Hit me with the blame you made up in your head
Hit me with the things that I should regret
Il y a de ces carcasses qui continuent d’avancer.
Que le vent peut importe sa violence n’a pas suffit à enterrer.
Vous êtes encore là Nuke.
Bousillés, ravagés.
Vous ne tenez pas très droit, elle et toi.
Mais ça date d’avant, pas vrai ?
C’est peut être pour ça que ta présence elle la repère dès que tu apparais à l’horizon.
La lueur terne des corps qui ne vivent qu'à moitié.
Elle entendrait presque d’ici, les notes dissonantes dans ta poitrine.
Tu t’avances, elle ne sait pas trop où.
Mais ses pas se sont enfoncés dans les tiens.
Elle a beau ne pas supporter l’autorité.
Il a des consignes qu’on ne discute pas.
Surtout lorsque qu’on y trouve un avantage certain.
Reviens Nuke.
Il le faut.
Il l’a demandé.
Elle le veut.
Nuke, nuke.
Jolie explosion nucléaire.
Comme tu brilles lorsque que tu brises en morceaux les autres et toi même.
Elle s’est fait discrète en attendant que tu fixes un peu ta course.
Mais elle sait que le chien en laisse à l’oreille vive.
C’est bien pour ça que lorsqu’elle pousse, d’un grand coup de pied, la porte de la bâtisse où tu viens d’entrer, elle monte le ton Lust.
Que grésille tes oreilles de l’amour qu’elle est venue te hurler.
Qu’on déclenche la haine pour mieux se raccrocher.
«
NUKEEEEE. My love, que fais tu as rodé par ici ? »
Caresse du bout des doigts ta nuque alors qu’elle te tourne déjà autour.
«
En bon toutou tu es venu faire les poubelles pour les barges des hauteurs ? »
Nuke. Nuke. Nuke.
Tu lui as manqué.
Ta colère lui a manqué.
Nuke. Nuke. Nuke.
Cet autre nom qu’ils t’ont donné, ne compte pas sur elle pour le formuler.
Tu es un feu d’artifices meurtrier dont le rouge est un bouquet.
Elle le prouvera en t’arrachant ton collier.