Didi des bois • 30 yo • chasseresse
Diana, c’est cette chimère qui apparaît parfois dans la vie des gens pour échanger quelques trucs, mais qui disparaît aussi vite. Elle n’est pas foncièrement mauvaise, mais elle n’est pas non plus l’incarnation de la gentillesse. Diana ne vit plus pour plaire, elle concentre son énergie sur ses propres besoins pour ne pas dire qu’elle est tout simplement
égoïste. Elle chasse, ça lui permet de se vider l’esprit et de s’autonomiser. Elle est quasiment autosuffisante. Elle a des tendances
asociales et
antipathiques qui se sont manifestées quelques années avant la tempête. Lui taper la conversation à la va vite lorsqu’elle ne te connait pas, ce n’est pas la joie car elle te remballe assez rapidement. Probablement pour éviter toute forme d’attachement ou peut-être par
indifférence. Il lui arrive de rendre des services si on le lui demande, mais elle n’agit jamais de façon désintéressée. Elle sait que cette fausse amabilité peut lui servir dans le futur, quoi qu’elle y met beaucoup moins d’effort et d’énergie qu’
avant. Elle vie recluse des groupes dans sa petite cabane sur les falaises et se montre assez
hostile envers quiconque traîne aux alentours de celle-ci. Les plus jeunes n’y échappe pas non plus, mais elle ne leur sort pas la carabine à eux. Toutefois, ceux qui parviennent à s’introduire chez elle de son bon vouloir peuvent dénoter quelques facettes de sa personnalité jusqu’à là insoupçonnées, si ce n’est pas juste la chaleur de sa peau à contrario de la
froideur de son âme.
Avec les enfants :
Elle n’est pas maternelle pour deux sous et serait plutôt du genre à aller glisser à l’oreille des mômes de ne pas faire confiance aux adultes, et ce, pour leur propre bien. Protective, ça lui arrive, mais ce n’est pas inné.
Avec les adultes :
Si on a du temps à tuer et la patience qui va avec, on peut venir à bout de ce bloc de glace. Dans tous les cas, Diana, ce n’est pas le genre de personne que l’on veut se mettre à dos. Sous ses airs calme et malgré la placidité de son visage, elle est la personnification même de la colère.