Pique-Nique entre greens - [LIBRE AUX GREENS] - Fin mars

Cauchemar printanier
Pique nique entre green

Aujourd'hui, il fait beau. Ils sont ~~rEVENus~~ les oiseaux. Ils chantent au milieu des arbres bourgeonnant. Quand Pollywog découvre la nature printanière, il est charmé. Il a oublié comment elle était. Il voit la nature se parer d'une couronne de fleur. Sa longue robe de feuilles et de pétales le laisse rêver de voir quelqu'un aussi joli que ça. Il a envie de caresser les fleurs, de les sentir sur le bout de ses doigts et de laisser leur doux parfum le combler de joie. Alors, il fait ce qui était prévu pour la journée. Dans son sac, il a pris de quoi mangé. Une concoction étrange préparée de manière aléatoire pour lui et un de ses alliés. Satisfait, le gamin partait au lieu de rendez-vous pour prendre une pause et décompresser dans ces durs temps.

Avant, l'arbre à brûler.
Avant, le cœur assassiné.
Avant, les maisons se sont envolées.
Maintenant, personne n'a vraiment le temps de s'amuser.
Tout le monde est trop crispé, trop triste, et que dire : ça le fait chier.

Alors Jack s'est mis à rouler jusqu'au champs où il s'est mis à piétiner l'herbe verte sur laquelle directement il s'assoit. Cependant, il ne voit pas où il s'assoit le petit gars. Des petites fourmis par milliers vont petits à petits s'agiter car il bloque l'entrée... Il attend ses invités, et commence naturellement à arracher les petites pousses qui sont à ses côtés. Dans ses doigts aux ongles rongés, les petites pousses s'enlèvent, par dizaines, par vingtaines. C'est long d'attendre que les adultes cessent de travailler...

Asgard | Mars | Libre aux greens

— gitano;

RESUME :

le pique-nique et les copains

Si Moth préférait l'été, elle avait toujours grandement apprécié la beauté du changement qu'apportait le printemps, bien nécessaire après les événements de décembre. Et la perspective de pouvoir se réunir avec des connaissances en discutant de tout et de rien était agréable, au point de laisser l'uniforme de côté pour revêtir une robe (qui avait le mérite de lui couvrir les jambes, la protégeant des fraîcheurs de mars – et des regards concupiscents).

Prévenir ses collègues : check. Sandwichs : check (elle en avait fait plus qu'elle n'en mangerait, pour ceux qui en voudraient). Les ranger soigneusement dans son sac à dos : check aussi. Son seul échec avait été de n'avoir pas osé aller au verger (elle aurait aimé cueillir quelques mandarines en guise de dessert, mais, rattrapée par sa volonté de ne pas déranger, elle avait vite abandonné l'idée).

Et, prête comme elle l'était, elle s'était mise en route, à pieds (elle aimait marcher dans la nature). Arrivée sur place, surprise ; Pollywog était le premier arrivé. Seul. Une bien terrible nouvelle pour la jeune femme qui, sentant le stress alourdir un peu ses épaules, ne pouvait faire marche arrière (puisqu'il l'avait de toute façon certainement vue ; pas moyen de se cacher en attendant l'arrivée de renforts). Alors, armée d'un sourire fort crispé, elle s'approcha, le saluant d'un petit geste de main.

« Bonjour Polly ! lança-t-elle, en articulant autant que possible. Tu es tout seul ? »
Et, contente de sa question un peu stupide, elle vint s'installer à ses côtés (sans vraiment réaliser qu'en-dessous d'elle s'affolaient les cousines de sa cheffe), déposant son sac devant elle.

Résumé:

L’odeur des cendres semble toujours occuper l’air, comme un vilain souvenir qui tourne en boucle dans les têtes des petits bonhommes verts. Les lits de l’infirmerie ont été occupés toute la matinée, Nemertea a valsé entre les blessés sans se fatiguer, tu as suivi sa danse avec un calme olympique, un pas après l’autre. La porte de la pharmacie qui s’ouvrait, se fermait, s’ouvrait encore et se refermait ensuite. Tac. Tac. Tac. Tu passes derrière, toujours pour remettre à sa place, au millimètre près, vérification immédiate, pas une gélule de moins ou de plus.

Depuis l’incendie, les sourires sont à l’envers et les journées paraissent plus lourdes. Ce n’est pas vraiment la joie, tu ne peux pas le nier. Les bâtisseurs travaillent comme des acharnés et se blessent plus souvent. Mais tu n’as pas le droit de t’énerver. Alors tu enroules les bandages, colles les sparadraps, confies des pilules et répètes les mêmes instructions, encore et encore. ((T’as besoin d’une pause)). Ça se lit sur ton visage. Le manque de sommeil, la fatigue, besoin d’air. Prends ton aprem, Nemo. T’as essayé de négocier mais Nemertea, elle t’a jeté dehors et t’as pas voulu insister.

Dans ton agenda -qui tient encore un agenda en post-apo’ à part toi, Nemo ?-, la date est soulignée, le surnom de Pollywog y est griffonné juste à côté. Tu t’en souviens, de la proposition du garçon qui avait suivi une de ses habituelles interventions dans votre cabinet. Un pique nique. Sur le moment, t’avais pris ça un peu à la légère. Mais ça pouvait être une bonne idée, pour te rafraîchir la tête.

Il n’est pas inhabituel d’associer les Greens à la nature à cause de la majorité croyante qui compose le groupe. Pourtant, toi, la forêt, c’est pas ton délire. Tu préférais la mer, les étendues d’eau infinies dans lesquelles tu pouvais te perdre, corps et âme. C’est avec une grande gourde remplie de citronnade et quelques verres que tu arrives au lieu du rendez-vous déjà occupé par Polly et Moth -c’était ça, son surnom ?-. Tu leur adresses immédiatement un grand sourire. ((L’habitude)). « Bonjour, vous deux ! Je ne suis pas trop en retard ? J’ai ramené du jus de citron, si vous en voulez ! ». Toujours aussi charmant, t’as quand même l’air crevé avec tes poches sous les yeux et ton teint pâle.

Recap:

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Pique nique entre green

Quand il voit Moth arriver, c'est le sourire sur sa gueule qui reste enjolivé. Il est content de retrouver la dame, il espère qu'elle va profiter, elle qui a toujours l'air un peu coincée et consternée. Le brun a le désir que cette journée offre à tous un beau dessein. Quand ses yeux verts captent son arrivée, ils arrivent à deviner déjà encore qu'elle est crispée. Cependant, cette fois, pas de constipation, il anticipe plutôt le fait qu'elle n'apprécie pas forcément cette saison. Il change vite d'occupation et lui répond, les mains continuellement en train d'arracher l'herbe autour de lui.

- Bonjour Moth ! Ouais ! Je suis le premier ! Les autres ont dit qu'ils viendraient quand leur travail sera terminé ! Tu vas bien ? Tu as l'air un peu embêtée !

Pendant que Némo arrive Pollywog découvre une petite dame qui tente de s'échapper, et Pollywog a peur qu'elle se fasse écraser. Alors il la prend dans ses mains pendant que Moth a le dos tourné, puisque Némo est arrivé. Il ne sait pas où la ranger alors la petite bête noire et poilue de quatre centimètres termine dans le haut de la jeune femme. Il secoue la tête vigoureusement, il a sauvé une vie, et il est potentiellement très content. Il n'est pas très discret sur le moment, mais il a fait sa bonne action de la journée. La jolie araignée, la belle qui danse suspendue dans ses fils par milliers est maintenant bien protégée.

Quand il voit la citronnade, il a les yeux écarquillé et il commence à crié dans l'extasie :
- Ouah ! T'as ramené de la citronnade ! T'es trop fort ! Non ! On est que deux de toute façon ! J'espère que les autres vont venir, ça serait dommage ! Il fait beau aujourd'hui !

Sur son assise, il aurait presque l'envie de sautiller, mais il se retient agitant vigoureusement les bras et les mains. Il est en pleine admiration pour le plus vieux garçon.

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— gitano;

RESUME :

Le pique-nique (jpeg clown 50x50)

Asocial oui, mais pas quand de la bouffe est en jeu.

On l'avait invité, pour une fois. C'était presque lui retirer le plaisir mauvais de s'inviter lui-même et de gâcher les festivités par le poing et le Verbe, mais aucune réjouissance il ne voulait détruire aujourd'hui.

C'était venu de la petite inventrice diligente avec laquelle il travaillait bien souvent, aussi il ne pouvait refuser de la suivre en raison du respect qu'il lui portait.

Masque encore sur le visage, il arrivait quelque peu en retard, et pour cause! Des tréfonds de sa caverne obscure, cachées auparavant derrière milles subterfuges et coffres, venaient de sortir des bouteilles de vins rouges de toutes origines et toutes mystérieuses. Sans étiquettes ni appellations, certaines remarquablement poussiéreuses.

Saluant d'un hochement de tête les quelques âmes présentent, il s'asseyait calmement, et en débouchonnait une première. Il n'était pas si mal de se mêler à ses compères de temps en temps, de faire semblant d'être "comme eux", de retourner parmi les humains en somme. Il se devait de les aimer, après tout, et pourrait au moins se rabattre sur la nourriture s'ils se faisaient décevants.

Je sais plus: Jean-c'estlafêteyoupi accepte de venir pour se sociabiliser, et ramène du pinard sorti d'on ne sait où :clown:

Oui Polly pourra en boire aussi.

le pique-nique et les copains

« Embêtée ? Noooon, non, non non non, ça va ! C'est le travail, ça fatigue... »
Merde, il m'a repérée.
Fort heureusement, le malaise n'allait pas durer longtemps ; deux nouveaux venus pointaient déjà le bout de leur nez.
Elle adressa un nouveau sourire au premier tandis que Polly menait la conversation. Si les discussions qu'elle avait pu avoir avec lui la mettaient dans l'embarras, son enthousiasme s'avérait malgré tout contagieux (peut-être, un jour, pourrait-elle se remémorer la joie de vivre de ses propres treize ans).

Le second vint alimenter cette allégresse – Silverfish avait répondu à l'appel. Elle avait apprécié ses positions de foi et, cette fois-ci, elle appréciait la vue de ses bouteilles. La citronnade de Nemo venait de rencontrer un farouche adversaire.
Absorbée par ses contemplations, Moth ne sentait pas la bestiole se promener le long des coutures de sa robe. Lorsqu'une patte vint frôler son omoplate, elle songea qu'un de ses cheveux avait encore dû se perdre dans ses vêtements.

« Eh bien, il est peut-être un peu tôt... » commença-t-elle en focalisant son regard sur le bouchon gisant au sol. Elle était elle-même très peu convaincue par ses propres paroles – mais il y avait un petit ; ce n'était pas bien raisonnable, pas vrai ? Elle crut bon de se rattraper (pour qu'on ne prenne pas sa prudence pour un refus). « Enfin, un verre ne fait jamais de mal. »
Elle frappa des mains avec entrain et entreprit de déballer le contenu de son sac.

« En attendant les autres, nous pourrions commencer à nous installer... Quelqu'un voudra prononcer le bénédicité ? »

Résumé:

Alors que tu t’installes tranquillement, l’engouement particulièrement jovial de Pollywog pourrait presque faire monter le rouge à tes joues. Bien que les cris n’étaient pas forcément la façon que tu préférais pour les acclamations de tes admirateurs et admiratrices. Un regard plein d’étincelles et des compliments énoncés sur des tons chaleureux te ravissent amplement. Mais il fallait dire que tu avais l’habitude de l’entrain parfois dispersé du jeune garçon, tu pouvais donc le supporter sans trop d’effort. Un rire faussement embarrassé t’échappe alors que tu réponds calmement. « C’est pas grand chose tu sais, haha ! ». Quand la vie te donne des citrons, t’en fais une fuckin citronnade. « Content que ça te plaise, en tous cas. ». Et tu voudrais qu’on continue de t’applaudir pour le geste. ((Tu aimes ça)).

Silverfish finit par vous rejoindre, tu sens tes muscles se tendre légèrement alors qu’un sourire chaleureux l’accueille parmi vous. Quelque part, tu ne pouvais pas t’empêcher d’être mal à l’aise en sa présence. Tu n’étais pas spécialement rebuté par sa personnalité ou par son physique, vos rapports n'étaient pas non plus des plus catastrophiques. Mais Silverfish, il représentait une limite, une piqûre de rappel qui te dérange. Le fait que tu ne sois pas aussi doué que Maman le disait. Et ça, il y peut rien, mais ça te rend triste.

Mais le moment ne se prête pas à la morosité, tu te contentes de jeter un œil curieux sur la bouteille du nouvel arrivant. ((De la concurrence pour ta citronnade ?)). « Oh, tu es venu, Silverfish, splendide ! Tu as même apporté du … vin ? Quelle délicate attention. ». De l’alcool avec un mineur dans les parages, c’est grossier. Tu te racles la gorge. « Quelqu’un veut un verre de citronnade ? ». Pourquoi tu demandes si tu es déjà en train de servir les verres, Nemo ? C’est la demande de Moth qui ralentit tes gestes, tu poses ton regard sur elle. Tu oublies parfois à quel point les Greens pouvaient être attachés à ce genre de choses. Tu réponds par un doux sourire. « Eh bien, vu que tu proposes, à toi l’honneur. ». Tu aimais avoir le feu des projecteurs dans ta direction mais dire le bénédicité ? Faut pas déconner.

Recap:

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Pique nique entre green

Jack se sent convaincu par les paroles de Moth. Cette fois, ce n'est pas la digestion qui doit lui faire ça... Mais bien le travail. Sauf que Jack ne comprend pas, ne fallait il pas faire semblant de travailler pour bien réussir à remplir son quota d'activité ? Il laissa rapidement tomber cette pensée face à l'arrivée divine de l'homme de fer.

- Mais j'veux pas fêter la Saint Bénédicte(Grace en anglais) moi... En plus j'en connais même pas des Bénédictes (Grace en anglais). On peut pas manger plutôt ? Je sais pas pour vous, mais moi je suis venu pour ça...

Jack est plus aventureux, curieux et gourmand, tantôt que pieux.

L'homme au masque de fer arrive pour plomber le pique nique grâce au Graal : l'alcool interdit. Il était vrai que Moth avait dit qu'il ne fallait pas en abuser... Il se souvient bien de ce qu'elle a dit. Pourtant, le jeune veut dès à présent goûter. Sur place, il ouvre grand les bras, content de trouver l'homme au cœur d'acier apportant ses superbes boissons, comme des sublimes trophées. Jack était curieux en découvrant l'état des bouteilles. Sa langue sortait pour se lécher les babines, il se croyait dans un monde de milles et une merveilles. Qu'est ce qu'il allait bien boire et manger... Il rêvait déjà des mélanges qu'il allait pouvoir créer.

- Bonjour Monsieur Sylverfish ! Vous avez ramené du vin ! C'est trop bien ! On dirait que ce sont vos trésors...

Quand Némo parle à Sylverfish, Jack sent bien qu'il y a quelque chose entre les deux hommes, ses deux champions... Alors il s'approche de Némo et trouve ce qu'il ne va pas. Il ne ressemble pas à un super héro, ni même à un guerrier, ou bien à un méchant de dessin-animé alors que Sylverfish est très stylé. Sa main rejoint l'épaule de Némo, il la tapote le garçon. Il lui murmure :

- T'inquiètes Némo, toi aussi on va te trouver un look ou un surnom aussi stylé ! Mais j'ai pas encore trouvé de super-héro ou de méchant qui propose de boire de la citronnade... Par contre j'en veux bien !

Et lui il sourit à pleine dent.
Il dit tout ce qu'il pense tout bas.
Toujours bruyant, toujours maladroit.

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RESUME :

Le pique-nique (jpeg clown 50x50)

Asocial oui, mais pas quand de la bouffe est en jeu.

La compétition rude entre la vinasse et la citronnade venait sans doute aucun d'être remportée par Viktor. Sans méchanceté réelle, mais pour marquer clairement sa victoire, il se permettait de dégainer une colonne de verres imbriqués, et de les séparer un à un pour les remplir. Il en remplissait quatre par ailleurs, dont l'un à moitié. N'étant pas cruel, il laissait couler les remarques sadiques de Pollywog sans les appuyer, mais ne se retenait pas d'en rire intérieurement.

Puisque l'électricienne les y avait invités, et puisque les deux autres hommes de l'assistance ne semblait habités d'aucune foi sincère, Silverfish se mettait à fixer Nemo froidement tout en se prenant les mains, tentant peut-être de lui faire comprendre qu'il voyait dans son attitude un certain irrespect. L'enfant échappait à son regard inquisiteur, son âme était trop jeune pour accueillir toute spiritualité. C'était du moins l'excuse qu'il donnerait, la vérité restant qu'il avait ses favoris et ses protégés.

"Bénissez, Seigneur, notre repas, et puissent les affamés manger comme nous le ferons."

Le masque restant un obstacle de taille, il sortait d'une poche de son tablier un foulard noir, et s'en couvrait la tête pour déposer le visage de fer au sol. Peut-être les autres pouvaient voir des fragments de son visage par quelque ouverture, mais peu importait en réalité, et déjà il reprenait la parole, tout en distribuant les verres de vins.

"Quelqu'un à pensé à apporter du pain?"

Nul doute qu'il cherchait plutôt Moth du regard, les deux autres étant des causes perdues. Par chance, son voile parvenait encore à dissimuler son œil défectueux. Néanmoins, il détournait un instant le regard pour tendre au petit son verre à moitié vide. Sans un mot, sans un bruit: là était le présent du titan aux humains, et il devait le comprendre.

Je sais plus: Jean-vindicatif chante la bénédicité puisque les deux bébous s'en foutent :clown:

Et sert du vin à tout le monde sans leur demander leurs avis.

pique-nique entre greens

D'un sourire amical, Moth remercia Silverfish d'avoir pris les devants – pas que la suggestion de Nemo l'eût dérangée ; après tout, elle aurait en effet pu montrer l'exemple en le prononçant seule et se faire bien voir. Aucun problème cependant ; elle se contenterait de clarifier la confusion qui semblait s'être produite dans la tête du jeune Pollywog.

« Non, on ne fête aucune sainte, entama-t-elle en réfléchissant à une explication. C'est une prière que les chrétiens prononcent avant le repas. »
Par pudeur, constatant bien que l'homme au masque ne souhaitait pas être vu, elle garda son regard rivé sur les deux autres compères, alternant entre les deux ; et lorsque, ayant fini de nouer son foulard, il demanda s'il y avait du pain, Moth se rappela avoir emporté le restant de miche qu'elle avait utilisé pour faire ses sandwichs. Sans relever le regard, elle sortit le maigre morceau, enroulé dans un linge, et le tendit.

« Erm... j'ai bien ça ? » dit-elle pour accompagner son geste.
L'hésitation était grande ; elle le fut encore plus quand elle s'aperçut que Silverfish tendait un verre de vin à l'enfant. Les yeux ronds, elle tendit l'autre main pour intercepter le récipient, ricanant nerveusement.

« Je pense qu'il est un peu jeune... » sourit-elle maladroitement, espérant que le message passerait ; le marmot était sous leur responsabilité. Constatant que le garçon avait réclamé de la citronnade à Nemo, elle se tourna vers lui afin de, vite, faire distraction, pointant du menton le jus. « Oui, Nemo, tu peux nous servir aussi, s'il te plaît ? »
Il fallait espérer que Pollywog soit raisonnable, et préfère à l'appel du raisin celui du citron.

Résumé:

Etonnamment, malgré ton égocentrisme, tu aimais beaucoup les enfants. Peut être parce qu’il t’arrivait d’envier leur insouciance, leur liberté, toi qui était prisonnier d’un aquarium aux parois brouillées par le passé. Mais là, tout de suite, devant les réflexions de Pollywog, tu ne sais pas si tu dois rire de son innocence ou pleurer sa bêtise. Tu te contentes alors de sourire poliment -c’est tout ce que tu sais faire- avant de te racler la gorge. « Faisons cela, oui. ». Au moins, avoir la bouche pleine de nourritures sera mieux qu’avoir la bouche pleine de conneries.

Tu regardes silencieusement le liquide rouge remplir les verres. Un. Deux. Trois. Quatre ? Pourquoi quatre ? Silverfish ne pense quand même pas offrir un verre à- ((Intrusion dans l’espace personnel détecté)). Tu te crispes d’un coup, la mâchoire serré, tes yeux s’accrochent aux doigts probablement crasseux de Pollywog, continuant de les fixer sans réellement faire attention à ses conseils pour un nouveau surnom. Alors tu ris brièvement, ta main délicate accompagnant celle de l’adolescent hors de ton épaule. ((Il faudra que tu fasses bouillir ce pull dans une casserole d’eau chaude)). Tu parviens cependant à capter l’envie de citronnade, ce qui redore ton humeur.

Humeur tempérée par le bénédicité prononcé avec froideur par le colosse d’acier. Tu te prêtes au jeu -sans conviction- et attends le début des hostilités pour saisir un nouveau verre, encouragé par les dires de Moth. « Tiens, elle est bien fraîche, parfaite pour fêter l’arrivée du printemps. N’est-ce pas ? ». C’était mieux que de donner un verre de vinasse à un gosse, après tout. Et c’est tout souriant que tu sers les deux autres compères, tendant un verre de citronnade avec un rictus suffisant en direction de Silverfish. « Un peu de jus, Silverfish ? ». Fais attention Nemo, on pourrait presque voir ta langue de vipère glisser entre tes lèvres.

Recap:

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Pique nique entre green

Jack est heureux, comblé à l’idée de pouvoir boire du vin. Il avait déjà goûté dans sa maigre existence une ou deux petite gorgées. Ce serait donc la première fois qu’il aurait son propre vert offert, de l’alcool attitré. Il ne sait pas qu’il aimera vraiment ça, il a conscience que son père boit beaucoup, mais lui a hâte d’essayer. Les sensations doivent être grandioses si tout le monde en consomme autant, bien qu’il ne le voit pas toujours de cet œil en découvrant son géniteur le soir. Il ne sait juste pas, mais il veut voir ce qui se cache derrière tout ça.

Quand Moth prend la parole suite à Sylvie, le brave apporteur de vin, offrant la délivrance à ses questions, à son destin. Elle, avait le pain. Encore une fois, ce sont des histoires de religieux vagues qui ne l’intéresse pas plus que ses cours. Et là… Là, elle le prit de cours alors qu’il avait les mains tendues. Oh non, elle lui avait pris son du ! Le garçon continue de sourire mais ses sourcils s’orientent vers le haut.

- Hey… C’est qu’un verre, pour goûter. C’est pas très juste, puis s’il n’est pas bu, il sera gaspillé !

Ce n’est pas bien de trop boire, mais il a treize ans, ça ne l’aurait certainement pas tué. Il est un peu déçu du comportement de Moth qui le prend vraiment comme un petit enfant. On lui donne quelque chose de sucré pour compenser… Mais une chose est sûre, il ne faut jamais refuser quelque chose à la jeunesse, sinon elle risque de déborder. La liberté individuelle passe avant les intérêt de chacun quand il s’agit de ressentir.

Il prend le verre qui vient de Némo et fixe Moth avec son grand sourire, puis se retourne vers Sylverfish. Ce n’est pas cela qu’il cherche maintenant. Il veut jouer dans la cours des grands. Alors, il tente de se débarrasser subtilement de ce jus d’enfant. La maladresse toujours pleine dans sa bouche, il en remet doucement une couche.

- Si vous voulez, je vous donne le miens, j’ai pas bu dedans !

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Asocial oui, mais pas quand de la bouffe est en jeu.

Sans un mot, l'objection de la sagesse incarnée est retenue, et déjà Silverfish posait le verre destiné au gamin à ses côtés. Croyez-le ou non: il n'allait pas être perdu ni jeté pour nourrir quelque fougère probablement en manque flagrant d'alcool.

Plus qu'un conseil, il prenait volontiers le béni pain et tentait alors de le dévorer, mais voilà qu'on lui tendait encore d'autres offrandes.

Pas des plus fines, il fallait bien l'admettre. Si Pollywog n'était pas si pur aux yeux du géant, il aurait pu croire que l'assaut coordonné à grands renforts de citronnade servait en réalité à le moquer. Mais même à travers sa splendeur, le grandiose parvenait à apercevoir le vice dans la proposition du médecin, et plutôt que de s'en prendre à lui, jouait le jeu des faux-semblants pour asseoir sa surpuissance.

Il se tournait plutôt vers le même adolescent, et refusait le don pourtant si innocent d'une voix aimable (pour une fois).

"Non merci, Pollywog. Je suis un adulte, tu sais."

C'était si concis, et pourtant violent, Viktor se serait félicité s'il n'y avait pas eu de public pour juger de ce genre de manières. Techniquement, Moth aurait du être comptée dans les dégâts collatéraux possibles de l'attaque, mais qu'importe! Un ennemi temporaire était terrassé sans doute aucun, et la miche venait aux lèvres du titan. C'était peut-être prendre trop au sérieux une vague et insipide concurrence sur la distribution de boissons pour un pique-nique, mais aucune bataille ne doit être perdue.

SJe sais plus: Jean-vinasse accepte de pas servir Polly, mais c'est vraiment parce qu'il aime bien Moth :scarf:

et tente d'achever Nemo indirectement dans sa lutte pour les gobelets

pique-nique entre greens

Vif hochement de tête en guise de rebondissement face aux paroles de Nemo. Absolument parfait. Vive la citronnade, porteuse de paix entre les peuples. Paix, vraiment ? C'était pourtant comme une légère tension qui semblait se former entre ses deux compères adultes.

(Inutile de se battre, pourtant : elle le boirait, le vin, Moth.)

« Un verre, c'est beaucoup... » et pourtant l'électricienne ne voulait pas jouer les rabats-joie. Peut-être que – peut-être que s'il insistait, il pourrait prendre une ou deux gorgées. Il était bien coutume de placer une goutte d'alcool sur la langue des nourrissons, quelque part en Europe, non ?
En attendant, elle montrerait l'exemple. Attrapant d'abord le verre de jus – sans pour autant lâcher l'autre –, elle leva son verre comme pour trinquer, puis en prit quelques gorgées. C'était comme un petit goût de luxe, de pouvoir se permettre de boire autre chose que de l'eau.

Dans le même temps, elle adressa un regard plein de « mercis » à Silverfish... avant qu'il ne nargue le têtard. Ah. Cette bataille n'était donc pas encore gagnée.

« Qui veut des sandwichs ? » s'exclama-t-elle en posant ses deux verres, avant de claquer dans ses mains d'un air enjoué.
Les mains dans son sac, elle tournait ses grosses binocles vers Nemo, qui était visiblement son plus grand allié dans cette lutte contre le raisin fermenté à un trop jeune âge. Toujours dans le but de remplir la conversation de tout sauf de vin, elle se mit à lister les quelques « recettes » qu'elle s'était appliquée à réaliser, espérant qu'il joue également le jeu, et que les deux autres oublient aussi cette division fruitée.

Résumé:

La fourberie de Pollywog pourrait presque te briser le cœur. Préférer cette vieille vinasse à la fraîcheur incarnée de ta citronnade ? Ton égo en prend un coup mais tu restes droit. Après tout, ce n’était qu’un adolescent. Il avait la curiosité au bout des lèvres et l’esprit encore en éveil, c’était normal d’être intrigué par les liquides colorés qui détendent les muscles et les esprits jusqu’à l’ivresse nocturne. Tu n’avais pas eu ce problème puisque ta mère fuyait ses pilules obligatoires et détestait le goût de l’alcool dans sa bouche tout autant que son médecin.

Pourtant, c’est une autre paire de manches qui s’entame lorsque Silverfish décline le verre proposé par le têtard. Il veut le prendre comme ça, le vieux ? Ton visage ne se tord pas d’un pouce, la peau toujours lisse et le sourire à la même place. T’en as berné des plus méfiants, c’est pas aujourd’hui que ton masque d’argent allait se fissurer. C’est ton rire qui fait écho à sa réponse, doux et léger. « Oh, ça, je pense que Pollywog l’a bien remarqué en effet. Depuis un petit moment, même. Le plus expérimenté d’entre nous, c’est sans dire ! ». Vieux croûton, va.

Et alors que Polly’ s’impatiente, tu prends avec une grande délicatesse le verre de vin des mains de Moth pour l’engloutir d’une traite. Tu déposes alors le verre vide, avec tout autant d’élégance, adressant cette fois un sourire au garçon. « Voilà, comme ça, pas de gâchis. ». Fallait pas pousser le bouchon. T’aurais pu la balancer dans l’herbe, cette purée de raisin, mais fallait croire que t’en avais besoin, de ce verre.

« Ces petits sandwichs ont l’air tout à fait succulents, Moth ! Sers-toi le premier, Polly, n’hésite pas. ». Le compliment à Moth -elle te suivait dans ton jeu, c’était pas plus mal- n’étais pas de trop, tu laisses Jack se servir à sa guise avant de boire quelques gorgées de citron. L'après-midi risquait d’être longue.

Recap:

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Pique nique entre green

Jack n’est pas très à l’aise dans cette situation. Il est traité de gamin, infantilisé, comme s’il ne pouvait pas boire simplement une gorgée. Tous les adultes semblent ingorer qu’au plus on interdit de choses à un jeune des plus curieux, au plus il ira voir les interdits de ses propres yeux. Il commençait à comprendre le jeu des plus vieux. A toujours vouloir le protéger, il finirait lui même par chercher les aléas de la vie, ses propres vérités. Simplement, le garçon se contenta d’afficher un sourire, avec toujours plus de dévotion. Non, bien sûr qu’il n’était pas satisfait, mais ce n’était pas devant eux qu’il allait exprimer son mécontentement, puisqu’il faut toujours montrer la joie avec implication.

Alors il garde tout ça pour lui.

C’est alors qu’arrive l’heure des sandwich. Et là, c’est le moment de tester de nouvelles choses. Peut-être que les autres aussi voudront essayer. Alors il hoche la tête en direction de Moth pour lui exprimer son envie de manger. Lui aussi a fait des sandwich avec des saveurs particulières qu’il sort et mélangent à ceux de Moth pour que tout le monde puisse y goûter.

- J’ai préparé ça de mon côté.

Et sans un mot le garçon se prépare à manger. C’est à dire qu’il prend n’importe lequel des sandwich qui lui pend au nez. Il est composé de ce qu’il a trouvé. Il boit quelques gorgées de la citronnade. Il sourit parce que c’est bon… Mais quand il voit son sandwich… Il ne peut s’empêcher d’avoir une nouvelle idée. Il est du genre à être tenté par les expériences diverses et variées. S’il n’a pas pu tester le vin comme il l’aurait aimé, alors c’est la nourriture qu’il va remixer. Quelques goûtes de citronnades pour pimenter la nourriture. Cette dernière finit dans sa bouche, il plisse les yeux et une fois la mâche avalée il complimente Némo sur la sauce qu’il a crée.

- Ta citronnade est super bonne Némo, surtout avec un sandwich. Moth tu devrais essayer !

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JIHQRU¨GHI SKIPPEZ MOI LA PROCHAINE FOIS JE SUIS DÉSOLÉ

Le médecin tente fébrilement de répondre à la joute verbale, mais la bave du Nemo n'atteint pas la blanche colombe. Silverfish aurait moqué sa remarque, puis l'aurait rabaissé, si du moins il n'y avait pas de public. De plus, le temps était aux rejouissances, les coups étaient échangés et l'échange terminé, il fallait revenir à la douceur et à la joie.

En silence, écoutant religieusement Moth par peur de la voir se sentir trop seule, il prenait un sandwich chez chacun. Son appétit suivait sa corpulence et sa dilligence, après tout. Le premier se rapprochait dangereusement de sa machoîre, ses papilles s'excitaient, mais ses yeux s'écarquillaient d'horreur. Pollywog venait de commettre l'irréparable, une vague d'incompréhension et de sidération paralysait son geste.

Comment le dire gentiment?

"Tu ne devrais pas... Jouer avec la nourriture, Pollywog. Ni inciter les autres à le faire."

Puis Viktor ce défaisait de son entrave mentale, croquait enfin dans son dû, puis espérait revenir à un repas plus normal, où l'on ne s'amuse pas à mélanger tout avec n'importe quoi.

SJe sais plus: Jean-vainqueur se croit tro faur au jeu de la violence verbale :scarf:

Et tente d'apprendre à Popol qu'on fout pas des boissons sur des sandwich nqrhlgqerkughejh

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» précisions pour un poste chez les greens
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