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Des retrouvailles qui tiraillent [Ft. Bambi] |FLASHBACK Post-Tempête|

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Mar 23 Juin - 1:19

Des retrouvailles qui tiraillent

ft. Bambi

Retrouvailles avec Bambi, premier amour de Diva, et premier coeur brisé aussi

Quelques semaines après la tempête.

Tu avais mal au dos. Tu souffrait depuis que tu t'étais pris ses débris en plein dans le dos. Mais honnêtement la souffrance physique qu'est ce que tu t'en moquais… Le plus difficile pour toi actuellement c'était l'absence de ta petite sœur… ce vide que tu penses insurmontable… qui te donne avoir l'impression qu'on te plante un coup de couteau en plein cœur constamment.

Tu n'avais pas su la sauver.
Tu la laissé mourir.
Tu n'as pas été un bon "grand frère".

Tout était de ta faute. Et seulement la tienne. Comment comprendre que cette satané tempête avait eu le même impact sur des centaines et des centaines de personnes. Tu le savais. Tout au fond de toi tu le savais. Pourtant si l'on t'écoutait, dans ton esprit c'était de ta faute si ta petite princesse avait perdu la vie.

Tu n'aurais pas dû la laisser seule en haut.
Tu aurais dû être avec elle.
Tu aurais dû réussir à la faire sortir de la avant la chute de débris.

Mais tu n'as rien pu faire. Tu as tenté. Mais ça n'as pas suffit. Le toit s'écrasant sur ta sœur et toi t'ont envoyés à l'hôpital. Et ont eu raison d'elle.

Tu avais alors passé quelques semaines à l'hôpital. Tu  n'avais pas su situer… mais quand ton dos te dis moins souffrir et que tu pouvais te déplacer sans trop de problème. Tu laissa la place à ceux qui en avaient le plus besoin. Tu demanda juste la date si quelqu'un l'avait. Et tu rentra chez toi. Une partie du toit était partie. Mais le reste de la maison était plutôt en Bon état.

Pourquoi la chambre de ta sœur. Pourquoi seulement cela… Tu serras les poings. Fit du rangement. Tu notes sur un calendrier les croix depuis la perte de ta sœur. Depuis cette tempête… chaque jour tu le barrerais. Pour t'en souvenir.

Après être revenu de l'hôpital… Tu Resta longtemps dans la chambre de ta sœur… Tu entrepris de couvrir le toit d'une bâche… Et tu resta longtemps, accompagné par les quelques peluches survivantes de la tempête.

Pendant plusieurs jours tu ne te lavais plus (de toute façon il n'y avait plus d'eau) , tu ne mangeais plus. Tu te laissais dépérir… Voulais tu la rejoindre ? C'était certainement cela…. Tu errais dans ta maison. Tu descendit à la cave. Regardant les stocks de repas qu'il y avait ici. Des stocks en cas d'accident grave ou d'apocalypse zombie… en fait. C'était un stock pour si jamais tu était blessé et n'aurait pas pu aller en course. Comme ça tu aurait toujours eu à porter de main de quoi manger pour ta sœur et toi.

Ça faisait beaucoup trop de nourriture.
C'était ce que tu pensais.
Et des gens en avaient certainement plus besoin que toi.

Tu soupira… Autant que ça aille à d'autres personnes que toi. Y avait des vagabonds qui en avaient besoin. Tu te sentais y appartenir… Ou plutôt. Tu ne te sentais appartenir à aucun groupe et de ce fait tu appartenait aux vagabonds.Un peu étrange mais ça fonctionnait comme cela. Des groupes s'étaient formés.

Alors tu pris des sacs. Certainement un peu trop lourds pour toi. Toi qui t'étais apprêté.e, qui avait mis des talons, du maquillage. Tu t'étais coiffée et embelli.e histoire de cacher ton teint décrépi. Tu te rendis alors avec tes sacs remplis de boîtes de conserves et nourriture périssables e' tout genre pour ne rien perdre. Tu alla la ou il y avait du monde et déposa ça au centre…

Gêné.e de prendre la parole en public. D'être le centre des regards. Mais il le fallait.

" c'est des stocks que j'ai chez moi… Que ceux qui en ont plus besoin que moi se servent…"

Tu frémis d'avoir vu tout le monde te regarder. Mais finalement, quasi personne ne jugeais… ou du moins ils ne se moquaient pas et c'était l'essentiel.

Tu regarda les gens autour de toi… Et tu vis quelqu'un assis… Un visage que tu connaissais.
Un visage que tu avais voulu oublier. Un visage que tu avais hais d'avoir trop aimé.

" Eli…? Eli c'est toi ?"

Tu ne lui avait plus parlé depuis quoi 4 ? 5 ans ? Relation vive, relation forte. Ta première relation. Celle où pour la première fois quelqu'un t'avais accepté comme tu etais..

Relation courte. Relation douloureuse. Ta première peine de cœur. Avec le temps tu avais réussi à pardonner.. Mais tu avais pris tes distances avec lui….
Tu t'approchas donc. Pour vérifier si c'était bien lui.
Bambi
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Jeu 2 Juil - 1:48


Résilience. L'être humain sait faire preuve de résilience en cas de catastrophe, qu'ils disent tous dans ces livres pompeux. Résilience. Un joli mot auquel Bambi se raccroche. Plus par cynisme qu'optimisme.

Qu'en savent-ils ces grands maîtres enfermés dans leur tour d'ivoire ? Qu'en savait-il, lui, Eli, quand se procurer à manger ne demandait pas plus que la volonté de se bouger ? Prétentions intellectuelles bien bourgeoises.

Jamais ils n'ont connu la fin du monde et ses déboires.

Résilience, qu'ils disent comme une prière. La tête plongée entre ses mains, il cherche au fond de lui-même ce prétendu pouvoir – l'espoir, la rage, le combustible qui animera ses muscles, le fera mouvoir comme un pantin au milieu de cette existence qui vaut-elle la peine d'être vécue ?

Encore une fois, plein de théories là-dessus. Mais rien pour l'émouvoir, sinon
la misère des uns,
le deuil des autres,
les vestiges ambulants d'Arcadia Bay
comme lui convergent au centre
parce que vivre
malgré tout
est un instinct.

Résilience. Terrible prix de consolation. Mais on inspire et on expire, le dos droit on accepte sa sentence. Les yeux sur les affamés comme lui, il se dit que, peut-être, ça pourrait être pire.

Son nom prononcé d'outre-tombe. Son vrai nom. La tête se retourne, et c'est bien un fantôme qu'il aperçoit. Vestige du passé, vestige de soi : Eden à peine reconnaissable, pâle reflet de la lumière qu'il serrait dans ses bras.

« Ça fait longtemps. »


Le sourire est à moitié là. C'est difficile de transmettre la chaleur que l'on n'a pas. Pourtant, Bambi essaie. Parce que c'est Eden, parce qu'iel semble en avoir plus besoin que lui en ce moment.

Résilience. Remettre à plus tard ses propres souffrances.
Et taire les voix qui le tourmentent.

« T'as l'air crevé.e. Viens, assieds-toi. »


ft. Diva







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Jeu 2 Juil - 13:37

Des retrouvailles qui tiraillent

ft. Bambi

Retrouvailles avec Bambi, premier amour de Diva, et premier coeur brisé aussi


Ce visage, cette personne, tu le connaissais, tu l’avais aimé. Mais c’était du passé. Tu remarquais son air faible, tout comme le tiens. Tu n’étais pas le seul a avoir subi un choc c’était certain… et tu t'inquiétais pour lui également. Et là, il te parla, cette voix si douce de souvenir, qui avait l’air fatiguée a présent. ça faisait longtemps ? Oui ça faisait minimum quatre ans, bien sûr que c’était long. Tu ne t’attendais pas a le croiser maintenant…

Quand il te proposa de t’asseoir a côté de lui, tu souris doucement. De l’amusement ? peut-être, tu avais cherché a rester le plus loin de lui après votre rupture, et maintenant vous étiez côte a côte suite a la tempête… Tu t'assois donc a côté de lui et l’observa.

Tu as l’air dans un sale état aussi… Je… ça fait du bien de te revoir. Étonnamment….

Sans que tu le saches, ta haine et ta tristesse pour lui avaient disparus depuis bien des années. Tu te rappelais de vos merveilleux souvenirs, mais tu ne lui en voulait plus d’avoir mis un terme à cette relation. Tu souris doucement…. du moins tu essaya… Mais il avait l’air d’aller si mal également, que tu voulais essayer de le faire sourire aussi… Réellement, pas ce faux sourire de façade.

Tu étais venu t’asseoir avec quelques conserves, gâteaux, viande séchée que tu avais dans un petit sac. Tu lui tendis, il avait l’air affamé, amaigris. Il en avait certainement besoin.

Tiens prends ça, t’en a certainement plus besoin que moi...

Tu déglutis.. il y avait un léger malaise de présent, mais tu essayais de le surmonter. Tu agissais avec lui comme s’il était un vieil ami pas vu depuis longtemps. Et c'était vrai dans un sens.

Tu… tu as un logement ? un endroit ou dormir ? ..Je… Tu t’en sors depuis la tempête ?

Trop de questions, tu t'inquiétais pour lui, tu voulais savoir s’il allait bien, s’il ne souffrait pas trop depuis cette tempête meurtrière, mais tu avais peur que ça soit prit pour de la curiosité morbide… tu passe ta main dans tes cheveux bouclés qui avaient perdu de leur sublime, tu réajuste ta jupe doucement et le regarde… attendant une réponse...

" Désolé.e... si tu me trouve trop indiscrèt.e... J'avoue n'avoir plus parlé a personne depuis la tempête... a part quelques médecins..."

Tu le disais pas... mais rien que dire cela.. était une manière dissimulée de dire que tu ne pouvais plus parler a Anna, à ta petite soeur.. elle était partie. Et Eli pouvait tout à fait comprendre rien que par ses paroles que tu avais perdue ta soeur... Mais tu n'arrivais pas a le dire, a l'expliquer.  Et tu savais que si on entamait le sujet tu risquait très fortement de pleurer.

Toi qui ne pleure plus depuis des années, qui a accepté les critiques, les coups. Tu ne fais que pleurer depuis que la tempête t'as pris ta soeur... Tu secoua doucement la tête et evita de penser a ca, regardant Eli...


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Dim 5 Juil - 22:37



Étrange comment les murs de silence se brisent si facilement. Le temps les a peut-être effrités. Peut-être n'étaient-ils pas si solides que Bambi ne le croyait – ils étaient, après tout, accommodants.

Et les voilà. Côte à côté. À tâter les eaux. Tant de choses ont changé. Entre eux. Pour eux. Bambi aurait aimé le.a revoir en d'autres circonstances – le.a voir briller, sourire, chanter, vivre. Il sait que les choses n'ont jamais tout à fait été faciles pour Eden.

Mais a-t-iel profité d'un peu de douceur, après?
A-t-iel ouvert son cœur, après?

Questions muettes dans son regard qu'il a tôt fait de détourner. À quoi bon savoir ? Ce n'est pas sa culpabilité consolée qui balaiera la catastrophe, la rougeur de leurs yeux, leurs ventres affamés.

Reconnaissant pour la nourriture, il pige au centre du sac un sachet de jerky. Jamais cela n'a été son met de prédilection, mais qu'y peut-il ? Mâchant un premier morceau, il laisse Eden poser toutes ses questions. Sa curiosité à quelque chose d'attendrissant. Et de sombre. Mais n'est-ce pas le ton que tous emploient lorsqu'ils croisent un survivant ?

Combien de morts se cachent dans l'ombre des vivants ?

« Je m'en sors pas plus mal qu'un autre, je crois. »

Contrairement aux natifs d'Arcadia Bay, ce n'est pas son passé qui s'est effondré, mais son futur. C'est que lui et sa petite personne au milieu de l'Apocalypse. Et il lui semble que c'est déjà beaucoup à gérer.

« J'ai trouvé une librairie… Le plafond a l'air de tenir, alors je reste là. On peut dire que c'est mon chez-moi maintenant ? »

Prenant une nouvelle bouchée de jerky, il laisse le silence s'installer, à défaut de savoir quoi ajouter. Parce qu'il sent, Bambi, l'absente qui se glisse entre eux. La gorge nouée, il voudrait l'invoquer, mais ce n'est pas son nom qu'il prononce à voix basse, les yeux fixés sur ses pieds.

« Je… suis désolé. Pour tout, Eden. »  

ft. Diva







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Lun 6 Juil - 12:47

Des retrouvailles qui tiraillent

ft. Bambi

Retrouvailles avec Bambi, premier amour de Diva, et premier coeur brisé aussi

Tandis qu'il mangeait un peu de ça qui se trouvait dans le sac que tu lui avais donné, tu posait tes questions. Voulant t'assurer qu'il aille bien. Enfin bien. Voulant t'assurer qu' il s'en sorte tout du moins. Tu te demandais comment il s'en sortait.

Tu baissa la tête et l'écouta t'expliquer pour la librairie. Être entouré de livre. C'était une façon comme une autre de calmer son chagrin. Diva tu adorais les livres… Tu en écrivais pour les enfants, mais tu adorais lire… Et que Bambi se soit réfugié dans une librairie ne t'etonnais pas plus que cela. Tu souris même doucement à cette idée… Hm

" Je suis rassuré.e que tu ai un lieu où te réfugier. Si tu n'avais rien je… je t'aurais sûrement proposé ma chambre d'ami. Vu que… a part la chambre d'Anna… La maison a plutôt été épargnée…"

Tu baissa la tête et les larmes te montèrent aux yeux. Ça y est… Tu avais entamer le sujet. Tu pris une grande respiration pour ne pas laisser tes larmes couler.

Quand il s'excusa… Tu Ne savais pas s'il s'excusait pour votre ancienne relation ou pour ta petite sœur… Tu suposa que c'était pour Anna et tu hocha la tête…

"  Ne t'en fait pas Eli… De toute façon… elle allait partir un jour ou l'autre… Je… Mais c'était trop violent… Si J'avais été moins stupide j'aurais sûrement pu réussir à la sauver…"

Tu serras les poings et tes larmes coulaient silencieusement… Tu T'essuya tes larmes avec ta main et te tourna vers lui. Tu ne voulais pas revenir le voir pour te plaindre. Tu ne trouvais pas ça juste.. Tu secouas la tête…

"  Et toi Eli… ca va tout de même ? Si tu as besoin de quoi que ce soit… Je veux bien t'aider au maximum que je puisse faire si je peux t'être utile… J'ai quelques boîtes de nourriture à la maison si tu as besoin.. Même si… Il faudrait être économe… Je Ne sais pas combien de temps cette situation va durer… "

Toute cette situation t'inquietais, et inquietais tout le monde. C'était bien normal. Vous aviez perdu de la famille, des amis... et vous ne pouviez pas vous en aller... tu serras les poings, et tu tremblais un peu. Tu avais peur de tout ceci... mais il vous faudrait aller de l'avant, tous.


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Dim 19 Juil - 0:06


Les doutes se confirment pour le pire. Le coup était prévisible, mais il ne fait pas moins mal. La nuque pliée, Bambi ferme les yeux quelques secondes. Anna ne méritait pas ça. La mère de cette fille sous les débris non plus. Ils ne sont que des victimes d'un sort cruel. Personne n'aurait pu faire mieux. Même un ange comme Eden.

Mais iel doit ressasser le passé, s'accabler de tout le tort. Comme tant d'autres Bambi suppose. Or il n'a jamais pu supporter le voir porter la croix comme le Christ. Et ça le fait rager. C'est la même frustration qu'il a ressentie tant de fois à ses côtés, la même colère sourde qui lui donnait envie de la.e prendre dans ses bras pour qu'enfin iel

« Arrête. »

Le mot est bas, mais assez ferme pour qu'il soit compris sans qu'il ait à se répéter. Un soupir s'échappe de ses lèvres – la vapeur s'échappe, il redevient un peu plus calme. Une main dans ses cheveux, il relève la tête. Ses yeux se pose sur Eden, océan arctique en plein réchauffement climatique.

« Arrête de t'inquiéter pour tout le monde trente secondes j't'en prie. J'suis certain que t'as tout fait ce qui était en ton pouvoir. Personne n'aurait fait mieux que toi… »

Une main se pose sur les siennes, douce, mais distance.

« Et t'es en vie. Ça compte ça aussi. Ça compte pour moi. »

Et sitôt dit, la main se retire et Bambi détourne la tête. Peut-être était-elle là, la ligne que jamais qu'il n'a jamais pu surmonter entre eux. Eden est si généreux.se, et lui égoïste – toujours à prioriser sa propre survie, à se fâcher quand les autres ne partageaient pas le même sens de valeur de soi.

Surtout que maintenant, il faut vivre. Pour soi. Et contre le malheur qui les accable tous.

Ses yeux se perdent à tout hasard dans le sac de provisions. Les liens commencent à se faire tranquillement dans sa tête et une lueur inquiète passe dans son regard.

« Tu t'es gardé des provisions toi-même j'espère ? Eden, t'es pas en train de donner tout ce qui t'appartient, right ? »

ft. Diva







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Dim 19 Juil - 15:49

Des retrouvailles qui tiraillent

ft. Bambi

Retrouvailles avec Bambi, premier amour de Diva, et premier coeur brisé aussi

Alors que tu avais fini par dire a Eli pour ta petite soeur et que tu voulais savoir comment il s’en sortait à l’heure actuelle, car tu t'inquiètes vraiment pour lui. Un seul mot te fit déglutir. Un mot prononcé assez bas pour que tu l’entendes, mais assez sèchement pour que tu baisse la tête vers le sol et te taise.

« Arrête. », voilà le mot qu’il te disait.

Tu ne savais pas pourquoi, et son ton ne te plaisait guère… il avait l’air d’avoir toujours une influence sur toi. Tu ne voulais pas le gênait, alors tu obéissait. même si tu ne comprenais pas pourquoi il te disait de te taire.

Alors que tu sentit son regard sur toi, ce regard si familier et pourtant absent ces dernières années, tu relevas la tête vers lui et vos yeux se croisèrent. Il te réconforte, et essayait de te dire que tu n’y étais pour rien et que tu devrais arrêter de te comporter en martyre. Tu serrais les poings, non, tu aurais plus être plus rapide, la sortir de la avant que le toit ne s'abatte sur vous, bien sûr que non tu n’avais pas fait de ton mieux…

Pendant que ta douleur au dos te rappelait a quel point tu avais été lent.e et inutile ce jour là, Eli te pris les mains… ce contac avec lui te rememora des moments de ta vie que tu avais essayé d'oublier. Tu avais chéri les moments avec lui, mais pas vraiment la rupture… Il te dit que pour lui, le fait que tu sois en vie comptait… tu baissa la tête, et récupéra tes mains doucement… ne voulant pas prolonger le contact. Mais Eli la retirait deja de lui même.

  Ne me fais pas rire.. tu m’as quitté car je t’ennuyais… et tu n’as pas cherché a garder contact… je pense que.. que je sois en vie ou pas, tu t’en moque pas mal non ? Tu ne m’aurais pas croisé je ne t’aurais même pas effleuré l’esprit… n’est ce pas ?

Tu avais dis ça la tête basse, c’était méchant, mais pourtant vrai… Jamais il ne se serait inquiété , ou même souvenu de toi si vous ne vous étiez pas croisé aujourd’hui. Eli avait toujours tendance a penser à lui même avant tout. Et il faisait bien, il avait plus de chance de survit que toi, toi qui voulais aider Pierre, Paul et Jacques.  Tant mieux pour lui au final… tu déglutit et te releva, t’étirant a cause de ta douleur au dos. Tu serras quelque peu les dents mais ne montrant pas a quel point ton dos te faisais souffrir.

Alors, il te demanda si tu avais gardé des provisions pour toi… tu ris quelque peu… tu passas ta main dans tes cheveux… et baissa la tête. Il se souciait vraiment de toi alors ? ça réchauffait ton coeur étrangement… Mais oui tu t’étais débarrassé de la majorité..

 Je… me suis dis que d’autres en auraient plus besoin que moi… J’avais des provisions en masse pour Anna, si jamais j’avais un accident et que je devais rester a la maison… mais du coup… plutot que garder tout ça pour moi… autant en aider d’autres… j’ai de quoi me nourrir pour plusieurs moi j’imagine… en économisant bien…

Pour le si peu que tu mangeais en ce moment, oui tes provisions allaient durer longtemps, sans l’ombre d’un doute. Tu étais debout… tu serras le poing en soufflant doucement…. essayant de retenir la douleur… mais d’un coup, alors que tu voulais avancer d’un pas pour te degourdir les jambes… tu sentit une douleur fulgurante et tomba a genoux. Tu serra les dents, sans rien dire, sans même te plaindre. bon, tu allais avoir du mal a rentrer chez toi, tu avais trop forcé sur ton dos… Tu fremis quant à la douleur… et ne regarda pas Eli, qui devait se demandait ce qui t’arrivais. Tu repris ton souffle et essaya d’attendre que la douleur se calme…


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Bambi
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Sam 1 Aoû - 20:39


La réplique a l'impact d'un coup donné dans son ventre. Aussitôt Bambi lance un regard triste à Eden. C'est donc cela qu'iel pense ? Qu'iel n'a jamais compté pour lui ?

Mille excuses sont sur le bord de ses lèvres. Bien sûr qu'il l'a aimé.e, mais il croyait qu'il devait lui laisser de l'espace après la rupture – et Eden même a-t-iel tenté de le recontacter aussi ? C'est si facile, de twister la réalité, de ne pas porter le blâme qui lui revient. Pirouettes agiles et jeu sur les mots – il est doué pour ça aussi, Bambi.

Mais peut-être que le plus grand discours qu'il peut tenir est dans son silence. La tête qui se baisse, les lèvres pincées pour les empêcher de prononcer ces mots qu'il aurait tôt fait de regretter. La blessure à la poitrine est vive. Eden, c'est injuste de dire que tu m'ennuyais. Eden, c'est pas toi c'est moi.

Dommage qu'il n'ait pas le cœur à lui avouer ça.

Une seconde, il croit qu'iel va le planter là. Ce serait bien mérité à quelque part. Mais le.a voilà de retour à propos des provisions. Et Eli contient une grimace.

« Si tu le dis… »

Qu'y peut-il, sinon lui faire confiance ? Vrai, il est sorti de sa vie rapidement. De quel droit voudrait-il s'y immiscer tout aussi subrepticement ? Il commence à penser que tout ça est une mauvaise idée. Vivre et laisser vivre. La distance entre Diva est lui était peut-être ce qu'il y avait de plus sain entre eux deux.

Mais voilà Eden tombé.e à genoux, souffrant.e. Et la.e voir dans cet état a l'effet d'une douche d'eau froide sur Bambi. Vite sur ses deux pieds, il s'accroupit tout près, ses yeux paniqués à la recherche d'une blessure, d'une anomalie, d'une plaie, n'importe quoi qui expliquerait le mal qui l'affecte.

« Eden, t'es ok ? Qu'est-ce qui se passe ? »

Ses mains restent suspendues au-dessus de ses épaules, n'osant pas le.a toucher, comme de peur de le.a briser, ou du moins aggraver son état. Ses sourcils se froncent.

« Est-ce que je dois t'amener à l'hôpital ? »

ft. Diva







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Sam 1 Aoû - 23:08

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En vrai… Tu t'en voulais un peu… Tu savais qu'au fond Eli t'avais vraiment aimé. Tu avais juste eu peur de l'avoir aimé plus qu'il ne t'avais aimé. Mais tu avais été mesquin.e avec ta pique.

Tu avais voulu marcher. Pour te dégourdir les jambes et essayant de calmer tes douleurs au dos. Mais le fait est que tu te retrouva à terre, suite à une douleur éclair qui fit des siennes.

Tu étais à genoux, mains au sol. Et Eli s'elanca vers toi d'un air inquiet. Ta douleur était violente.. Mais au final tu ne sentais quasiment plus rien…. C'était juste… embêtant car tu ne pouvais pas rentrer chez toi.

" ne… Ne.. Ne t'en fais pas. Je suis comme ça depuis.. La tempête.. Le toit s'est effondré sur Anna et moi…"

Tu déglutit en y repensant. Tu avais une sacré blessure dans le dos. Mais ça avait été suffisamment traité. C'est juste toi qui ne te reposait pas assez

" Je suis juste blessé.e au dos… Mais ce n'est rien.. Je.. Vais me relever comme toujours ", en disant cela. Iel sourit à pleine dents, d'un air sincèrement joyeu.x.se

" Mais… juste… Eli… veux tu bien.. M'aider à me relever ? Et juste me raccompagner chez moi ? Je.. Suis désolé.e d'avoir à te demander ça… Mais je n'arriverais pas à rentrer seul.e je le sens "

Tu étais encore à genoux, ton dos te lançait mais tu ne montrais rien. Tes années de souffrance au collège et lycée t’avais endurci, ça c’était certain. Tu tendis gentiment ta main vers Eli… attendant qu’il te relève, heureusement tu ne pesais pas très lourd.

Et… aussi.. je suis désolé pour tout à l’heure… j’ai laissé parler une rancœur qui n’avait pas à être la… je suis juste stupide.. tu le sais… et je suis conscient.e que tu m’a vraiment aimé… ne t’en fais pas..

Tu avais également envie de t'excuser pour ces années ou vous ne vous étiez pas parlé, alors que vous vous appréciez. Quand bien même vous n’étiez plus en couple, votre amitié aurait pu durer. Mais tu avais... été trop bête. Tu avais vraiment crains que... le fait que tu passais tout ton temps a t'occuper d'Anna l'avais gêné, que le fait que tu sois inexpérimenté.e l'avais ennuyé... tu t'attribuais la faute, et cela t'avais fais souffrir... Et tu voulais t'en excuser, car à lui reparler actuellement, tu voyais les années d'amitiés qui avaient étés évincées alors que vous auriez pu rester en bon termes... Mais t'excuser maintenant devant l'assemblée ne te semblait pas une bonne idée, tu préférerais lui dire cela une fois devant chez toi tranquillement


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Sam 15 Aoû - 21:41


Ne t'en fait pas, qu'iel dit. Ce n'est rien. Malgré lui, Bambi soupire, agacé. C'est donc trop demander à Eden de prendre soin de soi ? De reconnaître ses problèmes quand on en a ? Iel ne survivra pas à ce rythme-là. Mais il n'en dit rien. Le fond de sa pensée a déjà été exposé. Et il y a la vérité, amère, derrière elle : Eden est un combat qu'il a abandonné. Cette situation, quoiqu'angoissante, ne l'étonne guère.

À la différence que cette fois, iel lui demande son aide. Évidemment désolé.e de le faire, mais c'est un premier pas qu'Eli accueille sans hésiter. « Bien sûr, » il ne va pas le.a laisser mourir là. Sa main se tend vers la sienne, mais avant de le tirer sur ses deux pieds il passe un bras derrière son dos pour s'assurer de ne pas causer plus de tort.

« Doucement… voilà. »

Il l'accompagne dans son mouvement du mieux qu'il le peut. Et quand Eden est à nouveau debout, il lui fait passer son bras autour de ses épaules, s'assure que la posture est bien stable avant de faire quoique ce soit.

« T'es ok ? Tu penses pouvoir marcher comme ça ? »

Quand tout semble en ordre, Bambi se penche pour ramasser le sac de provisions. Si c'est vraiment le souhait de Diva de donner tout ça à la communauté, il s'assurera que cela se retrouve entre les mains de personnes responsables, et non pas à la disposition du premier venu.

Et commence alors leur lent parcours jusqu'à la maison. À chaque pas, Bambi lui jette un regard pour s'assurer que tout va bien. Mais plus ils avancent, plus il réalise un peu le ridicule de la situation.

Il est là avec son ex qu'il n'a pas revu.e depuis des années,
blessé.e par les séquelles de l'apocalypse,
et ils retournent à la maison, ou ce qui reste de cette signification.

Et le rire sort soudain, comme les souvenirs qui remontent. Une vie où tout était tellement plus simple – ou rien de tout cela ne semblait possible. Pas en tout cas dans ces circonstances. Et Bambi, faute de pouvoir soulager sa douleur physique, partage ses souvenirs :

« Tu te rappelles quand j'ai voulu que tu m'apprennes à marcher avec des talons ? Je m'étais tordu la cheville. C'était la galère de se déplacer, mais tu m'avais aidé. J't'avais juré que je te revaudrais ça… J'pensais pas sérieusement que ce serait le cas. En tout cas pas comme ça. »

ft. Diva







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Dim 16 Aoû - 14:29

Des retrouvailles qui tiraillent

ft. Bambi

Retrouvailles avec Bambi, premier amour de Diva, et premier coeur brisé aussi

Par chance, Eli accepta de t'aider. Tu souris doucement, tu pensais qu'après la légère réprimande que tu avais fais il pouvait de manière légitime te dire de te débrouiller.

Tu pris son bras et te redressa doucement. Bien que ton dos te fasse souffrir. Tu le remercia et il passa un bras autour de toi afin de te soutenir pour ne pas que tu retombe.

Alors que vous avanciez en direction de chez toi, tu souris doucement. Ca faisais des années que vous ne vous étiez pas revus… Vous vous étiez quitté, et le jour où vous vous retrouvez, il est obligé de te ramener chez toi car tu ne sais plus tenir debout. Un peu gênant…

Mais pour désamorcer la situation, il se mit à rire. Tu haussa un sourcil et le regarda avec un petit sourire. Tu l'écoutais parler de cette anecdote de talons. Tu ris à ton tour en répondant :

" je t'avais dis de commencer avec des plateformes, t'as voulu faire le fier en prenant mes aiguilles, fallait assumer "

En vrai, il aurait été incroyable à défiler avec des talons hauts. Tu ris doucement en te rappelant que oui, tu étais amusé.e à le voir avoir du mal à tenir.

Tu observa tes talons et souris. Tu rentra avec Eli et une fois devant chez toi. Tu t'adossas au mur. Bordel. Tu fouilla dans tes poches pour trouver tes clés.

" Tu… As a manger? Tu veux boire un truc ? "

Tu le regarda et souris doucement. Sans ouvrir ta porte, discutant devant.

" Je suis content.e que tu ailles bien tu sais. La librairie ou tu es… tu as a manger? Tu t'en sors…? "






résumé:
Bambi
Bambelove
Bambelove
Métier libraire-ish
Avatar Viktor Nikiforov (Yuri on Ice) // Lust & Batou & Eight & Mum & Toba
Bambi
Bambi
Dim 23 Aoû - 1:37


Vrai, leur histoire a été remplie de rires. Aujourd'hui, il n'en reste que des sourires nuageux et des éclaircies timides. Et peut-être est-ce tout aussi bien, car trop au soleil on se brûle. Ou à trop ambitionner, on se tord une cheville, est contraint de se souvenir Eli. L'égo aussi, en prend un coup.

Mais le fait est que, là, maintenant, devant la maison d'Eden, les choses semblent à leur place. Juste bien. Et c'est si doux comme impression que ça en devient amer. L'illusion ne dure jamais assez longtemps, et on finit toujours par se réveiller.

[i]As-tu mangé, es-tu ok ?[i] Tant de rappels que non, rien ne va comme ça devrait aller. Le réel qu'il cherche à nier mais qui revient le harceler sous la forme de soucis sincère, honnête. Et ça ne fait que planter un peu plus le couteau dans le cœur.

« Eden, c'est toi qui est blessé.e, pas moi. »

Il tente d'ironiser, mais ça tombe plutôt à plat. Le sourire est grinçant, la critique peut-être trop présente. Eden s'est-iel vu.e ? Comment peut-iel encore et toujours se soucier de lui ? Après tout ce temps. Après l'avoir coupé.e de sa vie.

Ses lèvres se pincent, et Bambi lève son visage vers le ciel. L'hésitation tombe dans ses pieds qu'il essaie de dégourdir. La vérité est cruelle, mais elle doit être dite.

« J'ai… quelqu'un. Qui m'aide beaucoup. Pour la librairie, la bouffe, tout ça quoi. C'est rien de sérieux mais… »

Mais Lawson prend de plus en plus de place dans sa vie apocalyptique. Dans des proportions qu'il ignore encore et qu'il regrettera éventuellement. Le regard fuit à droite.

L'a-t-il blessé.e ?
Ou était-ce qu'il fallait dire pour le.a libérer ?
Un poids de moins,
une personne de moins pour laquelle s'inquiéter.

Ne tenant pas à s'attarder sur le sujet, le poids au bout de son bras lui offre une échappatoire.

« Ah, veux-tu que je t'aide à ramener ça à l'intérieur ? »

Sac de provisions, toujours le centre de ses soucis à lui.


ft. Diva







résumé de la mort qui tue:
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Des retrouvailles qui tiraillent [Ft. Bambi] |FLASHBACK Post-Tempête|
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