AccueilMembresGroupesDernières imagesTimelineCarteConnexionS'enregistrerFAQRechercherCalendrier
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

je ne remarque pas le ciel (il fait nuit entre toi et moi) ☵ Diva (end)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Partagez
Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Lun 15 Juin - 21:07

je ne remarque pas le ciel

Un bâillement qui rompt le silence.
Un peu trop, d’ailleurs, lorsque Janvi remarque les regards appuyés. Un haussement d’épaule en guise d’excuse. Roule des yeux. Ça y est, on n’a plus le droit d’être épuisée par sa tache, oh, si importante et fatigante.
C’est vrai que c’est fatigant de nettoyer des bijoux. Dans une petite assiette où on a récupéré l’eau de pluie, avec une brosse à dents qui a déjà trop de vécu, le pull déjà éclaboussé comme la table. Tant pis, l’eau, ça s’évapore.

Peut-être que faire ça au beau milieu de la salle d’attente n’est pas la meilleure des idées. Mais Janvi n’a jamais de bonnes idées. On lui a juste dit de nettoyer les bijoux, et aucune autre directive. Alors, c’est tout à fait normal qu’elle fasse n’importe quoi.
C’est Janvi, après tout.
Elle ne sait pas fonctionner toute seule.

Perdue dans ses pensées, à admirer les reflets de l’or dans les rayons du soleil, elle ne se rend pas tout de suite compte que tout est propre depuis un moment déjà. Ça l’a toujours un peu fasciné, les bijoux. Ça brille, c’est joli. Ça n’a plus de valeur, aussi. Dommage.
Elle balance l’eau par la fenêtre avant de laisser l’assiette sur le rebord, récupère les bijoux qu’elle essuie avec un pan de sa jupe (on lui a dit de bien les essuyer, l’eau n’est pas la meilleure amie des bijoux), retire ses gants et respire un coup.

Maintenant, il faut retourner dans la morgue.
Super.
Janvi aurait préféré rester là à profiter du soleil. C’est ce qu’elle fait, d’ailleurs. Elle prend le temps de noter dans son journal ce qu’elle a déjà fait aujourd’hui. Daté du mois de décembre. Il fait trop chaud pour un mois de décembre. (Ouvre les yeux, Janvi.)
Puis, elle se relève, laissant ses affaires dans son sac qu’elle abandonne là. Elle se traîne dans les couloirs, saute dans les escaliers, frissonne lorsqu’elle s’approche de la morgue. Pousse la lourde porte.

Cherche après l’autre.

Ah.
Il est là. Elle. Il. Non, elle ?
Qu’importe. Elle s’en fout, Janvi.
Le cadavre a ses côtés ne lui fait ni chaud ni froid, à ce stade.

Elle pose les bijoux sur la table. « Tiens. Désolée, j’ai pris le temps, » (mais ils sont propres, presque comme neuf. Janvi prend toujours soin de bien faire ce qu’on lui demande). Elle plisse des yeux, fixant ses habits, fixant de haut en bas.

Euh.
Ouais.

« T’es quoi aujourd’hui ? Il ? Elle ? » (parce que ça la perturbe. Ça tourne un peu dans sa tête. Ça fout le bordel.)

Elle ne comprend pas, Janvi.
(Mais elle ne cherche pas à comprendre non plus. Préférant se réfugier derrière ses vieilles habitudes.
Derrière sa franchise un peu trop cassante. Elle qui pourtant se promet chaque soir que, le lendemain, elle ne blessera plus personne.)


Résumé:
Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 16 Juin - 12:31
Je ne remarque pas le ciel
Depuis la tempête tu n’étais plus toi même… ou peut-être l’étais-tu un peu plus.. qui sait. T’affirmes tu plus à présent ? Totalement… Mais tu as perdu une partie de toi. Une énorme partie de toi. Tu avais passée ta vie à t’occuper de ta petite soeur, et elle n’était plus là… la maison que vous habitiez est silencieuse, vide, froide. Peut-être même pouvait-elle faire peur quand tu était dans une de tes crises de déprime forte.

Tu soupire, ton réveille sonne. Il t’extirpe chaque jour des rêves où tu étais si bien. Des rêves où tu es avec ta soeur, où la tempête ne s’est jamais passée, où Arcadia Bay est calme, est pas bousculée par de multiples gangs qui essayent de se batailler les ressources. Car c’était ce que c’était non ? tout le monde parlait de ‘groupe’ mais ça sonnait plus comme des gangs… Il y a des chefs, des petits soldats bien sages et obéissants… hm.

Pour ça tu avais décidé d’aller avec les vagabonds. Moins structuré, on fait pour les autres mais on reste assez seul. Ca te convient parfaitement. Le contact humain, ce n’était pas trop ton genre, au final les seuls contacts que tu n’avait jamais eu c’était des coups de poings et des moqueries.  

Tu te réveilles donc, tu te prépares, tu ne déjeune pas, tu n’as pas faim.
Mais tu te maquille, ça oui tu te maquille. Avec toutes les palettes et rouges à lèvres que tu avais la tempête, tu pourrais tenir pendant plus d’un an comme ça en continuant à te maquiller tous les jours. Et ça te faisait du bien. Tu choisis tes couleurs précautionneusement, tu posa tes fards, tu mis des paillettes, tu étais prêt.e.

Prêt.e pour quoi ? Pour le travail. Tu avais cherché à aider, mais tu n’es pas très doué.e. Tu n’es pas très fort.e. Tu n’es pas grand chose à vrai dire. Tu voulais aider des enfants, mais tu n’avais aucun talent de pédiatre et la plupart des enfants étaient pris en charge par les Knights. Alors on t'avait proposé autre chose, Croque-Mort.

Si on t’avais dit avant la tempête que tu finirais croque-mort, tu n’en n’aurais pas cru un mort.  Comment aurais-tu pu ? Tu aimais les paillettes, pas la mort. Mais finalement, ça te convient bien. Tu avais mis un peu de temps à prendre tes marques, à supporter la présence des cadavres, mais maintenant ca ne te faisais plus rien, comme tout.

Tu réfléchissais à tout ça et tu te retrouves en face de l’hôpital, tu évites les gens, bien que tu ne peux pas éviter  leur regards. Ceux habitués à toi passaient outre le fait que tu étais en robe, maquillé.e mais que tu avais le corps d’un homme barbu. Honnêtement toi tu t’en moquais, tu te sentais bien et c’était l’essentiel.
Tu t'occupe des corps. Tu n’en avais qu’un à ce moment la. Et tu avais ses papiers. Tu rangeas son ID et autres documents dans un dossier à son nom que tu rangeas dans un tiroir. Comme pour tous les autres qui passaient par là. Comme ça, si un jour quelqu’un cherche à savoir si la personne qu’il recherche est en vie ou pas, il pourra toujours consulter ces dossiers.

Tu vérifies les causes de la mort comme si tu étais habitué.e, ça ne te faisais plus grand chose. Tu nota les informations, âge, sexe, cause de la mort, blessures post-mortem ou non. Enfin qu’importe. Les bijoux avaient étaient donnés à quelqu’un d’autre afin qu’ils soient nettoyés. Pour que la personne soit enterrée ou brûlée avec ce qui lui tenait à coeur. Tu avais bien habillé le corps, maquillé pour cacher sa blessure et lui redonner un teint moins livide. Qu’importe si personne ne pourrait-être à sa mise-en-bière ou autre. C’était une forme de respect pour toi.

Soudain, alors que tu es en pleine réflexion, tu entends la porte de la morgue. On t’apporte un autre corps ?  Tu te tourne légèrement pour voir. Ho, cette fille… tu la connais de vue car elle trainais de temps en temps à l’hôpital, mais tu ne lui avais pas souvent parlé. Les bijoux furent posés sur la table à côté, et Diva sourit, appréciant le travail bien fait. La jeune fille dont tu ne connaissait pas le  ‘nom’ s’excusa d’avoir mis du temps.

Ne  t’en  fais  pas,  vaut  mieux  ça  qu’un  travail  mal  fait… Merci

Tu n’étais pas très enthousiastes dans tes paroles, car tu savais ce que chaque ‘rencontre’ causait, des critiques, des remarques, des jugements, des questions, des… BINGO. Elle te regarde de haut en bas, tu vois l’incompréhension dans ses yeux… bon sang. Tu respire doucement, tu n’aimes pas être face à ça mais qu’importe. Tu attends ses premières paroles vis-à-vis de toi.

« T’es quoi aujourd’hui ? Il ? Elle ? »

Le quoi te fis très mal. Tu baissa les yeux et regarda les bijoux, tu t’approcha du corps pour lui mettre, peut-être pas tout, mais assez pour rehausser le visage et lui redonner un peu vie.

Au moins toi tu ne me juges pas, pensa-tu en regardant le corps.

Mais, elle était cassante mais peut-être pas méchante… Essaie de l’éduquer non ? C’est ce que tu te disais. Alors tu te tournas vers elle et tu souris.

Tu  ne   dois   pas   comprendre  mon  genre… en   fait   j’en  ai  pas. Je  suis  né.e   homme.   Mais,   j’envoie   chier  le  genre  et   je  fais   ce  qu’il  me plait.  tenues d’hommes,  de femmes   peu m’importe.  Et  si  c’est  plus  simple  pour  toi  tu  peux  me  genrer  au  masculin  il n’y  a  pas  de  soucis

Bon, tu posait les bases, en essayant de laisser les choses claires. Tu espérait qu’elle comprendrait sans te juger… par contre…

En revanche, fais attention à tes propos s’il te plait… car ton  “ T’es quoi” est très violent. Je ne suis pas quelque chose, je suis un être humain, tout comme toi

Ton regard fut un peu plus sévère à ces paroles mais tu sourit tout de même, il fallait éduquer et pas éviter. Tu devais réfléchir comme ça…

Si  tu   as   d’autres   questions   n’hesites   pas ,   je   ne   mords   pas   je  promet

Tu émit un léger rire et prit un collier que tu ne pouvais pas mettre au cadavre. Tu le ramassa et le mit dans son dossier à son nom, comme ça si un membre de la famille voulait retrouver la personne et apprendrait sa mort ici, il aurait un bijou auquel se référer, pour se rappeler de la personne. Tu t’était permis de poser les bijoux car il allait être enterré, s’il avait été brûlé, tous les bijoux auraient étés dans le dossier directement. Après avoir rangé, tu regarda la jeune femme qui restait là au milieu de la salle…

Oui ? Au fait… quel est ton ‘nom’ ? Moi c’est Diva”, demanda-tu en faisant le signe de guillemets avec les doigts.
Codage par Libella sur Graphiorum

Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Lun 22 Juin - 9:47

je ne remarque pas le ciel

Elle ne le remarque pas, Janvi. Que ses mots blessent.
Elle ne comprend pas vraiment. Pour elle, c’est juste naturel, c’est juste comme ça qu’elle parle. Elle ne réfléchit jamais avant d’ouvrir la bouche. Et parfois, ça fait mal.
Avant, elle s’en fichait. Elle faisait même exprès d’appuyer là où ça fait bien mal. Les mots acides et acérés sous la langue, les poings qui répètent appuyer les propos. Maintenant, c’est différent. Ce n’est plus autant intentionnel. C’est la honte qui la couvre lorsqu’elle s’en rend compte parce qu’elle essaie mais qu’elle n’y arrive pas et elle est.
Juste.
Trop.
Stupide, Janvi. Elle est trop stupide et elle déteste ça, elle se déteste d’être comme ça. Elle veut vraiment changer mais ses mots vont trop vite et ça la tue.

Et elle ne comprend toujours pas. Malgré les explications. Pourtant, tu expliques très bien, tu sais. C’est juste elle qui est trop idiote pour le comprendre. Et puis, il. Non, elle. Il… il a dit qu’elle pouvait dire il. Et puis, il essaie, lui aussi. Alors elle peut bien faire un effort, non ?
C’est trop demander ? Hein, Janvi ?

Elle reste penaude, un instant. Les sourcils froncés. « Euuuuh… d’accord, ok, d’accord, » (elle tente vraiment de comprendre. Mais c’est juste. Bizarre.) « Et j’suis désolée, je voulais pas être méchante. J’ai pas fait exprès. »

(Janvi se sent mal à l’aise.
Stupide. Débile.
Réfléchis, réfléchis, réfléchis avant de parler. Qu’est-ce que ça te coûte ?)

Elle l’observe un instant. Tente de comprendre. Fronce les sourcils encore.
Finit par abandonner. La flemme, sans doute.

Alors, Janvi escalade une table en inox poussée contre le mur, les jambes qui se balancent dans le vide, les mains qui s’enfoncent dans les poches de sa veste de jogging pour en sortir quelques biscuits emballés dans du papier. Elle en dévore un premier, avant de s’esclaffer en entendant son surnom.
Diva. C’est marrant. Elle se demande pourquoi ils l’ont appelé comme ça. Ça doit être une histoire amusante.

(Elle sourit de toutes ses dents.) « Moi c’est Janvi, » elle casse un biscuit en deux avant de le croquer. Elle reprend, sans prendre le temps de le finir. « Mais ici, on m’appelle Nugget. ‘Fin, j’aime pas. Je préfère qu’on m’appelle par mon prénom. Et toi ? Diva c’est ok ? »

(On sait jamais. Au cas-où il y a un délire aussi avec son surnom.)

Janvi le regarde à nouveau. Hésite un instant. Termine son biscuit. « J’ai pas trop compris, en fait, le délire. J’veux dire, euh. Comment tu peux pas avoir de genre ? C’est… euh… comment dire ? » elle passe sa main dans sa nuque alors qu’elle tente de réfléchir un peu. Pour éviter de blesser d’avantage. « J’sais pas, juste je comprends pas. »

Puis, elle hausse les épaules. Sourit un peu.

« En tout cas, si j’peux me permettre, je trouve que ta jupe va pas trop avec ton chemisier, » elle montre les deux habits du doigt lorsqu’elle les énumère. « Les couleurs elles sont pas top, tu vois. Après c’est que mon avis, hein. »

(Oui, Janvi, bien sûr.
Il faudrait déjà bien s’habiller soi-même avant de critiquer les autres. N’est-ce pas ?)


Résumé:
Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 23 Juin - 15:50
Je ne remarque pas le ciel
Diva, tu essayes d’expliquer à cette jeune femme tout ce qui était identité de genre, mais tu ne voulais pas trop l’embêter, elle avait l’air de pas trop comprendre. Mais tu pouvais toi même comprendre que tout cela était flou pour quelqu’un de “non-initié”, alors tu prendrais ton temps avec elle, même si tu risquait de te prendre de sacré réflexions sans qu’elle se rende compte que ça blesse. M’enfin, ça va faire bientôt 10ans que tu te prends des réflexions constamments, tu commences à être habitué.e, une de plus ou une de moins…

Tu haussa les épaules pour toi même, et tu l’entendis s’excuser pour ses paroles, indiquant qu’elle n’avait pas voulu être méchante. Tu émit un petit sourire doux, tu hochas la tête.

 Il n’y a pas de soucis, je sais que ça peut être compliqué

C’est alors que concentré dans ta tâche, tu lui indique ton nom qui est Diva maintenant, et tu l’entends rire, ce qui te fit sourire aussi. Ce n’était pas un rire moqueur, tu savais les reconnaître. Tu te tournas alors vers elle

D’accord, Janvi je note. Et moi tu peux m’appeler Diva il n’y a pas de soucis

Eden était un prénom qui te rappelait trop les mauvais souvenirs du collège et lycées, les moqueries et autres souffrances en tout genre. Diva était un.e nouve.au/elle toi, un.e toi plus affirmé.e

En revanche, loin de ses histoires de prénoms… LES CULS SUR LES TABLES EN INOX C’EST NON. Tu seras quelque peu les poings, vraiment quelle incivilité. Les bactéries, etc. De toute façon les gens ici étaient déjà morts… Tu te calmes en pensant cela. Mais le même comportement dans le reste de l’hôpital ne passerait certainement pas.

Puis tu vois Janvi se questionner, essayer de te demander des trucs, pour au final exprimer son incompréhension. Hum. Allez Diva, comme avec ta petite soeur, on explique les choses doucement et ça va le faire.

 Ce n’est pas que je n’ai pas de genre.. j’ai un genre de naissance, je suis né garçon, comme toi tu es née fille. Mais, je n’aime pas du tout devoir me cantonner à cela, les garçons, la bière et le foot ce n’est vraiment pas pour moi. J’aime les vêtements de femmes, le maquillage… Et avec le temps et beaucoup de questionnement sur moi même j’ai vite compris que je me sentais un peu des deux genres, ou aucun des deux en particulier. Mais que je ne pouvais pas faire de choix entre le masculin et le féminin voilà tout

Tu avais un doux sourire, un de ces sourire que l’on savait gentils, compréhensif… Mais tu le perdis bien vite quand elle se permit de faire une critique sur ta tenue.

Je te demande pardon ? Venant de quelqu’un portant une veste de jogging, je ne prendrais pas la critique sur ma tenue ”, dis-tu avec un léger rire. “ Vraiment, parce que la forme c’est pas top tu vois. Après c’est que mon avis, hein.”, répondis-tu en utilisant exactement sa formulation.

Vraiment, les joggings et vestes de jogging, manque de goût également, mais tu ne t’étais pas permis de faire de réflexion. Elle t’avais vexé.e ? peut-être, tu étais devenu.e piquant.e ? peut-être un peu.

Tu te concentra donc de nouveau sur le corps qui se trouvait au milieu de la pièce et qui ne vous empêchait nullement de parler de mode. Tu termina d’en prendre soin et tu le remit dans les tiroirs réfrigérant. Tu dirais aux autres qu’il était prêt a être enterré du coup.

Tu soupira et rangea les dossiers a leur places, dans les tiroirs, et tu remonta, le pas lents en direction de la grosse porte de la morgue. Tu l’as tient pour laisser passer Janvi.

 Merci pour les bijoux en tout cas, je ne sais pas trop ce que tu peux faire d’autre…

Tu te rendit a l’accueil et leur dis donc qu’ils pouvaient venir quand ils voulaient pour récupérer les corps. Hum… tu te frotta les cheveux et te rendit prendre un café, ton petit rituel. Tu observa voir ce que faisais Janvi, allait-elle demander a d’autre comment elle pourrait se rendre utile ou allait-elle revenir te parler ? Tu ne savais même pas si tu l’avais vexée avec tes propos sur sa veste de jogging, m’enfin… tu te pris ton café et commença doucement a retourner loin des gens, dans ton antre qu’étais la morgue.

Codage par Libella sur Graphiorum

Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Dim 28 Juin - 17:34

je ne remarque pas le ciel

Froncement de sourcils.
Une petite moue.

Elle ne comprend toujours pas, Janvi. Pourtant, ça a l’air si simple.
Peut-être qu’elle est juste stupide. Oui, c’est plutôt ça. C’est même très probablement ça. Parce que, Janvi, elle est si stupide. Parce que.
Janvi.
Est.
Tellement, mais tellement.
Stupide.

(Et ce n’est pas aujourd’hui que ça changera.)

Elle rit lorsque sa propre remarque se retourne contre elle. Ouais, Diva a raison, la veste de jogging, ce n’est pas super. Mais elle a sali sa veste habituelle, recouverte de boue et même si Janvi n’est pas du genre à friser la crise de nerf dès qu’elle a un peu de saleté sur ses habits ou ses mains (la terre sous ses ongles peut en témoigner), là, c’était trop. Surtout pour se balader dans l’hôpital.
Et puis, c’est plus confortable. Même s’il y a moins de poches.

Alors, elle hausse les épaules. « Tant pis, » elle gardera ses conseils de mode pour elle-même, la prochaine fois. Elle n’a plus grand monde avec qui parler habits et maquillage, ça lui manque un peu, en réalité. Les conversations d’adolescentes superficielles, dont la seule préoccupation est le devoir d’histoire qui n’a pas été fait et la prochaine couleur de son vernis.
Ça lui manque, à Janvi. Un peu. (Elle n’avouera jamais que ses amies lui manquent aussi, peu importe à quel point elle les déteste maintenant.)

Elle l’observe terminer son travail sans un mot de plus, se régalant de ses biscuits probablement déjà périmé depuis un moment (mais pour elle, la date n’est toujours pas dépassée… avril, c’est encore loin, non ?). Puis, elle saute de la table pour le suivre lorsqu’il ouvre la porte.
N’arrive pas à cacher sa mine déçue lorsque de nouveaux ordres n’arrivent finalement pas.
Elle veut se rendre utile, Janvi. Elle a besoin de ça.
Ce n’est pas grave.
Ce n’est pas grave.
Elle se rendra utile ailleurs.

Mais ça lui trotte toujours dans la tête, tu sais.
Et quand elle a quelque chose en tête, ça doit sortir. Sinon, ça tourne et tourne et tourne et elle ne supporte pas ça. Elle ne supporte plus ça. Trop de franchise.

Janvi trottine derrière lui jusqu’à s’assurer être dans son champ de vision. « En fait, j’ai toujours pas trop compris, » une petite mine désolée. « Genre, moi j’aime beaucoup le foot et quand j’étais enfant, j’préférais les petites voitures aux poupées. Du coup, genre j’suis comme toi ? Et c’est comme les filles qui sont garçon manqué ? »

Elle fronce des sourcils.
Se gratte l’arrière de la nuque. Essaie vraiment. De comprendre.

« Enfin je me doute bien que c’est pas juste une histoire de façon de s’habiller mais, euh… » elle réfléchit une seconde, ne sachant pas vraiment où elle va. (Probablement droit dans le mur, comme d’habitude.) « Comment t’as su que t’étais comme ça ? »

Elle joue avec le tissu de sa jupe, un peu nerveuse, un peu angoissée de blesser encore avec ses mots. Tente de s’adoucir un peu. Parce que ça a l’air d’être un sujet assez épineux tout de même. Se demande si, elle aussi, elle pourrait faire partie de ses gens. Mais Janvi s’est toujours sentie fille, même si elle préfère les sports « de garçon » et que parfois, elle n’a juste pas envie de porter des jupes et d’être jolie.
Mais en même temps, elle ne comprend pas trop, c’est quoi, se sentir fille.

(C’est plus simple quand elle doit juste obéir sans poser aucune question.
Sinon, ça s’emmêle et elle fait des bêtises. Elle prononce les mauvais mots.)


Résumé:
Invité
Invité
Invité
avatar
Lun 29 Juin - 15:03
Je ne remarque pas le ciel
Tu avais été vexé.e de son commentaire sur ta tenue oui, mais tu avais l'impression qu'elle n'était pas méchante Janvi. Ou pas méchante volontairement du moins. Elle rit à ta réflexion sur son jogging et haussa les épaules ensuite.

Il continua donc son travail avec minutie sans plus trop parler. Vous étiez ensuite sortis de la morgue, déclaré que les corps pouvaient être récupérés en bas. Tu avais pris ton café de la journée, et au moment où te dirigea vers la morgue, Janvi apparue devant toi.

Et la a ses propos… D'un coup tu eu l'impression d'entendre ta petite sœur te demander de t'expliquer pourquoi tu portais des robes… Tu te souviens de sa réactions il y a alors quelques années de ça…

" Grand frère ! Grand frère pourquoi tu portes des robes ? C'est pour les filles normalement "

"  ah bon Anna? Les robes c'est pour les filles ? Et les pantalons alors ? C'est que pour les garçons ? "

" bah non les filles en mettent aussi !"

" Et bien voilà, à une époque on disait que les pantalons étaient que pour les garçons et maintenant les filles peuvent en mettre. Alors les garçons peuvent mettre des robes ou des jupes s'ils veulent  "


Tu regarda Janvi… Une adolescente un peu perdue… comment expliquer cela… Il Secoua la tête et allà plutôt s'asseoir dans un lieu un peu tranquille mais moins morbide que la morgue. Pour qu'elle vienne s'asseoir avec toi et que vous puissiez discuter.

"  Je vais essayer de trouver une façon de t'expliquer simplement… Pendant longtemps les garçons portaient des pantalons et les femmes des robes… ce n'est pas depuis très longtemps que les femmes portent des pantalons… alors si les femmes peuvent porter des pantalons… pourquoi les hommes ne pourraient pas porter de robe ? "

C'était logique, et assez simple. Enfin tu espérait. Tu haussa les épaules.

"  Mais après. C'est un ressenti. Personnellement je n'aime pas le genre. Un homme une femme. Je trouve que c'est stupide. Je veux m'habiller et me maquiller comme je veux. Sans me soucier du genre. Après une fille qui joue aux voitures ou une garçon qui se maquille, peu importe ça ne change rien. Quand j'étais petit.e… j'aimais porter des robes, du maquillage, j'ai toujours été… Plus ou moins efféminé. Et j'ai vite compris que je n'étais pas une femme mais je ne me sentais pas totalement homme non plus. Je suis plus… Un mixte des deux j'ai envie de dire. Chacun se ressent différemment.   "

Il but un peu de son café et se frotta les cheveux.. Hum.. Il baissa la tête..

"  Je suis désolé si c'est compliqué à comprendre. Mais sache que tu peux me genrer masculin ou féminin peu m'importe. Mais si c’est plus simple pour toi, tu peux te dire que je suis une fille manquée, il n’y auras pas de soucis pour moi  ", il rit a ses dernières paroles, une fille manquée, c’était plutôt vrai.


Codage par Libella sur Graphiorum

Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Mar 30 Juin - 13:18

je ne remarque pas le ciel

Pieds qui suivent les siens. Sans se poser de questions.
Aujourd’hui, c’est toi le maître que le petit chien suivra. Tu sais, si tu commences à lui donner des tâches, elle ne te lâchera plus. Un peu prise au dépourvu lorsqu’elle n’a plus rien à faire. Parce qu’elle ne sait pas se débrouiller seule. Pourtant, l’envie est là, mais elle ne se sent juste pas à la hauteur, c’est plus fort qu’elle. Et elle n’a pas envie d’aller faire chier Eight, aujourd’hui. Peut-être demain, on verra. Alors, elle a besoin d’avoir quelque chose à faire.
Elle a trop peur de faire n’importe quoi si on ne lui donne pas de directives. Elle le voit très bien, lorsqu’elle s’occupe des patients. Nettoyer des bijoux, c’est bien plus simple, et même ça elle arrive à le rater.

Alors, elle s’assied avec lui. Elle croise les jambes.
Au moins, quand ils discutent, il n’y a pas besoin de se poser trop de questions sur sa façon de faire.

Janvi fronce encore les sourcils. « Bah… les robes c’est pour les filles… » qu’elle dit, innocemment, sans chercher à blesser. Peut-être qu’avant, avant la tempête, ces mots auraient été plus piquants. Peut-être qu’ils auraient été prononcés dans l’objectif de faire mal. Mais pas maintenant.
Maintenance, ce n’est que l’ignorance dans ses paroles.
L’incompréhension.

Diva n’est pas le premier qu’elle croise.
Elle en a déjà vu, des gens comme ça, au lycée. Des gens qu’elle a écrasé avec ses amies. Parce qu’ils étaient trop différents, parce qu’ils ne respectaient pas les codes qui n’étaient écrits nulle part. Parce qu’ils ne pensaient pas comme elles.
Des gens qu’elle a moqué, insulté, frappé. Parler avec les poings. Maintenant, elle souhaiterait effacer ça. Tout ça. D’un revers de la main. C’est la honte qui lui colle à la peau, le malaise, toutes ses choses qu’elle a faites dont elle ne se souvient plus vraiment, mais elle sait que c’est là.

Alors, peut-être qu’essayer de comprendre, c’est déjà une façon de se faire pardonner.
De se pardonner.
(Mais elle sait, Janvi, peu importe à quel point elle s’excuse maintenant, qu’elle ne saura jamais se dire pardon à elle-même.)

« Ouais, je vois. Un peu, » ça devient un peu plus clair dans sa tête. Juste un peu. « C’est, euh, genre comme les escargots ? Tu sais eux ils sont, euh… comment on dit déjà. Ambi… ambidextre ? Euh, non, attends, ça c’est pour les mains, » (elle se frotte l’arrière du crâne.) « Bref, t’es genre aucun des deux j’veux dire. Ou les deux en même temps. »

Elle fait la moue.

« Mais c’est pas juste une façon de s’habiller quoi, » elle parle plus pour elle-même que pour Diva. « J’suis pas sûre de comprendre tout, genre le ressenti, mais je crois comprendre la base. J’veux dire, je comprends pas trop le délire de se sentir femme ou homme ou je sais pas quoi… »

Et puis, c’est la tête qui se baisse un peu. Ses doigts qui se croisent entre eux. Le malaise qui revient un peu, qui s’inscrit dans ses gestes, dans son regard qui fuit.

Janvi se racle la gorge. « Mais t’as pas peur qu’on te fasse une remarque… ? »

Parce que, tu sais, si tu l’avais connue avant la tempête, vous auriez eu un dialogue totalement différent. Elle n’aurait pas cherché à comprendre, Janvi. Loin de là. Elle aurait juste cherché à faire mal.
Et elle s’en veut.
Si tu savais comme elle s’en veut.


Résumé:
Invité
Invité
Invité
avatar
Mar 30 Juin - 14:49
Je ne remarque pas le ciel
TToi Diva tu ne connais pas le passé de Janvi. Tu ne sais pas qu'elle faisait parti de ces bourreaux que tu avais détesté. Elle était plus de la génération de ta petite sœur, mais elle avait certainement fais subir à des gens la même chose que t'es bourreaux t'avaient fait subir toute ta scolarité.

Violence, méchanceté, humiliation.

Mais tu ne savais pas que Janvi avait fais ça. Et elle ne semblait pas être quelqu'un comme ça au premier abord. Elle avait simplement changé. Mais comment réagirais tu quand tu l'apprendrais ?

Pour l'instant tu n'avais pas à te poser la question. Tu avais l'impression que Janvi était… Un peu limité pour son âge ? Peut-être du à la tempête tu n'en savais rien. Mais elle n'avait pas l'air méchante et elle essayais de comprendre.

Elle avait l'air de saisir un peu ce que tu essayais de lui expliquer… Mais sa comparaison te fis quelque peu rire. Tu ris vraiment de bon cœur et tu souris.

" les escargots sont hermaphrodite. Et eux ils ont vraiment les deux sexes. Moi je suis juste non binaire, c' est une question de genre. Mais je comprends pourquoi tu y penses oui "

Tu haussa les épaules et hocha la tête en écoutant ses paroles. Tu réfléchis un peu.

" Et bien certaines personnes se sentent bien dans leur corps. Pour d'autres c'est plus compliqué. Mais il faut respecter chaque personne "

Tu la voix baisser les yeux et les mains se croiser. Tu haussa un sourcil et pose un regard interrogateur sur la jeune femme qui se demande si tu n'as pas peur des remarques.

Tu haussa les épaules d'un air indifférent.

" Je le suis pris des remarques toute ma scolarité. En plus des coups et des humiliations. Je m'en fous maintenant… Ca me fait littéralement plus rien… Je suis comme… Anesthésié à la connerie ", dit tu en soupirant.

Tu secouas la tête. Si Janvi voulais continuer d'en parler vous continuerais sans soucis mais tu lui demanda néanmoins autre chose vis à vis du travail.

" Et sinon, tu fais quoi ici ? Les petites tâches qu'on te demande ? Y a pas un truc qui te plairait plus qu'autre chose ? Je pense pas que mon travail a la morgue te plairait… Mais si tu veux apprendre… Il faudrait que je forme quelques personnes ", tu avais dis ça sans conviction pas certaine qu'une jeune femme de son âge ai envie de s'occuper de cadavre. Mais au moins elle n'avais pas paru dégoutée à leur vue.


Codage par Libella sur Graphiorum

Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Ven 3 Juil - 20:40

je ne remarque pas le ciel

Elle s’aventure sur un terrain glissant.
Peut-être qu’au fond, elle le savait. Pourtant, elle pose tout de même la question.
Alors qu’elle sait très bien la réponse. C’est évident, elle la première lui a fait une remarque aujourd’hui, peut-être sans réellement le vouloir, mais c’est une remarque quand même. À force, on ne fait plus la différence. Elle devrait le savoir.
Elle devrait le savoir.
Elle devrait le savoir.

Et lorsque Diva évoque sa scolarité, c’est le poids qui semble s’affaisser sur ses petites épaules.


Un doute.


Juste un doute. Le pouls qui s’accélère.
A-t-elle déjà rencontré Diva par le passé ? Faisait-elle partie de ses gens qu'elles ont montré du doigt, avec qui elles en sont venus aux mains ? Avec sa mémoire en morceaux, il lui est dur de se souvenir de tous ses visages qu’elle a croisé autrefois. Elle a oublié tant de choses. Et ça lui fait peur, au fond, de connaître l’étendue totale de ces oublis.
Car comment savoir à quel point on a oublié, puisqu’on a oublié ? C’est impossible.
Alors, elle aurait très bien pu oublier le visage de Diva. Oublier ce qu’elle lui aurait fait subir. Oublier les brimades et les phalanges rougies.
Mais Janvi réfute rapidement l’idée – Diva est trop vieux, beaucoup trop vieux pour qu’ils se soient croisés au lycée. Et même si parfois, elles traînaient dans les rues, elles se jetaient sur ceux qui passaient et qui n’avaient rien demandés, ce n’est juste pas possible.

Parce que si Janvi ne se souvient pas, Diva pourrait.
Et si c’était le cas, il ne serait pas aussi patient avec elle, si… ?

(Elle a froid, d’un coup.) « Je suis désolée… » murmuré alors qu’elle n’ose pas le regarder dans les yeux. Ne sait pas vraiment pourquoi elle s’excuse. Juste par politesse, ou bien parce qu’elle a quelque chose à se reprocher ? Peut-être un peu des deux.

L’air qui se coince dans la gorge.
La honte qui renvoie des picotements dans le bout de ses doigts. L’envie de se fondre dans son siège. Ce n’est rien, ce n’est rien, ce n’est rien.
Ce n’est rien.
Elle n’a probablement jamais rien fait à Diva.
Rien.
Rien.
Ce n’est rien.
Il ne faut pas paniquer, Janvi. Tout va bien. Ce n’est rien.
Ce n’est rien.
Il ne sait rien de son passé, sinon, il lui aurait fait la remarque, non ?
Non ?
Non ?
(S’il te plaît, si tu la connais, dis-lui.
Dis-lui. Parce que, elle, elle ne sait pas. Elle ne sait plus rien.)

Elle se ressaisit lorsqu’il change de sujet.
Oui, parlons d’autre chose. C’est mieux.

« Ouais, c’est un peu ça, j’fais ce qu’on me demande, » ce qu’on m’ordonne. « Genre, un jour j’vais aller m’occuper des patients et puis le lendemain j’vais trier les armoires, je donne un coup de main où il y a besoin… »

Elle ne prend pas le temps de réfléchir, Janvi.
Est-ce que ça lui plaît ? Parce qu’elle ne s’est jamais posé la question, finalement.
Elle, elle ne souhaite qu’être utile et obéir et ça la satisfait. Aimer ce qu’elle fait n’a jamais été dans l’équation.

Alors, elle ne sait pas vraiment comment répondre. « Bah, euuh… pas vraiment ? » elle tente de réfléchir, toujours un peu perturbée, toujours un peu honteuse. « Je sais pas trop, en fait. »

Elle n’a pas été conçue pour se poser des questions, Janvi. Juste pour obéir.
Peu importe ce qu’on lui demande de faire.

« Puis, j’suis du genre à me lasser vite… du coup si tu me proposes un truc, j’crois que je vais très vite te fausser compagnie, » une seconde de silence, avant de rapidement ajouter : « c’est pas contre toi, surtout ! C’est juste que, genre, j’ai besoin de… de renouveau ? Et enfin, je peux pas faire la même tâche tout le temps, tous les jours, encore et encore, ça va juste me saouler. »

C’est pour ça, que parfois, elle ne remet plus les pieds à l’hôpital. Pendant quelques jours, quelques semaines. Mais elle finit toujours par y retourner. Parce qu’elle se sent le plus utile là-bas, malgré ses mains parfois maladroites.
Mais parfois, elle a juste besoin d’air.

Elle sourit, finalement. « Après, j’peux toujours m’occuper des petites tâches comme tu m’as déjà donné, moi ça m’est suffisant, » puis elle baisse les yeux une seconde. « Pas sûr que je sois utile dans un domaine plus poussé. »

Et puis, toucher des morts ?
Non merci. Janvi n’est pas très sensible à tous ses cadavres, pourvu qu’elle n’y réfléchisse pas trop longtemps, mais les approcher et rester à proximité d’eux ?
Ce n’est peut-être pas une bonne idée.


Résumé:
Invité
Invité
Invité
avatar
Sam 4 Juil - 22:07
Je ne remarque pas le ciel
Janvi s'excusa auprès de toi quand tu parla de ton passé. De l'époque où tu te faisais maltraiter chaque jour par les autres étudiants. Qu'ils soient populaires ou pas. Martyriser le mouton noir permet en général de ne pas s'attirer la foudre des autres…

Tu te demanda pourquoi elle s'excusait.
Ça aurait pu être simplement par politesse… mais sa façon de baisser la tête et de ne pas te regarder ? Tu trouvais cela étrange… Se sentait-elle coupable ? C'est pour cela qu'elle demandait pardon ?

Pourtant elle était bien trop jeune pour t' avoir malmené à ton époque scolaire… Mais en avait elle malmené d'autres que toi ? C'était possible mais tu ne dis rien pour le moment. D'une tu n'avais pas de preuve… Et de deux… Elle n'avait pas l'air méchante ? Elle avait des réflexions déplacées tout du moins…

Alors tu changes de sujet, tu préfère ne pas savoir. Savoir qu'elle a martyriser des enfants et adolescents car ils n'étaient pas comme tout le monde, car tout le monde le faisait, car c'était à la mode de frapper Billy, qui n'avait pas assez d'argent pour s'acheter les mêmes habits que tout le monde, ou Lucie car elle était trop bonne élève…

Tu secouas la tête, essayant d'oublier un peu cela. Tu te reconcentra sur Janvi, qui t'expliquais ce qu'elle faisait en règle générale et pourquoi elle ne faisais que des petites activités qui changeaient, et qu'elle n'aurais pas pu tenir une activité fixe et encore moins au contact des corps. Tu hocha la tête, l'air de comprendre.

" oui c'est logique. Désolé j'ai cru que ça ne te genais pas. Mais c'est vrai que de côtoyer les morts ce n'est pas très agréable… mais j'essayerais de te donner quelques missions de temps à autre pour t'occuper si tu veux! Je peux comprendre ton envie de changement… "

Tu haussa les épaules et but ton café doucement… tu fronça les sourcils quand elle declara ne pas être utile dans un " domaine plus poussé ", ça ne te plaisait pas…

" il ne faut pas se dénigrer comme tu fais… Tu es forcément douée dans un domaine particulier… on a tous quelque chose qu'on aime faire… Nan ? Moi j'aime le maquillage et je pense pas trop mal me débrouiller … et… Avant la tempête je… J'écrivais beaucoup… "

Tu étais gêné.e. Ça faisait longtemps que tu n'avais pas écrit. Tu n'ecrivais auparavant que pour ta sœur, et elle adorait tes histoires…. Peu de personnes savaient pour tes récits. Tu haussa les épaules et regarda ensuite Janvi.

" enfin… Voila. Mais ne dis jamais que tu n'est pas utile. S'il te plaît… je ne veux  jamais entendre des gens se rabaisser comme ça. Il faut être fièr.e de qui on est. Toujours. Peut importe ce que disent les gens. C'est ce que j'ai appris de mes années de souffrances scolaires.  "

Tu étais vraiment encourageant.e et tu luis souris doucement. Tu te frotta la nuque doucement et te reinstalla bien droit.e sur ta chaise. Car ton dos te refaisait souffrir. Les douleurs étaient habituelles depuis le choc que tu t'étais pris. Mais tu ne montrais rien du tout. On aurait pu croire que tu te réinstallant correctement tout simplement, tu n'avais aucun signe de douleur.



Codage par Libella sur Graphiorum

Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Dim 12 Juil - 10:12

je ne remarque pas le ciel

Parce que Janvi mentirait si elle disait qu’elle n’avait pas peur de la mort. Pas peur des morts.
Bien sûr que ça la fait flipper, ça l’angoisse et ça s’incruste dans ses rêves parfois, le soir, les souvenirs détraqués des premiers jours après la tempête lorsqu’elle a trouvé le chemin de l’hôpital en traînant ses peurs et son corps en pleine forme. Pourtant persuadée de mourir.
Bien sûr que ça la fait flipper. Mais elle s’occupe l’esprit avec autre chose. Tant qu’elle n’y pense pas, tout va bien, mais si elle reste trop longtemps dans entre les murs et les corps froids, alors, ça risque de devenir plus compliqué de ne pas laisser ses pensées dévier.

Elles sont déjà assez en désordre ainsi.
Et Janvi n’est pas ici pour se perdre à nouveau dans ses angoisses.
Elle n’a rien d’utile dans sa panique.

Alors, elle hausse les épaules. « Bah, c’est pas que ça me gêne, c’est juste pas trop mon truc, » (elle arrive tout de même à se sentir désolée. Désolée parce qu’elle aurait pu être utile et avoir un véritable boulot, mais encore une fois, c’est elle qui gâche tout. Comme toujours.) « Mais c’est sympa de penser à moi. »

On n’a pas souvent pensé à elle, tu sais, avant. À part quand il fallait écraser les plus jeunes ou les gens comme toi. En dehors de ça, on ne pensait pas vraiment à elle.
Alors, c’est un peu étrange lorsque toi, tu souhaites l’aider à se rendre utile. Surtout toi, surtout après sa bêtise de tout à l’heure. C’est.
Un.
Peu.
Étrange et elle se sent gênée.
Gênée lorsqu’il parle d’être douée.
Gênée lorsqu’il parle d’être fière de soi.

Mal à l’aise.
Mal à l’aise alors qu’il continue. Qu’il évoque à nouveau les souffrances scolaires.
Encore les doutes qui reviennent, sous couverts d’une paranoïa dont elle ne connaît pas l’origine, et les pensées qui murmurent et s’il faisait exprès d’en parler pour te faire réagir ? Pour te faire savoir qu’il sait ?, mais non, non, non, non ce n’est pas possible.
Pas.
Possible.
Janvi ne lui a rien fait.
Juste.
Pas.
Possible.

(Elle reprend son souffle. N’avait pas remarqué qu’elle avait comme oublié de respirer.) « Ben… je sais pas trop, j’ai jamais… » j’ai jamais fait ce qui me plaisait, j’ai jamais exploité ce que je voulais, « j’ai jamais fait attention à ça. J’aime bien le maquillage aussi mais j’suis pas ultra forte à ça. J’crois que j’suis plutôt forte dans le domaine de pas savoir respecter correctement les gens. »

Petite pique à elle-même. Écho aux premiers mots qu’elle lui a adressé. Elle s’en veut encore. Elle s’en voudra encore pendant longtemps.
Prisonnière de cette culpabilité à laquelle elle n’a donné que trop de son temps seulement après la tempête.

Et, pendant un instant, Janvi se trouve un peu prise au dépourvu. Parce qu’elle ne sait pas quoi répondre à ça, elle ne sait pas comment lui dire qu’elle est incapable d’être fière d’elle-même, elle ne sait pas comment lui dire à quel point les mots de sa famille l’ont enterré et à quel point ses propres actions ont fini par l’achever. Elle ne sait pas comment le lui dire sans devoir entrer dans les détails, sans devoir entrer dans ce passé qu’elle ne veut qu’oublier, qu’elle ne veut pas qu’on sache, surtout pas lui. Surtout pas lui parce que comment il réagirait s’il savait ?
Comment ?
Comment ?
Comment ?
Trop de gens savent déjà. L’un d’eux se trouve ici même, dans l’hôpital. C’est déjà trop.

Et elle ne veut pas en parler.
(Ce n’est plus elle, tout ça.)

« Ouais, désolée, j’voulais pas… euh… j’voulais pas faire écho à des souvenirs compliqués chez toi, » années de souffrance, années de souffrance, années de souffrance, c’est ce qu’elle a offert à tant de personnes, pas vrai ? « C’est juste que, j’sais pas, j’me rabaisse pas, je suis juste réaliste ? »

Réaliste parce que c’est la vérité, elle est inutile.
Stupide.
Elle ne mérite pas le pardon.

« Tu écrivais quoi ? »

Elle tente de changer le sujet. De détourner la conversation vers lui.
Trop mal à l’aise pour continuer sur ce chemin trop glissant.


Résumé:
Invité
Invité
Invité
avatar
Dim 12 Juil - 16:05
Je ne remarque pas le ciel
J
Oui tu avait pensé a elle, parce que tu voyais qu'elle faisait de son mieux. Peut-être était-ce pour de changer l'esprit ou pour se rendre utile. Mais au moins elle tentait d'aider et c'était un geste noble selon toi. C'est comme ça que tu avais débuté ce travail. Tu aidais un peu partout, par ci par là, voulant être utile. Et au fil du temps tu as avait fini par préférer la compagnie des morts.

Tu avais remarqué son changement de comportement et sa gêne. Mais préférait penser qu'elle n'avait jamais harcelé personne… Tu n'en savais rien… et tant qu'elle n'en parlerais pas. Tu éviterais de poser la question. Ce serait mieux ainsi pour vous deux.

Mais à part le maquillage. Elle ne parlait de pas grand chose. Elle ne se voyait pas doué en autre chose. Sa remarque sur sa maladresse te fis sourire. Bien que tu sois un peu triste pour elle.

" voyons ne dit pas ça. Ça arrive à tout le monde les maladresses. Mais… Si tu veux. J'ai encore énormément de palette de maquillage chez moi. Tu pourras venir, ou je les apporterais la. Et tu me montreras ton talent ", dis tu avec un petit sourire.

Elle s'excusa ensuite pour les souvenirs qu'elle avait fait remonter. Qu'importe. Tout ceci ne te faisait plus rien à présent. Tu haussa les épaules a ses paroles. Mais quand elle dit qu'elle était réaliste sur sa condition et qu'elle n'avait pas l'air de vouloir en démordre tu soupira…

"Je suis sur.e et certain.e que non. J'arriverais a te prouver avec le temps que tu vaut bien mieux que soit. Même mieux. Tu réussira à te le prouver à toi même. "

Et tu t'y engages. Oh que oui. Tu la regarda avec sa tenue et sa petite bouille et tu souris doucement. Quand elle demanda ce que tu écrivais.. Tu repensa à ta sœur… Tu baissa les yeux  et secoua la tête doucement.

" des… Des livres pour enfant… Rien… D'extraordinaire "

Tu émit un léger sourire gêné. Tu te rappelait de chacun de tes récits. Même si tu n'avait pas une trace écrite de tous. Devrait tu les réécrire…? Te remettre écrire des histoires ? Peut être cela te ferait du bien… Tu Y réfléchissait un peu.

" Mais rien de bien novateur. Des petites histoires qui donnent le sourire ou une petite morale. Des choses simples et habituelles. Enfin… on va vraiment parler de livres pour enfant? Je ne suis pas sûr que ce soit très intéressant… Je vais… je pense pas tarder à rentrer chez moi. Je ramenerais mes palettes a l'hôpital, et un jour si t’es là, tu me montreras comment tu maquille ? si ça te dit ?

Oui tu avais envie de rentrer, car ton dos te lançais. Tu ne montrais rien mais les douleurs revenais, et tu n'avais qu'une envie, t'allonger dans ton lit et ne plus bouger pour essayer de soulager un peu ton mal de dos. C'était très désagréable comme sensation.

Codage par Libella sur Graphiorum

[/color]
Nugget
sad yeehaw
sad yeehaw
Métier valérie damidot de la poste.
Avatar OC ϟ casanovakevin + OC ϟ astrolavas + Amandla Stenberg.
Nugget
Nugget
Mer 15 Juil - 20:25

je ne remarque pas le ciel

Quel talent ? elle a envie de répondre.
Mais après ce qu’il vient de dire, elle se ravise en sachant très bien que ce n’est pas une bonne idée. Malgré tout, elle sait écouter les autres, Janvi, et elle comprend vite que se rabaisser à nouveau ne ferait que de mettre de l’huile sur le feu, retourner dans ce sujet qu’elle souhaite éviter à tout prix.

Alors, d’accord. On ne se rabaissera pas devant toi.
Ses mots que tu dis, que tu veux rassurants, que tu veux véritables, elle en fait un ordre comme un autre. Un ordre auquel elle obéira puisqu’elle sait si bien le faire.

Et puisque c’est un ordre, elle ne dément pas ce que tu lui dis ensuite. Bien qu’elle n’arrive pas à croire que ce n’est pas un mensonge qu’on dit juste pour se donner bonne conscience. Que ce ne sont pas juste des paroles en l’air qu’on marmonne pour garder de bonnes relations.
Alors, tandis que toi, tu as pour but de lui ouvrir les yeux, elle, elle a plutôt pour objectif de te prouver à quel point elle ne vaut plus rien.
À quel point ce que tu dis n’a rien de vrai.
À quel point toi aussi, tu vas finir par la détester.

Mais elle ne te le dira pas. Puisque tu l’as ordonné.

Et elle cache tout ça derrière un sourire. « Oh, des bouquins pour enfants, c’est cool ! » (elle se demande si c’était son métier, avant. Elle préfère ne pas poser la question, juste au cas-où ça aussi, c’est un sujet sensible.)

Ce sont ses yeux qui s’illuminent lorsqu’il parle des palettes de maquillage.
Ça lui rappelle ses soirées qu’elle passait avec toutes ses amies où elles se maquillaient entre elles et puis qu’elles sortaient dans les rues pour rentrer à l’heure où les autres partent au travail…

« Ouais ce serait grave sympa, » même si, elle, elle ne savait pas aussi bien maquiller que ses amies. « Ben écoute moi j’suis souvent là, donc on pourra se faire ça quand tu veux. »

Pas aujourd’hui parce qu’elle a la flemme.
Mais un jour, après qu’on ait tous terminé nos tâches, on pourra essayer.
C’est quand tu veux et comme tu veux parce que Janvi n’a jamais su prendre de décision.

C’est elle qui se lève en premier. « J’vais pas te retenir, du coup, si tu veux rentrer, » j’vais arrêter d’être un boulet. Elle a comme ce malaise qui revient lorsqu’elle pose les yeux sur lui, comme si elle se sentait coupable de pouvoir espérer mieux s’entendre avec lui alors qu’elle n’a tout simplement pas le droit.

Elle n’a pas le droit, pas vrai ?
Pas après tout ce qu’elle a fait subir à tant de monde.
Ce serait si.
Hypocrite.
Hypocrite.
Hypocrite.
Hypocrite.

Alors, ce n’est qu’un geste de la main qu’elle lui adresse avant de quitter la salle de pause et de chercher après une tête familière qui saura lui donner un peu de travail pour le restant de la journée.
Tentant d’oublier leur conversation.
Tentant d’oublier le malaise et la culpabilité.

Et Janvi se demande.
Si elle a réellement le droit de vouloir être un peu plus proche de lui.


Résumé & HRP:
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
 
je ne remarque pas le ciel (il fait nuit entre toi et moi) ☵ Diva (end)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Solitaires solidaires [terminé] • Diva
» jusqu'ici tout va bien [ft. diva × 13/07]
» Toi qui rend le ciel plus bleu || With Chanel
» Need des rps et des liens ~ [Diva]
» (FB) entre les ombres ϟ Diva
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: