Pardon the way that I stare
There's nothing else to compare
A quel heure a t-on quitté l’happy hour ? Est ce que l’on a fait un détour par les nébuleuses ? A ton embrassé Diesel ? Ou quelqu’un d’autre ? Et maintenant, quel heure est t’il ? Et maintenant, ou est ce que l’on est ? Est ce que l’on est toujours perdu ?
Toujours.
Première secousse.
Semblant de voix.
On ne veut pas entendre.
On s’applique toujours tant à chasser les murmures qui ramènent à la réalité.
Lové dans les marches d’un escalator moins abîmé que nous.
C’est le corps qui ne bouge pas. Meurtri du peu de confort que l’on s’est accordé pour la nuit.
La tête fait mal. Le corps tout entier fait mal. Et le cœur sonne en diapason. Les souvenirs sont enterrés si profond.
La voix s’éloigne.
Ca joue malgré tout.
Ce n'est pas les battements biaisés du palpitant.
La mélodie est trop douce, trop connue.
Sur le bords des lèvres des phrases entières pour bercer la fin des songes.
Dans le sang encore trop d’alcool.
Peut être pas assez.
Plus assez pour chasser ce que l’on cherche tant à rejeter.
Tant à fuir.
Elle n’a jamais été du matinArsène.
Quand les mots avaient réclamés l’eveil.
Elle n’avait pas bouger.
Encore cinq minute.
Pas encore.
Il est trop tôt.
Elle ne veut sortir des rêves.
Encore un peu.
Un petit peu.
Les paroles, on les connaissaient par coeur.
La voix aussi, finalement.
Alors quand les mots avaient été prononcé la deuxième fois.
Elle avait ouvert les yeux.
Papillonne. Pose le regard flou sur un décor dont la nuit avait brouillé les formes.
Frotte les yeux et chasse les marques comme si c'était celle de l’oreiller.
Les courbatures du corps clament le contraire.
On ne sait pas qui s’est.
Mais il est là.
Là au milieu de rien.
Au milieu d’un vide autrefois trop plein.
Il est là.
Il est là et il danse.
Il est là et il danse seule.
Joue avec un pantin invisible.
Lève et porte un être qui n’existe pas.
Il est bête.
Ca ne ressemble à rien.
C’est ridicule.
Il est peut être fou.
On l’est tous un peu ici.
Un de plus, un de moins.
On finira tous dans la même équipe.
Ce n’est qu’une question de temps, avant que les vestiges des âmes ne s’attaquent à ce qui nous reste.
Plus grand chose.Mais il est bête.
Et la musique reste en tête.
Et la musique s’infiltre.
Et la musique fait mal.
Pose la tête pour trouver le réconfort.
Emmêler les mèches rousses.
On est pas vraiment réveillé.
Le spectacle est pitoyable.
Tu aurais trouvé ça touchant. Il y a les pupilles qui ne se détachent pas de lui pourtant.
Comme pour fuir ses propres ombres.
Elles font trop peur.
Alors on est bete bete bete.
Et lui aussi.
Bete bete bete.
Bête à en mourir.
On distingue à peine d’ici.
Mais on sait reconnaître les signes d’un corps en peine.
On connaît par coeur, quand c’est tout entier que l’on pleure.
Il n’y a plus de musique.
Il n’y a plus rien.
Plus personne.
Plus ton épaule.
Juste lui.
Juste elle.
Deux et d’un coup, ce n’est plus assez.
Il est bête, tu ne trouves pas
Rowan?
Bête à danser.
Bête à pleurer.
C’est totalement idiot. Et pourtant le corps se lève.
Le corps se jetterait presque dans les bras du fou.
Dans les bras de l’autre. Sans savoir qui des deux doit tendre les bras pour retenir, qui des deux est celui qui tombe.
Mais l’on sert, sert aussi fort que l’on peut.
On est bete, bete, bete a deux.
Et comme tu l’aurais dit on prononce pour calmer les larmes.
«
Ca va passer. »
La voix tremble, on ne sait pas être aussi rassurant que tu l’aurais été.