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Revue Adolescence [Little Fang - Moon]

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Twizzlers
Bimbo blond girl
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Métier Lieutenant Gestionnaire des stocks ─ Petite bitch qui regarde la Terre tourner sur elle-même
Avatar Originaux par Re°
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Ven 8 Oct - 0:29
J'fais des ricochets sur les HurricaneJ'passe des bons week-ends.
Au milieu du soir brillent les phares aux lumières qui dansent, aux lueurs qui meurent jusqu’au fond des étagères où se retranchent ce que personne ne cherche jamais, au milieu il y a toi et ta grande silhouette, qu’il connait bien à force de te voir hanter le lieu comme l’ombre de l’adolescent que tu aurais dû être, qu’il voit évoluer de sa hauteur d’adulte pas complet. Sur le sommet les cheveux roux caressent la brise du soir, au comptoir déjà l’opportunité se présente, à peine en retard, juste à l’heure pourrait-on presque dire. Ce n’était pas son idée, et pourtant dans ses yeux, dans ses gestes subsiste la volonté, celle qui le pousse vers l’avant, celle qui l’a laissé suivre ton mouvement, ta mauvaise idée parmi cent. Au-delà de lui vous êtes deux, semblables dans les lumières du soir qui vous baigne d’orange sanguine, qui vous sublime dans le reflet du soir qui tombe alors que votre périple commence à peine. Alors sur une épaule mesquine se hausse la bandoulière d’un sac qui ne pèse que ce qu’il mérite, que ce dont vous avez besoin, tandis que sur ses joues se hissent les couleurs rouges de votre futur méfait.

Le premier pas est là lui, pour ce soir ou pour jamais, c’est lui qui s’avance dans le clair-obscur du soir qui tombe, il ne vérifie pas que vous le suivez, il vous sent presque au-delà du reste, parce qu’à cet instant son monde c’est vous, parce que son objectif ne se résume qu’à vos limites, qu’à votre frontière. Et dans sa voiture il vous laisse monter avant de la démarrer, il sait assez conduire pour trois, à peine plus, tandis que le soleil couchant perfore le pare-brise de milliers d’éclats de feu, flatteurs. La route s’enfuit sous les roues, avale la distance dans le silence qui ne s’impose pas alors que les paupières clignent ouragan vers l’horizon qui reflète un pacifique inaccessible.

Bientôt les silhouettes féminines et élancées des buildings éventrés se font un chemin familier tandis que son regard se fait sauvage détermination, se fait étroit coucher de soleil. Le moteur ralentit, au loin, les vitres scintillantes et d’un complexe familier, celui pile où vous devez aller.

« Terminus, tout le monde descend. » Mauvaise blague rappelant un train pas si lointain. Il descend, le silence l’étourdit alors que son sac à dos tintinnabule au sol de ses bombes pas assez vides, bien trop pleines, prêtes à l’emploi, prêtes au méfait. Il échange un regard avec vous, avant d’ouvrir le contenant et vous lancer à chacun un aérosol de couleur aléatoire.

« On commence par l’extérieur ou on s’attaque direct à l’intérieur ? »

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puisqu'il le faut:
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Ven 8 Oct - 9:47
fantasy


Une nuit de plus à errer comme une erreur, une nuit de plus pour extorquer un peu à cette ville du malheur. Cela ne ramera certainement pas sa paix, mais elle n’aura toujours pas l’audace de croire au bonheur. Comment pourrait-on y répondre sans avoir de réel désir ? Elle vit dans ses songes, découpe ses envies. Cela fait depuis l’adolescence qu’elle elle a le choix de faire naître ou de laisser mourir (pour un non, pour un oui). Les belles choses ne sont pas faites pour durer, la beauté n’est qu’une passion qui finit par s’éteindre une fois le jour levé.

Suivre les autres pour parfaire les idées élancées, peinturlurer l’imagination pour explorer le chaos ambulant. Elle a attendu les autres, une fois préparée, une fois que le soleil a commencé à se coucher, qu’il embrasse l’horizon pour se laisser le choix de se lever et de les accompagner.

Elle regarde par la fenêtre les ombres du passé, les ombres de la ville qui s’ouvrent sur la vie passée. Elle s’imagine pendant quelques secondes des âmes pouvant s’y regrouper, des êtres cachés dégoulinant de pudeur. Elle s’imagine une peinture qu’elle pourrait réaliser, à moins que cela soit un simple croquis déstructuré. Elle n’a le temps de plus, qu’ils sont déjà arrivés. La lune a aussi l’impression d’être une famille qui mène son gamin plonger. Le parfum de ce dernier à ses narines ne lui fait pas bon effet. Ce fumet est aussi suspect que son hygiène certainement délaissée. Elle sort de la voiture pour rapidement s’en délivrer tandis que son sourire semble amusé ((un autre mensonge déguisé)).

Une œillade lancée vers Twizzlers, puis à Little Fang.
Elle épie quelques secondes les lieux et leur murmure, derrière ses quelques mèches ambrées.

- On commence par l’intérieur, Il est moins facile d’y accéder. Comme ça, il ne restera plus que le corps de l’œuvre à terminer.

Ils n’auront qu’à être discrets, qu’à se planquer, et Moon pourra faire part en toute sincérité l’étendu de ses talents pour ne pas être oubliée, pour ne pas qu’on oublie qu’elle a déjà tout gâché. Des années d’errance, entre ses lèvres toujours la rancœur, le sentiment de différence, et ce goût rance.
La Piscine | Octobre | Little Fang + Twizzlers







resumé:
 
Revue Adolescence [Little Fang - Moon]
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