[Groupe 4] C'est pas Jojo.

INTERVENTION

La silhouette ne semble pas réagir aux insultes que vous lui lancez. Du moins, vous ne lui tirez aucune réaction ; elle s'est déjà détournée sans un mot.

Mais vous les garçons, Sokar et Ashley, croyez-vous que vos insultes resteront impunies ? Si la barre de métal retombe au sol dans une cacophonie grinçante, Sokar, tu te rends compte que tes pieds n'ont pas fini de grandir, la peau sur la voûte plantaire garde tous les débris sur lesquels tu as marché. Et toi qui aimais danser, danser dans un équilibre parfait de musique et de souplesse, ton épaule droite s'affaisse encore et encore. Et pour toi Ashley, l'on dirait que ta demande trouve réponse ; là où les kystes se formaient, des bras minuscules en émergent, pas plus longs qu'un pouce. Si tu te concentres, tu verras que tu pourras les contrôler comme une extension vivante de ton corps.

Peut-être que les compliments d'Ursula ont marché ? Parce que lorsque tu parles, la silhouette se contente de faire signe en levant la main à la hauteur de sa tête. Tu ne regagnes certes ni tes hanches ni ta poitrine, mais ton corps ne connait plus de transformation physique, tu ressembles aux mannequins-allumettes des podiums désormais.

Lorsque tu prends la photo Capucine, tu remarques que si tout le corps est dans l'obscurité, seule sa main lorsqu'elle a fait signe est en lumière. Elle est blanche et mince, c'est le seul indice que tu as, mais si tu montres ta photo aux autres Ashley pourra reconnaître son bras.

Enfin, lorsque la silhouette s'engouffre à l'étage jusqu'à se perdre dans les ombres, sa démarche claque sur le sol. Et le parfum qu'elle porte, assez fort pour Lily, mais pas assez pour vous, semble irriter le chien.

· Sokar : t'as une épaule tombante.

· Ashley-tire-la-gueule : à la place des kystes, tu as des tout petits bras.

· Ursula : tu fais une taille 36.

· Capucine : tu arrives à prendre une photo de la silhouette, avec une main en lumière. Peut-être que si tu arrives à paramétrer différemment ton appareil photo, tu en sauras plus.

jojo

c'est qui jojo

groupe 4

Les lèvres de Sokar se scellent. Cette journée lui paraît interminable, et ainsi piégé dans un corps qui ne lui appartient pas (ça ne peut pas être son corps, il reviendra forcément à sa forme originelle, plus tard), l'enquêteur a cette étrange impression qu'il est là sans l'être réellement. Tout ceci ressemble à un rêve, de ceux qui nous réveillent en sursaut, dont on est bien content de s'évader. Mais ses yeux ne s'ouvrent pas sur la vision d'un plafond qui lui est familier, le rêve ne se termine pas, et il paraît bien trop réel.

Pire que tout, Sokar se sent impuissant. La barre en fer, les mots, les réflexions internes ; rien ne semble avoir de poids positif dans cette rencontre étrange et la situation refuse de s'améliorer. Alors cette fois, il ne parle pas. Mais son instinct lui dit de s'élancer à la suite d'Ashley, et il grimpe les escalators, si rapidement qu'il manque de trébucher et se rattrape à la rampe de l'escalator. L'état de son épaule lui paraît alors plus évident mais c'est presque anecdotique tant tout son corps va mal. Alors il suit, tente de rejoindre les ombres dans lesquelles la silhouette disparaît.

..

résumé:

C y a l a n a

[/quote]

c'est pas jojo

Les remarques d'Ursula n'étaient peut-être pas si fausses que ça. Il faudrait vraiment se faire chier pour laisser un tel chaos se dérouler – en même temps, des éléments chaotiques, il avait bien eu l'occasion d'en rencontrer. Alors s'il y avait une chance pour que cela soit contrôlé - et réversible...

Dans son élan, Ashley n'avait réellement prêté attention qu'à la silhouette, alors quand il s'aperçut que le chien les suivait, il sentit ses pommettes se soulever (bien difficilement) en un sourire qui devait être plus affreux que ses tentatives de prise de parole. Sourire qui fut bien vite interrompu, avec son semblant de course, par une nouvelle constatation horrifique (encore ?!) – il n'essaierait pas de lui trouver un côté « cool », cette fois ci.

« 'ON 'RAS A 'ES 'RAS », s'écria-t-il, d'un air peut-être un poil moins terrorisé (sans doute se ferait-il aux changements corporels douteux, qui transportaient la nostalgie d'une violente puberté).
Il se faisait penser à une pomme de terre laissée trop longtemps à l'air libre et dont les pédoncules auraient commencé à germer.
Cherchant derrière lui un peu de compassion (quoique Ursula avait plutôt eu l'air de se foutre de lui jusque là), il constata que l'autre jeune femme prenait toujours des photos. Dans un (rare) (très rare) (miraculeux, finalement) éclair de génie, il lui fit un grand signe du bras – enfin, des bras (les minuscules pousses semblant, elles aussi, se redresser suivant sa volonté). Tentant de mimer l'appareil avec la guimauve qui lui servait de main, il s'adressa à elle :

« On 'oit que'q'chose 'ur tes 'otos ? »
Son regard fit ensuite quelques allers-retours entre les trois compères et la silhouette, qui leur échappait déjà. Pas le temps d'attendre une réponse ; il leur faudrait voir cela en route. Sourcils froncés, il s'élança, tout comme Sokar, à sa suite – peut-être parviendrait-il à se repérer au son des pas de cette curieuse personne.

Résumé:

La silhouette glisse sa main dans l’air, jusqu’à ce visage que tu ne perçois pas, doigts étincelants qui font naître des étoiles dans tes iris. Tu sens que ton corps a cessé de fondre, cela t’arrache un sourire au coin des lèvres. Alors comme ça, on aime les compliments ? C’est bon à savoir, ça. Par contre, ça empêche pas les tentatives de ton froc de se faire la malle. Tes pas suivent ceux de Sokar qui semble décidé à égorger le filou qui ne cesse de vous tourmenter. Son aplomb et son silence mystérieux enflamme ton excitation, tu te mets à rire dans ta course. Le chaos de la situation te fait frétiller, tu ne peux pas le nier.

Si tu as reçu gracieusement un traitement de faveur, ce n’est pas le cas de tes nouveaux amis dont les corps ne cessent de se transformer. Les cris d'Ashley attirent ton attention et, en voyant ces drôles de petites mains qui se forment sur son bras, tu éclates de rire, partagée entre un dégoût et le comique de la situation. « Pouhahaha, Dude ! Vraiment, t’as pas de chance, je te plains. ». T’aurais presque l’air compatissante sans ton immense sourire moqueur placardé entre tes deux joues.

Vous montez ensemble, quatre par quatre, les marches de l’escalator pour atteindre l’étage où se cache la mystérieuse silhouette tandis que Capucine semble absorbée par ses photos. Ashley s’en rend compte mais ne patiente pas suffisamment pour trouver les réponses à ses questions. Tu le laisses te devancer, prenant le temps d’attendre la demoiselle.

Un parfum inconnu plane encore dans l’air, tu le sens à peine alors que la brune arrive à ta hauteur. Tu te penches sur son appareil pour y voir la photo prise dans l’action. « Eh beh, ça brille fort, tout ça. Y’a pas moyen d’baisser la luminosité ou je sais pas quoi ? ». Dans un même temps, tu essaies de presser un peu le pas de la photographe, pour que les garçons ne vous distancent pas trop.

Recap:

❀ c'est pas jojo ❀
premier avril ❀ feat sokar, ashley & ursula

concentrée sur son objectif (celui de son appareil celui de
⠀⠀⠀tout tout tout répertorier de surnaturel)
capucine n'a encore une fois entendu qu'à moitié des compagnons lui parler
(bien que compagnons ne soit pas du tout un mot adapté
⠀⠀après tout elle ne sait toujours pas
⠀⠀⠀⠀⠀comment les appeler)
mais elle a entendu le plus important - du moins pour elle
et l'impression d'avoir entendu le mot photo la fait relever les yeux des dernières qu'elle a prise
elle n'est pas trop sûre de si une question lui a été posée - et de toute façon
son regard et toute son attention sont captés
par une vision qui la laisse presque autant impressionnée qu'écoeurée
elle en reste figée pendant un instant - suffisamment longtemps pour que sa sauveuse vienne la voir et lui dise quelque chose qu'elle n'entend encore une fois qu'à moitié
mais au moins ça suffit a la sortie de sa torpeur et elle hoche la tête, un peu machinalement
(relève son appareil tout aussi instinctivement et prend une photo de l'évolution de la transformation)
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀(même si ça sera une photo qu'elle montrera à phaner en ayant elle-même les yeux bien fermés)

une fois le nouveau cliché enregistré elle passe immédiatement à autre chose ; regarde la silhouette s'enfoncer plus loin dans l'obscurité et
lily qui n'a aucun mal à la pister (mais qui lui semble légèrement agitée)
elle devrait se préparer en tout cas à prendre des photos dans l'obscurité - et elle réalise à cette idée
qu'il lui semble bien que c'est de ça, que sa sauveuse lui a parlé
je vais paramétrer mon appareil pour que les photos soient plus claires, malgré la luminosité……. variable.
(c'est que les puits de lumière créés par les trous dans le plafond sont pratiques pour voir où on met les pieds
⠀⠀⠀mais déjà moins pratique quand il s'agit de tout immortaliser)
ça ne devrait pas prendre très longtemps…
c'est murmuré principalement pour elle-même, l'oeil collé à son objectif et ses réglages
mais où est-ce qu'on va…?
elle ne peut s'empêcher de questionner, l'appareil rivé vers l'étranger qui s'enfonce dans l'obscurité

petit résumé des familles :
❀ l'état du bras de ash c eww eww eww mais bon capu fait son travail de photographe professionnelle malgré son dégoût absolu (qu'est-ce qu'on ferait pas pour papa phaner t'as intérêt à kiffer son travail là)
❀ elle change les paramètres de son appareil pr essayer de prendre de meilleures photos malgré l'obscurité (je trouve qu'elle se la pète même 1 peu devant lulula en faisant ça en vrai de vrai)
❀ elle est un peu anxieuse d'où est-ce que la silhouette les emmène qd mm jpp

INTERVENTION

Le désespoir te va si bien, Sokar, ton moment d'accalmie semble annoncer un autre. Si vous percevez des bruits de pas, si vos paroles battent dans l'air comme des ailes de papillons, si vos souffles se mélangent dans vos poitrines, cela n'est que le début. Les pas que vous percevez semblent montés aux étages, un peu agacés, ils résonnent comme des talons sur le plancher. Puis soudain, quand Ashley pose la question, le silence est alors complet.

C'est comme si votre bourreau attendait la réponse, presque pendue à vos lèvres et vos regards.

Même les milliers de bras ayant poussé sur Ashley semblent patienter, et c'est là peut-être que tu prends conscience que tu peux décider de ce qu'ils feront ; après tout, il s'agit de ton corps, non ? Si tu te concentres, sans doute parviendras-tu à les faire se mouvoir chacun distinctement.

Capucine, tu sens une douleur étrange s'étirer de ton front jusqu'à ton oeil. Ursula qui semble refuser de te lâcher du regard sera la première à remarquer que ton oeil a plus ou moins retrouvé sa place. Et lorsque vous observez les photos, notamment celle où votre bourreau vous salue face au compliment d'Ursula, vous remarquez que sur sa main en lumière aussi blanche que de la craie, les os ne semblent pas réellement à leur place. Le pouce est tordu, et la jonction entre lui et l'index est trop creusée.

Certaines photos sont floues, d'autres trop sombre. La silhouette bouge et sur les clichés, son corps semble subir lui aussi les transformations dont vous êtes victimes.

Il est clair que votre bourreau ne sait pas maîtriser son propre pouvoir.

C'est un bruit de bouteille qui se casse, en plein devant Sokar qui brise le silence. Les éclats le manquent de peu, et l'on dirait que c'est tombé depuis l'étage au-dessus. C'est un signal d'alarme : votre bourreau en a contre toi, Sokar. Ton corps se change encore, mais tes pieds cette fois-ci deviennent de plus en plus petits, ton bassin rétréci, alors que tu sens sur ton torse deux excroissances grossir. C'est lourd, tu n'as pas l'habitude.

Ursula, tu reconnais ta poitrine, et tes pieds s'allongent. À ton tour de danser sur scène, drôle de ballerine aux cheveux roses.

· Capucine : ton oeil se retrouve à sa place, plus ou moins. Tes photos sont soient floues, soient trop sombres, mais quelques-unes révèlent que l'étrange silhouette peine à contrôler son pouvoir.

· Ashley : tu prends conscience que tu peux influencer sur les bras sur tes bras.

· Ursula-sans-ses-tétés : tu te retrouves avec des jambes affinées, et des pieds délicats comme ceux d'une danseuse de ballet.

· Sokar : félicitation, tu fais désormais un bonnet F.

c'est pas jojo

C'est un oof qui passa dans les pensées du vagabond quand Ursula lui dit qu'il n'avait pas de chance. Il aurait tant aimé lui retourner le compliment, mais c'était surtout du dégoût qu'il ressentait vis-à-vis de toutes ces transformations (il se refusait à regarder Capucine dans les yeux – enfin dans l’œil – l’œil qui se déplaçait encore ? – au secours).

Il fallait se stopper, pour voir les photos, comme les deux femmes le faisaient. Mais cela compromettait leurs chances de rattraper le coupable.
La décision devait être prise rapidement ; c'était la conclusion qu'il avait atteinte... avant de constater que ses mini-bras reproduisaient les mouvements de ses deux grands bras. Il se concentra dessus, et constata avec effroi (mais un peu d'admiration, quand même) qu'il était capable de les bouger, individuellement.
Mais ils étaient si petits ; ils n'avaient aucune utilité ; peut-être pouvait-il les étirer ? Non, il ne pouvait pas. Zut.

Retrouver sa concentration. Faire un choix. Continuer de courir, ou tenter de reconnaître la silhouette ?
Il s'était déjà arrêté pour faire mumuse avec ses bras, de toute façon ; autant aller voir la photographe. Essoufflé, la mâchoire en yo-yo, il se pencha par-dessus son épaule et constata qu'on ne voyait pour ainsi dire pas grand chose ; mais quelques éléments de son corps avaient l'air aussi malsaines que les leurs.

« Ie' a pas 'air 'ien 'oué.e », clama-t-il après une longue inspiration.
Très vite, cependant, un bruit d'éclats de verre retentit, et fit sursauter le blond. On les attaquait ? La silhouette les attaquait ? Peu importe qui avait décidé de faire ça, l'escalator ne les mettait pas à l'abri.

« On 'est pas à 'abri ici », lança-t-il en regardant chacun de ses compagnons tour à tour.
Attrapant les deux femmes par le bras (avec, certes, un peu - beaucoup – de difficulté à contrôler son bras droit), il voulut les entraîner pour, enfin, finir de monter ce maudit escalator.

Résumé:

La situation ressemblait un peu à une scène de dessin-animé, quand la course poursuite s’arrête d’un commun accord muet pour vaquer à des occupations différentes. Vous étiez là, attroupés autour d’un minuscule écran d’appareil photo, à scruter les moindres détails suspects comme on s'attelle à une partie des 7 différences. Tes yeux s'agrippent à la tâche blanche qui entoure les doigts déformés du chenapan. Tu grimaces un instant avant de te redresser, l’air satisfaite. « Vous voyez, j’vous avez dit qu’ça devait merder au niveau de ses pouvoirs ! La preuve, t’as ses os qui partent en couilles, là. ». Fallait dire que c’était fucké, comme situation. Se réveiller avec des pouvoirs qu’on contrôle pas et faire la misère à des gens qu’on connait pas, c’est peu ouf.

En te redressant, tes pupilles glissent sur le visage de la princesse, tu ne te retiens pas de ricaner. « Ah bah tiens, il est bien mieux comme ça, ton visage, princesse. M’enfin, tu m’diras dans tous les cas, il te reste toujours ta bouche pour m’embrasser, pas vrai ? ». Ton sourire libidineux et ton regard ardent sont cependant interrompus par la bouteille qui éclate brutalement sur le sol. Tu hausses un sourcil, faisant quelques pas en direction des débris de verre, les mains sur tes hanches absentes.

« Mais c’est qu’faut s’détendre par ici, hein. ». Tu pousses un soupire, tes yeux s’écrasent entre la belle paire de seins qui vient de pop sur le torse tout plat du danseur. « Mais attends une sec- ». Encore une fois, on te laisse pas prendre ton temps, Ashley t’éloigne déjà de tes précieux tétés. L’espace d’un instant, tu réalises que ta masse, réconfortante et sécuritaire qui t’empêchait habituellement d’être surprise par ce genre d'assaut, avait été remplacée par ce corps chétif et désarticulé. Et juste une seconde, juste un instant, ça t’fout l’cafard. Parce qu’une partie de ton cerveau n'a pas oublié certains mots salés qui flottaient dans ton bol de graines pesées au milligramme près, chaque matin avant d’aller au collège.

Bah alors, Shell ?
~~On est nostalgique ?~~
((Fuck you))

« Tu déconnes là ? Allons le choper une bonne fois pour toute. ». C’est peut être les poussières de ta chieuse de daronne qui alimentent ton entrain mais te voilà en tête de cortège, profitant de la nouvelle souplesse de tes pieds pour accélérer la course.

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