AccueilMembresGroupesDernières imagesTimelineCarteConnexionS'enregistrerFAQRechercherCalendrier
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

le pénitencier || feat. Gaheris (terminé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Partagez
Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 19 Avr - 13:08
LE PÉNITENCIER
Encore une journée passée à vadrouiller en bonne compagnie. Il chôme pas Trickster. Qui aurait cru que ce poste impliquerait tant de boulot ? C'est presque fatiguant, de regarder comme ça les autres se salir les mains... Se contenter d'encadrer les opérations est un luxe qui lui a toujours convenu parfaitement : un rôle fait pour lui. Les passages à tabac, c'est trop salissant. Pas facile facile, de faire disparaître les taches rouges des vêtements, une fois qu'elles s'y sont installées. Non... Vraiment, Trickster n'a pas la patience pour ces choses-là.

Du bout du pied, il tourne vers lui le visage de la pauvre âme mise à terre. S'il est là, c'est qu'il l'a mérité. Pas de pitié pour les insectes ; ils n'avaient qu'à mieux prendre soin d'eux. C'est dur de ne pas rire, devant un spectacle aussi pathétique.

"En voilà une, une bonne chose de faite."

Si ce n'est pas qu'il est complètement allumé, c'est sûrement l'amour du travail bien fait qui l'habite. Vous comprenez ? Pas le temps de s'extasier plus longtemps sur l'état de la proie du jour ; tac tac tac, des bruits de pas se rapprochent du bout de la petite allée où on est occupé à faire son petit business. Soupir rageur et haussement d'épaules : il va bien falloir s'occuper de ça aussi. C'est nul, les gêneurs.

"Balancez-le dans un coin, mes lapins. Et puis dégagez."

Gauche, droite, gauche, droite : Trick foule le sol de cette allée pourrie comme si elle n'appartenait qu'à lui, sans s'inquiéter de ce qui l'attend au bout. C'est nul de s'inquiéter. Y a plus rien qui puisse vraiment le déstabiliser, mais ça veut pas dire qu'il n'est pas agréablement surpris de se retrouver en face du vieux. Peut-être que ce sont les cris qui ont attiré son attention ; Trickster en prend bien note pour la prochaine fois.

"Ça alors, vieille branche ! Quel hasard ! J'reconnaîtrais cette dégaine même à des années-lumières !"

Trick balance ses joyeux cris dans les oreilles, balance son bras sur son épaule. Et déjà, il semble vouloir le pousser dans la direction opposée, loin des flaques d'hémoglobine qu'il risque de trouver sur le sol s'il décide de fourrer son sale nez là où il n'y en a pas besoin.

"Comme ça m'fait plaisir de voir ta vieille tête, chaton ! Qu'est-ce que tu racontes ? Toujours pas de bras ? J'suis sûr qu'il va finir par revenir, même s'il est parti avec un autre... "
Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 19 Avr - 19:08
merci johnny t'es un vrai
 
il aimait parfois errer sans réel but dans certains lieux, ne s'étant jamais vraiment fait déranger jusque là par des mauvaises rencontres il aimait bien flâner tout seul, prendre l'air parfois aller visiter quelques petits vagabonds qui refusaient l'aide officielle et même officieuse que l'on pouvait leur fournir. alors il faisait l'adulte, le vieux qui vient prendre des nouvelles de ses sales gamins et personne d'autre que lui ne s'était imposé ce rôle ou cette charge. il le faisait avec grand plaisir sans même y réfléchir plus que ça. parfois même il allait apporter quelques petites choses trouvées sur le chemin, des babioles, parfois des choses plus utiles lorsqu'il en trouvait.  

des bruits qui attirent son attention, peu amicaux si l'on devait simplement juger à chaud et sans être réellement un génie de réflexion et pourtant, dans un élan d'héroïsme -ou de stupidité- il avait même accéléré le pas sans prendre garde à être discret. à croire que "monsieur l'agent" était quelque peu rouillé. et soudain, voix familière dégaine bien connue, le chevalier était soulagé de voir finalement cette personne là débouler.  

pas moins surpris pour autant, peut-être un peu méfiant, probablement inquiet, il semblait inspecter le garçon qui s'avançait avec entrain en s'exclamant d'une voix joyeuse, comme toujours -ou presque-. gaheris était presque prêt à répondre avec un entrain similaire si il n'avait pas été calmé avant même de se réjouir par la blague. la blague de trop probablement. était-il vexé ? peut-être pas jusque là mais cela avait réussi un peu à le piquer la où cela faisait mal. littéralement. « jcroyais que ton job consistait à aider à guérir pas à blesser d'avantage, doc. » fausse mine blessée, le chevalier était étonnamment bon à prendre une dégaine de chien battu. était-ce les cheveux mal coiffés ainsi que sa barbe de gentil ours qui aidaient à la tâche ? probablement, car au delà de ça, il était bien piètre comédien et probablement un pire menteur.

sans trop de résistance pourtant, le chevalier s'était laissé guidé par le jeune homme sans oublier ce qui l'avait attiré dans les parages. peut-être était-il bon mais gaheris n'était pas encore sourd malgré le "vieil âge" que le pirate lui donnait. « tu fais quoi dans le coin au juste doc ? jdoute que ça soit une promenade de santé au vu du boucan que tu semblais faire plus haut. » les deux pieds dans le plat sans aucune subtilité.


 


Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 19 Avr - 21:24
LE PÉNITENCIER
Il est plein de mauvaise foi et il en est conscient, Trickster. C’est bien pour ça qu’il se dit que c’est terrible, comme ces fragiles de la table ronde ont la vilaine habitude de prendre la mouche pour pas grand-chose. Enfin, pour un bras quoi… Après ce qu’il a fait pour lui, c’est comme ça qu’il se fait remercier ? Honteux ! Les petits vieux, c’est plus ce que c’était.

Il observe quelques secondes le chevalier blanc sans armure. Un regard dépourvu de malice, c’est devenu rare ces derniers temps. Mais il n’a pas envie d’embourber l’autre dans les ennuis ; il n’a jamais vraiment envie d’être méchant avec lui. C’est les traces d’une autre vie.

"Et moi, je croyais que ton job consistait à mettre les méchants en prison, mon canard. Pourtant, on me souffle à l’oreille que ce n'est pas toujours une réussite… "

Les sourcils froncés, il a une tête de sale gamin, Trick’. Comme si les rôles venaient de s’inverser et que soudainement, il était l’aîné, il vient lui pincer la joue. S’il avait d’autres priorités, il lui dirait qu’il est temps de se raser.

"Ohhh, t'es bien vilain d'un coup ! Je vais par-ci et par-là, j’me promène ! Et qu’est-ce que je vois, là ? Un pauvre vieux, environ ton âge, qui se fait agresser par un rat dans cette charmante petite ruelle ! Ah, mais je te vois venir, chaton ! Rigole pas, c’était un très gros rat ! Alors, j’me suis dit : wow… Et puis j’ai pas hésité, tu m’connais. Ça prend drôlement de temps de régler son compte à un rat… il était vaillant, le bougre."


Il a toujours une histoire prête, Trickster. C’est plus agréable de lui balancer des bêtises comme ça que de lui dire la vérité. Pas qu’il regrette, ça non. Mais ça ne sert à rien de s’étendre sur des points de détail devant Gaheris, on sait pas toujours ce qu'il répète derrière...

"Comme disait Robert, de la chambre 24, y a des choses qu’on n'a pas besoin d’entendre. Les magiciens ne révèlent jamais leurs secrets, même pas à toi, malheureusement. Tout le monde sait que j’aime pas me salir les mains, de toute façon."

Sans vouloir développer plus que ça, et espérant ne pas avoir à le faire, Trick’ passe son bras dans celui de l’autre. Comme si de rien était : comme si c’était une promenade normale, dans un monde normal.

"Toi par contre, tu faisais sûrement une promenade de santé. J’ai bon ? Ou alors… Tu cherchais quelqu’un à secourir ? Dommage que tu sois tombé sur moi !"

Et il rigole comme si c’était une blague excellemment drôle, Trickster.
Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 20 Avr - 16:04
merci johnny t'es un vrai
 
« je t'avoue courir après les méchants c'est plus trop ma spécialité, j'ai besoin d'une ptite paire de bras en plus si je veux être un peu plus efficace.» et encore, même avec ça le chevalier était capable de les relâcher. et après on s'étonnera d'apprendre que les chevaliers ne sont pas vraiment pris au sérieux car certains membres sont bien trop tendres et laissent couler bien des choses.

(l'on ne visera personne en particulier.)

après avoir tenté de relancer la blague sur le bras, le preux chevalier n'en avait pas fini avec ses commentaires un peu idiots et surtout fort inutiles. « et parfois on manque de barres tellement vous êtes nombreux à vous faire attraper en faisant vos conneries. »

et alors que trickster, suite à un pincement de joue qui avait manqué de le faire râler raconte son récit, l'ancien policier ne pouvait s'empêcher de lâcher des petits "hmhm" peu convaincus par toute cette histoire. bien qu'il était persuadé d'y retrouver quelques bribes de réalité comme le fait qu'ils aient passé un savon à quelqu'un. voila ce qu'il avait compris. ou peut-être cherchait-il trop loin. dans tous les cas, après cette petite marche improvisée au côtés de quelqu'un en qui il avait une certaine confiance au vu de ce qu'il avait fait pour lui, il irait faire un tour dans l'autre sens. simple curiosité personnelle dira-t'on.

« et bernard de la chambre voisine disait aussi que plus on s'étale dans des histoires à la co- noix !  noix corrigea-t'il expressément , plus il est louche. »

petit mouvement de recul lorsque le garçon passe son bras dans le sien avant de le regarder avec cet air un peu surpris, l'air de se demander ce qu'il faisait avant de constater que le brun semblait bien s'amuser de la situation. sourcils froncés il se passe pourtant de tout commentaires avant de finalement poursuivre. « est-ce que tu accompagnes tous tes petits vieux de la sorte ? ou bien compte-tu faire ça uniquement pour vaillamment me protéger de l'armée de petites souris que tu as pu lâcher sur le gros rat d'avant ? » il avait ce petit sourire malin sur le visage, gaheris. et il était presque fier de ce qu'il venait de sous-entendre en reprenant le registre du malin.

 


Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 20 Avr - 18:29
LE PENITENCIER
Trop drôle, qu’il se reprenne pour pas jurer ; comme si y avait des oreilles chastes à proximité. Il a bien bonne mémoire, pour se souvenir des propos de Monsieur Bernard. Est-ce qu’il connaissait Monsieur Bernard, ou est-ce que Trick’ a oublié qu’il lui en a parlé ? Peut-être qu’ils étaient potes ? Peut-être qu’ils sont allés à l’école ensemble ? Non… Il est pas assez vieux pour ça. Ça se verrait, quand même ! Trickster a compté les rides sur son visage et y en a pas assez.

Il est pas passé inaperçu le petit mouvement de recul, mais tant que c’est pas pour s’échapper, on fait comme si on avait rien remarqué. Trick’, il sait avoir une poigne de fer quand ça lui chante. Et ça manque pas, parce qu’elle se resserre comme par réflexe quand ça parle des petits vieux. Il en faut plus pour faire tomber en miettes son sourire de clown, mais y a comme un accroc pour une fraction de seconde.

« T’es le seul petit vieux qu’il me reste, j’te ferais dire ! Pas étonnant que tu sois mon préféré si j’ai plus d’autres senior de qui m’occuper ! Certaines de mes connaissances ont tendance à pousser les mamies qui traversent la rue pour piquer leur sac. Certes, t’as pas de sac, mais on n’est jamais trop prudent… Avec une dégaine comme ça, ce serait facile de t’confondre ! Une gigantesque petite vieille, tu t’rends compte, chaton ?! »

Ça lui fait plaisir à Trick’, de voir Gaheris se croire malin. D’autres auraient déjà terminé leur course au fond d’un ravin, ou d’une benne à ordures. Quelle chance quand même. Ca lui arrache un ricanement.

« À partir de combien de petites souris ça devient trop dangereux pour toi, c’est plutôt ça la question qui vaut un million ! En plus, ça mord et on ne sait pas ce que ça transporte comme maladie ! J’te dirais bien de passer un coup de fil à un ami, mais ding ding dong : ça fait un bail qu’on a plus de rés-… »

Il balance quelques secondes sa main libre d’avant en arrière, Trick’ : comme un swing, ou un jeté de boule de bowling. Réfléchissons, réfléchissons… Et ça le heurte comme un bus heurte une vieille.

« Ohhhh. J’ai oublié ma hache. »

C’est très contrariant, ça : si contrariant que ça peut se lire sur son visage. Pas qu’il s’inquiète qu’on la lui pique si on souhaite garder ses mains rattachées à son corps ; il a écrit son nom dessus. La valeur sentimentale ça rend fou, tout ça tout ça. Mais qu’est-ce qu’il va faire de l’autre, s’il retourne la chercher ?

« Si j’te dis bouge pas, tu vas bouger ? Pas vrai, mon canard ? »
Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 20 Avr - 20:24
merci johnny t'es un vrai
 

« une petite vieille barbue et à la voix très grave, je note. plus je t'écoute parler et plus j'ai l'impression d'avoir vécu cent-ans de plus. fais le malin, dans même pas dix ans tu seras vieux toi aussi. »


à l'entente de la fameuse question qui vaut un million, gaheris hausse les épaules. il n'a pas vraiment de réponses à ça, il n'y avait jamais pensé ainsi et il se pensait bien capable de sortir une bonne vieille excuse ou théorie du genre "ça dépend de l'humeur des souris." parce que le truc avec le chevalier, c'est qu'il est assez con pour s'asseoir et boire le café avec les souris sans même se sentir en danger. parce qu'il est trop bon, trop con, beaucoup trop insouciant aussi.

« tu as oublié ta quoi ? blinkingwhiteguy.png. clignements rapide des yeux, gaheris semblait presque vouloir ignorer, nier ce qu'il venait d'entendre dit avec un ton extrêmement léger. si il y avait bien une personne qu'il n'imaginait pas vraiment se balader avec une hache, c'était bien le brun. puis avec les secondes qui défilent, le faux cow-boy se ravise un peu, il se dit qu'au final, une hache peut avoir plusieurs utilités et pas forcément celle à la quelle il avait pensé d'entrée de jeu. oui, oui, ça devait être ça, le garçon ne devait pas forcément avoir fait des mauvais trucs avec sa hache. peut-être était-il nul à jouer les malins gaheris, mais l'auto-persuasion c'était son point fort.

et soudainement, sa chance d'être un sale garnement qui revient au grand galop. sa chance d'être ce gamin un peu capricieux et cet adulte clairement puéril. trickster lui ouvrait des portes et gaheris les enfonçait sans réfléchir avec un grand sourire digne d'un enfant de cinq ans. « quoi ? tu abandonnerai le dernier de tes petits vieux ici ? là ? » l'ancien policier hoche la tête avec une fausse déception. « moi qui pensait que tu ne m'abandonnerai pas. je suis déçu ! déçu ! » il en profite pour se serrer à son tour contre son bras, ignorant le fait que bientôt ils seraient rendus à se broyer mutuellement les os. « prends ça pour un non, du coup. » au moins il était honnête.


Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 20 Avr - 21:55
LE PENITENCIER
Il plisse doucement les yeux, Trickster. C’est pas comme si l’autre savait pas vraiment ce qu’était une hache, pas quand on voit le genre de chemise qu’il porte ; on dirait un cosplay permanent entre un bûcheron et un joueur de flûte péruvien…

« Tu sais bien ! Ca a un long manche et une grosse lame ! J’hallucine ! Tu crois quand même pas qu’un gars comme moi s’ballade au milieu des dégénérés sans avoir de quoi défendre sa vertu ? Eh ! Eh ! Mais pourquoi tu serres là ?! T’es pas sérieux ?! »

Si les rues n'étaient pas désertes, les hurlements de guenon sous extasy de Trick’ auraient sans aucun doute ameuté les foules. Les commères auraient poussé les rideaux pour regarder par la fenêtre, si elles n’étaient pas mortes. On agite les épaules dramatiquement, comme si on se débattait vraiment avant d’abandonner. C’est grotesque. C’est trop surjoué pour que ce soit plus que de l’agacement.

« Comment ça, c’est un non ?! »

On dirait presque qu’il va éclater en sanglots, comme un insupportable gosse à qui on n'a pas voulu acheter de sucreries.

« T’es toujours horrible avec moi ! Après tout ce que j’ai déjà fait pour ta petite personne, tu m’remercies en me faisant du chantage au petit vieux ! C’est ça qui est honteux ! Et j’espère que t’auras tellement de remords que t’en dormiras pas la nuit pendant au moins un mois ! Et par-dessus tout, j’te souhaite de boire de l’eau croupie bien dégueulasse ! T’as compris ?! »


C’est pas grand-chose, comme menace. En ces temps de crise, ça ferait même pas fuir un cafard. Il lâche un soupir contrarié, Trick. Et puis il resserre un peu plus fort son emprise sur le bras du chevalier, histoire de montrer que c’est pas lui le plus fort. Même si ça fait mal et que ça laisse des marques, il refuse d’être le premier à lâcher, Trickster. Il relève le nez dédaigneusement, tapote du pied par terre et tourne son regard dans l’autre sens, comme pour ignorer l’autre.

« Moi, j’ai tout mon temps si tu veux pas lâcher ! J’peux même attendre que tu meures de vieillesse, chaton ! Ça devrait pas trop tarder, j’aurais même pas le temps de rider ! Si j'voulais j’pourrais t’assommer et t’laisser là ! »

Mais il ne le fait pas, parce que ça le ferait pleurer pour de vrai de le tuer sans faire exprès.

« Puisqu’on est là, on va avoir du temps pour discuter, tiens… Qu’est-ce que t’as fait de beau ces derniers-temps, mon canard ? »

The walker
Maître du jeu
Maître du jeu
Métier Maltraiter les membres (rip)
Avatar IRL Chuck Norris
The walker
The walker
Mar 21 Avr - 13:10
INTERVENTION POUVOIR GAHERIS
Alors que Tricks se laisse emporter à ses divagations tel une princesse que rien ne pourrait ébranler, il y a une part de toi qui semble comprendre certains points laissés en apparence. Comme un sujet sensible où il ne serait pas bon de continuer à appuyer. Il parle de cet avant avec désinvolture et pourtant tu sens, que le sujet est encore sensible. Mourir de vieillesse ? C'est le premier à avoir le cœur un peu serré à l'annonce de ce monde qu'il a vu s'effriter. Une part de toi sait, sait qu'il faudrait continuer dans ce chemin. Pour briser.
Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 21 Avr - 17:21
merci johnny t'es un vrai
 il y eut comme un pincement soudain. le coeur qui se serre faiblement, mais c'était étrange, sorti de nulle part, incontrôlable. gaheris regardait le garçon avec cet air soudainement concerné, peut-être un peu perdu. il y avait ce quelque chose qui s'agitait en lui, en son coeur et soudain c'était juste étrange. le chevalier n'était plus à l'aise, il était perturbé, perturbé par ce qu'il sentait, ce qu'il ne comprenait pas. perturbé par ce qui s'agitait en l'autre et ce qui se serrait en lui. il avait l'impression que c'était mal, que c'était mauvais ce qui s'agitait. qu'il fallait l'éviter, peut-être, l’atténuer ou le fuir. mais quoi ? comment ? il ne savait juste pas et cela se voyait. son regard était perdu et son corps entier s'était raidi et son teint était devenu lugubre, comme si il faisait face à un fantôme. parce qu'il ne comprenait pas, gaheris.

alors il lâche prise, il s'écarte même un peu, se frottant les yeux en silence comme si il tentait de chasser une illusion. mais c'était toujours là. alors il soupire et réalise que le temps ne s'était pas arrêté, que le garçon était toujours là et qu'il avait probablement l'air d'un fou désormais. et le fou essaye de se reprendre, il sourit, c'est mince, il est encore raide et il fixe encore par moments ce qui s'était agité. « pardon je- »

rien.

il ne savait même plus ce qu'il avait commencé à vouloir dire.

pardon, j'ai cru halluciner un truc qui s'agitait dans ton coeur. pardon j'ai cru que j'allais soudainement crever sur ces ruines parce que mon cœur s'est serré pour aucune raison.

gaheris ne savait même pas pourquoi il s'excusait et il avait juste envie de chasser cette vision de son esprit, ne plus y penser, ne plus la revoir. c'était facile, non ? il avait toujours fait ça le chevalier, nier ses problèmes pour s'occuper des autres. alors l'exercice devrait être un jeu d'enfant, comme toujours. et il se disait que peut-être ce quelque chose avait fait quelque chose en trickster. peut-être que c'était lui qui sentait quelque chose dans l'histoire. sans comprendre, gaheris cherchait à éloigner le problème de ses propres épaules. il essayait de le mettre sur son interlocuteur pour que cela soit plus facile à gérer. « est-ce que tu te sens...bien ? » la voix est un peu hésitante, le sourire est absent, le regard est inquiet mais distrait. « je veux dire, tu sens rien, là ? » le là, c'était son coeur. le "là" c'était son être mais gaheris il ne le savait pas.

 


Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 21 Avr - 20:12
LE PENITENCIER
Y a un truc qui cloche, et ça frappe seulement Tricks’ quand il sent la prise de l’autre se relâcher subitement. Ça lui fait tourner la tête si rapidement qu’il en aurait presque des vertiges. Il s’écarte comme s’il voulait le fuir et ça lui balance un frisson d’angoisse le long de la colonne vertébrale. Il a le regard bizarre, Gaheris ; comme si y a quelque chose qui avait déraillé dans son cerveau et qu’il redémarrait. Ça lui dit rien qui vaille, à Trickster. Ça lui fait froncer les sourcils et se mordre l’intérieur des joues. Ça le fait s’inquiéter, et son cœur bat un peu plus fort à chaque fois à cause de l’anxiété qui fait que monter.

« Pardon ? »

C’est confus ; il comprend pas ce qu’il signifie ce « pardon », Trick’. Pendant une seconde, il hésite à se rapprocher de l’autre. Est-ce qu’il a fait quelque chose de mal ? C’est jamais arrivé un truc comme ça ; ça ressemble presque à du rejet, comme si quelque chose lui avait brûlé la peau. Un peu maladroitement, Trickster avance ses mains vers lui comme pour le rattraper. Mais elles restent suspendues dans l’air, sans combler la distance qui a été mise entre eux.

« Mais qu’est-ce que tu racontes, chaton ? Bien sûr que j’me sens bien… »

Là, maintenant, tout de suite, c’est un peu un mensonge. Mais c’était pas si faux y a encore moins d’une minute.

« Où ça, là ? C’est quoi, là ? J’sens rien du tout vraiment, tu délires vieille branche ! J'bite rien à c'que tu racontes ! Est-ce que… Est-ce que tu te drogues ?! T’es en manque ?! Non, j’y crois pas ça peut pas être ça ! »

Trick’ secoue la tête, essayant vainement de remettre de l’ordre dans des pensées qui virevoltent les unes avec les autres dans un joyeux bordel. Est-ce que l’autre a perdu la boule ?

« Tu vas faire un malaise ? Assieds-toi chaton, t’es tout pâle et tu m’fais peur ! »

Peut-être qu’il aurait dû l’assommer, finalement.
Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 21 Avr - 21:54
merci johnny t'es un vrai
il respire et il a l'impression de s'étouffer encore un peu plus. il a l'impression que chaque bouffée d'air prise pour le soulager il à juste l'impression d'oublier comment respirer. et gaheris il tente de refouler, il tente d'oublier mais trickster il ne comprends pas et il nourrit son angoisse grandissante. et gaheris, il sait gérer les autres, il a toujours sût gérer les autres, mais lui, jamais. alors là, il perds les pédales. gaheris il a l'impression de se reprendre la tempête dans le coin de la gueule mais cette fois-ci il est seul et il n'y a qu'une seule personne à sauver et c'est lui-même.

il se pose mille et une questions, le chevalier, il a cette fois aucun mal à ne pas croire un seul mot que ce que le garçon lui disait. parce que ça s'agite et parce que ça sonne si mal à ses oreilles maintenant. trickster il remet tout en doute, il soupçonne même des choses qui en temps normal auraient arraché un rire au chevalier tellement tout était si absurde. mais là, gaheris, il ne rigolait pas, il ne souriait plus. il se sentait presque obligé de se justifier instantanément comme un gamin perdu pris sur le fait alors qu'il était innocent. alors qu'il se bouffait juste les conséquences d'un événement qu'il ne comprenait pas, qu'il ne contrôlait pas et qu'il ne voulait pas.  « quoi ?! non ! bien sûr que non ! c'est juste que-. »   il s'agite, il tourne en rond, il sait pas où regarder, il sait pas quoi faire, il sait pas quoi penser. gaheris, on lui a soudainement retirer tout ses repères, ont lui a soudainement retirer son harnais de sécurité et il a l'impression d'être sur un pont suspendu qui se casse la gueule. et il sent que trickster non plus n'est pas serein, il sait que c'est de sa faute à lui, gaheris, il sait que c'est lui qui l'a rendu comme ça, inquiet. et ça le bouffe un peu plus.

et il l'écoute, il s'assoit et il se retrouve à faire des exercices de respiration. il compte dans sa tête, comme ce qu'il avait appris avant, comme ce qui lui avait permis de gérer son stress avant, quand il ne savait pas encore ce que cela faisait d'être en face de la détresse d'autrui. inspirer sur trois, expirer sur six. il a les yeux rivés sur un cailloux et ça ne bouge pas, pour l'instant il hésite à regarder de nouveaux trickster. parce qu'il a peur que ça reprenne. « c'est rien. vraiment. je vais bien. vraiment. » cela sonnait comme de l’auto-persuasion, peut-être que ça en était au fond. « j'ai juste eu...je sais pas un truc bizarre. soudainement. » il essaye de rigoler nerveusement pour se détendre, pour relâcher. parce qu'il sentait sa nuque tirailler comme si l'on était en train de l'écarteler sauvagement. « ça n'a pas d'importance, ça va. c'est peut-être un truc bizarre que j'ai mangé ou bu. qui sait ? ça passera. tiens? c'est déjà passé même ! » sa main qui était venue serrer son bras infirme avec fermeté, elle hurlait le contraire. gaheris, il était terrifié à l'idée de devenir fou. parce qu'il savait qu'il n'avait rien bu ou mangé de bizarre. gaheris il avait peur d'être la chose bizarre en question.


Invité
Invité
Invité
avatar
Mer 22 Avr - 14:12
LE PENITENCIER
Il le regarde s’asseoir, Trick’, son expression tordue par l’inquiétude. Il l’observe prendre de longues inspirations avant de les relâcher, en silence. Ça tourne à toute vitesse dans sa tête. Et peu importe, s’il se repasse en boucle les dernières secondes dans l’espoir de trouver une explication logique à ce bordel soudain. Il voit pas, Trickster. Elle existe sûrement même pas, cette explication logique.

« Ok… Ok… »

C’est des mots dans le vent, destinés à personne ; pas même à lui-même. C’est impossible, de pas sentir le malaise qui les entoure à présent. C’est comme s’il les prenait à la gorge pour les étouffer. Et si ça impliquait pas de laisser l’autre seul, peut-être bien qu’il aurait déjà pris ses jambes à son cou, Trickster.

Un soupir. Il passe une main dans ses cheveux noirs, faute de savoir quoi faire d’autre. Un poids pèse sur sa nuque, comme s’il redouter que quelque chose se produise sans pour autant savoir quoi. Désemparé, il finit par se laisser tomber à côté du chevalier. Il sonne tellement faux, ce rire forcé et sans joie.

« J’aime pas quand toi tu mens. C’est pas beau, tu sais ? Faudrait pas que ça devienne une habitude, ou tu risques de finir comme moi… »

Comme un Pirate décadent. Il tente de détendre un peu l’atmosphère, Trickster. Une pirouette par-ci, une pirouette par-là, et ils vont tout oublier. Pas vrai ? Son regard se pose sur cette main qui semble serrer trop fort le bras dysfonctionnel.

Non, c’est pas vrai. Parce que pour tout oublier, il faut ressentir l’envie de passer à autre chose, et c’est pas le cas de Trick’. C’est comme quand ça démange : il se sent obligé de gratter, même si ça implique de regretter une fois qu’il aura les doigts tâché par son propre sang.

« Essaie pas de cacher des choses à ton docteur, chaton. Il vaut encore mieux ne rien dire. C’est pas parce que j’te reproche de venir coller ton sale nez partout que j’suis pas exactement pareil. »

Comme pour ponctuer ces quelques mots, sa main vient se poser sur celle du chevalier. Il finit toujours par avoir ce qu’il veut, Trickster, d’une manière ou d’une autre. Au final, tant pis si l’autre refuse de lui dire de son plein gré. C’est pas ça qui y changera grand-chose ; il en est convaincu, et ça suffit.
Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 26 Avr - 16:34
merci johnny t'es un vrai
 
gaheris il rigole à la remarque de trickster sans même avoir réellement le coeur à rire. il rigole comme pour s'alléger le coeur et les maux qui sont apparus de nulle part. qui sont repartis en laissant cette sale impression derrière eux. en laissant cette sale impression de toujours être là. « laisse moi en douter, j'ai encore du travail à faire. là dessus tu bats un peu trop de monde à ce petit jeu. »

il soupire encore une fois le regard se perdant sur le sol avant d'essayer de doucement revenir sur le garçon histoire de s'habituer à voir tout ça.

ne pas cacher des choses à son docteur. honnêtement, gaheris avait l'impression d'avoir cinq ans et de se faire tirer les oreilles par son médecin car il n'a pas suivi son traitement prescrit et étonnamment ça ne lui déplaisait pas pour cette fois-ci. aujourd'hui, il avait envie d'apprécier cette position un peu plus qu'à son habitude. aujourd'hui, il avait envie d'être un peu égoïste et de se laisser faire, de se laisser quelqu'un d'autre porter un peu pour lui. juste quelques instants. « tu as beau être un médecin d'excellence. que dis-je ? le meilleur !   clin d'oeil forcé d'offert il poursuit finalement. je suis pas sûr que tu puisses aider à quoi que ce soit. vu que tu n'as rien vu et rien senti. »

main finalement desserrée lorsque son interlocuteur pose la sienne par dessus. et gaheris il retire la sienne avant de venir ebouriffer les cheveux du brun. « te fais pas trop de bile, tu vas choper des rides et tu feras plus vieux que moi après. je verrai bien si ça recommence et t'en fais pas si jle sens pas je hurle au secours et tu voleras à ma rescousse. »


Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 28 Avr - 20:51
LE PENITENCIER
« Flatteur ! »

Ça lui arrache un petit ricanement de sale gosse, à Tricks’ ; bien évidemment que c’est le meilleur, même s’il est pas vraiment docteur. C’est toujours agréable de laisser son ego être flatté, même quand ça sonne un peu faux. Il vient tapoter gentiment la main qui ébouriffe ses cheveux comme pour la chasser, même s’il n’en a pas vraiment envie. Il voit bien ce que l’autre tente de faire ; la manière sournoise dont il cherche à lui faire lâcher l’affaire.

« Ca m’ferait de la peine, tu sais ? De laisser dans l’mal un… Pauvre petit vieux comme toi. »

Il s’est retenu de prononcer le mot « ami », Trickster. Parce qu’il ne sait pas vraiment s’ils le sont. Il ne sait pas ce que le chevalier en pense, et lui n’a jamais rien dit non plus. Pour se garder de faire un faux pas, c’est mieux de passer ses interrogations sous silence. Ça marche aussi pour se garder d’une éventuelle déception. Un haussement d’épaules, et Tricks’ enterre ces pensées contrariantes bien profondément. Une grande inspiration enjouée, voilà ce qu’il leur faut.

« J’ose espérer que tu me renverras l’ascenseur si je vieillis prématurément, chaton ! Je m’en voudrais d’avoir parié sur le mauvais cheval ! »


Les jambes engourdies par le sol dur et inconfortable, il est grand temps pour Trickster de se relever. Avec de grands gestes, il dégage la poussière de ses vêtements sans jamais vaciller sur ses talons.

« J’pourrais reconnaître ton cri à au moins dix kilomètres, mon lapin ! Il ressemble étrangement à celui d’une fillette ! Compte sur moi pour te porter secours. »

Un rapide coup d’œil à la rue qui semble déserte, et Tricks’ se retourne vers le chevalier. Il lui tend la main, lui laissant le choix de la saisir ou non pour se relever.

« Allez, papy ! Je te ramène jusqu’à la maison de retraite, c’est bientôt l'heure du souper et des médicaments ! Enfin, jusqu’à la frontière de ton royaume, plutôt. J’suis pas sûr de rentrer chez moi ce soir si je m’aventure plus loin que ça… »

Et puis, il y a une hache qui attend qu’il vienne la chercher avec impatience.
Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 11 Mai - 0:17
merci johnny t'es un vrai
 « je vais vraiment finir par me vexer tu sais. » c'était faux. jamais gaheris ne se vexerait pour de telles choses. au contraire, ça lui faisait ironiquement du bien de subir les chamailleries peu matures du plus jeune. ça lui faisait oublier un peu. ça lui vidait la tête.

il ne pensait plus à ça, à ce qu'il s'était passé.
peu importe ce que ce "ça" était au final.
parce que gaheris il doutait avoir la réponse un jour et en un sens, il ne la voulait pas vraiment, cette réponse. il préférait rester dans l'ignorance de ce mal. il se relève sans prendre la main tendue, comme pour faire le fier, comme pour fanfaronner.

mais surtout pour convaincre que tout allait bien, tout allait mieux. que tout irait bien parce qu'il le fallait. parce que gaheris ne se donnait pas le droit d'être faible autour des autres, pas encore, plus jamais. il rigole d'un air amusé mais fatigué lorsque trickster se permet une énième fois de se moquer de lui, de son âge, de tout. il était peut-être bien une des seules personnes avec qui il semblait accepter d'être traiter en infirme, peut-être parce qu'il avait vu, il savait, il comprenait aussi. et sa moquerie ne ressemblait en rien à de la pitié. alors, parfois, à gaheris, ça lui mettait du baume au cœur de recevoir quelques piques.

alors il s'était relevé et finalement, après de brèves réflexions, il avait hoché la tête pour refuser la proposition du plus jeune. « je peux faire le chemin tout seul. et honnêtement, si jamais on me voit me faire raccompagner par une tête assez connue je risque de devoir donner bien plus d'explications que je ne veux en donner. » il était déjà presque sûr de subir un interogatoire pour expliquer son teint pâle et soudainement fatigué alors il n'avait pas vraiment envie d'en rajouter une dose.

peut-être même qu'il ferait quelques détours avant de rentrer histoire de prendre l'air sans croiser qui que ce soit pour s'alléger le cœur. il avait même commencé à s'éloigner doucement, faisant un "v" avec ses doigts pour saluer trickster. « fais gaffe la prochaine fois que j t’attrape à faire un truc bizarre jte botte les fesses. »et il ne le fera probablement jamais.


Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
 
le pénitencier || feat. Gaheris (terminé)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: