Sweet War || Lollipop [100%]

1. Plus que sa nourriture principale, il s'agit là d'une véritable addiction. Toujours une sucette à la bouche, ce qui lui a valu son surnom, et jamais sans une tonne de bonbons dans les poches. C'est sans doute de là qu'il tire son énergie d'hyperactif, et gare à tous ceux qui traineront dans les parages le jour où il n'en aura plus.
2. Le roi de la tromperie, vous dites ? C'est bien plus que ça. Originellement un besoin de fuir l'honnêteté comme la peste car elle a toujours refusé d'être sa pote et qu'il ne la maitrise en rien, ça se transforme parfois en jeu, ou en plaisir, suivant qui il a en face. Non pas que ce soit maladif, ou qu'il ne soit pas du tout digne de confiance, mais être sincère n'a jamais été son fort, surtout lorsque c'est de lui qu'il faut parler.
3. Probablement son sport favori.
4. L'apocalypse aura au moins eu un mérite ; celui de lui avoir offert un véritable ami. Contrairement à la plupart des hommes avec leurs animaux, ce n'est pas lui qui a adopté le petit rongeur, mais plutôt l'inverse. L'écureuil, Patate de son doux nom, s'accroche au jeune homme comme de la colle Cléopâtre depuis que le monde a sombré dans le chaos. C'est une petite boule de poil hargneuse et méfiante envers les inconnus, qui n'hésitera pas à sauter aux yeux du premier connard venu s'il n'est pas assez bien intentionné à son goût.
5. Le noir et les girafes sont ses plus grandes peurs depuis toujours, mais personne à part Dewitt ne le sait parce que c'est quand même vachement pas crédible, faut dire ce qui est.
6. Son père voulait à tout prix qu'il fasse du baseball, quand il était gosse. La seule chose qu'il a gardé de cette époque, c'est sa batte en aluminium avec laquelle il s'amuse à taper sur à peu près tout ce qui bouge, ou non.
7. D'humeur relativement joviale et entraînante à ses habitudes, il égaye ses journées de blagues toutes plus vaseuses les unes que les autres, et qui ne font pas rire grand monde à part Patate et lui-même. Il tient ça de Dewitt qui lui a malgré lui refilé ce goût pour les traits d'humour pour le moins... Particuliers.
8. Il a le sang sacrément bouillonnant, et il ne suffit généralement pas de grand-chose pour briser sa bonne humeur. Certains diraient même qu'il s'énerve pour un rien, ou pour à peu près tout, en fait. Il n'est pas rare de voir les meubles – et les gens – voler autour de lui à la moindre remarque désobligeante qui lui est faite.
9. Une bagarre partie un peu trop loin lorsqu'il était en seconde lui a laissé une sale marque, invisible de l'extérieur mais qui le suivra à vie ; l'un de ses yeux a perdu ses capacités, et il doit depuis se débrouiller avec une vue réduite de moitié. Avec le temps, il est parvenu à s'habituer à la sensation mais on va pas se mentir, la profondeur de champs et la 3D, c'est pas son fort.
10. Certainement la raison originelle du pourquoi et du comment il s'est mis à mentir presque comme il respire. La maitrise et la compréhension de ses sentiments approchent le zéro pointé et ça le rend vulnérable, il le sait. Alors on les cache, très loin derrière, et on raconte tout sauf la vérité quand ça nous concerne. Coping mechanism pour certains, pur déni puéril pour d'autres, mais peu lui importe tant qu'il survit à cette tempête que constituent souvent ses émotions.
11. Pas qu'il soit idiot à proprement parler. Il est même plutôt intelligent – sans être un Einstein non plus, calmez-vous mesdemoiselles – mais il a une sorte de don pour se mettre dans de sales positions, parce qu'il aime faire des trucs stupides. Des tas de trucs stupides.
12. C'est probablement son goût pour le danger et l'adrénaline qui le poussent à se conduire en abruti fini. Il a une conscience exquise de ce qui est mauvais et évalue mieux que quiconque le danger et justement ; plus c'est risqué, plus c'est attirant.
13. Enfin un hobby qui n'attentera pas à sa vie, vous dites ? *rires sarcastiques* Même son âme d'artiste aime prendre des risques, et lorsqu'il n'est pas en train de fracasser quelque chose, il effectue des acrobaties plus dangereuses que le supplice de la planche pour se percher dans des endroits farfelus et prendre des photos au caractère artistique relativement discutable par la bien-pensante.
14. Parce qu'il n'a pas assez de défauts pour lui comme ça, il a tendance à être un peu jaloux, un peu possessif. Sans doute parce qu'il a grandi seul et sans compagnie – à défaut de sa sœur – et qu'il a du mal à cerner le terme "amitié".
15. Avant tout ça, comme la plupart des gamins peu fréquentables de son âge, il fumait et buvait constamment. Il a pris sa première cuite à 12 ans et demi, a fumé son premier joint le même jour et fume des cigarettes depuis qu'il a 13 ans. Depuis que le chaos s'est répandu dans la ville, comme une bonne majorité des survivants, il se laisse aller dans la plupart des drogues, mais a la chance de ne toujours pas être devenu dépendant de l'une d'entre elles – tabac mis de coté, bien sûr.
16. Il se sent plutôt bien dans ce nouveau monde chaotique. Pour la première fois de sa vie, il peut enfin laisser libre court à ses pulsions parfois un peu violentes, parfois un peu folles, mais globalement super anarchistes, sans avoir à se soucier du reste.


Héritier de la famille Gibson ϟ gosse de riche qui a jamais réussi à coller au tableau bourgeois qui se dressait autour de lui ϟ les tours jumelles étaient en train de sombrer lorsqu'il est né ϟ si ça c'est pas un signe d'une future vie chaotique et d'un anarchiste en devenir ϟ parle anglais et a appris l'allemand de sa mère ϟ insulte la plupart du temps en allemand ϟ ses insultes préférées sont "tes grands morts" et "fils de pute" ϟ sale gosse qui aime foutre le zbeul partout là où il passe ϟ se déplace uniquement en skate ϟ vole de la nourriture un peu partout parce qu'il cuisine vraiment très mal ϟ croit énormément en le karma et la chance ϟ ou plutôt la malchance, le concernant ϟ croit aussi dur comme fer en tout ce qui touche aux fantômes et esprits paranormaux ϟ un baladeur MP3 et une méga enceinte toujours dans son sac ϟ criant de la trap et du rock alternatif dans toute la ville ϟ a de gros soucis avec l'autorité ϟ hésite souvent à défier son lieutenant pour cette raison ϟ mais un peu la flemme de se retrouver à la tête de tout un cortège d'abrutis ϟ donne l'impression qu'il en a rien à foutre si t'es gentil ϟ donne l'impression qu'il va te péter les dents si tu le saoule ϟ va surement te péter les dents si tu le saoule un peu trop ϟ collectionne les appareils photo Polaroid depuis l'apocalypse ϟ se sert encore de ceux qui restent utilisable ϟ a la chance d'avoir trouvé un vieux van plutôt qu'une voiture comme la plupart des autres pirates, au début de tout ça, pour y habiter ϟ accroche sur l'un des mur, à l'intérieur, toutes les photos qu'il prend ϟ les seuls moments où il lâche sa sucette, c'est pour mettre une clope à la bouche ϟ prend un malin plaisir à piller tout ce qu'il peut ϟ et à se servir en douce sur les stocks qu'il ramène aux pirates ϟ fait de l'alcool aux bonbons, genre vodka tagada ou malibu skittles, qu'il laisse macérer pendant des semaines dans une cachette et qu'il sort uniquement pour les grandes occasions ϟ il en offre toujours une petite bouteille à sa sœur quand il lui rend visite ϟ il veille sur elle de loin, même s'il ne va pas souvent la voir ϟ il a jamais été réellement attiré par les nanas ϟ il couche cependant souvent avec elles, parce qu'il aime le sexe ϟ généralement, il ferme les yeux et imagine autre chose ϟ mais il assumera probablement jamais son homosexualité ϟ sans pour autant être homophobe, il a juste jamais d'éducation sur les différences de sexualité et de genre ϟ dans le cas contraire, il se serait probablement assumé ϟ il aurait peut-être même commencé à se poser des questions sur son genre

1Tu habites à Arcadia Bay ou tu étais juste de passage ? Sa famille est venue s'installer quand il avait 5 ans, les parents souhaitant que leurs enfants grandissent loin des grandes villes tumultueuses.

2Tu faisais quoi avant la tempête ? Pas grand chose de constructif, entre nous. Il a passé la plus grande partie de son adolescence à faire n'importe quoi, à se battre, fumer, boire et foutre sa scolarité en l'air jusqu'à abandonner le collège. Dewitt a bien essayé de le ramener dans le droit chemin, et c'est que ça aurait presque marché! Il a accepté de retourner en cours dans un lycée où on lui enseignerait la photographie. Mais manque de chance, dans cet établissement où il s'est retrouvé interne avait lieu une guerre de clans entre élèves. Ça l'a fait replonger dans ses conneries deux fois plus profondément, et il s'est fait virer au début de son année de terminale. Il est rentré à Arcadia Bay et la tempête a frappé deux semaine plus tard.

3Quels dégâts a-t-elle fait dans ta vie ? En réalité, pas tant de dégâts que ça. Sa famille, planquée dans le grand manoir Gibson, n'a pas survécu au passage de la tempête. Ses parents, il ne les regrette pas tant que ça, mais il lui arrive d'être triste en repensant à son petit frère qui avait à peine dix ans. Par chance, sa sœur jumelle, elle, a survécu.

4Que faisais-tu lorsque la Tempête a frappé ? Il vadrouillait dans le centre-ville, à la recherche d'une connerie à faire, évidemment. Il s'est réfugié dans un sexshop qui se tenait là et qui, par chance, était un magasin de sous-sol. Le petit immeuble au dessus s'est en partie écroulé, mais après quelques heures d'inquiétudes à se serrer avec le patron et les quelques clients qui trainaient là, ils ont pu en sortir indemnes.

5Tu quitterais tout pour retrouver ta vie d'avant ? [ ] OUI [x] NON

6Pourquoi et comment as-tu rejoint les Pirates ? Il s'est fracasse avec l'un d'eux, tout simplement. Le pirate en question trainait dans la ville avec l'un des lieutenants et est venu lui chercher des noises. Après un vague échange de coup de barre et fer et de batte de baseball en aluminium, le lieutenant qui se cassait des barres dans son coin lui a proposé de rejoindre les rangs des pillards. Beryll a accepté sans grande hésitation, se mettant en tête que rejoindre ce groupe de survivants lui donnerait accès à une vie de roi, sans pour autant avoir à supporter une autorité trop avenante.

7De quelles activités es-tu en charge ? La. Vadrouille. Y'a que ça de vrai. Il passe son temps à trainer dans les recoins de la ville afin de trouver de nouvelles ressources pour le groupe, de piller les bâtiments abandonnés - ou non - et de photographier tout ce qui en vaut la peine, selon ses gouts artistiques plutôt contestables.

8Comment se passe ton intégration au sein du groupe ? Il s'entend plutôt bien avec les livreurs et les autres éclaireurs. Ces gens là ont compris leur job, ils se croisent de temps en temps, échangent quelques mots, Beryll fait une blague vaseuse, puis ils repartent chacun de leur coté. Du reste, il y a quand même un paquet de gens qui sont rapidement saoulé par son attitude de gamin emmerdeur et impulsif comme c'est pas permis. Il n'est pas rare qu'on le voit se mettre sur la gueule avec l'un de ses congénères.

9Que penses-tu des autres groupes qui s'organisent ? Les Knights ont tendance à lui courir sur le haricot. Ces gens font preuve de beaucoup trop de discipline à son goût, et ça, c'est vraiment emmerdant. Les greens eux, sont pour lui des illuminés, tout simplement. Des gens naïfs et stupides qui pensent que Dieu nous puni et que la Terre se met à ses cotés, blablablah. Rien de bien intéressant à en tirer, si ce n'est pour les martyriser un peu et leur piquer leurs ressources. Les vagabonds, il s'en moque pas mal. Tant qu'ils se tiennent à carreau dans leur coin, et qu'il peut marchander avec eux, c'est cool. Même s'il a un peu de mal à comprendre comment quelqu'un peu envisager de survivre à l'apocalypse en restant seul et livré à lui-même.


"REVENEZ ICI, BANDE DE VAURIENS !"

Tu cours, cours et cours encore, sans t'arrêter. Autour de toi, les quelques gamins qui t'accompagnent ricanent, t'arrachant un sourire fier et un petit rire de contentement, et vous finissez par vous disperser dans la nuit tombante alors que la voix de l'épicier se fait de plus en plus lointaine. Les deux bouteilles d'alcool fort tapent l'une contre l'autre et le bruit de verre régulier qu'elles créent en s'entrechoquant est celui de la victoire. Ce soir, tu vas découvrir ce que c'est que de boire. Tu enfileras les verres, encore et encore, jusqu'à ce que ton estomac fragile rejette tout. Tu vas fumer aussi, tester enfin ce que c'est que cette herbe verte dont les plus grands raffolent. Et putain, tu vas découvrir à quel point mélanger ces deux denrées est la pire des idées. Pourtant tu recommenceras.
Tu rentreras dans la nuit noire, sans un bruit pour ne pas réveiller tes parents endormis, ta sœur te sermonnera, te traitant d'irresponsable, et tu la traiteras de gamine coincée. Tu veux faire le grand, tu veux déjà être adulte, et puis, l'âge n'est qu'un chiffre, après tout. C'est ce que les sales gosses avec lesquels tu traînes continueront de te répéter. Tu finiras par t'en persuader tout seul. Tu y crois déjà dur comme fer.


Une gifle. Un bon gros revers de la main. La chevalière de la famille au doigt de ton père s'imprime dans ta joue tandis qu'il hurle. Tu lui lance un regard noir, aussi noir que ta colère, et il hurle encore plus. Tout ça pour une petite semaine d'exclusion. Il te compare à ta sœur. Bien sûr, elle, elle est parfaite. Elle a de bonnes notes, elle est douée en musique, elle fait la fierté de la famille, c'est elle qui reprendra l'affaire des Gibson. Et tu lui laisse avec joie. Ton père n'est qu'une enflure, et ta mère une dégonflée. Tu as même oublié l'époque où ils t'aimaient. L'époque où ils ne te voyaient pas comme un fils indigne, l'époque où ils essayaient d'aller vers toi, de t'accompagner. Mais tu les as toujours repoussés, alors à quoi bon. Tu as l'impression que ça a toujours été comme ça. Conneries en pagailles, colères qui suivent, et les coups. Non pas que tu sois un enfant battu, bien sur. Mais ton père, comme son père avant lui, est de ceux qui pensent qu'une tarte dans la gueule d'un sale gosse ne peut que le remettre en place. Et toi, dans ton esprit de contraction, dans ta rébellion puérile d'enfant de treize ans, tu t'acharnes à essayer de lui prouver qu'il a tort. Que plus il sera dur avec toi, plus tu seras ingrat avec lui. Tu ne colleras jamais à l'image de fils bourgeois qu'il t'a placardé sur le visage à ta naissance. Tout ça, c'est pas ton monde. Et tu le quitteras dès que tu le pourras.


Ta mère pleure. Ton père ne prend même plus la peine de s'égosiller. Il t'ordonne simplement de monter dans ta chambre, et tu t'exécute avec un sourire satisfait, convaincu qu'ils sont enfin en train de lâcher l'affaire. C'est la troisième fois que tu leur fais le coup, après tout. Après t'être fait virer de l'unique collège d'Arcadia Bay, tu as été envoyé dans un internat, loin d'ici. Puis dans un autre. Puis encore un autre. Mais à chaque fois, tu t'es arrangé pour te faire expulser, encore. Ou bien, tu as simplement rassemblé tes clics et tes clacs, et sauté dans le premier train en te planquant dans les toilettes pour ne pas avoir à payer, afin de rentrer ici pour afficher cet air insolent qui crie "Regarde, t'y arriveras jamais. Quoique tu fasses, je reviendrai toujours." T'attends qu'une chose, c'est qu'ils te renient. Qu'ils t'envoient vivre dans la rue, là où tu peux agir comme bon te semble. T'as des bleus sur tout le corps, et une fois dans ta chambre, tu les contemple. Eux aussi, ils sont synonymes de victoire. A chaque fois que tu mets un coup à une autre gosse, que tu en prends un en retour, tu te sens vivre. A chaque fois que tu t'infiltre dans un magasin, y vole tout ce que tu peux y trouver et te mets à courir, le vendeur à tes trousses, tu te sens libre. C'est ça la vie que tu veux mener. Pas la leur. Ils sont tout ce que tu déteste et tu ne feras jamais partie de leur petit tableau parfait.


"Un sandwich au jambon rentre dans un bar et commande une bière. Le serveur lui répond donc : désolé mais on ne sert pas à manager ici.
- T'es pas drôle, Dewitt."

Pourtant, tu amorces un rire malgré toi. Il te tapote gentiment sur l'épaule, un sourire radieux et optimiste plaqué sur le visage. Et sans même que tu t'en rendes compte, il te redonne un peu d'espoir. L'espoir de pouvoir être de nouveau aimé un jour, l'espoir de pouvoir retrouver une famille, et l'espoir de te refaire une vie, toute neuve et flamboyante, en tirant un trait sur le passé. Ça n'appartient qu'à toi, qu'il t'a dit. C'est ton rôle de te prendre en main, qu'il ta fait comprendre. Et tu ne veux peut-être pas l'entendre dans l'instant, mais il a raison. Dans quelques mois, tu finiras par remplir une fiche d'inscription, synonyme d'un nouveau départ. Tu rassembleras toutes tes précieuses affaires dans une valise, et tu t'envoleras de l'autre coté du pays pour suivre des cours de photographie dans un lycée prestigieux et reconnu. Tu feras la fierté de ta mère, même si ton père ne reviendra pas vers toi pour autant. Et tout ça, c'est à lui que tu le devras. Pourtant, il t'en faudra du temps, sale gosse, avant de l'accepter. Avant d'accepter que quelqu'un puisse t'aider, qu'une nouvelle figure puisse débouler dans ta vie et se placer comme paternelle parce que tu es celui qui l'y invite implicitement. Mais un jour, tu comprendras tout.


Les coups fusent, les cris aussi. C'est devenu ton quotidien – ou bien ça l'a toujours été ? Mais c'est d'une façon différente, maintenant. Car ici, tu peux laisser libre court à ta violence et à la déchéance de ton esprit. Car tout le monde est comme toi. Ici, les coups bas sont tout autant au rendez-vous que les coups droits, et chacun s'en donne à cœur joie. Cet établissement, c'était juste une grande mascarade, au final. Montée juste pour ton joli minois, destinée à te donner de l'espoir, pour finalement le briser en mille morceaux. Tu te dis que c'est bien fait pour toi, que tu ne mérites pas mieux, après tout. C'est ton monde ici, c'est ton royaume, ce chaos. Tu as même fini par perdre contact avec Dewitt, ton seul point d'encrage à la réalité. Petit à petit, tu n'as plus de donné de nouvelles, et lui, il a finit par abandonner et arrêter d'essayer, comme tout le monde autour de toi l'a fait avant lui. Tu peux pas lui en vouloir, tu le sais. Parce qu'encore une fois, c'est toi qui l'as voulu. Mais qu'est-ce que tu aurais bien pu lui dire, après tout ? Lui qui avait cru en toi, tu n'as pas pu te résigner à le décevoir en lui racontant ce qu'il se passait dans les environs. Tout ça, tu le sais au fond de toi, même si encore et encore, tu ne veux pas l'admettre. Alors tu vas continuer à te laisser glisser sur cette pente dangereuse, jusqu'à couler tout au fond de l'eau. Tu vas finir par te faire jeter de cet endroit, pour être allé trop loin, comme toujours. Mais à quoi bon ? Quand tu rentreras au bercail, ce sera pour retrouver, une fois de plus, ce chaos qui te suit à la trace. C'est à en croire que tu en es son créateur, que tu le sèmes partout là où tu passes. Ce que tu peux y faire ? Rien, à part t'y accommoder. Et en faire ton ami, ton royaume, ton univers. Comme tu l'as toujours fait.

GIGA RE COUCOU LE FOW D'AMOUR.
Ici Hummingbird, avec un petit DC qui me démangeait depuis trop longtemps. Comprenez-moi, ma Myllie est tellement douce et poétique... J'ai besoin de faire des conneries inrp, de temps en temps. Me voici donc avec giga Beryll, hehe. J'espère qu'il vous intéressa autant que mon premier perso, vous lui aviez fait si bon accueil quand j'y repense