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baby, be my fire. ((ft. Moon))

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Ursula
octogouine
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Métier mécanicienne.
Avatar Mystery Girl [Steven Universe] - Barbie Ferreira [IRL]
Ursula
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Dim 22 Aoû - 15:40




Chaque fois, tu as l’impression de disparaître un peu plus pour mieux dévorer l’autre. C’était un mécanisme de défense, une façon pour toi de fuir tes problèmes, de fuir tes pensées, de t’abandonner avant qu’on ne t’abandonne. Les baisers, les morsures, les caresses et les mots murmurés, tout n’était qu’un prétexte à combler les trous que tu avais dans ton cœur, les trous que tu avais dans ta tête. Alors tu recommences, tu les embrasses jusqu’à ce qu’elles en perdent le souffle, elles murmurent ton nom, chaque lettre s’imprime sur les parois de la carcasse et il fait déjà si chaud quand leurs râles de plaisir éclatent dans l’air. Chacune, l’une après l’autre, soir après soir, elles restent ou elles partent, cadavre sur la banquette arrière ou zombie qui disparaît dans la nuit. Et le temps n’est jamais assez long avant que les pensées ne reviennent.

Quand as-tu commencé à te soucier de ce qu’il se passait, Ursula ? C’était pourtant si facile, avant. Il te suffisait de claquer des doigts, de prendre le large, de passer à autre chose, il y avait toujours quelque chose pour se ratatiner le cerveau, si c’était pas en l’occupant, ce serait en l’intoxiquant. Mais les jours finissaient pas se ressembler, dans cette décharge poussiéreuse. Toujours les mêmes voitures à réparer, toujours les mêmes drogues à consommer, toujours les mêmes jambes à écarter. La boucle est sans fin mais les pensées ont toujours faim.

Maman est morte. C’est ce que tu avais décidé de croire, bien avant tout ça. Mais maintenant c’est réel, alors pourquoi ça ne te fait pas plaisir ? Tu as abandonné ton frère et ta soeur. Qu’aurais-tu pu faire ? Les emmener avec toi, dans cette vie de débauche où tu dormais dans le premier lit ou sur les bancs d’un parc ? C’était pour leur bien. Ils n’ont manqué de rien. Alors pourquoi tu t’en veux ? Pourquoi tu penses à eux ? Tu n’es plus Michelle. Tu n’es même plus Shell. Tu es Ursula. ((Ca ne l'atteint pas, ces histoires-là)).

Tu essuies tes lèvres d’un revers de la main, elle referme ses cuisses et la banquette tremble quand tu t’extirpes de la bagnole en soupirant. La nuit est bien installée mais tu n’es pas fatiguée. Et alors que les pirates s’endorment tous, un par un, les lumières s’éteignent petit à petit mais une lueur capte ton regard.

« N’est-ce pas l’insomniaque de service, Moon en personne ! Heureusement que t’es là, j’me f’sais chier et je suis certaine que tu trouveras un moyen de me divertir. ». Ta peau est encore chaude, on pourrait presque voire s’émaner de tes pores la vapeur de l’excitation. Tu te rapproche, ta large chemise de flanelle découvre ton épaule tatouée, tu affiches un sourire libidineux. « Très envie de voir si tu portes bien ton nom et mater ta lune. ».

Besoin de penser à autre chose.
Besoin d’oublier comment penser.
Besoin de t’abandonner.




Recap:
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Dim 22 Aoû - 16:34
baby, be my fire
Je suis la flaque d'essence, t'es l'allumette étincelante
On glisse à deux sur la pente, c'est l'éternelle descente


Moon ne vit que la nuit, quand la lune sourit à ses côtés. La journée, elle est cloutée dans sa voiture recouverte de pares soleil pour éviter que la lumière ne l’empêche de se reposer. Le soir, elle les arrache, ses jambes se détachent du siège pour s’alimenter et pour prendre les missions qu’elle doit accepter de réaliser. Les commissures de ses lèvres ont tendance à se lever à la croisade des derniers réveillés tandis qu’elle rentre enfin dans son activité. La noctambule ne sait pas dormir, ne sait pas suivre cette normalité. Elle ne juge que par les lumières lunaire pour la tenir éveillée, comme si la nuit, elle pouvait enfin se montrer. Et il est temps de sacraliser cette nuitée en retournant dans sa voiture avant qu’elle chose à manger pour commencer la journée. Dans sa voiture aux petites lumières brillantes, elle ne songe à rien, si ce n’est qu’il est bientôt l’heure de rouler.

Attirée par sa lumière, il reste des papillons de nuit. La pieuvre s’est rapprochée de l’astre avec une soif étrange que la lune ne peut considérer. Pourtant, simplement elle lui sourit. Elle prend toujours les choses à la légère, tout n’est que mots, faux semblants, fausses manières. Chacun cache ce qu’il a caché, et quand la nuit tombe se réveille les personnes à l’esprit déluré. Ce qui n’arrivent pas à vivre en paix on tendance à l’accompagner pendant les longues soirées. Alors simplement, elle l’invite à venir s’asseoir à ses côtés tandis que ses lèvres mangent la seule chose qu’elle a trouvé : une vieille conserve qu’elle a réussit avec difficulté à réchauffer. Sa main vide tapote le siège passager pour qu’elle puisse s’installer à bord du véhicule qu’elle conduit.

- C’est exact… Insomniaque, c’est tout moi ça.

Ce n’est pas vrai. Encore un mensonge qu’elle a accepté. Elle est seulement noctambule, mais elle n’aime pas forcément les longs discours. Tout est plus simple de faire croire aux autres ce qu’ils veulent, elle abrège, c’est plus court. Moon a les jambes croisées sur son volant, elle est surélevée par un coussin et l’accueille en lui ouvrant la porte d’un geste distingué, élégant. Puis la femme aux cheveux presque roux dépose la conserve à moitié vide sur le tableau de bord, tandis qu’elle affiche une mine pensive et désinvolte à la fois.

- Tu sais… Je ne suis pas vraiment partisane de ce genre d’animation. Cependant, je serai très satisfaite d’avoir un peu de compagnie lors de mes tournées de récupération. Je suis sûre que tu adorerais me voir un peu plus à l’action…

Juliet sous une robe noire finit par lui déclarer.

- Tu ne m’as jamais vue conduire, pas vrai ? Je suis sûre que tu serais étonnée de voir à quel point je suis souple dans les virages.

Elle accompagne sa phrase qu’un rire léger, tandis qu’un regard complice s’installe dans ses yeux bruns.

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Mer 25 Aoû - 0:00




Peut être était-ce les cendres de tes récents ébats qui crépitaient encore entre tes reins, ou une des substances que tu avais inhalée à l’heure précédente, mais il te semblait que la nuit tentait à te rendre plus détendue. Le ciel ponctué d’étoiles t’arrachait moins la rétine, avec ses couleurs sombres, les petites lumières éparpillées ajoutant une certaine douceur à la toile gigantesque qui planait au-dessus de vos têtes. Et tu te souviens encore de ces moments de silence, Saul et toi, allongés sur le pont craquelé du bateau bleu, les doigts pointant les premières paillettes nocturnes qu’ils croisaient, la voix rauque de ton père qui fredonnait une vieille musique en fond sonore. ((Arrête de penser))

La lune t’invite dans son humble demeure, tu prends place à ses côtés dans trop de cérémonies. Il fallait dire qu’à cette heure, t’avais l’habitude de, soit planer, soit baiser et en l'occurrence, à cet instant, tu ne faisais aucun des deux. La demoiselle décline poliment ton offre, t’insistes pas. Pas que ça t'arrête en général, mais fallait avouer que tu la connaissais pas très bien, Moon. C’était la nana qui dormait toute la journée et qui driftait une fois le soleil couché. Elle avait ce côté un peu mystérieux, un peu lumineux, t’étais pas sûre de qui elle était mais tu t’en fichais. ((Arrête de penser))

« Oh, on s’sent seule, ce soir ? C’est avec grand plaisir que je te tiendrai compagnie, chérie. ». Tu prends tes aises, le paquet de clopes froissé, remplis de joints et de cigarettes préalablement roulés -tu pouvais être organisée quand tu voulais- ainsi que ton briquet presque vide se baladait dans l’espace libre. Alors que tu cases le mégot entre tes lèvres, tu tends une de tes friandises toxiques à la conductrice. « T’en veux ? ». Tu la laisses faire son choix, ricanant à sa réflexion. « J’ai hâte de te voir en action. ». Tu accompagnes ta réponse d’un regard lourd de sens avant de finalement te recentrer sur la flamme capricieuse de ton briquet.

Tu contemples la complicité qui illumine ses iris, ton sourire creuse un peu plus tes joues, l’anneau sur ta lèvre inférieure brille un instant dans la nuit. Alors que la fumée inonde tes poumons, tu te penches vers la fenêtre pour la recracher à l’extérieur. Tes yeux reviennent rapidement s’accrocher aux siens avant que tu ne t’enfonces un peu plus dans le siège de sa voiture. Tu ricanes. « J’aurais préféré voir ta souplesse dans d’autres domaines mais j’vais m’en contenter pour ce soir. ». Tu cales ton coude sur le rebord de la portière, la cigarette fumante entre les doigts et le front reposant sur ta paume. Ton regard se charge de provocation audacieuse. « Surprends-moi. ». (( Libère-moi )).




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Mer 25 Aoû - 14:17
baby, be my fire
Moon ne sent toujour seule qu’elle soit ou non accompagnée. Peut-être parce qu’isolée dans sa nappe d’étoile, elle est la seule de son espèce à se sentir ainsi portée, à tourner autour d’un même astre sans arrêter de changer. Alors pour une énième fois, elle va mentir et cacher des paroles déguisées, un aliment qu’elle ingère à longueur de journée. Qu’est ce que ça pourrait faire si elle disait la vérité, les états d’âme tardives de la lune n’ont pas réellement envie d’être écoutée, puisque quand on vient la retrouver, ce qu’on aimerait voir ou vivre devrait être assez intense pour calmer. Pour calmer ses ardeurs, ses nuits, ses mauvaises pensées. Tout revient aux autres, et Juliet ne reste que leur reflet qu’ils ont envie de voir, la chose qu’ils sont peut-être venu chercher. Ce qu’ils cherchent ? Elle n’en sait rien, elle ne fait qu’improviser ? Ce qu’elle cherche ? Elle s’en sait rien, ce soir, elle ne cherche seulement qu’à tromper le temps qui s’écoule de journée en journée.

- Non ça va ! Tu sais on est jamais vraiment seul ici. ((On a toujours été seul, ici ou ailleurs))


Sa compagne nocturne semble intéressée par l’idée de se laisser porter par les méandres de la fumée, mais Juliet en regardant le paquet à sa portée n’est pas très portée à l’idée de devoir consommer. Elle vient seulement de se lever et la fumette est surtout bonne pour créer.

- Peut-être plus tard, en fin de soirée.
((Peut-être jamais.))

Moon est une jeune femme qui conduit non pas mal, mais comme un énorme bourrin. Il suffit de la voir tourner au milieu des virage, des ronds points. Elle n’a pas de limite sauf quand il s’agit d’abuser des disquettes de freins. Ses doigts viennent se frotter, les uns contre les autres et au moindre geste, elle les fait craquer à la suite avant de s’étirer. L’animal nocturne va se mettre à chasser, sous la lueur de la lune. Alors elle allume son moteur, de la bouche d’Ursula, de son pot d’échappement, ça fume.

- T’as le replay facile… Combien de fois peux tu te contenter de regarder mes lèvres sans les toucher ? (( Combien de temps penses tu pouvoir tenir à errer à mes compter sans te lasser ?))

Un pari osé.
Une frustration assurée.

Et elle commence à accélérer d’un coup sans arrêter. Une seule main sur le volant, l’autre envoyée fenêtre ouverte, au grès du vent. Ainsi, il y a encore du vivant. La vitesse ce cesse de monter, de monter, pour s’éloigner un peu plus du territoire pirate et prendre une autre envolée. Les quelques lumières restantes de la villes ne s’allument plus sur leurs trajets, il n’y a que le son de la voiture qui roule à toute allure. Il y a que la lumières des phares qui s’égarent...


I'm giving you a night call to tell you how I feel
I want to drive you through the night, down the hills
I'm gonna tell you something you don't want to hear
I'm gonna show you where it's dark, but have no fear
décharge | Juillet ou Aout | Ursula







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Dim 5 Sep - 16:49



Pendant longtemps, et encore aujourd’hui, la solitude n’avait jamais semblé te déranger. Ou, du moins, c’est longtemps ce que tu as cru. Car discuter en ligne jusqu’à l’aube n’est pas une solitude totale. Il te fallait du contact, il te fallait une réponse en face, une présence pour te rassurer, pour te prouver que tu ne seras jamais vraiment seule, même dans le vide de ta chambre d’adolescente en désordre. Tu n’as connu la vraie solitude que ce soir-là, alors que les vêtements débordaient de ton sac encore ouvert, la vision du fusil qui hantait fraîchement tes pupilles. Tu peux encore sentir tes doigts trembler sur l’écran fissuré de ton portable, le cœur qui palpite jusqu’à t’en faire monter les larmes aux yeux, le symbole en v qui s’illumine faiblement dans le fond pixelisé. ((Vu à 00h32))

Vivre avec les pirates, c’est croiser les mêmes visages inconnus et se souvenir de leurs sourires qu’une fois la boisson bue. Il y avait autant de fidélité que de superficialité dans la relation familiale que Bones et les autres voulaient renvoyer. Car un pirate aura beau tenir à son équipage, ce sera toujours le premier à quitter le navire en cas de tempête. C’est pourquoi face à la réponse de Moon, tu ne peux retenir un rictus moqueur, le regard déjà loin. « Si tu le dis. ». Tu ne lui en voudrais pas de vraiment le penser, tu l’as aussi fait.

((Et c’est probablement pour ça que tu es toujours ici))

Tu ranges ton paquet dans ta poche à son refus, laissant la cendre s’en aller par dessus la fenêtre pour pas en foutre partout dans la caisse. Elle allume son moteur et tu sens toutes les articulations de ferraille vibrer sous ton siège. C’est un cheminement que tu connais par cœur à force de l’avoir tripoté, caressé, arrangé, chouchouté, détesté mais aussi apprivoisé. C’était d'autant plus étrange de ta part que tu ne passais pas énormément de temps à utiliser les bagnoles que tu bricolais, préférant ton destrier à deux roues.

Et voilà qu’elle tente d’alimenter tes braises, le papier roulé crépite presque lorsque tu l’écartes de tes lèvres, un sourire enjôleur qui s’y dessine progressivement. Tu t’approches, juste assez pour bien voir son visage peu éclairé dans la pénombre de la nuit. Des restes de brumes toxiques s’échappent de ta bouche pour venir taquiner la sienne. Les paupières tombantes, colorées de fards sombres, peinent à cacher la lueur de défis qui naît dans tes iris.

« T’es sûre que tu veux jouer à ce jeu avec moi ? »

Après tout, ta réputation n’était plus vraiment à faire chez les mercenaires des terres. C’est finalement le coup d'accélérateur qui met fin à tes regards affamés. Secouée par la vitesse soudaine, tu te remets en place non sans ricaner. Mais voilà, la montée en puissance ne cesse d’aller plus haut et plus loin, si bien que le bruit du moteur arrive même à couvrir celle des palpitations qui remontent dans ta gorge. Et cette fois, c’est un rire excité qui secoue ton buste, une moue surprise arrive même à ouvrir tes yeux. « Wow, je commence à comprendre ce que tu voulais dire, ma belle ! ». T’en perdrais presque le joint coincé entre tes doigts.



Recap:
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Lun 6 Sep - 11:34
baby, be my fire
Est ce que Moon aime jouer ?
Ce serait mentir de ne pas l’avouer. Le problème est que même si elle joue à ces jeux là,Elle est sûre de gagner, parce qu’elle est du genre à tricher, à ne pas se laisser leurrer. Ce n’est pas elle qui tombera dans ses propres filets : la frustration ne la gagne pas, elle se sent si éloignée de l’attrait physique de tout cela… Arracher un baiser à la lune n’est pas chose facile, puisque perchée au dessus au milieu des étoiles, elle ne daigne que faire volte face pour esquiver de s’offrir à l’humanité. Ressentir des émotions, des sentiments, est chose facile, s’offrir à l’autre est un jeu fébrile.

Moon arbore un dernier regard à Ursula, puisque c’est elle qui à les choses en main, qui la gère au pas. Tant pis si elles réveillent les habitants d’Arcadia. Ils ne sont peut-être pas tous habitués au bruit des pneux qui crissent le sol. A voir de la poussière qui passe sous ses roues, depuis le temps que certaines routes n’en n’ont plus connues.

Dans la vitesse, elle est obligée de ralentir pour faire crier les roues de sa voiture et friter dans les grandes voies, les routes américaines en damier. Ça fait du bruit, et Juliet sourit. Le ronronnement de moteur lui est aussi éveillé, il les maintient peut-être un peu plus éveillé à chaque accélération, il se réchauffe un peu plus à chaque moment pour gravir les distances, pour gagner du temps.

Du temps sur rien, du temps sur tout,
le temps de rien, le temps de nous.

- Je suis déjà sûre de gagner. Tu sais, je suis inatteignable d’une certaine manière… Si tu joues, tu vas te perdre… Ou peut-être pas ? Qui sait, si tu ne t’y perds pas ?
((Entre oui et non, la frontière est bien mince. Le bien et le mal sont entremêlés.))

Les cheveux roux de la jeune femme s’envolent dans le vent, claquent la porte et se laissent emporter par chacun des mouvements. Dans les rues où les femmes passent, encore une fois les pneux crissent, glissent sur sol alors qu’elles se noient dans la pénombre.

- Je suis toujours d’une grande souplesse, tu ne trouves pas ?

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Mar 21 Sep - 18:51



La vitesse ne t’a jamais effrayé. Avide de sensations, gourmande de frissons, ça a toujours été la course au danger, à foncer dans l’inconnu la tête baissée. Ne cours pas trop vite, Michelle, tu vas tomber. Oui, non, parfois, la chute n’était jamais très loin et alors ? Pas peur des conséquences, pas peur de la souffrance, c’est toujours au jour le jour et jamais l’inquiétude du lendemain ou la pensée d’un passé lointain. Pas peur, pas peur, pas peur. Elle peut essayer, Moon, comment tant d’autres avant elle, mais à cet instant, tout ce que tu ressens. ((C’est de l’excitation)).

Les mains de Moon glissent sur son volant sans effort, la poigne ajustée, les mouvements fluides, elle semble contrôler ses virages au millimètre près avec la brutalité d’une tornade. Tu sens ton corps suivre les secousses de la bagnole, tes organes semblent s'entremêler, tu arrives à peine à suivre la route des yeux. Tout va très vite, trop vite et il n’y a que de cette façon que tu arrives à apprécier les choses.

Ton joint s’écrase légèrement dans le cendrier, juste assez pour l’éteindre et le ranger dans une petite boîte métallique que tu gardes au fond de ta poche. Pas besoin de fumée enchantée pour contempler le spectacle que t’offre la reine de la nuit. Le crépitement des herbes hachées fait encore pétiller tes yeux, en même temps que les provocations de la demoiselle. Ton sourire ne te quitte plus, ce sont tes phalanges qui viennent replacer les mèches volantes de la conductrice derrière son oreille.

« Fais gaffe, Moon. J’m’enflamme vite et j’ai le levier d’vitesse facile. »

Mais t’as pas le temps de te rapprocher, les drifts rompent votre contact, tu t’accroches où tu peux pour éviter de faire des roulades arrières dans la caisse. La frustration se mêle à l’excitation de la séduction, tu te mords légèrement la lèvre inférieure. Et tu veux plonger plus profondément dans ce brouillard ambigu, te laisser engloutir par les vagues du charme nocturne, vivre en apnée jusqu’à ce que tu n’arrives plus à respirer.

Tu t’enfonces dans ton siège, ton rire se perd dans les bourrasques d’air qui s’entrecoupent à travers la vitre entrouverte. Tu la regardes du coin de l’oeil, replaçant tes cheveux délavés vers l’arrière. « Oh, au volant, j’en doute pas. Après, dans les autres domaines, c’est encore à prouver. T’façon, on a toute la nuit pour ça, pas vrai ? ». Tu glousses, les muscles déjà détendus. C’est une idée perdue qui te redresse d’un coup.

« Ça te tente une p’tite baignade nocturne ? A la piscine ou à la mer, où tu veux. J’ai grave envie de faire trempette, là. »

Cette escapade de nuit, elle te ramène un temps en arrière. A l’époque où la ville t’appartenait dès lors que le soleil se couchait. Les lumières des néons remplaçaient le chant des oiseaux, et les fêtes n’en finissaient jamais à moins que Delilah ne l’ait décidé. Tu aurais pu croire que ça durerait une éternité, mais ce n’était qu’un éphémère été. Tu veux vivre jusqu’à l’aube et mourir sous le ciel dégagé. ((L’éternité)).




recap:
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Ven 24 Sep - 23:46
baby, be my fire

La lèvre de Moon vient chercher l’autre pour la pincer. Encore, une fois ce n’est pas vraiment ce qu’elle ressent. Pas de réelle envie, rien de bien émouvant. Le désir, ne se résume pas à quelques mimiques, à imiter une ambiance. Pourtant, intérieurement, elle est loin de pratiquer la même danse. Malgré les mots qu’elle peut dire, malgré les perches qu’elle lance. Si Ursula à le levier de vitesse facile, le pied de Moon sur le frein n’a rien de futile. Elle peut l’utiliser à tout moment, comme un Joker cacher sous sa manche. Les kilomètres défilent pendant ce temps : une avalanche.

- Pourtant… Ton levier de vitesse ne pourra pas s’actionner sans mon embrayage. ((Combien de temps vas tu continuer tes babillages?))

Un dernier regard avant de prendre le large vers la mer, les océans. Elle plisse les yeux face aux remarques d’Ursula et continue de lui parler, sans injures, sans vraiment s’impliquer.

-Si tu le penses, en quelque sorte, c’est que c’est sûrement vrai.

Il y a Juliet.
Juliet vue par Ursula.
C’est une Juliet à part entière,
Moon ne la comprend pas.
Qui elle est cette Juliet là ?
Elle existe pourtant, mais ce n’est pas elle,
Ce n’est que l’image qu’elle renvoie,
Uniquement ce qu’elle veut voir,
Ce n’est pas forcément la fille qui vit le soir.

- Allons nager dans la mer. J’ai envie de m’offrir à elle.


Et la voiture tourne alors dans une autre direction. Dans la pénombre, raisonne toujours le même son. Le moteur rugit à chaque accélérations. Jusqu’à arriver à côté du bord de mer. Juliet se gare d’une manière brutale, et leurs cheveux s’envolent un peu en l’air. Elle se met à rigoler et arrête la voiture Ses doigts retirent la clé tandis qu’avec l’autre elle ouvre sa portière pour s’évader de la machine et la fermer.

La lune se dirige vers le rivage, vers le sable et commence à retirer ses chaussures tandis que ses deux mains soulèvent les limites, les frontières de sa robe. Elle dévoile divers tatouages, diverses peintures sur sa peau gravées. Des dessins, des écritures diverses, en noir et en rouge brodés.
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