• Plusieurs pirates ont été aperçus, rentrant dans le centre commercial, peu de temps après qu'un grand bruit à été entendu, c'est peut-être cela qui vous a amené jusqu'ici. Vous ne savez pas en tout cas ce que c'était.

• Le temps est couvert et la luminosité n'est pas tip top. La plus grande source de lumière étant le trou au plafond. Les commerces autour de vous ont tous pour la plupart été déjà pillés au cours de cette année de survie.

• L'escalator au centre vous donne accès à l'étage que vous pouvez voir d'ici. Celui qui descend par contre vous mène directement à une zone impraticable car inondée.

• Les indications qui vous sont destinées plus hauts sont des bases pour vos réponses, si cela ne vous convient pas, n'hésitez pas à changer, cela reste principalement des pistes, nous avons essayé de les laisser volontairement très libres pour que vous restiez maîtres de vos actions.

• Ce tour sert principalement à vous rassembler, j'ouvre les hostilités quand nous aurons fini ce tour.

• Vous avez maximum 4 jours pour répondre quand c'est votre tour, même si le staff essayera d'être réactif pour vous poker quand c'est à vous, essayez de rester réactif de votre coté également.

• Faites-vous plaisir sur vos réponses. N'oubliez juste pas de parler entre vous si vous avez des doutes par rapport à une action. LA COMMUNICATION C'EST LA BASE. Ça serait dommage que ca vire en Hunger games. ~~Trop vite.~~.

• Si vous vous sentez bloqué, si vous avez besoin d'informations, n'hésitez-pas à en parler entre vous, ou à questionner le staff. Je me tiens dispo sur @Bones

• Amusez vous bien ~

• Pour votre réponse, privilégiez des rps courts ! N'oubliez pas de mettre un petit résumé de vos actions en spoiler, pour qu'on ne s'embrouille pas.

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groupe 4

Le cœur de Sokar n'a pas battu aussi fort depuis bien longtemps.
(mensonge, la dernière fois, c'était dans l'église)

Les pirates peuvent avoir de bonnes idées, parfois. Le danseur s'est levé de son siège à l'instant où il a entendu les paroles de Bones. Cet appel au conflit ne lui fait pas peur, il lance son cœur dans une course contre la montre, et l'adrénaline pulse, le somme de rejoindre le point de rendez-vous. Un instant, il pense à Jupiter, mais son regard se porte sur la montre dont il a fait l'acquisition récemment. Le coup d'œil n'est qu'une habitude qu'il ne perd pas, puisque le message radio ne laisse aucune précision sur l'heure du rendez-vous. L'enquêteur estime qu'il n'aura pas le temps de chercher Jupiter, et sa seule compagne sera Solitude ; celle qu'il apprécie tant, dont le silence est si reposant. Il entend que des chevaliers seront envoyés au front, et il n'en fait pas partie. Mais cette nouvelle n'effleure pas son ego. Sokar rejoindra la ville pour savoir, qu'on l'y invite ou non.

Son arrivée en ville ne réveille pas sa peur. Il se sent invincible, le cœur léger de savoir qu'il se bat pour ce qu'il pense être juste et l'envie d'avoir de nouvelles réponses à toutes ses interrogations le galvanise. Sokar, seul dans la rue, les foulées dévorant les mètres, il a l'impression que ce jour est le jour, que quelque chose d'incroyable va arriver. L'incroyable arrive, sous la forme d'un bruit sourd qui immobilise ses pas et il étire son cou, comme une antilope qui vient d'entendre une branche craquer sous les pas d'un prédateur. Sa paume se referme sur le haut d'un mur et il s'élève, passe au dessus du mur, traverse la cour d'un immeuble. Il connaît bien les rues, sa silhouette féline s'étend, escalade des gravats, jusqu'à arriver au centre commercial. À l'entrée, il se penche pour attraper une barre en fer qui traînait par terre et il scrute le hall d'entrée, prenant déjà en note mentale les différentes directions d'où une silhouette pourrait apparaître ; il sait que le bruit n'aura pas attiré que lui. L'adrénaline remonte le long de son échine en un frisson familier et il ne peut empêcher ses lèvres de s'étirer en un sourire en coin, presque invisible.

résumé:

C y a l a n a

c'est pas jojo

Ashley ne se tenait jamais vraiment à jour sur les guéguerres entre groupes, les jugeant avec une condescendance peu appropriée à son statut d'homme-enfant. Trop occupé à déblayer, non loin du bureau de poste, il n'entendit donc évidemment pas l'appel radio du fauteur de troubles, aux alentours de treize heures.
Il ne put cependant pas ignorer les déplacements, plus nombreux, les gens, plus alertes, et l'ambiance globale – mais son manque de talent pour comprendre le monde ne lui permit pas de discerner qu'il se tramait quelque chose de grave.

Ce n'est que quand un bruit sourd s'échappa du centre commercial (au moment même où il s'en rapprochait, c'est dire le manque de bol) qu'il comprit qu'il faudrait sans doute déguerpir. Il n'avait rien à faire dans ces histoires, lui.
Oui, mais. Oui mais il y eut une silhouette qu'il connaissait – il l'avait déjà vue quelque part chez les Chevaliers, à deux ou trois reprises. Et si les Chevaliers se dépêchaient, comme ce type là le faisait, c'est que le problème devait être grave, non ?
Il ne voulait pas apporter son aide. Il voulait se barrer. Mais peut-être, avant, aller voir, juste deux minutes, pour prendre la température, et fuir ensuite. Pour qu'on ne lui reproche pas de n'avoir rien fait.

C'est le souffle court qu'il pénétra dans le centre, distinguant le type tout près de l'entrée. Sans trop se laisser le temps de réfléchir (ça aurait mis une plombe), il bafouilla deux ou trois phrases.

« Euh. Sokar ! » – il sourit, heureux de se souvenir de son nom – « C'est Ashley. Il se passe quoi ? »
Sans voir la barre en métal que tenait l'autre, pas moyen de chercher à être prudent.
Un peu gêné par l'interaction sociale inattendue, et par les quelques gens qui étaient entrés (où allaient-ils ? Où étaient-ils allés ?), il serra son sac en bandoulière contre lui tout en récupérant son souffle.
Peut-être que quelqu'un aurait la réponse.

Résumé:

Aujourd’hui, c’est un grand jour. Les pirates, ils sont intenables, ils sont ingérables et toute cette agitation, ça réveille ton engouement endormi. La voix de Bones a grésillé dans la radio accroché à ta bécane, Iago et toi vous êtes même mis à l’acclamer, sifflant et hurlant au soleil comme des loups du jour. ‘Fallait dire que ça faisait un moment que t’attendait ça. Les Greens, tu les aimes bien, mais ce que tu préfères, c’est les bousculer, les écraser, les faire pleurer jusqu’à ce qu’ils déchirent leurs coquilles toutes lisses. T’aimes bien quand les plus sages se dévergondent, quand les plus sages brisent les parois de leurs cases et explosent en des milliers de confettis. Aujourd’hui, c’est un grand jour. Les Greens, tu vas les réduire en charpie.

C’est un bruit assourdissant qui fend l’air alors que tu coupes le moteur de ta moto. Iago s’est empressé de suivre le mouvement, toi, de ton côté, tu prends ton temps. Tu prends le temps d’admirer la marée humaine qui se forme, une clope froissée coincée entre tes lèvres roses, tu finis par te laisser emporter par le courant. Les paroles de Bones résonnent encore entre tes mèches délavées, ça alimente le sourire espiègle qui creuse tes joues. Ça faisait longtemps que t’avais pas été aussi excitée. Les jours se faisaient trop paisibles, trop routiniers, et les flammes de la Fête du Renouveau s’étaient éteintes depuis trop longtemps.

Dans la foule, tu reconnais un visage, ça t’arrache même un rire surpris, tu t’approches de la silhouette délicate avec tes gros sabots. « Hey, toi ! Tu serais pas Cian ? C’est toi, nan ? L’p’tit danseur de ballet, c’est pas toi ? ». Fallait dire que t’avais vu sa tronche que sur les réseaux et ça remontait à quoi ? Presque deux ans ? Plus ? « C’marrant d’te croiser là ? T’es là pour le fight ou bien ? ». T’aurais pas cru, mais bon, on connait jamais vraiment les gens, surtout sur internet.

Y’a une voix qui pop de l’autre côté, un p’tit blondinet a l’air paumé. Il t’fait rire, tu réponds à la place de celui qu’il a appelé Sokar. (C’était ça, son nouveau blaze ?). « T’es pas au courant ? Bones est passé à la radio y’a une heure, il a balancé ses quatre vérités à c’coincé de Phaner et maintenant, c’est la merde. ». T’as l’air un peu moqueuse, un peu heureuse, Ursula. Tu sors ton briquet de ta poche pour allumer la cigarette impatiente, la brume toxique s’étale dans l’air. « Au fait, moi, c’est Ursula. ».

Recap:

❀ c'est pas jojo ❀
premier avril ❀ feat sokar, ashley & ursula

bien sûr qu’elle avait entendu l’appel de bones, capucine
maintenant est-ce qu’elle l’avait écouté, c’était autre chose
paniquée rien qu’au son de sa voix - c’est que ça faisait remonter des souvenirs de cette nuit là
elle aurait préféré rester dans son coin capucine
se faire oublier, le temps d’une journée
mais phaner l’a demandé, lui a rapidement expliqué
et elle a compris capucine que malgré la panique et l’anxiété
c’était une journée à ne surtout, surtout pas manquer

l’appareil photo serré entre les doigts comme si sa vie en dépendait
elle suivait lily au travers de la ville (elle, elle savait pas trop où aller)
trop concentrée sur les paroles de phaner - sois mes yeux qu’il lui avait demandé
le bruit sourd qui retentit soudainement la fait sursauter - la sort brusquement de ses pensées
mais elle n’a pas le temps d’être effrayée ; déjà lily s’élance vers la source et
capucine ne peux pas la perdre de vue, pas aujourd’hui (sinon elle va perdre pied)
l’instinct et le flair du husky les emmènent droit au centre commercial -------
capucine n’a
⠀⠀pas envie
⠀⠀⠀⠀d’y aller
mais lily s’y engouffre sans hésiter-
capucine n’a pas le choix, il faut aller l’explorer
l’appareil photo au aguets - qu’elle
cache un peu, pourtant
en apercevant des gens
(vérifie que la sangle autour de son cou est attachée correctement)

et elle reste en retrait capucine, observe les environs
⠀⠀cherche à comprendre ce qui a pu se passer
⠀⠀ce qu’il va se passer
⠀⠀(cherche surtout
⠀⠀⠀à calmer son anxiété)
pendant que lily, curieuse mais prudente, s’approche d’un petit groupe d’étrangers.

petit résumé des familles :
❀ capu est très stressée et anxieuse aujourd'hui mais bon c'est normal c'est capu écoutez
❀ le centre commercial lui fait 1 peu peur de base alors elle a très peu envie d'être là j'v pas vous le cacher
❀ elle est venue avec Lily, son husky, toute blanche et très aventurière, elle se méfie un peu de vous trois là mais elle s'approche quand même pour vous jauger

INTERVENTION

Le grand bruit sourd que vous avez tous entendu laisse cette impression palpable que quelque chose vous échappe. C'est peut-être pour ça que vous voyez des silhouettes s'engouffrer à l'intérieur, comme s'il y avait un danger imminent - après tout, on ne sait jamais vraiment, est-ce que c'était un coup de feu ?

Après tout, la panique est une émotion humaine. Et les gens dans ces moments-là ne ressemblent plus vraiment à des gens. Ils sont aveugles, ne dit-on pas que l'homme qui se noie se soucie seulement de la profondeur de l'océan et non pas de sa grandeur ?

Lily est venue vers vous Sokar, Ursula et Ashley, mais remarquez-vous Capucine et son appareil photo ? Ou bien, il faudra attendre que quelqu'un la bouscule en se précipitant dans les couloirs du centre commercial pour que vous vous rendiez compte qu'elle est là ? Le choc est violent, assez pour que sa frêle silhouette perde l'équilibre.

Ursula, tu ne saurais pas dire si c'est un pirate.

Ashley, tu as le temps de voir la silhouette s'engouffrer plus loin.

Et toi, Sokar, tu sens que tes mains collent un peu trop fort à la barre en métal.

· C'est la panique. On ne sait pas ce qu'est réellement le bruit sourd.
· Capucine se fait bousculer par quelqu'un, à toi de voir si elle tombe ou si Ursula, et Ashley vont te rattraper.
· Sokar, tu as les mains vachement moites quand même.

jojo

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Il observe les silhouettes qui se faufilent dans le centre commercial. Mais il ne questionne personne, il préfère voir de lui-même ; l'origine du bruit lui est toujours inconnue, des images diverses lui viennent à l'esprit mais aucune ne peut être vérifiée pour l'instant. Son enquête solitaire est néanmoins dérangée à l'entente de son prénom. Shell, il se souvient d'elle pour avoir échangé des messages sur les réseaux sociaux, avant la tempête. Quelque part, la bousculade verbale ressemble bien à ce qu'il aurait pu s'attendre d'elle, du maigre souvenir qui lui reste de leurs échanges. La remarque de la femme lui fait baisser les yeux vers sa barre, et il s'apprête à nier, non il n'est pas là pour se battre, mais l'instinct l'a poussé à avoir peur de ce qui pourrait arriver. Il n'a pas le temps de formuler ses pensées que son surnom est évoqué.
Ashley. C'est un vagabond, et c'est à peu près tout ce qu'il sait sur le blond qui se présente à lui. Si leurs chemins se sont déjà croisés, Sokar ne peut pas prétendre avoir été chamboulé par leur rencontre. Il l'aurait probablement oublié si sa mémoire n'avait pas été si bonne. La question d'Ashley ne trouvera pas réponse à travers les mots de Sokar ; c'est en fait Shell qui répond pour lui.
— Vous avez entendu le bruit, vous aussi, j'imagine ? est la seule réponse qu'il leur offre, pas de salutations, pas de small talk poli pour fêter les retrouvailles avec celle qui se nomme à présent Ursula. L'attention de l'enquêteur est bien vite subtilisée par l'apparition d'un chien. La présence d'un animal en liberté ne le rassure pas, ses phalanges se resserrent sur la barre et sa conscience se porte enfin sur la sensation qui lui colle à la peau des doigts. S'il pense d'abord qu'il transpire, son incapacité à retirer sa main lorsqu'il veut lâcher la barre pour s'essuyer la paume sur ses vêtements lui permet de comprendre que la situation est bien plus étrange.
— C'est quoi cette connerie ? il murmure entre ses dents, Sokar, comme si la barre allait lui répondre mais elle reste muette, sans pour autant se départir de son entrave étrange sur les doigts du danseur. Il oublie ce qui est autour, ne voit pas la personne qui se fait bousculer, ni celle qui détale comme un criminel en fuite. Toute son attention est centrée sur ses doigts, qu'il décolle petit à petit, les lèvres étirées en une grimace. L'entreprise est douloureuse et il se sent soulagé quand la barre tombe enfin au sol, libérant ses doigts qui brûlent à présent. La criminelle est maintenant à terre, et, inoffensive ainsi gisant au sol, elle ne semble être qu'une bête barre métallique. Les yeux plissés de l'enquêteur ne voient aucun élément qui puisse expliquer le caractère adhésif de la barre. Sokar s'empresse d'enfouir ses mains dans les poches de sa parka, les dissimulant pour que plus personne ne puisse s'en prendre à elles. Il hésite d'abord à formuler ses pensées, mais finit par penser qu'il serait dangereux de voiler les risques par un silence égoïste.
— Touchez à rien, ramassez rien. Il y a un truc bizarre. il annonce, élevant la voix pour que ses mots soient entendus des personnes qui sont autour de lui.

résumé:

C y a l a n a

c'est pas jojo

Tout allait vite – un peu trop vite pour les pensées d'Ashley.
D'abord une femme qui, l'air enjoué, lui annonçait les événements de la journée (ah oui, quand même) ; si le blond n'était pas vraiment serein de devoir parler avec autant de gens (plus d'une personne à la fois, ça commençait à faire beaucoup), il fut au moins un peu rassuré – voire même contaminé – par son entrain. Puisqu'elle présentait cela sur un ton léger, ça ne devait pas être si dramatique.

Puis la question de Sokar, qu'Ashley ignora car un chien.
La plupart du temps, le vagabond effrayait les bestioles qui se promenaient près de lui, alors voir un chien, comme ça, là, qui venait vers lui, c'était trop d'émotions d'un coup. (UN CHIEN).

Et puis enfin, derrière le chien, une silhouette brune poussée par quelqu'un d'autre. Trop concentré sur la chute, il ne remarqua pas que le Chevalier s'agitait à ses côtés. En revanche, il put suivre du regard lae coupable, qui s'en allait déjà au loin. Pas assez motivé pour lae poursuivre, ni pour aller aider la jeune femme, il eut tout de même le réflexe de froncer les sourcils tout en s'écriant :

« Hé oh, c'est pas bien citoyen ça quand même hein ! »
Près de lui, un tintement métallique retentit ; il constata qu'une barre de fer gisait sur le sol, près d'un Sokar visiblement perturbé qui, bientôt, donnait pour conseil de ne rien toucher. (Il tenait une barre ? Eh ben super comme ambiance.)

« Comment ça, un truc bizarre ? osa demander le vagabond, d'une voix peu méfiante. Il s'est passé quoi ? »
Puis il ajouta à l'intention de la brune malchanceuse :

« Euh, ça va ? Tu veux qu'on aille casser la gueule à la personne qui t'a poussée ? Je l'ai vue se barrer par là » - et, d'un geste de la main, il pointa vers l'endroit où elle avait disparu.
Il n'aurait jamais l'audace d'y aller seul, d'autant que ça ne servirait probablement pas à grand chose (il y en avait trop, des gens). Mais à défaut d'être utile, il faudrait en avoir l'air. Et peut-être que les autres voudraient aller voir.

Résumé:

Tes yeux passent d’une tête à l’autre, de Sokar à Ashley, alors que le tabac infectait tes poumons. C’est marrant, Cian, tu le voyais exactement comme ça. Un peu froid, un peu détaché, un peu coincé. Alors ça te choque pas qu’il veuille pas allonger les mondanités. Il entre directement dans le vif du sujet, alors que le petit blondinet semble se perdre entre ses deux oreilles. Tu ricanes. « A moins d’être sourd, j’pense que tout l’monde l’a entendu, ce bruit. »

Faut croire que ça a vraiment rameuté tout le monde vu qu’il y a même un clebe qui s’est ramené. Qu’est-ce qu’il est chou, ce toutou ! Mais faut croire que t’es plus intéressée par sa maîtresse qui reste en retrait. ((Mignonne, tu les aimes réservées.)). La petite brunette se retrouve propulsée au sol, le bourreau a détalé comme un lapin, sans que sa silhouette te dise grand chose. Faut croire qu’il y a pas que les pirates qui sont sans manières.

Du coin de l’oeil, tu remarques que Sokar galère avec sa barre mais faut croire que t’es plus intéressée par la jolie demoiselle. Tu t’approches, la main tendue vers elle. « Bah alors ? On se connait même pas et t’es déjà à mes pieds, Princesse ? ». Faut croire que quelque soit la situation, il y a toujours le temps pour essayer de pécho. ((Un truc de pirate, m’voyez)). Mais bon, le Sokar, il est pas trop d’humeur à t’laisser flirter. C’est pourtant pas ta faute si sa barre de pole dance pétée manquait de lubrifiant.

L’ambiance devient sacrément lourde, d’un coup. Le chaos jovial se tâche de panique et d’angoisse et t’es plus vraiment sûre que ça te plaise. T’en es presque blasée. « Oulah, faut t’détendre, mon pote. ». Tes lèvres se resserrent sur le mégot de ta cigarette, la fumée s’en échappent alors qu’elle forme un sourire suffisant. « J’croyais qu’t’étais là pour la baston ? On a les chocottes ou quoi ? ». Tu t’amuses comme tu peux, Ursula.

Recap:

❀ c'est pas jojo ❀
premier avril ❀ feat sokar, ashley & ursula

elle n’avait
pas vraiment eu le temps de réagir, capucine
perdue quelque part entre observer les environs et ne surtout pas paniquer de la situation
elle n’avait
rien vu venir
l’impact la surprend et elle est incapable de rester ancrée sur ses deux pieds
elle tombe et se ramasse salement - mais pas sans avoir réussi à pivoter légèrement pour protéger son appareil sans le lâcher (c’est le plus important)
elle n’entend pas trop les autres parler (réalise encore moins quand c’est à elle qu’on s’est adressé)
c’est son épaule qui a encaissé le plus dur de la chute, mais sûrement que sa tête aussi a un peu touché
elle se sent
assez désorientée

c’est quand lily arrive enfin à ses côtés que capucine réussi à remettre de l’ordre dans ses idées
(le husky aboie depuis que capucine s’est fait pousser et n’a pas l’air particulièrement contente que personne ne l’aie sauvée)
et elle observe la main tendue d’un air un peu condu
avant d’enfin accepter de lâcher son appareil pour l’attraper et se relever
(et elle rougit, un peu gênée des paroles et de l’attitude de celle qui est venue l’aider)
son épaule lui fait mal, mais elle n’ose pas regarder si elle est blessée
⠀(elle a un mauvais pressentiment à ce sujet
⠀⠀peut-être lié au fait qu’à côté d’elle, lily semble soudainement très inquiète et stressée)
elle écoute les paroles des autres d’un air un peu distrait et espère
⠀⠀un peu bêtement
⠀⠀⠀⠀se faire rapidement oublier
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀(ça ne sera certainement pas chose aisée)

petit résumé des familles :
❀ y'a eu 3 lancés de dés et ils ont tous décidé que capucine prenait tarif donc
preuve en image:
du coup elle tombe fort sur son épaule (gauche) et se cogne même un peu la tête (mais l'appareil photo est safe alors tt va bien écoutez)
❀ elle accepte l'aide d'ursula et lui prend la main pour se lever (et sait pas trop où se mettre pck ohlala elle est qd mm grave bg )
❀ voilà c tout, fin du post de cette grosse victime qui ne fait : rien d'autre pr le moment

INTERVENTION

Peut-être que tu as bien fait, Sokar, de détacher aussitôt tes mains sur ton arme de fortune.

Peut-être pas.

Si vos regards se posent sur la barre en métal, vous pouvez remarquer que des bouts de peau mate y sont restés accrochés, comme si les paumes de Sokar s'étaient effilochées. Peut-être aurais-tu dû les garder dessus, car quand tu les enfonces dans les poches de ta parka, tu sens que le bout de tes doigts s'enfonce un peu trop facilement dans tes paumes. Plus les secondes se détachent, plus tu te rends compte : tes phalanges sont en train de ramollir, elles se déforment progressivement à l'abri des regards.

Et toi, Ashley, alors que tu observes Capucine s'écraser au sol, c'est ta bandoulière qui s'enfonce de plus en plus dans ta nuque. Elle y maintient un poids de plus en plus lourd, et ta nuque avance dangereusement en avant, jusqu'à ce que ton menton touche ton torse. C'est tout le haut de ton corps qui se fragilise, ramolli, au bout où cela devient difficile de rester debout, ta mâchoire s'agrandit, s'agrandit ; est-ce que tu ris de cette situation à gorge déployée ? Au point de t'en décrocher la mâchoire ?

Pour Capucine, si le choc de ton épaule et de ton crâne sur le goudron a fait mal, ce n'est pas cela qui t'alerte en premier lieu. Ursula a une poignée ferme, vos deux mains forment un joli duo ; il serait dommage de les séparer. Vos doigts se perdent, ne font qu'un, bientôt : c'est impossible de dissocier ceux d'Ursula des tiens. Désormais, Ursula peut joindre les deux bouts avec toi.

Mais cela ne s'arrête pas là, est-ce que tu remarques que ton épaule s'est considérablement écrasée ? Elle s'est creusée sous le choc, ton aisselle a presque fusionné avec ta poitrine. Quant à ton crâne, le choc sur la tempe a désaxé la position de ton oeil.

Et pour toi Ursula, si lumineuse, ton souffle se coupe. Tu as l'impression que tu étouffes, ça ne dure que quelques secondes ; le temps qu'il faut pour que ta taille s'affine s'affine, comme si on l'avait enserré avec un fil de fer et qu'on avait tiré, tiré, tiré...

· /!\ Si l'une des transformations physiques que vos personnages subissent est un trigger, n'hésitez pas à venir en parler au staff.

· Sokar : un peu de ta peau est resté sur la barre en métal, et les os de tes doigts sont devenus tout mous.

· Ashley : tu vois le Loup de Tex Avery quand il voit une jolie fille ? Globalement, c'est ce qui arrive avec ta mâchoire, et pas de chance, ta bandoulière pèse son poids et fait basculer tout ton corps en avant.

· Ursula : tu es désormais un personnage de Tim Burton avec une taille extra-fine. Et ta main et celle de Capucine ont fusionné. De vraies âmes soeurs.

· Capucine : le choc a formé un creux à l'épaule, et par pression, elle s'est fusionnée au niveau de la poitrine, ah et tu as comme un impact au niveau de la tempe qui a fait bouger ton oeil.

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c'est qui jojo

groupe 4

La barre à présent à terre, Sokar se sent soulagé. L'impression naïve de s'être défait de cette situation étrange lui permet de jeter un coup d'œil à ce qui se trame autour de lui ; Ashley et Ursula sont en train d'aider une personne (une photographe ?) à se relever. Le chaos qui règne dans ces lieux semblent avoir dépossédé certains de leur savoir-vivre, mais Sokar ne s'en formalise pas réellement. Son malaise ne le quitte pas ; les aboiements du chien, la douleur qui parcourt ses mains, les voix qui s'élèvent de tous les côtés. C'est une symphonie désaccordée de sons désagréables qui lui assaille les oreilles. La voix d'Ursula est la plus dérangeante, ses mots agacent l'enquêteur qui se demande si elle a une simple idée des dangers qui les guettent, dans cette prison surnaturelle.
— J'ai dit touchez à rien, la barre était bizarrement collante et - ses mots s'empêtrent dans le silence. Alors qu'il pose à nouveau son regard sur la barre, il s'aperçoit que des anomalies se sont collées au métal. Pire encore, il sent ses mains, ses mains qui dégoulinent, qui fondent comme un chocolat au soleil et l'idée le terrifie. La panique le pousse à chercher du soutien, lui qui est si indépendant habituellement, mais un regard vers la silhouette des autres ne fait que l'enfoncer dans la panique. Les mots ne sortent pas, cette fois, ils restent écrasés sous sa langue, noués dans sa gorge, brûlants, lourds, poison qu'il ne peut pas recracher. Le sang pulse dans ses oreilles, dans un tambourinement qui ne fait qu'ajouter à la tension du moment. Sokar aimerait s'extasier devant ce qu'il voit ; ces preuves que le surnaturel existe, mais l'idée d'être la cible d'un surnaturel malveillant ne l'enchante étrangement pas. Puis, la rationalité tente de se frayer un chemin à travers ces images surréalistes. Le danseur pense qu'il est peut-être le seul à voir ça, que son cerveau devient plus malade encore, que l'absence des médicaments ne lui réussit pas. Alors il se terre dans son silence, garde ses mains dans ses poches — il a, de toute façon, trop peur de ce qu'il pourrait voir s'il tentait de les retirer — et son regard cherche celui des autres, alors qu'il tente d'apaiser sa respiration chaotique. Égoïstement, il espère y voir la même panique, la même confusion qu'il sait exister dans les siens, mais le regard porté à leurs déformations ne fait que le dégoûter un peu plus et il ne peut contrôler son expression faciale, le visage déformé en une grimace tendue, entre le dégoût et l'impassibilité feinte.

résumé:

C y a l a n a

c'est pas jojo

Il ne s'en rendit pas compte immédiatement, car il n'était pas très attentif, mais la bretelle du sac d'Ashley s'enfonçait, petit à petit, dans l'arrière de son cou et jusque sur son épaule gauche.
C'est le poids du sac en question qui le fit se questionner. Certes, il contenait son petit lot de babioles, mais rien d'assez lourd pour, peu à peu, le forcer à courber la nuque – courber la nuque, baisser les yeux, et voir. Ah.

Voir sa bouche, d'abord. Quelque chose de tout nouveau, finalement (qui pouvait se vanter d'avoir vu sa propre mâchoire ailleurs que dans un reflet ?) (au moins n'aurait-il plus besoin de dentiste) (au secours).
Planqué derrière l'humour comme un chat planqué sous un lit, il dut cligner plusieurs fois, lentement, la terreur le gagnant doucement mais sûrement.

Hein ?

Puis, comme s'il réalisait, un râle fort et désagréable sortit de sa gorge.
C'était un mauvais rêve ? Une hallucination ? Est-ce que l'un d'eux faisait partie des détenteurs de pouvoir ? Est-ce que le bruit était en fait une explosion nucléaire qui allait les faire muter ?

Les pensées cognaient dans sa tête, mais elles n'empêchaient pas le sac de poursuivre sa progression ; son équilibre fragilisé, Ashley trébucha sur un débris et se rétama de tout son long, bouche grand – très grand – ouverte. Un éclat blanc vola au loin et une douleur vive se manifesta vers l'une de ses canines (il ne sut s'il fallait se concentrer sur celle-ci, ou sur celle qui se répandait dans ses jambes).
Face contre terre, il mordait la poussière. Littéralement.

A partir de cet instant, Ashley ne fonctionnait plus. Il tenta de se relever, sans franc succès.
Si c'était ça dont Sokar avait voulu les avertir, il aurait pu le faire plus tôt.

« Pu'in, 'é 'uoi 'ette 'erde ? 'Enez 'aider ! » furent les seuls "mots" qu'il parvint à prononcer, espérant alerter les autres (sans s'apercevoir qu'ils galéraient aussi).
Etait-il censé savoir comment se sortir d'une telle situation ? Et s'il n'y arrivait pas, allait-il mourir, déformé, ou devoir rester ainsi toute sa vie ? Ca ne pouvait être qu'un cauchemar.
S'il avait su, il serait resté bien au chaud chez lui.

Résumé:

La main de la demoiselle dans la tienne étire ton sourire enjôleur, tu l’aides doucement à se relever alors que Sokar se met à psychoter dans son coin. Sans lui jeter un regard, tu te contentes de lui répondre en ricanant. « Ça va, ça vaaaa, on a compr-huh. ». Ton souffle fait le plus malin, tu penses d’abord avoir aspiré ta nicotine de travers. Tu tousses, ta gorge cherche l’air, ça ne dure qu’un battement de cil pourtant, tes yeux, en tombant sur ton buste, ne retrouve pas ton habituelle et imposante poitrine. Hein ?

Un rire sans conviction t’échappe alors que tes doigts libres se dirigent tranquillement vers tes lèvres, tes pensées se recentrent vers ce qui est réellement important. « Bon, on en était où, Prin- … cesse ? ». Ta clope t’échappe alors que tu admires vos mains fusionnées l’une à l’autre. Tu hausse les sourcils. ((Bah putain, il était chargé, ce joint de midi)). « Y’avait d’autres manières de fusionner, ma belle. T’es au courant ? Ah et, t’as un truc, là. Ton oeil, ici. ». Tu pointes ton propre visage pour lui indiquer que son globe est littéralement en train de se barrer. Il s’passe des trucs quand même sacrément chelou, tu croies pas, Ursula ?

Le cri d’Ashley fait tourner les têtes. Oh, lui, il a pas été gâté, faut croire. Mais quand il appelle à l’aide, tu te contentes de glousser faiblement. « Ah ouais, t’as pas été gâté toi non plus, omg. ». Tu baisses de nouveau les yeux vers ton corps, une moue qui retrousse tes lèvres. « C’est quand même sacrément cringe c’qu’il s’passe là. Ou c’juste moi qui suis méga high ? ». Tu poses ta main libre sur ta hanche inexistante en tirant la gueule. C’est ta daronne qui aurait été satisfaite. « Y’a quelqu’un qui s’fait plaiz avec son pouvoir ou quoi ? J’aime bien partager mais pour soul’ver la Princesse, j’ai b’soin d’mes deux mains, vous voyez. ». Faut avoir le sens des priorités, dans la vie.

Recap:

❀ c'est pas jojo ❀
premier avril ❀ feat sokar, ashley & ursula

c’était
hallucinant
la scène entière avait des allures de rêve (cauchemar) éveillé
et elle ne savait plus où regarder plus où donner de la tête capucine il y a tant
de questions
à poser
et
aucune réponse qui ne puisse lui être donnée
elle observe samain (disparue mélangée dans celle de sa sauveuse) et elle ne sait même pas quoi en penser
est-ce que ça devrait faire mal ? est-ce que ça fait mal mais elle ne s’en rend pas compte car son cerveau a déjà trop d’infos à traiter ?
c’est plausible après tout elle
entend à peine les paroles de la jeune femme et
n’ose pas vraiment les comprendre (surtout la partie sur son oeil)
(mais c’est vrai que
⠀⠀⠀elle a l’étrange sensation de loucher)
mais
ce qu’elle comprend capucine
c’est que malgré tout ce qu’il se passe - malgré la panique et la confusion visible des deux hommes
malgré les fusions et les déformations et la globale étrangeté de la situation
elle reste calme, sa sauveuse et
capucine ne sait pas si elle a raison
de ne pas s’inquiéter
mais ça la rassure un peu au fond - et ça lui rappelle
qu’au final, elle a trouvé exactement ce qu’elle était venue chercher
le surnaturel qu’elle veut observer
sois mes yeux qu’il lui a demandé
alors maladroitement (elle a l’impression que son épaule est un peu bloquée
et
⠀⠀vu l’état des autres
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀elle ne veut vraiment pas regarder)
elle lève son appareil photo et prend un cliché des mains fusionnées
s’apprête à en prendre d’autres mais - rabaisse son appareil, un peu paniquée
e-est-ce que… je peux.. vous prendre en photo ?
(c’est qu’elle est un peu trop proche d’elle pour faire la paparazzi sans hésiter)
(et puis
⠀⠀⠀⠀⠀⠀elle a un peu peur que ça soit mal interprété)

petit résumé des familles :
❀ capu est en pls mais le calme d'ursula l'inspire à rester calme elle aussi
❀ sûrement qu'elle reste calme aussi parce qu'elle est en déni PROFOND de ses propres déformations physiques autre que les mains fusionnées mdr
❀ "tt va bien jui venue là pour ça" et elle sort son appareil pr documenter la situation (soit fier d'elle papa phaner elle rentrera avec au moins 1 photo)
❀ mais elle s'arrête très vite pck c pas cool de prendre des photos des gens sans leur consentement donc elle demande l'autorisation

INTERVENTION

Le cerveau humain est si amusant, n'est-ce pas ? Lorsque la réalité se transforme en une étrange étrangeté, quoi de mieux que de se persuader que cela ne se passe pas vraiment ?

C'est qu'il faut du temps pour vous adapter.

Tu as peut-être honte de tes mains, Sokar, voilà pourquoi tu continues de les dissimuler. Pourtant ! Est-ce que tu sens ? Elles gonflent, elles gonflent ! Et tu sens la couture des poches pénétrer dans ta peau, et tu constates à quel point elles déforment leur cachette. Qui sait ? D'où vient ce son étrange de craquement que tu perçois ? De tes poches en train de souffrir de tes mains gonflées, ou bien de tes chaussures qui couinent alors que là aussi, tes pieds doublent de volume ?

Et toi Ashley, ta chute ne te fait plus tirer une gueule de six pieds de long. Comme Capucine lors de sa bousculade, ta mâchoire est devenue toute plate. Et lorsque tu parles, tant bien que mal, elle continue de se déformer et de se reformer. Quand tu es tombé, l'un de tes bras s'est tordu. Mais pas de douleur, étrangement, et si tu fais attention, tu remarqueras que tu peux le bouger, l'entortiller comme une serviette humide. Et si tu remuais pour voir ? Si tes doigts se touchent les uns aux autres, tu remarques que tu peux agir toi-même sur leur forme.

Ursula, tu es sur le bon chemin ? Après tout, n'est-ce pas le jour où les monstres reprennent le pouvoir ? Est-ce que tu aimerais te séparer de la jolie demoiselle ? En tout cas, ton corps continue de se transformer, tu perds tes formes et tes rondeurs, ta taille devient bientôt si fine qu'on pourrait la comparer à la forme d'une ampoule. Si tu bouges, tu te rends compte que tu peux potentiellement te séparer de Capucine, mais il faudra tirer et tirer...

L'appareil photo dans ta main, Capucine te semble moins lourd que d'habitude. Pour cause : ta main s'est agrandie comme pour t'aider à supporter son poids. Tu ne ressens pas vraiment de douleur, un vague picotements, et la sensation que les os sous ta peau sont mous. Si tu veux tendre l'appareil photo devant toi pour immortaliser l'instant, l'aisselle collée à ta poitrine se détachera progressivement et ton épaule formera un drôle de U.

Et pour l'ensemble de votre drôle de groupe, vous sentez l'air devenir plus lourd et humide. La pluie s'annonce. Peut-être vaut mieux s'abriter dans le centre commercial. On ne sait pas ce que l'eau pourrait faire de vos corps malmenés...

· Sokar : tes mains et tes pieds gonflent, j'espère pour toi que tu as une paire de chaussures de rechange.

· Ashley : ta mâchoire s'est aplatie avec ta chute, mais quand tu parles, elle bouge en se déforment/reformant. L'un de tes bras s'est tordu, mais tu peux le bouger comme tu veux globalement. Tu comprends que tu peux agir sur ta transformation.

· Ursula : bravo, tu es désormais taillée comme une allumette de podium. Mais tu comprends que tu peux te séparer de Capucine.

· Capucine : l'aisselle soudée à ta poitrine à cause de ta chute se décolle, mais ton épaule en contrepartie se creuse en U. La main qui tient l'appareil photo grandit aussi.

· Il va bientôt pleuvoir, vous feriez mieux de vous abriter dans le centre commercial.

jojo

c'est qui jojo

groupe 4

Les désillusions s'affaissent aussi rapidement qu'elles ont pris corps. Il suffit de voir la façon dont les visages se tordent, les pupilles qui peinent à rester immobiles plus d'une seconde. Et surtout, les mots d'Ursula. Sokar est certain que son cerveau ne pourrait pas inventer de telles paroles. L'insouciance et le calme de la femme surprennent l'égyptien — il lui en faut pourtant beaucoup, lui qui voit les personnes comme des êtres prévisibles. Sa réaction insuffle une nouvelle vie à sa fierté et il redresse le dos ; lui non plus n'a peur de rien.
(mensonge)
Sokar a peur que la situation lui file entre les doigts, que les grains du temps s'échappent de sa prise. Mais les doigts dans ses poches lui rappellent que même ses phalanges échappent à son contrôle. Et le bruit du sang qui pulse dans ses oreilles ce mélange au désordre de ses pensées, parce qu'il sent que ses pieds aussi grossissent et la panique le gagne à nouveau. Ses chaussures en cuir lui ont coûté cher, il a réussi à les garder si propres depuis la tempête et il s'empresse de tenter de les retirer, appuyant la pointe d'un pied contre le talon de l'autre pour se déchausser. Dans le même temps, il tente de tirer sur ses mains pour les libérer de ses poches. Il entend le bruit d'une bague tomber, la regarde rouler un moment avant de se rendre compte que la bague est brisée, l'anneau n'ayant pas tenu face au gonflement. Il l'a volée dans le Claire's de la ville, de toute manière, et est surpris qu'elle ait tenu aussi longtemps.
— Ouais, ouais, prends des photos. Pour immortaliser notre dernier souffle avant qu'on explose ou qu'on se brise en morceaux.
Sokar espère que le sarcasme pourra donner l'illusion d'un calme apparent, se rattache au calme d'Ursula. Mais ses sourcils froncés, le coin de ses lèvres qui se baisse avec contrariété laissent deviner la tempête qui fait rage à l'intérieur de lui. Peut-être que certains ont déjà été victime de ce genre de pouvoir, peut-être que tout n'est pas irréversible, que la sensation de ses pieds et de ses mains qui gonflent tel des ballons de baudruche n'est que temporaire ; il pense à la danse, comment peut-il danser avec des pieds comme ça ? Il déglutit, avant de songer que si c'est un pouvoir, quelqu'un l'a jeté. Alors, il tourne sur lui-même, tente de percevoir quelque chose, une silhouette, une présence, quelque part.
« Et si c'était le mec qui a bousculée la journaliste et son appareil photo ? Enfin il devait bien aller quelque part s'il était aussi pressé. Ceci dit, c'est étrange qu'on soient tous frappés d'effets différents, on dirait pas plutôt plusieurs personnes ? Ou alors certaines personnes ont des pouvoirs vraiment... chaotiques. Il faut les trouver, j'imagine. Il fait remarquer, comme le protagoniste d'un film policier qui porte à voix haute ses réflexions que personne ne voulait entendre. L'idée paraît un peu folle ; les trois quarts du groupe ne semblent pas en condition de partir à la poursuite de quiconque. Mais Sokar n'est pas si doué pour réfléchir sur le coup de la panique, il aime les plans, la prévisibilité d'une situation qu'il aurait pu aborder dans ses pensées à l'avance. Et la pluie qui s'annonce confirment ses pensées alors, sans même attendre l'approbation des autres — après tout, il venait seul —, l'enquêteur fait ses premiers pas à l'intérieur du centre commercial, les chaussures coincées sous le bras. Il sent ses bagues, maintenant bien trop serrées, étouffer ses doigts.

résumé:

C y a l a n a

c'est pas jojo

Ashley était une boule de panique sur pattes ; quand la dame demanda si elle pouvait prendre des photos, il suivit le raisonnement de Sokar – comme un point de repère. Et tandis qu'il se lançait pour acquiescer, il se rendit compte que la mâchoire qui lui permettait d'exprimer son horreur à sa guise lui donnait désormais l'impression d'être collée à son palais, comme si sa bouche n'était qu'un vieux pancake desséché.

« 'A VA PAS 'A TÊTE ? 'E PRENDRE DES 'OTOS 'ANS UN 'OMENT 'AREIL ? » lâcha-t-il d'une voix plus tordue par la détresse qu'agressive, sa tempe droite plaquée contre le sol.
Sa mâchoire suivait ses mouvements.
Ok. Très bien. (C'était, en un sens, un peu rassurant – il était toujours en mesure de parler).
Du chewing-gum, donc. (Préférait-il cela à l'effet pancake ?)
Prenant une grande inspiration (qui s'avéra plutôt hachée et franchement inefficace), il plaqua ses deux paumes au sol pour se relever. En les observant, une chose lui parut étrange (mais quoi exactement ?) (il était difficile de mettre le doigt dessus) (oh) ; sa main droite était à l'envers. Son bras entier, en fait, était à l'envers, formant un angle improbable.
Merde.

S'il ne l'avait pas remarqué avant, c'est qu'il n'avait pas mal (et c'était déjà une assez bonne nouvelle). Agenouillé, tremblotant, il voulut se servir de sa patte valide pour remettre l'autre en place, mais ce ne fut pas nécessaire – comme un morceau de caoutchouc, elle retrouva sa forme initiale d'elle-même.
Était-ce un super-pouvoir ? Ashley, qui se considérait comme un être profondément inutile, allait-il finalement connaître son heure de gloire ? (Cette pensée ne le calma pas. Il n'avait vraiment, vraiment pas envie de devenir Mr. Fantastique. En revanche, elle rejoignit les propos de Sokar, et il hocha la tête, faisant remuer sa mâchoire yo-yo en rythme.)
D'autant que, de ce que le plafond troué annonçait, il n'allait pas tarder à pleuvoir.

« 'UI 'ACCORD. » Son air de chien battu toujours en place, il tenta de réduire – un peu – le volume de sa voix. « 'Aut suivre le 'ype, et 'omme 'a on 'ourra s'a'riter. »
Une fois remis sur pied, Ashley épousseta ses cuisses – et tenta d'ignorer son bras droit qui remuait plus que de raison. Jetant un regard aux deux femmes qui semblaient bien s'en sortir seules, il emboîta le pas au Chevalier vers l'endroit où s'était engouffrée, un peu plus tôt, la silhouette.

Résumé:

C’est progressif mais tu sens petit à petit tes doigts se décoller de la main délicate de la jeune photographe. T’en ricanes même. « Ah bah putain, ‘suffisait de d’mander en fait ? ». C’était un sacré shit-show, que vous aviez là. C’était pire qu’une tranche de cheddar dans un four à 200°, vu comment tes camarades de fortunes se mettaient gonfler de partout. Pourtant, au milieu de tout ce chaos, la petite princesse prend quand même le temps de te demander de poser pour elle. Les remarques des deux garçons te font rire, tu réponds à la suite. « Les mecs ont pas tord, ma belle. Pas sûre qu’ce soit le meilleur moment pour un shooting. Par contre, quand on arrêtera de fondre comme une glace au soleil, on pourra toujours explorer de nouveaux angles ensemble, hum ? ». T’accompagnes tes sous-entendus graveleux d’un clin d'œil enjôleur. Décidément, tu t’arrêtes jamais.

Mais alors que ton corps continue de changer, une pointe d’agacement se fait sentir au bout de ta langue percée. C’était drôle, tout ça, mais c’était pas non plus très confortable. T’avais l’impression d’être une espèce de bodybuilder de cartoon, tu en perdrais presque l'équilibre. Tes mains se posent difficilement sur ton buste, tu tentes de remodeler ton corps en pressant sur tes seins, tu pousses même un soupir. « C’est quand même sacrément chiant, cette histoire. ». Non, tu croies ?

T’as pas vraiment le temps de constater des changements, Sokar et Ashley s’échauffent et aucun de vous ne semble remarquer le changement proche de la météo. Leurs voix s’élèvent un peu, s’accélèrent même, tu suis leur réflexion avant de finalement glousser. « Attendez les gars, vous êtes sérieux ? Vous avez vu le monde qu’il y a ? Et vous voulez retrouver un mec qu’on a vu une demi seconde pour qu’il règle un truc que, de toute évidence, il ne contrôle absolument pas ? ». Ton rire fait résonner ta cage thoracique devenue déjà bien imposante. « C’est cute. ». Il faut croire qu’ils s’en fiche puisqu’ils se dirigent déjà vers l’intérieur, ton sourire s'agrandit. Tu te retournes vers Capucine. « Eh beh, j’en connais qui vont galérer. J’peux pas rater ça ! Tu m’suis, Princesse ? ». On évite le contact -pour l’instant en tous cas-, tu te contentes d’un geste de la tête, suivant les pas des deux autres.

Recap:

❀ c'est pas jojo ❀
premier avril ❀ feat sokar, ashley & ursula

pas sûr que ce soit le meilleur moment pour un shooting
pourtant
capucine en est convaincue - persuadée
c’est le moment idéal pour prendre des clichés
tout ce qu’il se passe - toutes ces déformations étranges (et légèrement terrifiantes) sont exactement ce qu’elle est venue chercher
soit mes yeux tourne tourne en boucle dans sa tête
il n’y a plus que cette idée dans ses pensées - bon
ça et
les paroles et le clin d’oeil de sa sauveuse - c’est
c’était du flirt ça non ? non non capucine se fait forcément des idées
c’est pas le moment de se laisser déconcentrer il y a tant à photographier

elle ignore soigneusement la taille anormale de sa propre main et les sensations étranges qui lui parcourent tout le bras
sauf peut-être celle de son épaule qui lui semble moins gênée, parce que ça ça l’arrange
et son autre main enfin libérée aussi - parce que
elle n’a eu qu’une seule autorisation de prendre des photos mais
si elle reste assez loin des autres maintenant ça
devrait aller, pas vrai ?
c’est pas le moment de réfléchir il y a trop à photographier

elle immortalise chacun d’eux l’un après l’autre (ce serait bien une photo de leur état normal aussi, pour comparer)
((et elle se remémore la proposition de sa sauveuse et - oula non ce n’est pas le moment d’y penser))
ils partent tous vers le centre commercial et elle hoche la tête quand on lui propose de suivre
bien qu'elle n’ai
toujours pas vraiment envie
d’y mettre les pieds
((au moins il y a du monde aujourd’hui) (pas besoin d’imaginer les gens comme si le bâtiment état hanté))

à côté d’elle, lily la suit à la trace
comme incertaine à l’idée de la laisser pendant une pareille journée
mais une fois rentrées elle se met à renifler de tous les côtés -
et capucine le connaît bien, le besoin de satisfaire la curiosité
pars devant lily. je t’ai à l’oeil.
⠀⠀((même si elle ne sait pas totalement le faire sur commande
⠀⠀⠀il y a bien trop de trucs à ne pas rater --
⠀⠀⠀il ne faut pas
⠀⠀⠀manquer d’opportunités))

petit résumé des familles :
❀ capu est au flirt d'ursula mais trop tard elle a hyper-fixé sur l'idée de prendre des photos du coup elle réagit pas trop dsl (mais ça la perturbe qd mm)
❀ elle euh reste volontairement plus loin derrière tt le monde pour pouvoir prendre des photos sans conséquences, c'est littéralement une paparazzi g rien à dire pour sa défense
❀ elle dit à lily de passer devant pour qu'elle parte mener son enquête !!!! et du coup lily le fait mm si elle est très sur ses gardes
d'ailleurs si vous êtes pas au courant, lily et capucine sont connectées et capu peut voir au travers les yeux de lily (et de tout les autres huskys du forum) voilà ct la petite explication de texte

INTERVENTION

Le centre commercial semble être la bonne solution ?

Sokar, remarques-tu que quand tu marches que tes pieds continuent leur expansion ? Tu sens les aspérités du sol s'enfoncer mollement dans ton talon.

Pour ton bras, Ashley, il continue son évolution. Il se déforme et se reforme, et bientôt, tu remarques que des excroissances poussent dessus.

Tes forment se sont perdues Ursula, tu parais soudain si mince. Si ta silhouette ressemble à une ampoule, tu te retrouves soudain sans poitrine.

Et toi, Capucine, s'il est mal de prendre les gens sans leur accord en photo, ton oeil remue sur ta peau et bouge jusqu'au centre de ton front.

Vous rentrez.

D'abord, le centre commercial semble vide, ses devantures ont été brisés et la végétation s'est mise à grimper partout ; sur les bancs, dans les escalators, vous apercevez même des fleurs poussant entre les dalles du sol. Si Lily est les yeux de Capucine, elle sera sans doute la première à remarquer la silhouette.

Elle est en haut de l'escalator, en train de vous observer dans un long silence. Vous ne pouvez pas la voir exactement, puisqu'elle est dans le contre-jour. Mais elle vous laisse une impression étrange, non ? À vue de nez, Capucine, tu devines qu'elle a un peu près ta taille.

Quant à toi, Ursula, tu lui trouves de belles hanches et une poitrine imposante qu'on devine sous les vêtements.

Pour toi Ashley, quand elle sort les mains de ses poches, tu as l'impression de reconnaître ces doigts que tu aperçois un instant.

Et enfin, lorsqu'elle vous tourne le dos, est-ce que tu vois, Sokar ? Est-ce que tu reconnais cette démarche souple qu'on prête aux danseurs.

Impossible de voir son visage ou même ses cheveux, sa casquette les cache bien.

· Sokar-grand-pieds : s'il y a des cailloux - ou des trucs du genre -, tu les sens s'enfoncer dans tes pieds.

· Ashley : tu as comme des kystes sur ton bras, félicitation !

· Ursula : ton soutien-gorge a du mal à soutenir ton bonnet A.

· Capucine : tu as le troisième oeil... enfin si on veut, il est au centre de ton front.

jojo

c'est qui jojo

groupe 4

Sokar n'aurait probablement pas pu tomber pire. Ses problèmes de mains et de pieds mis de côté, il semble que certaines personnes proches de lui aient totalement perdu leur bon sens. Ursula, pour n'en citer qu'une, inspire une sorte de mépris blasé au danseur ; si ses répliques auraient pu l'amuser dans toute autre situation, ses sourcils froncés témoignent de son sérieux à cet instant. La vision de ses camarades le dégoûte, son regard fuit, s'accroche à tout autre détail, quelque chose qui lui permet d'éviter de penser au désordre esthétique et écœurant qui déforme leur physique (mais les images restent, immuables, gravées au fond de ses pensées et pendant un instant, il songe que le surnaturel n'est peut-être pas si drôle).

Une sensation désagréable lui rentre dans le pied, et il lève les yeux au ciel, tente par tous les moyens d'oublier — plus il tente, et plus ses sens se focalisent sur ce qui semble être des petits cailloux, des saletés qui lui rentrent dans la peau. Mais, se battant contre ses propres instincts, il ne s'arrête pas pour les retirer. L'entreprise serait probablement vaine, et il lui faudra supporter ces désagréments jusqu'à trouver le coupable. Il y en a forcément un — c'est si rassurant de penser qu'il y a toujours un fautif.
Ses yeux se posent sur la silhouette.

La silhouette. Menaçante, mystérieuse, elle trône au sommet des escalator avec cette aura de quelqu'un qui contrôle. Puis, elle s'éloigne, comme l'instigateur qui tourne le dos aux conséquences de ses crimes. La silhouette, la démarche, le port des épaules. Grimace de dégoût, Sokar plisse le nez, attrape un bâton qui traîne par terre, gisant entre deux mauvaises herbes, et il le lance vers la silhouette pour attirer son attention, tentative désespérée d'arrêter la personne — il ne peut pas courir, et l'idée de demander de l'aide aux idiots qu'il trimballe ne lui vient pas à l'esprit. Le bâton passe loin, si loin de la silhouette, qu'il est certain qu'il ne servira à rien.
— C'est de ta faute, nos corps ? il crie presque, d'une voix qui semble ne pas lui appartenir.

résumé:

C y a l a n a

c'est pas jojo

« Esstencé, 'i con'rôle 'as ? » répondit Ashley à la femme dont la taille était visiblement partie en grève (pas de bol).
Quelques pas à peine, et déjà, les ennuis (c'était peut-être mieux comme ça ; il ne tenait pas spécialement à devoir jouer à cache-cache dans tout le centre commercial). L'ombre se tenait là, juste en haut de l'escalator ; mais la lumière filtrée par le grand trou au plafond l'éblouit et l'empêcha d'en voir plus. Il trouva écho dans les gestes et paroles de Sokar, car lui aussi aurait voulu lancer des trucs là-haut ; mais il avait autre chose en tête. Son bras.
(Pas littéralement.)

S'il ne semblait toujours pas souffrir, il constata avec une horreur décuplée par la panique des événements précédents qu'une bosse commençait à se former sur son poignet. Attrapant sa propre main (pour ne pas qu'elle lui échappe), il porta la chose à ses yeux ; et, comme s'il avait déclenché une série de dominos, ce sont des dizaines d'autres qui apparurent, globalement toutes similaires. La sueur perlait sur son front, et dans une logique presque enfantine (c'est quoi ce truc encore), il pressa le doigt contre l'un des simili-kystes. Si ses diverses dislocations avaient pu lui paraître 'cool' l'espace d'un instant, il en était désormais certain : il n'aimait pas du tout ce qu'il se passait.

La guerre était déclarée.

Relevant des yeux cette fois-ci plissés vers la silhouette, Ashley, serrant toujours son bras droit de la main gauche, ne put prêter attention ni au visage, ni à la forme de la personne ; son regard se posa simplement sur les mains de l'inconnu.e, et il songea une seconde qu'elles lui rappelaient quelque chose.
Il ne se laissa cependant pas le temps d'y penser plus.

« Rends-'oi 'on 'ras ! » tenta-t-il d'articuler tout en s'élançant vers l'escalator pour, peut-être, atteindre celui ou celle qui, il en était convaincu, devait être à l'origine de tout cela.

Résumé:

Votre petit groupe de freaks avance à la chaîne, la remarque d’Ashley t’arrache un gloussement moqueur. « Mec, vraiment, ta bouche c’est plus possible, là. Et tu crois vraiment qu’un gars qui contrôle ses pouvoirs te laisserait dans cet état ? J’veux bien pour la vanne mais là, même à moi, tu m’fais d’la peine, Dude. ». T’aurais pu accompagner tes paroles d’une tape compatissante dans le dos mais t’as pas envie de rester collée encore une fois. ((Tu tiens à ta liberté)).

Y’a comme une gêne au niveau de ton buste. Comme si t’avais perdu un peu l’équilibre, comme s’il manquait quelque chose. Et ça gratte et ça gesticule, c’est tout ton haut qui s’en voit déformé de creux. Ca t’agace alors tu jettes un coup d'œil et là … Malheur. « Mais what the fuck ? Où sont mes seins ?! ». Ta précieuse poitrine, ton corps de déesse dans le film d’Hercule (celles qui chantent et qui sont trop sexy là)(les meufs sont toutes sexy dans ce film t’façon). Les paumes plaquées contre ton torse, tu pousses un soupir. Il avait intérêt à te les rendre, le coco.

En parlant de film, t’avais presque l’impression d’en être l’héroïne avec tes compagnons de fortune vu la facilité avec laquelle vous avez retrouvé le grand méchant de l’histoire. En voyant les courbes, tu peux pas t’empêcher de siffler, tes paupières retombant légèrement sur tes yeux. « Hot. ». Sokar ne semble pas d’humeur puisque ses accusations tombent presque immédiatement. Tes yeux ont cependant été captés par le phénomène à tes côtés, tu fronces le nez en pinçant les lèvres. « Moins hot. ».

Tu reviens sur la silhouette et d’un coup, ça te frappe, les mots des deux garçons résonnent encore. Les pieds de Sokar, le bras d' Ashley. « C’est à ça que ressemblent mes hanches ? Eh beh putain. ». Au moins, t’étais toujours canon, même avec des parties de ton corps chez un.e autre. Comme les deux compères, tu t’adresses à l’inconnu.e. « Bah alors ? Tu veux pas descendre histoire qu’on discute un peu et qu’on … j’sais pas moi ... reprennent nos trucs ? On peut aussi v’nir te chercher si t’es timide. ». Tu fais craquer tes poings en ricanant avant de te retourner vers Capucine. « Pas vrai princesse ? ». Ashley prend les devants, tu hausses un sourcil. « Bon bah faut croire qu’on a choisi l’option deux, hein ! ». Et tu lui emboîte le pas en ricanant.

Recap:

❀ c'est pas jojo ❀
premier avril ❀ feat sokar, ashley & ursula

capucine bien trop concentrée sur son appareil et sur les phénomènes en train de se dérouler (il ne faut rien rater il faut tout documenter)
a mis plus de temps à tout remarquer - mais pas lily
lily qui s’est arrêtée, mi-curieuse mi-alertée
incapable vraiment de déterminer si cette personne est dangeureuse ou mal intentionnée
ça demande une enquête plus approfondie mais elle n’a pas encore décidé si elle voulait continuer de s’approcher

les autres s’échauffent et commencent à crier - et capucine fini elle aussi par la remarquer
la silhouette qui se tient là à les observer
et capucine ne comprend pas trop ce qui semble tant les énerver
à première vue ce n’est qu’une personne normale qui n’a probablement rien à se reprocher
mais son instinct de chasseuse de surnaturel ne peut pas la tromper -
⠀il y a un mystère, juste là, prêt à être élucidé
elle prend quelques photos de la cible qui semble commencer à s’en aller, avant d’entendre princesse et de réaliser qu’on lui a parlé
visiblement, ils ont tous décidé de suivre l’étranger
et elle voudrait également y aller - mais
autant il lui était facile d’ignorer que le monde semble penché quand elle était concentrée sur ses clichés
autant c’est presque impossible maintenant qu’elle veut regarder où elle met les pieds
couplé avec un début de migraine causée par son impression persistante de loucher
elle ne veut vraiment pas savoir ce qu’il lui est arrivé
⠀⠀((inspirer, expirer
⠀⠀⠀et se concentrer sur mettre un pied devant l’autre, sans tomber))

du côté de lily, la tension qu’elle sent dans l’air suffit à la faire grogner
et quand elle voit les humains s’élancer elle se décide elle aussi à s’avancer
c’est qu’il ne faudrait pas que l’étrange inconnu disparaisse sans qu’elle ne puisse le pister
(idéalement il ne faudrait pas qu’il disparaisse du tout car les humains ont l’air de vouloir lui parler
peut-être qu’elle aussi, elle pourrait essayer ?
est-ce que cet humain-là lui répondra, comme les plus jeunes qu’elle croise parfois ?
ça se tente - après tout
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀tout est bon pour enquêter)

petit résumé des familles :
❀ capucine suit pas trop ce qu'il se passe mais elle prend des photos (on perd pas le nord par ici)
❀ quand lulula lui dit let's go elle veut vraiment suivre hein mais euh l'oeil au milieu du front c pas génial pour l'équilibre et la perception de l'environnement du coup elle avance.... pas très vite jpp elle veut juste pas encore se casser la gueule
❀ lily par contre elle a pris les devants et elle est prête à rattraper l'inconnu.e et lui taper la discut

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