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Un homme à l'amer. Ft. Almace la joie et l'allégresse. [Fin avril 2021]

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Sam 5 Juin - 23:24

Ça va pas être très rigolo, hein?
@Almace Voilà bébou, si il faut changer un truc (la date peut-être? Je savais pas quoi mettre ZEJKMHFBZRHGH) hésite pas \o/
Hanter les cuisines était une activité qui prenait une part conséquente du trop-plein de temps libre dont disposait le vieux monsieur, on y trouvait un public incapable de fuir puisqu'en train de manger, et même des sucreries à piller allègrement quand personne ne regardait. Remarquez, quelqu'un pouvait bien regarder que le pirate n'allait pas se gêner pour autant. Seulement ce soir-là, et soir était un euphémisme puisqu'on se trouvait exactement entre minuit et l'aube, le Capitaine Gallows, grand et beau ne l'oublions pas, s'y rendait pour quelque affaire plus grave. Il n'avait pas bien saisi les détails, mais avait au moins compris le principal, et déjà les murmures aux coins des rues avaient alerté sa bienveillance. Glissant comme une ombre sur les murs d'un sépulcre profané, notre héros en personne s'infiltrait dans la cantine, et avant de se faire repérer, s'annonçait d'une voix grave et rauque, sèche mais théâtrale pour sûr.

"Une tempête frappe la coque, deux broutilles dans les caves, et déjà les rats veulent quitter le navire?"

Peu importait la gravité du sujet en somme: son spectacle était devenu sa vie, et le plus beau cadeau qu'il pouvait encore donner au monde, c'était de l'y inviter. Tout était plus simple, dans le navire du pirate, et les douleurs et secrets pouvaient être parlés sans pudeur pour peu qu'on leur prête une forme fantastique.

Singeant le fait de fumer, il portait une pipe éteinte à ses lèvres, et collait sa lourde épaule contre l'embrasure de la porte pour se poser en obstacle, croisait les jambes pour condamner cette sortie-là. Connor adorait parler pour sûr, et sa voix pouvait guérir bien des mots, mais parfois, il cherchait plutôt des réponses que des oreilles attentives.

"T'as des explications à fournir, mousse. Et n'ose pas mentir à ton Capitaine, son psychiatre se rongerait les ongles d'anxiété tant sa fureur déique frapperait ce monde."

Peut-être que la fausse menace était de trop, mais le personnage le voulait, enfin! Le glorieux, inatteignable Capitaine Gallows! Celui à qui on devait la vérité et des montagnes de respect. Encore fallait-il croire en son existence, peut-être, mais le retraité ne voulait aucun autre masque pour communiquer avec les gens de la vraie vie.
Je sais plus: Jean-Piedsdansleplat va chercher Jean-dépressif dans la cuisine parce que bon, il sait qu'il va le trouver là à pas d'heure :scarf:
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Lun 7 Juin - 15:54
Un homme à l'amer
Il est là à regarder le temps qui coule et qui s’écoule et qui disparaît entre ses doigts. Incapable de le retenir, juste capable de le laisser partir. La lame s’abat, une nouvelle fois, sur les quelques fruits qu’il aura réussi à récupérer pour le petit-déjeuner de demain. Maintenant que le temps s’adoucit à mesure que la nouvelle année s’écoule. Il a les yeux posés sur la table, présent mais ailleurs à la fois. Dans ce calme léger qui l’enveloppe, loin maintenant des regards qu’on lui lance.

Ceux qu’il voulait éviter, esquiver.
Maintenant le suivent partout.

La nuit s’est abattu depuis bien longtemps désormais, il a oublié comme toujours de compter les heures qui s’écoulent. Il continue simplement son travail, dans les mains ce couteau que l’on aurait voulu lui retirer avant. Avant qu’il n’essaye, ne passe à l’acte. La douleur toujours le lance dans le creux du poignet, tout juste soigné, tout juste fonctionnel, encore faible et estropié malgré tout. L’avant-bras dans un bandage, plus assez de cachet pour atténuer la douleur et de toute façon, il n’en veut pas, il n’en veut plus.

Il l’a mérité. Voilà ce qu’il songe.

- Des explications ? te demande-t-il.

Il ne te regarde pas dans les yeux. Il ne regarde personne dans les yeux depuis qu’il est rentré ici, revenu d’entre morts. Mais pas encore vraiment. Qui est au courant, désormais ? Shaun, Arthur. Qui d’autre ? Bientôt tout le château. Il ne pourra le cacher encore bien longtemps. La douleur s’assomme, la fatigue également, le froid l’enlace encore un peu plus chaque jour. Il maigrit toujours un peu plus, l’appétit s’envole, les tremblements légers secouent ses mains. La gêne qui grandit dans le côté gauche de son abdomen lui rappelle tous les jours contre qui il se bat. Contre qui il perd.

- J’ai essayé, je me suis loupé. Voilà.

Il n’y a rien de plus à dire.
A expliquer.

Il inspire profondément. Continue de couper les quelques fruits qu’il a sous les yeux - des pommes, des fraises sauvages ramenées d’ailleurs. Il en garde précieusement les graines, pour les replanter l’an prochain dans le potager. Quand il ne sera plus là. Il sait déjà, qu’il ne verra pas une année supplémentaire de sa vie.

- J’ai enfin réussi à coucher Ness, elle me lâche plus depuis que je suis rentré. Vous avez décidé de faire une course de relais ?

Il n’a toujours pas redressé les yeux. Et il essaye de se faire pardonner, désespérément. Il a réussi à la semer dans le creux du lit, à s’éclipser entre deux ronflements, la barbe remplie de tresses et de couettes minuscules. Tu sais, il est juste fatigué. Par vous, qui jugez son geste. Sans savoir pourquoi, comment.

Après tout, il est déjà mort.


Résumé:
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Ven 11 Juin - 18:24

Effectivement. :scarf:
Re bébou \o/ et encore, s'il faut changer quelque chose hésite pas \o/
Il allait sans dire que les explications ne lui allaient pas, et la faible diversion lui fuyait par une oreille. Pas beaucoup d'années les séparaient, mais Connor avait l'impression d'avoir affaire à un gamin perdu, une graine de nihiliste méprisable. Par chance, le sage Capitaine était bon de coeur, et tendait -à sa manière- la main vers la brebis égarée.

"Deux bricoles dans la vie et tu veut déjà te saigner le cul dans une baignoire? C'est ça, ta vie?"

Comme l'honorable ancien qu'il était, il comptait lui apprendre une bonne leçon. L'expérience cependant lui avait appris qu'on ne sait se faire comprendre que par la violence, et que cette dernière pouvait être bienveillante pour peu qu'on sache la manier habilement. S'écroulant comme une avalanche sur le pauvre homme, il lui saisissait avec fermeté le poignet tenant la lame, et s'inventant une rage et une frustration ex nihilo, criait:

"REGARDE-MOI QUAND JE TE PARLE! MATE TES POMPES ENCORE UNE SECONDE ET JE TE LES FOURRE DANS LES NARINES."

Venait alors un instant théâtral de silence tendu, un regard assassin et méchant braqué directement sur le visage du coupable, et de la victime. Il allait le réparer, c'te gosse paumé, recâbler son cerveau pour qu'il fonctionne comme il aurait toujours du. Avec certes moins de décibels et de brutalité, mais autant de rigueur et de ton professoral, il enchaînait sur le propos principal.

"C'est pas comme ça que meurt un homme, bordel de gosse. Un homme, Ça crève pas les veines ouvertes à se chier dessus dans un coin, c'est clair? Un homme ça meurt avec honneur et gloire, et ses proches se rappellent de lui toute leur vie tant il rayonnait. Compris!?"

Au fond, la nature de la réponse importait très peu, le professeur avait tout un monologue écrit dans sa tête, et allait déblatérer quoi qu'en dise son public. Pour l'heure, il lui donnait un semblant de liberté, et lui lâchait le poignet, laissant la belle marque rouge de ses gros, lourds doigts. Sa main avait encore la vigueur de celle d'un jeune adulte, et comptait la retenir des années encore, peut-être pas des nombreuses mais des belles néanmoins, Almace devait seulement l'apprendre.
Je sais plus: Jean-passif-aggressif imagine que le réconfort par l'empathie, ça a déjà été essayé par d'autres, alors il gueule un peu pour voir si ça prend mieux :scarf:
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Ven 11 Juin - 19:57
Un homme à l'amer
Qu’est-ce que tu crois ?
Crois-tu réellement que tout est aussi simple ?
Tranquille ? Que ça coule de source ?

Deux bricoles, ah si ce n’était que deux bricoles. Almace, il a peur. Mais pas de seulement deux bricoles. Almace, il a peur de l’avenir, de ce qu’il va devenir, de comment il va mourir. Car jamais il n’aura la main mise dessus, alors c’était là son dernier moyen. L’unique qu’il a trouvé. Pour ne pas avoir à vous voir, vous qui allez regarder sa lente agonie. Alors tes cris, et ta main sur son poignet - le mauvais qui plus est, si tu voulais le blesser - il s’en fout. Il s’en contrefout.

Ne l’oublie pas.
Il n’est plus un enfant.

Alors une fois ton laïus terminé, il reste un instant - à regarder ses pompes comme pour te narguer une fois nouvelle. Quelques secondes de silence. Un homme ? Qu’est-ce que ça veut dire, un homme ? Et sans rien dire de plus, il t’agrippe le col - de sa main blessée, comme pour te montrer qu’il n’est pas tant lâche que tu sembles le croire.

- Qu’est-ce que tu crois ? demande-t-il, une voix blanche et sourde. Aucune trace d’agression, aucune trace de rancœur. Juste cette question simple. Qu’est-ce que tu crois ? Que j’ai fait ça sans réfléchir ? Parce que je m’ennuyais ? Parce que “deux broutilles” mais sont tombés dessus ? Si tu penses ça, tu es bien naïf.

Il te lâche.
N’a rien tenté de plus.

Juste sa main qui tremble - et ce n’est pas là de la colère, mais la maladie qui le ronge lentement. Almace, il s’épuise à mesure que passe le temps. Almace, il maigrit jour après jour, à faire à manger pour les autres sans lui-même avaler quoi que ce soit. Almace, il a juste l’air déjà mort.

- Tu sais comment je vais crever, si ce n’est en m’ouvrant les veines ? Je vais pas crever entouré de la gloire et de l’honneur que tu sembles tellement aimer. Je vais crever affamé dans un lit, avec trente kilos de moins après qu’on ait essayé de me maintenir en vie pendant des semaines. Je vais crever incapable de faire un mouvement, incapable de parler, incapable de manger, incapable de pisser debout. Elle est là, ta gloire ? Il est là, ton honneur ? Je vais juste crever comme une merde, lentement bouffé par ma leucémie.

Ah maintenant, il s’en fout.
De tout. De toute ce qu’il dit, qu’il avoue.

- S’il me reste huit mois à vivre, c’est déjà énorme.

Il retourne à ses fraises et ses pommes.


Résumé:
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Jeu 24 Juin - 22:36

Jenny of Oldstones
Re bébou \o/ et encore, s'il faut changer quelque chose hésite pas \o/
Lever la voix était une chose, et une des plus gravissimes bien sûr, mais oser poser les mains sur le Capitaine tenait de la haute trahison. Quiconque se prenait à défier le grand Gallows se voyait souvent dormir le soir-même le visage contre des coraux multicolores, ou c'était au moins ce que l'on racontait puisque personne n'osait jamais s'en prendre à lui en réalité.

Ainsi il en allait dans son monde, dans sa fantaisie, mais Almace n'en avait cure. Il vivait sa petite fin de vie malheureuse, déprimé par le fait d'apprendre qu'on meurt tous un jour, frustré de partir avant les autres. Et il veut même faire passer l'omniscient barbu pour un idiot! Peut-être qu'hors de ses rêves en boîte et contes fascinants, Connor n'était pas plus qu'un homme, mais se méfier toujours il faut: Celui-là avait au moins autant de caractère que son personnage.

"Ça me va d'être naïf, au moins je suis pas encore CON."

Et il avait même volontairement appuyé, accentué et souligné avec un feutre imaginaire le mot méchant. Voilà, c'était sorti, il avait au fond dit tout ce qu'il voulait dire, mais ne comptait pas s'en tenir à ça et lui souhaiter de passer une bonne nuit pour autant. D'autant plus que le pauvre homme partait dans son soliloque dont la moitié seulement surprenait Cap'. Droit comme un piquet, notre héros encaissait sans difficulté aucune, et déjà sortait sa plus belle moue désintéressée. Elle cachait bien le fond de sa pensée, mais l'important n'était plus l'empathie: elle avait déjà failli à le tirer de ses pensées obscures. Il fallait une autre approche, plus pragmatique, plus en phase avec le vécu du marin en somme.

"T'as fini? Aux dernières nouvelles, je vais mourir d'une maladie d'ici même pas dix ans, et en chiant dans mes plus beaux pantalons en plus. Faudra même déplacer des pompes funèbres pour qu'elle lavent mon futal."

Ç'aurait peut-être était une touche d'humour -déjà peu la bienvenue- vraiment médiocre dans un contexte autre, mais Connor était sérieux, les yeux braqués indéfectiblement sur le visage torturé de sa proie. Oh, lui aussi aimait parler.

"Et tous les gens que tu connaît, ils vont crever. Ils vont aussi se chier dessus après ou pendant. C'est fort, non? Les gens ça vit et ça meurt, et sans jamais choisir comment. Le truc, c'est qu'il y a vraiment que toi ici pour chialer des rivières."

Peut-être connaissait-il trop peu le cuistot pour vraiment le cerner, mais l'ancien faisait confiance à son instinct pour le guider dans ses psychanalyses de comptoir.

"Il te restait des trucs à faire, sur terre? Tu les feras pas, point barre, et te lamenter n'y changera RIEN. Si t'as pas envie d'être digne, essaie au moins de vivre le temps qu'il te reste. Ça fera mal au dos, oh làlà, et même que tu perdras des cheveux, mais c'est aussi ça, profiter de la vie, souffrir pour mieux apprécier les bons moments. En huit mois, t'auras bien des visages qui passeront te voir, et toi tu veux leur refuser ce droit par lâcheté. Une honte, une honte!"

Pour marquer son mépris -plus simulé que réel, le faux irlandais était souvent plus empathique qu'il ne le laissait paraître-, le pirate crachait sur les fruits à peine découpés.

C'était un coup de génie en réalité, il serait le seul à pouvoir les manger. Hahaha! Une autre victoire pour Gallows.
Je sais plus: Jean-meh est pas trop ému, et répond que les gens meurent en se chiant dessus et que se suicider y changera rien :scarf:
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Mer 30 Juin - 10:50
Un homme à l'amer
Il ne t’écoute pas quand tu parles, c’est tellement -violent. Tes mots, tes dires, tes phrases qui coulent entre tes lèvres et qui viennent jusqu’à lui, qui le claque comme une baffe froide sur les joues. Ah alors c’est ainsi. Tu es l’un de ceux-ci, l’un de ceux qui ne comprennent pas. A quoi fallait-il s’attendre ? Tu viens le voir en pleine nuit pour l’engueuler de son geste, sans même connaître les tenants et les aboutissants. Et tu le taxes d’égoïste sans même comprendre que les égoïstes...

C’est vous.

Vous, qui ne voulez pas le laisser en paix, vous qui ne voulez pas lui laisser cette ultime forme de contrôle sur sa misérable vie. Vous qui essayez de le bâillonner et de le garder, ne serait-ce encore que quelques mois, quelques semaines, quelques jours, quelques minutes supplémentaires, pour votre plaisir minable. Alors qu’au fond, le résultat sera le même. Vous qui essayez de le garder ainsi alors que tout ce qu’il souhaite, c’est ne pas vous infliger sa présence et sa santé qui se dégradera encore un peu plus à mesure que passeront les jours. Vous qui ne daignez même pas essayer de comprendre ce qui se passe dans sa tête et dans ses tripes et dans son corps. Vous qui allez le laisser vivre sa décadence jusqu’à la toute fin. Vous qui allez l’insulter de lâche, derrière son dos alors que vous ne comprenez pas tout le courage qu’il faut pour s’entailler les veines ou sauter d’un pont. Essaye donc, pour voir. Vous n’allez pas voir plus loin que ceci, vous n’allez pas réussir à songer qu’il a pensé à tout avant que cette solution ne s’impose à lui.

Vous. Vous qui êtes bien plus lâche que lui.

Il t’a hurlé tout ceci à la gueule. Sans même s’en rendre compte. Il a juste l’esprit vide. Vide et flou. Et il chiale peut-être. Il chiale de ce que va être la fin de sa vie. Quel genre d’égoïste faut-il être pour ne pas accepter qu’il finisse sa vie comme il l’entend. Comme il le souhaite. Lui en vérité, il a peur de mourir. Il a peur de mourir comme ça.

- Si c’est inévitable...? il souffle de sa voix éraillée d’avoir gueulé. Si c’est inévitable, alors pourquoi ne pas me laisser en paix ? Pourquoi ne pas m’avoir laissé mourir comme ça ?

Il te jette un dernier regard. N’attend pas de réponse.
Pas de toi, pas de ta part. Un lâche et un égoïste.
Comme tout le monde.

Lui inclus.

Et il jette un dernier regard à ces fruits gâchés par ta salive. Tu te dis intelligent mais pourtant, il faut bien être le dernier des cons pour cracher sur les fruits des gamins en pleine période d’apocalypse.

Et puis il finit par -s’enfuir.
Où ça, il ne sait pas.
Il a juste besoin de fumer une clope.


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